Le présent Document d’enregistrement universel a été déposé le 25 avril 2025 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.
Le Document d’enregistrement universel peut être consulté sans frais auprès de la Société, ainsi que sur son site internet (www.corporate.maisonsdumonde.com/fr/finance) et sur le site internet de l’AMF, (www.amf-france.org).
Inspirante, accessible et durable, Maisons du Monde est la marque de référence en aménagement d’intérieurs et en décoration, pour les particuliers et les professionnels. L’enseigne propose une gamme riche et régulièrement renouvelée de collections de meubles et d'accessoires de décoration, dans une multiplicité de styles. Le Groupe s’est également diversifié, pour offrir à ses clients une large gamme de services personnalisés, qui répondent à leurs attentes. S’appuyant sur un modèle omnicanal hautement performant, le Groupe réalise plus de 50 % de ses ventes à travers sa plateforme digitale et est présent dans neuf pays européens.
Maisons du Monde propose une gamme riche et exclusive d'articles pour la maison, présentés sous forme d'« univers » harmonieusement organisés. Les collections Maisons du Monde présentent du mobilier et des articles de décoration, agencés de manière à recréer des ambiances chaleureuses d’intérieur de maison. Ainsi, Maisons du Monde propose un peu plus de 9 500 références d’articles de décoration (la catégorie Décoration a représenté 56 % des ventes en 2024) et près de 4 000 références en mobilier (soit 44 % des ventes en 2024).
Maisons du Monde propose à ses Clients une large gamme d’articles de décoration, pour tous les styles et incluant du linge de lit, des tapis, des bougies, des oreillers et des coussins, des horloges, des articles d'art de la table, des lampes, des ustensiles de cuisine, des miroirs et des cadres, des vases, des rangements, des rideaux et des voilages. L’offre s’est enrichie, en 2024, d’une offre réservée à l’univers du bain et aux animaux de compagnie.
S’appuyant sur sa direction artistique et son bureau de style, Maisons du Monde crée et présente divers « thèmes » d'objets décoratifs, intemporels ou bien inspirés des nouvelles tendances du moment. Maisons du Monde crée chaque année deux collections : printemps-été et automne-hiver. Chaque collection comprend généralement six thèmes distincts. En octobre, le Groupe dévoile sa collection thématique « Spéciale Fêtes », toujours très attendue.
Près de la moitié des meilleures ventes d’objets de décoration sont reconduites, car plébiscités par les clients ; ces objets peuvent néanmoins être retravaillés d’une collection à l’autre. Ils forment la base des prochaines collections.
La gamme de meubles du Groupe, d’une grande diversité, est constituée de canapés, de chaises et fauteuils, de lits, de matelas et sommiers, des luminaires, des tables, ainsi que des éléments de rangement tels que des étagères, des armoires et des placards.
Maisons du Monde crée deux collections de mobilier par an, pour le printemps-été et l'automne-hiver, conçues pour répondre à tous les styles d’intérieur, à tous les budgets. Maisons du Monde déploie avec succès sa ligne Outdoor en mobilier d'extérieur, riche de près de 650 références. Maisons du Monde propose également une ligne de mobilier « Junior » spécialement adaptée aux attentes des enfants.
La plupart des meubles sont pré-assemblés, avant d’être livrés chez les clients. Le Groupe innove en matière de service et pour répondre aux besoins de ses clients, propose également un accompagnement dans le montage et l’installation des plus grosses pièces.
Maison du Monde bénéficie d’une clientèle non seulement de particuliers mais aussi de professionnels, pour laquelle le Groupe met à disposition sa collection « Maisons du Monde Business », parfaitement adaptée aux besoins des professionnels de l'hôtellerie, la restauration, les commerces et les architectes.
Toutes ces collections sont présentes en magasin, sur le site de vente en ligne de Maisons du Monde et dans les catalogues, permettant d’assurer une visibilité maximale auprès des clients.
Maisons du Monde déploie une offre de services innovants, pour accompagner ses clients, particuliers et professionnels, dans leurs choix d’aménagements d’intérieur et d’extérieur, tout au long de leur parcours d’achat.
Service relooking DécoRhinov : Maisons du Monde propose un service en ligne d’aménagement intérieur, qui met en relation le client avec des décorateurs d’intérieur professionnels. Au travers d’images de visualisation 3D, ce système innovant, proposé par Maisons du Monde, conseille et accompagne le client dans son projet. Il visualise ainsi son futur intérieur, tout en bénéficiant de conseils personnalisés et d’une liste de produits disponibles chez Maisons du Monde.
« Maisons du Monde Business » : le Groupe accompagne ses clients professionnels, depuis la conception de leurs espaces de travail jusqu’à l’installation du mobilier et des éléments de décoration. L’équipe de style, dédiée, développe du mobilier, dans la lignée de ses collections, parfaitement adapté aux normes d’usage intensif. Plus de 500 références sont portées par la collection « Business », destinées notamment aux cabinets d’architectes d’intérieur, aux hôteliers/restaurateurs, ainsi qu’aux bureaux d’entreprises.
L’offre « Seconde Chance » de Maisons du Monde permet d'acquérir des meubles ou des objets de décoration neufs à prix réduit. Ces produits proviennent de retours clients et présentent de légers défauts. Ils sont soigneusement contrôlés et garantis deux ans. Cette offre témoigne de l’engagement de Maisons du Monde envers une économie circulaire. En revalorisant des produits neufs, mais présentant de légers défauts, Maisons du Monde entend réduire son impact environnemental. Cette démarche s’inscrit pleinement dans sa stratégie globale de développement responsable.
Maisons du Monde propose un service, clé en main, de montage et d’installation de meubles chez le client. Celui-ci peut souscrire à cette option, lors de sa commande en ligne ou en magasin. Maisons du Monde assure la mise en relation avec un professionnel proche du domicile du client. Ce service permet de gagner du temps et d’assurer un montage parfait.
Le service Click & Collect : Maisons du Monde offre à ses clients un service de retrait gratuit en magasin, sur une sélection de références, leur permettant de commander en ligne et de récupérer leurs achats sans frais ni attente.
Maisons du Monde propose à ses clients un service de facilité de paiement ; c’est une manière simple et accessible de les aider à concrétiser leur projet d’aménagement intérieur. Lors de leurs achats en ligne ou en magasin, ils peuvent opter pour le règlement échelonné. Cette solution flexible leur permet de répartir le coût des produits achetés et ainsi de maîtriser leur budget.
Le Groupe met à la disposition de ses clients une marketplace qui ouvre les portes à une diversité de produits uniques. Cette plateforme enrichie, avec des marques partenaires soigneusement sélectionnées pour leur style et leur qualité, élargit leur univers de possibilités d’aménagement et de décoration, afin d’encore mieux personnaliser leur intérieur. La marketplace Maisons du Monde est proposée aux clients en France (près de 200 000 produits proposés), en Espagne (130 000), en Italie (100 000) et en Allemagne (90 000).
En 2024, le Groupe a continué à innover, en lançant en France son premier programme de fidélité, « Ma Maison du Monde »: c’est un programme qui offre non seulement des avantages transactionnels, mais également des émotions à travers des privilèges et des services exclusifs et inédits, à l’image de ses clients. « Ma Maison du Monde » récompense l’engagement de chaque client, selon que celui-ci est Liker, Lover, Addict Maisons du Monde.
Maisons du Monde propose son offre de produits d’ameublement et de décoration sur le marché européen depuis 2003, à travers un réseau omnicanal dans neuf pays : la France, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse, le Portugal et l'Autriche. Ce réseau comprend des sites e-commerce ainsi que 321 magasins détenus en propre, quatorze sous affiliation en France et trois sous franchise, en Algérie et à La Réunion.
Le Groupe exploite une plateforme e-commerce aux Pays-Bas.
Maisons du Monde accueille également une marketplace au sein de ses sites e-commerce en France, en Espagne, en Italie et en Allemagne.
En termes de répartition des ventes, Maisons du Monde réalise 55 % de ses ventes en France et 45 % à l'international au 31 décembre 2024.
Le tableau suivant présente le nombre de magasins détenus en propre dans chaque pays où le Groupe est présent ainsi que la surface de vente au 31 décembre 2024 :
Pays | Nombre |
|---|---|
France | 197 |
Italie | 42 |
Espagne | 35 |
Belgique | 22 |
Suisse | 13 |
Allemagne | 6 |
Portugal | 3 |
Luxembourg | 2 |
Autriche | 1 |
Total réseau de magasins en propre | 321 |
Surface totale de vente (en milliers de m²) | 408 |
La répartition des magasins sous affiliation et sous franchise est la suivante :
Pays | Typologie | Nombre |
|---|---|---|
France | Affiliation | 14 |
Algérie | Franchise | 1 |
La Réunion | Franchise | 2 |
Au 31 décembre 2024, le réseau global de Maisons du Monde comptait 338 magasins, dont 321 détenus en propre, quatorze affiliés et trois franchisés. Géré de manière uniforme à l'échelle européenne, ce réseau est administré selon une approche de gestion optimisée.
L'offre de produits est adaptée à la clientèle locale et à la taille du magasin.
Ces derniers se situent dans :
Pour la sélection de nouveaux emplacements, le Groupe a mis en place le process suivant :
Le Groupe gère de manière proactive son réseau de magasins, ce qui comprend des ouvertures, des extensions ou des repositionnements stratégiques en faveur de sites mieux situés ou de plus grandes superficies, tout en envisageant également des fermetures et des transferts vers des affiliés lorsque cela s'avère opportun. Dans le cadre du programme de transformation du groupe Inspire Everyday, visant à renouer avec la croissance rentable, génératrice de cash, Maisons du Monde a rationalisé son réseau de distribution, en 2024. Le nombre de magasins détenus en propre a été réduit de 5,6 %, pour s’établir à 321 par rapport à 340 à fin 2023. Afin de réduire son intensité capitalistique, tout en assurant le développement de son réseau commercial, le Groupe a par ailleurs renforcé le nombre de magasins en affiliation/franchisés (de neuf à 17 magasins en 2024).
Afin d’améliorer l’expérience client en magasin, le Groupe a remodelé 63 magasins, dont deux ont été entièrement repensés pour répondre au concept de vente en centres commerciaux.
Au 31 décembre 2024, les ventes en magasin (y compris les ventes Click-in-store) ont représenté 72,2 % des ventes totales du Groupe.
La plateforme d'e-commerce de Maisons du Monde, lancée en 2006, constitue un canal de vente essentiel qui contribue également à augmenter la fréquentation des magasins physiques.
En effet, la plateforme d'e-commerce intègre une fonction de vérification des stocks en magasin permettant de diriger le consommateur vers le magasin le plus proche pour récupérer sa commande (Click & Collect).
La plateforme d'e-commerce offre aux clients une expérience de découverte des univers Maisons du Monde simple et conviviale. Les visiteurs peuvent naviguer facilement à travers les différentes catégories de produits, explorer par pièce ou par style, et effectuer des recherches spécifiques par taille ou par couleur. De plus, des suggestions de combinaisons entre articles de décoration et meubles sont également mises à disposition pour inspirer les acheteurs.
En 2020, la plateforme d'e-commerce s'est enrichie d'une marketplace en France, suivie par un déploiement similaire en Espagne et en Italie en 2022, et en Allemagne en 2023. Au travers de partenariats bien ciblés, la marketplace Maisons du Monde se distingue par la profondeur de son offre : en France, ce sont près de 200 000 articles qui sont disponibles, près de 130 000 en Espagne, 100 000 en Italie et 90 000 en Allemagne.
Au 31 décembre 2024, les ventes depuis la plateforme d’e-commerce ont représenté près de 28 % des ventes totales du Groupe. Si l’on ajoute les ventes réalisées en ligne, depuis le magasin de vente, click in store (24 %), les ventes en ligne représentent alors 52 % des ventes totales.
L'expertise croissante dans le commerce en ligne, le développement de la marketplace dans quatre pays et l'optimisation du réseau de magasins font de Maisons du Monde l'un des acteurs incontestés du secteur Home & Living en termes de positionnement omnicanal.
Maisons du Monde continue d’alimenter son modèle omnicanal à travers les applications web to store et store to web et la mise en place du click in store ainsi que de nouvelles options de livraison, telles que la Livraison Gratuite en magasin ou en relais.
La mise en place en 2023 d'une plateforme numérique innovante en magasin, appelée AppShop, a permis d'enrichir l'expérience omnicanale avec des services et des recommandations personnalisés. Cette application a remporté le prix du meilleur service numérique en magasin lors de la 8e édition des Trophées LSA 100 % omnicanal.
Dans le cadre du Plan de transformation Inspire Everyday, le Groupe continue à développer son écosystème de services accessibles en ligne (cf. Section 1.1.1.3).
L'approche de Maisons du Monde concernant la conception de produits et de tarification est ancrée dans un processus d'approvisionnement industrialisé qui combine l'expertise créative de l'équipe interne de designers, avec l'approche analytique et structurée de chefs de produit expérimentés et des professionnels de la fonction achat.
La conception des collections est dirigée par la direction Collection & Achats, en étroite collaboration avec les autres départements de la Direction Exécutive Offre, Marque et Engagement :
La direction Collection & Achats identifie également, auprès des fournisseurs, les produits disponibles en picking, qui correspondent aux styles et aux thèmes définis par les designers Maisons du Monde. Pour cela, elle lance des appels d'offres auprès de fournisseurs rigoureusement sélectionnés selon plusieurs critères, notamment la créativité, la qualité et leur engagement pour une conception et une production de leurs produits plus durables, en cohérence avec l’engagement RSE du groupe Maisons du Monde. Le rapport coût/qualité est au cœur du process achat et demeure prioritaire.
La conception des collections de mobilier et d'articles de décoration s’organise autour :
La richesse et la diversité de l’offre produits de Maisons du Monde, sa capacité de conception, avec une équipe internalisée de designers, le renouvellement régulier de ses collections, sont autant d’atouts qui différencient la marque de ses concurrents distributeurs, sur le segment de l’aménagement de la maison. Sa désirabilité auprès des clients est ainsi augmentée. Les produits additionnels, qui viennent compléter la collection d’une saison, font l’objet d’une sélection rigoureuse auprès de partenaires fournisseurs.
Le Groupe s'approvisionne de deux manières :
Pour l'exercice clos le 31 décembre 2024, près de 14 % des produits du Groupe ont été fabriqués en Europe et dans les pays limitrophes. La France représente 4 % de cette production, principalement des canapés, tandis que le reste de l'Europe et ses pays limitrophes en représentent 10 %. La majorité des produits est fabriquée en Asie, soit 86 % de la production.
Dans le cadre du Plan de transformation Inspire Everyday, visant notamment à simplifier et optimiser la base de coûts, Maisons du Monde a réduit de 29 % le nombre de ses fournisseurs, en 2024, en opérant une sélection rigoureuse, tout en maintenant un équilibre optimal entre style, qualité et prix. Le Groupe s’est garanti un approvisionnement équilibré et diversifié, pour ne pas dépendre de fournisseurs spécifiques. Les achats de matières premières et de produits sont principalement effectués dans les devises US dollars et dong au Vietnam.
Dans le cadre de son objectif d’une croissance plus durable, le Groupe accroît progressivement l'achat de bois certifié. La part de bois certifié FSC® a augmenté de près de 5 points entre 2023 et 2024, passant de 46,0 % à 50,7 %. Pour plus d'informations sur l'approvisionnement en bois durable du Groupe, se référer à la Section 3.2.5.4.
Pour couvrir les impacts environnementaux des usines de production des produits distribués par Maisons du Monde, le Groupe intègre des audits environnementaux dans son processus de sélection et attend une conformité totale de ses fournisseurs, sur le périmètre des usines qualifiées à risque, d’ici 2030 (voir Section 3.2.2.3). Aussi, Maisons du Monde attend de ses fournisseurs qu’ils répondent à des exigences clairement définies, en ce qui concerne l’utilisation des matières premières nécessaires à la production des articles, que le Groupe propose à ses clients (voir Section 3.2.5.2).
Maisons du Monde exige de ses fournisseurs de signer et appliquer son Code de conduite, qui intègre des exigences sociales et environnementales. Ce Code, appliqué depuis 2022, a été enrichi en 2024.
Expédition depuis les points de production
Les produits du Groupe, en provenance d’Asie, sont expédiés par voie maritime à destination du port de Marseille-Fos, où le Groupe loue des entrepôts de stockage. Ils constituent un support logistique à l'ensemble de ses canaux de distribution.
Pour renouer avec la croissance rentable et dans le cadre du Plan de transformation Inspire Everyday, Maisons du Monde a revu sa stratégie du transport maritime. Désormais, le Groupe renégocie chaque année, pour l’année suivante, ses contrats de fret et adopte une approche plus diversifiée, combinant des contrats à court terme et long terme, via des partenariats avec des transitaires et des compagnies maritimes. Les contrats sont libellés en US dollars. Le Groupe gère en direct le transport des conteneurs du port de Marseille-Fos jusqu'à ses entrepôts. Pour les produits fabriqués en Europe, tels que les canapés fabriqués en France, ceux-ci sont transportés par voie terrestre, jusqu'aux entrepôts à Marseille.
Le Groupe dispose de neuf entrepôts de stockage, dans la zone portuaire de Marseille-Fos et d’un autre centre localisé dans le nord-ouest de la France. Cela permet d'améliorer l'efficacité du contrôle qualité et de réduire les stocks dans les magasins, optimisant ainsi l'espace de vente.
Le Groupe a développé une infrastructure évolutive avec une capacité importante pour soutenir sa croissance future. Il a ainsi augmenté l'espace de stockage de ses entrepôts existants, grâce à une optimisation de l'espace des rayonnages. Des initiatives visant à améliorer le traitement des commandes, les performances de livraison et la gestion des stocks sont continuellement mises en place.
À fin 2024, le Groupe disposait d'environ 427 000 mètres carrés d'espace de stockage et de distribution.
Distribution aux magasins et aux clients finaux
Les produits sont livrés aux magasins ou aux clients finaux par des transporteurs partenaires de Maisons du Monde.
Le réapprovisionnement des magasins constitue un élément clé du modèle économique du Groupe, permettant de maintenir des niveaux de stock réduits en magasin. En moyenne, le Groupe expédie des produits depuis ses entrepôts vers ses magasins deux fois par semaine, voire jusqu'à quatre fois, en fonction de la taille et de la fréquentation du magasin. Le modèle de distribution est largement similaire pour tous les canaux, notamment en ce qui concerne la livraison de meubles.
Afin de limiter l’impact environnemental, lié à l’utilisation d’emballages logistiques, Maisons du Monde a pris des mesures concrètes : le centre de distribution du Groupe utilise des cartons fabriqués à partir de fibres 100 % recyclées et certifiées FSC® pour ses envois e-commerce. Des consignes de tri ont été apposées sur les emballages carton, afin de faciliter leur recyclage une fois entre les mains des clients. Plus d’informations sont disponibles en Section 3.2.5.3.
Le contrôle qualité est intégré à toutes les étapes de l'approvisionnement, de la fabrication jusqu'au processus logistique du Groupe. Cela inclut également la sélection rigoureuse des fournisseurs et des prestataires de services.
Privilégiant les fournisseurs dotés de certifications internationalement reconnues, telles que celles de l'Organisation internationale de normalisation (ISO), le Groupe vise une qualité uniforme indépendamment du fournisseur choisi. Des échantillons de préproduction ainsi que des produits réceptionnés dans nos centres de distribution sont sélectionnés de manière sélective pour des contrôles qualité.
Des équipes de contrôle qualité basées en Chine, en Indonésie et en Inde assurent des visites régulières et des inspections sur site. Leur mission est de garantir que les fournisseurs respectent les normes de qualité du Groupe, couvrant divers aspects tels que la qualité des produits, la conformité aux normes, ainsi que le respect des normes sociales et sanitaires.
Le Groupe déploie une approche de merchandising unique, qui vise à créer des univers pour positionner la marque comme désirable et durable.
Dans ses magasins, le Groupe crée des environnements d’achats immersifs ; les produits sont placés à proximité des expositions pour que les clients puissent les ajouter facilement à leur panier, afin d’encourager les achats.
Dans le cadre du Plan de transformation Inspire Everyday, Maisons du Monde a remodelé, en 2024, 63 de ses magasins, portant à 20 % la part de son réseau de distribution remodelée. Le Groupe entend renouveler son concept magasin avec un parcours client revisité, afin de rendre l’univers de la marque encore plus désirable. Il propose notamment des espaces regroupant des catégories phares telles que le textile, le luminaire et l’aménagement d’extérieur, afin d'affirmer son modèle inspirationnel, accessible et durable et pour satisfaire aux goûts et besoins, en constante évolution, de ses clients.
Le site internet de Maisons du Monde est également conçu pour créer des environnements inspirants et donner envie d’acheter, grâce à son moteur de recherche facilitant la navigation dans les différents environnements Maisons du Monde. Les mises en situation mettent en valeur la large gamme de produits et ont pour objectif d’être source d’inspiration pour les projets d’aménagement et de décoration intérieurs des clients. La plateforme en ligne du Groupe s’appuie sur l’approche adoptée par ses catalogues. Elle intègre des vidéos et des photos prises sous plusieurs angles, pour mieux conceptualiser les produits.
Les catalogues des collections sont également un élément important de la présentation et du marketing des produits de Maisons du Monde. Ils font découvrir la diversité de l’offre de produits du Groupe aux clients à travers des séries de photos de type magazine.
Le secteur de l’ameublement et de la décoration reste très compétitif et très fragmenté. Les acteurs du marché européen de la décoration et de l’ameublement peuvent être répartis en quatre segments principaux :
Maisons du Monde se positionne sur le segment « inspirant et accessible ». Ce segment de marché est caractérisé par des distributeurs, en réseau ou bien indépendants, qui se concentrent sur le style et l’originalité, à prix accessibles.
Le Groupe est également en concurrence avec des acteurs fonctionnels. Les grands magasins, les hypermarchés et les enseignes de bricolage vendent également des articles de décoration et des meubles dans le cadre d’une offre diversifiée. C’est le segment qui a été le plus affecté par le recul du marché en France.
Maisons du Monde est aussi en concurrence avec des pure players de l'e-commerce. Ces plateformes de vente en ligne commercialisent des meubles et des objets de décoration, pour leur compte et/ou pour des partenaires (les marketplaces). Certaines de ces plateformes sont des vendeurs généralistes et ne se limitent donc pas à la vente de meubles et d’objets de décoration.
Il existe également des distributeurs discounters, dont l’offre est majoritairement orientée vers du petit mobilier et accessoires de décoration premier prix.
Si le prix demeure le critère de choix majeur, il ne suffit pas, seul, à s’assurer la préférence des clients. Il doit s’accompagner de la qualité de l’offre et de la confiance. De nombreux ménages se montrent attentifs à la qualité des produits et aux services fournis par les distributeurs.
Le recul du marché, en 2024, a impacté l’ensemble des acteurs du secteur ; la moindre fréquentation des magasins a touché toutes les catégories de points de vente, sans exception, et la fréquentation des sites dans une moindre mesure, car les ménages envisagent toujours d’améliorer leur habitat.
Le contexte macro-économique difficile de l’année 2024 a affecté la majorité des autres pays européens, l’Allemagne traversant une période particulièrement délicate, avec une croissance négative et l’Italie dans une moindre mesure. Ainsi en Europe, la consommation des ménages en mobilier et articles de décoration a également marqué le pas. Seule l’Espagne s’est distinguée par sa résilience, affichant une économie un peu plus dynamique.
L’évolution du marché européen de la décoration et de l’ameublement est en général corrélée avec celle des indicateurs macro-économiques, tels que le PIB, la confiance des ménages ou encore le marché de l’immobilier résidentiel :
L’évolution du marché européen de la décoration et de l’ameublement est également corrélée à des facteurs démographiques. Alors que la population de l’Union européenne devrait croître faiblement, passant de près de 447 millions en 2019 à un peu plus de 449 millions en 2030, les millenials représenteront, d’ici 2030, 75 % de la population active, ce qui fait d’eux le plus gros marché qui ait jamais existé. Par ailleurs, le nombre de ménages devrait continuer à progresser, avec l’évolution des modes de cohabitation (augmentation du nombre de personnes vivant seules).
Si l’on regarde le premier débouché commercial du groupe Maisons du Monde, le marché français de l’ameublement et de la décoration est resté sous tension et en contraction de 5 % en valeur, en 2024 par rapport à 2023 (source : IPEA Meubloscope 2025), pour s’établir à 13,8 milliards d’euros. En 2025, bien que de nombreux indicateurs restent mal orientés, l’attrait des ménages pour la maison est toujours là.
Il est également à rappeler que la forte demande post-Covid en équipement domestique n'est pas encore pleinement absorbée, et que l’on observe un cycle de renouvellement plus court, en mobilier et objets de décoration, notamment de la part des nouvelles générations en recherche de nouvelles tendances et de nouveautés.
Inspirante, accessible et durable, Maisons du Monde est la marque de référence des aménagements d’intérieur, d’outdoor et en décoration. Elle bénéficie d'atouts et de fondamentaux uniques qui en font une marque incontournable, plébiscitée par les clients :
Capitalisant sur les résultats encourageants du Plan 3C (Clients, Coûts, Cash), mené en 2023, Maisons du Monde poursuit son engagement vers une transformation en profondeur. Début 2024, le Groupe a initié un plan plus ambitieux, Inspire Everyday. Ce Plan de transformation 2024-2026 entend capitaliser sur les atouts uniques du Groupe et les bases solides établies par le Plan 3C 2023.
Le Plan de transformation Inspire Everyday est conçu pour renouer avec la croissance rentable et durable, en nous concentrant sur les besoins des clients et l’excellence opérationnelle, ce qui permettra au Groupe d’améliorer sa génération de cash.
Ce plan repose sur deux piliers fondamentaux qui guideront Maisons du Monde de 2024 à 2026 :
Renforcer le modèle commercial omnicanal et la désirabilité de la marque
Optimiser le modèle opérationnel
Dans le cadre du Plan de transformation Inspire Everyday qui vise, sur la période 2025-2026, un retour progressif à la croissance des ventes d’ici 2026, plus de 100 millions d’euros d’économies brutes et un cash-flow libre supérieur à 100 millions d’euros en cumulé, Maisons du Monde s’est fixé le plan d’actions suivant :
Maisons du Monde a lancé en février 2022 son mouvement de marque Good is Beautiful qui structure la stratégie RSE du Groupe autour de cinq engagements et d’objectifs à 2026.
Engagement 1 : proposer une offre tendance et durable
D’ici 2026, le Groupe souhaite que la sélection Good is Beautiful représente 40 % de l’offre globale.
Engagement 2 : agir avec des associations de terrain pour préserver l’environnement et aider ceux qui en ont besoin
Le Groupe s’engage pour la préservation des forêts avec la Maisons du Monde Foundation et par le don de produits en décorant des lieux de vie de personnes en situation de précarité ou de vulnérabilité.
Le Groupe s’engage à créer 100 lieux de vie en Europe d’ici fin 2025 et à verser près de 10 millions d’euros aux associations soutenues par la Maisons du Monde Foundation d’ici 2026.
Engagement 3 : favoriser l’égalité des chances
Le Groupe agit pour développer l’inclusion des personnes en situation de handicap, des jeunes et de l’égalité femmes‑hommes. En 2025, Maisons du Monde souhaite maintenir l’index d’égalité femmes/hommes à 91/100.
Engagement 4 : proposer un cycle de vie circulaire, social et solidaire
Le Groupe s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire, grâce à son service « Seconde Chance », accessible en magasin et en ligne. Ce service innovant redonne de la valeur à des produits légèrement abîmés, par un travail de réparation et de reconditionnement.
Engagement 5 : transformer nos métiers pour réduire notre empreinte environnementale
Le Groupe souhaite réduire ses émissions de CO2 de 42 % sur les scopes 1 et 2 et de 25 % sur les principaux postes du scope 3 en 2030 par rapport à 2021.
Ci-après se trouve une brève description des principales lois et règlements qui régissent les activités du Groupe et son personnel. Les références et commentaires relatifs aux directives, lois, réglementations et autres documents administratifs et réglementaires doivent être considérés à la lumière de la totalité des textes de ces directives, lois, réglementations et autres documents eux-mêmes.
Le Groupe est soumis en tant que fabricant, importateur et distributeur de meubles et d’articles de décoration aux lois et règlements de l’Union européenne (UE), ainsi qu’aux lois nationales des États membres de l’UE dans lesquels il opère. Les sections suivantes résument brièvement les règlements de l’UE et des États membres les plus importants au regard des activités du Groupe.
Les meubles produits et commercialisés par Maisons du Monde contiennent du bois. Le Groupe doit donc tenir compte du plan d’actions de l’Union européenne (UE) relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et aux échanges commerciaux (FLEGT) que l’UE a adopté en 2003 et qui vise à réduire la déforestation en réglementant les importations de bois et des produits en bois dans l’UE. Le FLEGT réglemente les lieux où le Groupe peut s’approvisionner en bois et en produits en bois. Le FLEGT comporte un système d’autorisation visant à certifier la légalité de l’importation de produits du bois : afin d’obtenir une autorisation du FLEGT, des accords de partenariat volontaires (APV) sont nécessaires. Les accords de partenariat volontaires (APV) sont des accords commerciaux bilatéraux conclus entre l’UE et un pays partenaire (produisant ou transformant du bois). C’est un exemple de mécanisme de marché efficace, conçu pour favoriser une meilleure gouvernance forestière. Les APV intègrent les engagements et les actions des deux parties pour mettre fin au commerce de bois illégal, principalement grâce à la mise en œuvre, par le pays partenaire, d’un système d’autorisations pour le bois exporté hors de l’UE. Une fois le système en place, seul le bois reconnu légal provenant de ce pays peut être autorisé à entrer dans l’UE. Chaque État membre est responsable de la mise en place d’un mécanisme d’exclusion pour le bois non autorisé provenant d’un pays partenaire ayant conclu un APV. Chaque système d’autorisation s’appuiera sur un système de vérification de la légalité (SVL) qui suit et vérifie la conformité légale tout au long de la chaîne d’approvisionnement, depuis les forêts jusqu’aux ports et aux marchés.
Les meubles et objets de décoration contiennent des produits chimiques utilisés dans de nombreuses applications, notamment des vernis, des peintures et autres revêtements. En conséquence, le Groupe est également soumis au règlement 1097/2006 (connu sous le nom de règlement d’enregistrement, d’évaluation, d’autorisation et de restriction des substances chimiques, ou « REACH »). REACH, qui est entré en vigueur le 1er juin 2007, exige que toutes les entreprises fabriquant ou important dans l’UE des substances chimiques comme telles ou dans des mélanges dans des quantités annuelles supérieures ou égales à une tonne, enregistrent ces substances auprès de l’Agence européenne des produits chimiques. REACH impose également des exigences vis-à-vis des substances extrêmement préoccupantes (substances of very high concern ou « SVHC ») en raison de leur impact négatif sur la santé humaine ou l’environnement. Depuis le 1er juin 2011, l’Agence européenne des produits chimiques doit être informée de la présence de SVHC dans les articles lorsqu’ils représentent plus de 0,1 % de la masse de l’article et que le volume de la substance dépasse une tonne par an. Le règlement fixe également dans l’annexe XVII un certain nombre de restrictions de substances, dont certaines sont applicables aux produits du Groupe (ex. : colorants azoïques dans les textiles, phtalates dans les jouets).
Le Groupe doit respecter un certain nombre d’autres réglementations de l’UE, notamment :
Le décret no 86-583 du 14 mars 1986 exige que les vendeurs de meubles neufs incluent des informations précises sur toutes les étiquettes des produits. Tout document publicitaire stipulant des informations sur le prix d’un produit donné doit également inclure les mentions obligatoires telles qu’exigées par la loi. Ces renseignements comprennent, sans toutefois s’y limiter : les matériaux utilisés dans la fabrication, la mention « à monter soi-même » si le mobilier n’est pas assemblé, et le mot « style » ou « copie » doit précéder toute référence à une époque, un siècle, une école, un pays ou une région autre que le lieu de production et le mot « imitation » pour indiquer que le style tente d’imiter un thème, un style ou un processus qui n’a pas été utilisé dans le processus de fabrication.
Le Groupe achète de nombreux produits en Asie, principalement en Chine, au Vietnam et en Inde. Au sein du marché européen, le principe de libre circulation des marchandises s’applique. En ce qui concerne l’importation ou l’exportation de marchandises en provenance ou vers des pays qui ne sont pas membres de l’UE, le Groupe doit respecter les réglementations du commerce extérieur et douanières nationales et de l’UE. Au niveau de l’UE, le cadre réglementaire du Groupe repose sur le Code des douanes modernisé (règlement (CE) no 450/2008). Alors que les importations et les exportations au sein de l’Espace économique européen (EEE) ne sont en principe pas soumises à des droits de douane, le transport de marchandises au-delà des frontières de l’EEE est soumis à un contrôle douanier. Les frais de contrôle des douanes comprennent des droits à l’importation. Les bureaux de douane peuvent de temps en temps effectuer des inspections douanières afin d’évaluer si la réglementation douanière a été violée. En France, le Groupe peut également avoir à payer certains droits de timbre, tels que la taxe pour le développement des industries de l’ameublement, ainsi que des industries du bois, actuellement fixée à 0,18 % (ameublement) et 0,09 % (bois) de la valeur des marchandises importées, originaires de pays tiers à l'Union Européenne.
Le siège social de Maisons du Monde S.A. est situé à Vertou (44), France. Le Groupe exerce ses activités principalement depuis des centres administratifs, des sites de production et des magasins commerciaux.
Au 31 décembre 2024, le parc immobilier, formé de l’ensemble de ces sites, était le suivant :
Les baux commerciaux pour les activités du Groupe en France sont réglementés par i) le décret no 53-960 du 30 septembre 1953 (décret 53-960), codifié en partie dans les articles L. 145-1 et suivants et R. 145-1 et suivants du Code de commerce, ii) le décret no 53-960, tel que modifié par la loi no 2014-626 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises (la loi Pinel). La plupart des magasins du Groupe sont loués en vertu de baux commerciaux soumis aux dispositions des articles L. 145-1 et suivants et R. 145-1 et suivants du Code de commerce et des articles non codifiés du décret 53-960, qui confèrent certains droits au locataire.
Les baux commerciaux français ont une durée initiale minimale de neuf ans, mais leur durée est rarement supérieure à douze ans. Généralement, le locataire peut résilier un bail commercial à l’issue de chaque période de trois ans. Le bailleur ne peut résilier le bail qu’à la fin de chaque période de trois ans dans certaines circonstances limitées. À la fin de la durée contractuelle du bail, le locataire a droit à un renouvellement. Si le bailleur n’accepte pas ce renouvellement, il est tenu de dédommager le locataire, à moins qu’il n’ait un motif sérieux et légitime de ne pas renouveler le bail. À l’expiration du contrat de location, si le bailleur et le locataire ne prennent aucune mesure pour renouveler ou résilier le bail, le bail original sera automatiquement prolongé jusqu’à la notification d’un avis de résiliation par le locataire ou le bailleur. Un bail renouvelé automatiquement (par tacite reconduction) peut être résilié à tout moment par le locataire ou le bailleur moyennant un préavis de six mois.
Les parties sont libres de déterminer le loyer initial, généralement en fonction de la valeur marchande actuelle du bien immobilier. Ce loyer peut être fixe, variable ou composé d’une partie fixe et d’une partie variable. Généralement, le bail contient une clause d’indexation annuelle des loyers. L’indice convenu doit avoir un lien avec l’activité exercée par l’une des parties ou avec l’objet du bail. Sinon, les parties peuvent choisir de faire référence à l’indice des loyers commerciaux (ILC) ou à l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT), tous deux publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Certains des locaux du Groupe peuvent être soumis aux normes de sécurité applicables aux établissements recevant du public, tels que définis aux articles L. 123-1 à L. 123-4 et aux articles R. 123-1 à R. 123-55 du Code de la construction et de l’habitation. Les constructeurs, les propriétaires et les exploitants de bâtiments ouverts au public sont tenus, tant pendant la construction que l’exploitation, de respecter certaines mesures de prévention et de protection pour assurer la sécurité, et doivent également s’assurer que les installations et les équipements sont entretenus et réparés conformément aux réglementations en vigueur.
La capacité du Groupe à concevoir et à lancer de nouveaux produits, ainsi qu’à améliorer les produits existants revêt un aspect important au regard de son activité. Le Groupe cherche à promouvoir une culture d’entreprise selon laquelle les salariés peuvent faire preuve de créativité, favorisant ainsi le succès du Groupe à long terme. Les stylistes examinent le marché et ses tendances, définissent chaque saison, conjointement avec les acheteurs et chefs de produits, des thèmes, dessinent de nouveaux produits selon ces thèmes et ajustent également régulièrement la gamme de produits afin de répondre aux critères de vente et aux changements observés en termes de tendances et de concepts.
Le Groupe détient les droits de propriété intellectuelle nécessaires à l’exercice de ses activités et notamment :
Par ailleurs, Maisons du Monde dépose, de manière mensuelle, les dessins et maquettes dessinés par son bureau de style auprès d’un huissier de justice. Cette démarche permet de sécuriser le process créatif de l’enseigne, Maisons du Monde ayant la garantie de pouvoir rapporter la preuve de la titularité de ses droits sur lesdites œuvres si elles venaient à être détournées par des tiers.
Pour plus d’informations sur les risques liés à la propriété intellectuelle du Groupe, se référer au Chapitre 2 « Facteurs et gestion des risques », Section 2.1 « Dispositif de contrôle interne » du présent Document d’enregistrement universel.
Certains produits du Groupe intègrent des technologies tierces. Afin d’obtenir les droits d’utilisation de ces technologies, le Groupe a conclu des contrats de licence entrants : il s’appuie sur des logiciels sous licence pour ses systèmes back-office, financiers, ressources humaines et en gestion de magasins.
Sans objet.
Les investisseurs sont invités à examiner attentivement les risques décrits ci-dessous avant de prendre une décision en matière d’investissement. L’un quelconque de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière les résultats d’exploitation ou les perspectives du Groupe. Les risques décrits ci-après ne sont pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face. D’autres risques et incertitudes dont le Groupe n’a actuellement pas connaissance ou qu’il considère actuellement comme négligeables pourraient également avoir un effet défavorable sur les activités, la réputation, la situation financière, les résultats d’exploitation ou les perspectives du Groupe.
Cette partie sur le contrôle interne et la gestion des risques s’inscrit dans le cadre d’une gouvernance d’entreprise conforme au cadre de référence de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur le dispositif de gestion des risques et de contrôle interne.
La gestion des risques concerne les mesures que le Groupe met en œuvre pour identifier, analyser et gérer les risques auxquels il est exposé dans le cours normal de ses activités. Le Groupe considère que la gestion des risques et le contrôle interne sont étroitement liés et qu’ils constituent une priorité.
Les systèmes internes de gestion et de contrôle des risques du Groupe sont basés sur une combinaison de ressources, procédures, de comportements et d’actions appropriés. Ainsi, sous l’impulsion du Conseil d’administration, du Comité d’audit, du Comité Exécutif et du département Contrôle interne, les procédures de gestion des risques et de contrôle interne en vigueur au sein du Groupe ont pour objet de fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :
En contribuant à prévenir et maîtriser les risques auxquels est exposé le Groupe, le dispositif de contrôle interne doit permettre au développement économique du Groupe de se réaliser durablement dans un environnement de contrôle adapté à ses métiers.
La gestion des risques et le contrôle interne rencontrent toutefois des limites qui résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison de défaillances techniques, humaines ou de simples erreurs.
Le choix de traitement d’un risque s’effectue notamment en arbitrant entre les opportunités et le coût des mesures à mettre en œuvre, ceci en tenant compte de leurs effets possibles sur l’occurrence et/ou les conséquences du risque.
Les procédures de contrôle interne font partie de la démarche continue d’identification, d’évaluation et de maîtrise des risques de l’entreprise. La démarche de gestion des risques et de contrôle interne est basée sur le cadre de référence de contrôle interne prescrit par l’AMF. Ce dispositif couvre les composantes suivantes :
La Direction du contrôle interne s’inscrit dans une volonté permanente de mise à jour des procédures internes de gestion afin d’accompagner l’évolution des organisations. Le Groupe veille à l’efficacité des dispositifs de contrôle et anime les dispositifs de gestion des risques. Dans une démarche d’amélioration continue du dispositif de contrôle interne, le Groupe a poursuivi ses efforts en 2024 avec notamment les actions suivantes :
Le groupe Maisons du Monde est exposé, dans le cadre de l’exercice de ses activités, à un ensemble de risques. Les principales mesures de gestion et de contrôle de ces risques sont décrites en partie 2.2 « Facteurs de risques ».
L’examen des risques majeurs au niveau de la maison mère et du réseau de magasins est mené par le Contrôle interne Groupe en collaboration avec les différentes Directions afin d’élaborer un travail d’identification et d’évaluation des risques majeurs comportant pour chacun :
Ceci afin de définir des plans d’action, adaptés à l’activité du Groupe et conçus pour améliorer ses systèmes grâce à une efficacité renforcée et une couverture plus large.
Le Groupe a actualisé en 2024 sa matrice des risques qui synthétise les risques en fonction de leur échelle d’impact et de leur probabilité d’occurrence. Elle est reproduite ci-dessous pour visualiser les enjeux, sans se substituer aux développements explicatifs qui suivent. L’échelle d’impact est évaluée selon trois critères :
Selon les niveaux de probabilité et d’impact du risque, un positionnement de la criticité du risque est obtenu (risque critique, risque majeur, risque modéré, risque faible). Cette cartographie des risques reflète l’exposition de Maisons du Monde, intégrant donc les mesures de maîtrise mises en œuvre afin d’en limiter la probabilité et l’impact. Cette matrice est un outil de pilotage de maîtrise des risques.
La cartographie des risques mise à jour pour 2024 a été présentée et approuvée en Comité d’audit. Le Groupe s’efforce ainsi de simplifier et d’améliorer la lisibilité de la présentation des informations relatives aux principaux facteurs de risques. Seuls les risques significatifs et spécifiques au Groupe sont ainsi présentés ci-après.
Les paragraphes suivants font état des principaux risques identifiés en 2024 et des mesures de traitement de ces risques. Ces derniers sont répartis en quatre catégories :
Dans chaque catégorie, les facteurs de risques significatifs sont présentés selon leur ordre d’importance décroissant déterminé par Maisons du Monde à la date du présent Document d’enregistrement universel. Les quatre catégories ne sont quant à elles pas classées par ordre d’importance. Les risques spécifiques du Groupe liés aux enjeux RSE font l’objet d’une présentation plus spécifique dans le Chapitre 3, conformément aux obligations de publication du Rapport de durabilité.
Risques liés au secteur d’activité de Maisons du Monde |
Risques liés à l’environnement concurrentiel |
Risques liés aux événements macroéconomiques, politiques et sanitaires majeurs survenant dans les marchés clés du Groupe |
Risques liés à la mauvaise anticipation de l’évolution du marché, de la demande, des préférences et des habitudes des consommateurs |
Risques liés à la stratégie, à l’organisation de l’entreprise |
Risques liés à la chaîne logistique : dans les entrepôts ou sur les flux transports amont/aval |
Risques liés à la gestion des talents et des collaborateurs |
Risques liés à la disponibilité des produits sur les marchés source |
Risques liés aux systèmes d’information et à la cybercriminalité |
Risques liés à la gestion de l’image de marque du Groupe |
Risques liés à l’agilité du Groupe et sa capacité à se transformer |
Risques liés à la qualité, la sécurité et la conformité des produits |
Risques juridiques et réglementaires |
Risques liés aux impacts des changements climatiques et aux pressions liées à la biodiversité |
Risques liés à l’évolution ou à la non-conformité aux lois et réglementations |
Risques liés à la confidentialité et la protection des données personnelles |
Risques liés au non-respect des engagements RSE |
Risques liés aux contentieux, aux droits de propriété intellectuelle et à la lutte contre la contrefaçon |
Risques de corruption ou de fraude |
Risques financiers |
Risques de change, de financement et de liquidité |
Les multiples crises géopolitiques ont ajouté une nouvelle dimension aux défis déjà existants pour le Groupe. Ces événements ont représenté un risque significatif pour la chaîne de valeur du Groupe en générant des perturbations potentielles dans la disponibilité des produits sur les marchés sources, mais aussi en amplifiant les risques liés à la chaîne logistique ou les risques de change. Ces impacts sont notamment décrits dans les risques de i. Événements macroéconomiques, politiques et sanitaires majeurs survenant dans les marchés clés du Groupe, ii. Risques liés à la disponibilité des produits sur les marchés source, iii. Risques liés à la chaîne logistique : dans les entrepôts ou sur les flux transports amont/aval et iv. Risques de change, de financement et de liquidité développés ci-après.
Risques liés à l’environnement concurrentiel | ||
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Description du risque
Maisons du Monde pourrait être dans l’incapacité ou rencontrer des difficultés à opposer une concurrence efficace face à des concurrents directs ou à une nouvelle offre car :
L’activité online du Groupe est en concurrence avec :
L’activité offline du Groupe est également en concurrence avec certains acteurs du e‑commerce ouvrant des magasins physiques. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Les concurrents sont susceptibles d’adopter des politiques de prix agressives, de réaliser des campagnes marketing d’envergure, d’offrir des produits plus attractifs ou de répondre plus rapidement à l’évolution des tendances des marchés, ce qui pourrait leur apporter un avantage concurrentiel, et entraîner un recul de la part de marché du Groupe.
Par ailleurs, le Groupe peut être amené à répondre aux pressions exercées par la concurrence en réduisant ses prix ou en augmentant ses dépenses publicitaires et promotionnelles impactant ses taux de marge et ses résultats. L’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché de l’ameublement et de la décoration peut entraîner des répercussions significatives sur les parts de marché de Maisons du Monde ainsi que sur les objectifs de marge du Groupe :
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Gestion du risque
Maisons du Monde limite les effets de la concurrence des principaux acteurs de ses marchés, via sa stratégie :
Le Groupe estime en effet que sa forte présence en ligne et l’excellente intégration de ses canaux de distribution lui procurent un net avantage sur ses concurrents. Par exemple, un client peut voir un produit dans un magasin Maisons du Monde et décider ensuite de l’acheter sur le site internet du Groupe. De même, un client peut voir un produit sur les réseaux sociaux, le site internet ou un catalogue du Groupe et se rendre ensuite dans l’un de ses magasins avant de prendre une décision finale. Le Groupe a repris l’édition papier de ses catalogues et publie deux supports par an (printemps/été et automne/hiver) dans une stratégie d’accessibilité de la marque auprès des clients les plus fidèles.
Les éléments relatifs au positionnement concurrentiel du Groupe sont détaillés dans la section 1.3.1 « Environnement concurrentiel ». Le Groupe cherche à alimenter davantage le succès de son modèle omnicanal à travers la mise en place d’options telles que la Livraison Gratuite en magasin ou encore les ventes click and collect. Le Groupe veut capitaliser sur l’accélération des ventes en ligne et a lancé sa marketplace sélective en France (2020), en Espagne et en Italie (2022), ainsi qu’en Allemagne (2023).
Cette accélération digitale s’inscrit dans une vision qui reste résolument omnicanale. Maisons du Monde a déployé sur 2022 sa marketplace en magasin, accentuant ainsi la différenciation de son modèle, dans un univers de marketplaces pure players.
Le Groupe a continué de renforcer ses relations avec ses clients, en mettant l’accent sur la personnalisation de sa communication, mais surtout sur le lancement de son programme fidélité en octobre 2024. Ce programme met l’accent sur les relations, les émotions et les services, pour une experience unique « comme à la maison ». Ce programme permet aux clients les plus fidèles de bénéficier d’un accès gratuit à une chaîne média innovante Maisons du Monde +. Le Groupe prend les mesures juridiques notamment par le biais d’actions en contrefaçon et/ou en concurrence déloyale, pour protéger et défendre ses droits de propriété intellectuelle tant au niveau local qu’au niveau international. | ||
Risques liés aux événements macroéconomiques, politiques et sanitaires majeurs survenant dans les marchés clés du Groupe | ||
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Description du risque
Le Groupe est présent sur le marché de la décoration et de l’ameublement. Les achats des consommateurs, tout particulièrement en matière de meubles, sont essentiellement discrétionnaires et pourraient pâtir de facteurs économiques tels que :
Le Groupe peut être impacté par une détérioration des conditions de marché ou de la conjoncture économique ou politique ou de toute autre nature, comme une crise sanitaire mondiale qui toucherait l’ensemble des pays dans lesquels le Groupe opère, des conflits internationaux aux portes de nos marchés sources/ventes comme tout événement climatique de nature à perturber les opérations. Le Groupe pourrait subir des répercussions en raison d’un changement de la politique de soutien à la rénovation énergétique dans les pays/marchés où il exerce ses activités. Ce changement pourrait se traduire par une baisse des incitations à la consommation, ce qui aurait un impact négatif sur les ventes du Groupe. En outre, les consommateurs procédant souvent à l’achat de meubles dans le cadre de l’acquisition, de la location ou de la rénovation d’une résidence, la demande inhérente aux produits du Groupe est généralement pour partie liée :
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| Effets potentiels sur le Groupe
Ce risque est susceptible d’entraîner :
Cela se matérialiserait pour le groupe Maisons du Monde par un effet défavorable sur la fréquentation en magasins ainsi que sur le niveau du panier moyen des consommateurs et donc plus généralement sur le chiffre d’affaires du Groupe. |
Gestion du risque
Maisons du Monde ne peut affirmer que ses résultats ne seraient pas affectés par un bouleversement des conditions économiques ou par une crise sanitaire et politique dans les pays dans lesquels il est présent. Pour faire face à ce risque, le Groupe a intégré dans sa stratégie la diversification de ses activités, tant sur le plan géographique, catégoriel, qu’au niveau des canaux de distribution. En effet, le développement international de Maisons du Monde s’inscrit au cœur de la stratégie du Groupe et induit une répartition géographique de ses activités contribuant à diversifier et, dans une moindre mesure, limiter la concentration du risque liée à la conjoncture économique. Le Groupe s’appuie également sur sa stratégie omnicanale pour absorber ce risque. Depuis la pandémie, les clients sont de plus en plus nombreux à faire leurs achats en ligne. Maisons du Monde, depuis 2018, s’est concentré sur le développement de l’omnicanalité dont les exemples les plus récents sont :
Le Groupe s’est organisé au sein de son Comité de direction afin de suivre au plus près l’évolution de ces risques avec la mise en place du dispositif suivant :
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Risques liés à la mauvaise anticipation de l’évolution du marché, de la demande, des préférences et des habitudes des consommateurs | ||
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Description du risque
Le secteur de l’ameublement et de la décoration se caractérise généralement par une évolution constante des préférences des clients et des tendances du marché. Maisons du Monde pourrait être dans l’incapacité :
Le Groupe considère que certains acteurs pure players e‑commerce du marché ont su imposer les nouvelles tendances du marché online telles que la livraison et les retours gratuits ou l’amélioration de l’expérience client sur l’ensemble des points de contact, etc. Par ailleurs, les consommateurs ont une préoccupation croissante pour l’empreinte environnementale des produits et des emballages. Maisons du Monde pourrait être dans l’incapacité de continuer à adapter son offre produits/services en ce sens. Les habitudes des consommateurs ont évolué pour inclure des scenarii d’usage qui ne se limitent plus à la propriété seule pour y inclure une dimension loisir, servicielle. Cette tendance est structurante dans les marchés sur lesquels le Groupe opère et constitue un challenge de conquête et de différenciation pour le Groupe. Le Groupe ne peut pas garantir aux investisseurs qu’il sera en mesure de continuer à développer des produits qui trouvent un écho favorable auprès de ses clients, ni à répondre favorablement aux préférences du consommateur dans les années à venir. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Toute incapacité du Groupe à anticiper, identifier ou répondre de manière efficace aux préférences du consommateur pourrait avoir un effet défavorable sur la fréquentation dans ses magasins et sur son site, sur le taux de conversion et donc sur les ventes de produits du Groupe pouvant l’amener à perdre des parts de marché ou se retrouver avec des niveaux de stocks supérieurs aux prévisions. Aussi, le Groupe pourrait subir une augmentation des charges de stockage ou être amené à réduire ses prix de vente, ce qui impliquerait une réduction des marges. Le Groupe pourrait également être tenu de comptabiliser une perte liée à la dépréciation du stock. À l’inverse, des ventes plus importantes que prévu pourraient impliquer des ruptures de stock, ce qui pourrait amener le Groupe à perdre des ventes et nuire à sa réputation vis-à-vis des clients. L’arrivée de nouveaux acteurs d’origine asiatique pourrait entraîner des changements rapides dans le marché, impactant les attentes des consommateurs et leurs préférences. Ces acteurs pourraient proposer des produits de qualité moindre, mais à des prix plus compétitifs avec pour effet de baisser la valeur perçue des produits d’ameublement et de décoration sur le marché. Une mauvaise anticipation de ces évolutions pourrait conduire le Groupe à des décisions stratégiques inappropriées, telles que des ajustements de prix non compétitifs, des investissements marketing mal ciblés ou une offre de produits en décalage avec les demandes du marché. |
Gestion du risque
Le Groupe innove constamment pour répondre à l’évolution des goûts et des préférences des consommateurs en ajoutant des thèmes, des styles et des univers nouveaux. Le Groupe dispose d’une Direction de la Marque en charge de l’analyse stratégique, à l’échelle internationale, des tendances sociétales, des modes de vie et des facteurs démographiques conditionnant les besoins émotionnels et fonctionnels des consommateurs ainsi que leur rapport aux tendances. La Direction de l’Offre traduit ces besoins en termes de tendance, d’univers et de gamme. Ce travail est accompagné par la Direction du Style, qui transforme ces tendances en collections et en produits. La marketplace s’inscrit aussi dans ce processus et permet au Groupe :
Le Groupe met également l’accent sur l’amélioration de l’expérience client et notamment sur l’expérience post‑achat afin de répondre aux nouvelles exigences du consommateur sur l’ensemble de ses points de contact avec Maisons du Monde. Les différentes étapes de consommation sont monitorées via la collecte d’avis client (CSAT) permettant au Groupe d’améliorer continuellement ses processus opérationnels (magasins, web, livraison, SAV). Par ailleurs, les avis clients et les litiges liés aux produits sont analysés par les équipes de l’Offre dans une démarche d’amélioration continue. Le Groupe réalise un bilan annuel de mesure du niveau de satisfaction sur un panel de clients et de prospects, utilise des baromètres d’opinion opérationnels et suit l’évolution du Net Promoter Score. Le Groupe utilise ensuite les résultats de ces études pour adapter son offre. Le système de CRM (Customer Relationship Management) fournit au Groupe les informations nécessaires pour développer de nouveaux produits et catégories qui répondent aux tendances actuelles et à l’évolution des préférences des clients. Enfin, conscient des impacts potentiels de ses activités sur la biodiversité et de la préoccupation croissante des consommateurs sur ces enjeux, le Groupe concentre ses efforts sur son impact sur la chaîne d’approvisionnement et sur la proposition d’une offre responsable. Pour s’adapter aux nouvelles tendances des prix sur le marché, le Groupe a mis en œuvre une nouvelle stratégie promotionnelle visant à dynamiser les ventes en capitalisant sur des événements de forte demande et en répondant aux attentes des consommateurs en matière de prix avantageux. Par ailleurs, le Groupe a réévalué les seuils de gratuité des frais de transport des produits afin d’offrir des avantages compétitifs aux clients. Cette stratégie contribue à rendre l’expérience d’achat en ligne plus attrayante et alignée sur les attentes des consommateurs en matière de commodité et d’économies. À travers le programme responsable Good is Beautiful, le Groupe propose une large sélection de produits en connexion avec sa Raison d’être et traduisant ses engagements environnementaux et sociétaux. Dans la continuité de ses engagements sociaux et environnementaux, le Groupe a lancé en 2023 son offre Seconde Chance en magasin puis en 2024 sur le web. Cette offre permet la vente de produits de second choix et d’assurer ainsi une meilleure durabilité/circularité de ses produits. La politique achat bois et le développement de l’offre responsable de produits contribuent directement à la réduction des impacts sur la biodiversité. Pour plus d’information sur les mesures mises en œuvre par le Groupe, voir le Chapitre 3 « Rapport Etat de durabilité ». | ||
Risques liés à la chaîne logistique : dans les entrepôts ou sur les flux transports amont/aval | ||
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Description du risque
Le Groupe a recours à des prestataires logistiques externes et internes pour l’import de ses marchandises depuis l’Asie et certains autres pays européens jusqu’à la livraison des produits chez les clients. La partie logistique est traitée selon les modalités suivantes :
La gestion des services par le Groupe est soumise à certains risques comme :
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| Effets potentiels sur le Groupe
Une interruption de la chaîne logistique partielle ou totale (exemple : blocage du port de Marseille, du Havre, une interruption ou une dégradation des services de livraison, etc.) pourrait entraîner des retards de livraison, une incapacité à livrer les produits générant une insatisfaction client et une perte de chiffre d’affaires et des frais supplémentaires associés à la gestion des incidents. |
Gestion du risque
Pour faire face à ces risques, le Groupe met en œuvre des plans d’action à différents niveaux. Afin de limiter la dépendance au port de Marseille, le Groupe a créé un centre de logistique situé dans le nord‑ouest de la France (Rouen via le port du Havre) qui a ouvert ses portes en 2022. Ce nouveau modèle logistique, en plus d’améliorer les performances opérationnelles du Groupe et de participer à l’amélioration continue de l’expérience client, permet de limiter le risque lié au blocage ou à l’indisponibilité du port de Marseille‑Fos. La gestion de cette filiale est confiée à un prestataire externe. Le Groupe revoit chaque année l’ensemble de ses contrats avec les principaux acteurs du transport maritime international mixant contrats annuels ou pluriannuels garantissant ainsi une agilité dans ces relations en cas d’évolution de marché, de volume en cherchant l’optimisation du taux de service. Ces contrats font l’objet d’appels d’offres réguliers, ce qui permet au Groupe de maintenir une logique de mise en concurrence entre ses prestataires et de limiter le risque de changement des conditions contractuelles et tarifaires. Pour la livraison des produits aux magasins et aux clients, le Groupe sous‑traite le transport routier à plusieurs transporteurs et prestataires logistiques externes. Pour atténuer le risque de grèves ou d’interruptions de travail sur ses entrepôts logistiques, le Groupe met en œuvre un certain nombre de mesures pour maintenir un dialogue social de proximité. Les collaborateurs et l’encadrement sont au centre du dialogue social, que ce soit dans une communication ascendante ou descendante et les moments d’échange sont nombreux. Un programme de Lean management est au cœur des méthodes managériales et permet l’implication de tous dans l’amélioration continue. Les entrepôts du Groupe, situés à proximité des zones portuaires de Marseille‑Fos et du Havre, sont des cellules indépendantes, toutes équipées de sprinklers. Les pôles de stockage et préparation sont gardiennés avec contrôle d’accès en entrée et sortie pour les entrepôts principaux. Dans un souci de maîtrise du risque, le Groupe déploie des outils de pilotage permettant de renforcer sa maîtrise amont incluant des outils de prévision et d’approvisionnement ainsi que le déploiement d’un portail fournisseurs. | ||
Risques liés à la gestion des talents et des collaborateurs | ||
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Description du risque
Le Groupe doit s’assurer de l’engagement de ses collaborateurs et veiller à conserver les talents nécessaires à la mise en place de la stratégie et au développement des différentes activités. Pour mener à bien son plan stratégique, le Groupe s’appuie sur ses dirigeants et ses collaborateurs. Dans un environnement de marché de l’emploi en forte tension, le Groupe est confronté à des risques associés à la gestion de ses talents. Les risques pouvant potentiellement empêcher le Groupe d’atteindre ses objectifs sont les difficultés à attirer et fidéliser les talents ainsi que la perte de compétences clés au regard des ambitions du Groupe :
Le Groupe peut également être exposé au risque de perturbation majeure au niveau de ses activités du fait de grèves, d’arrêts de travail ou d’autres conflits sociaux spécifiques au Groupe. Le Groupe s’engage, dans sa Raison d’être, à promouvoir l’ouverture au monde. À ce titre, Maisons du Monde se doit d’être vigilant quant au respect de sa politique d’égalité des chances et de s’assurer que ses pratiques ne sont pas en opposition avec ses ambitions et engagements. Le respect par chaque manager des règles relatives à la diversité et l’égalité des chances représente un enjeu sur le plan réglementaire et sur le plan de l’image employeur. Enfin, dans le cadre de son devoir de vigilance, Maisons du Monde doit s’assurer de la santé, la sûreté et la sécurité de ses salariés sur l’ensemble des sites. Ne pas réussir à fournir un niveau de sécurité et de sûreté approprié pourrait compromettre le niveau d’engagement des salariés, nuire à la réputation du Groupe notamment en cas de survenance d’accident. Par ailleurs, la généralisation du travail à distance peut faire apparaître ou renforcer certains risques psychosociaux, tels que l’isolement, risques qui nécessiteraient la mise en place d’actions adéquates. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Le Groupe est conscient que la gestion des talents reste un domaine de vigilance à long terme pour assurer la pérennité des opérations et garantir la transmission des savoir‑faire clés au sein de l’organisation. Des difficultés de recrutement, un turn‑over trop élevé, des vacances de postes trop longues pourraient susciter :
Le Groupe a inscrit comme priorité de sa Raison d’être les sujets sociétaux portant sur la diversité, l’égalité et l’inclusion. Le risque de non‑respect de ces principes pourrait engendrer le départ de certains talents et nuire à l’image du Groupe en tant qu’employeur. Des grèves, arrêts de travail ou autres conflits sociaux, s’ils se produisaient, pourraient entraver la bonne marche des activités du Groupe, nuire à sa réputation, impliquer une hausse des salaires et avantages sociaux ou avoir une incidence défavorable sur les activités et les résultats d’exploitation du Groupe. |
Gestion du risque
Les dispositifs de maîtrise de ces risques font l’objet d’un plan de renforcement engagé pour les prochaines années et visant pour l’ensemble du Groupe à :
L’amélioration des processus d’évaluation, de développement et de valorisation des compétences des collaborateurs repose notamment sur :
Depuis 2021, le Groupe s’est engagé dans la refonte de sa politique de rémunération avec les objectifs suivants :
En 2022, le Groupe a lancé un programme de déploiement d’un nouveau Système d’Information des Ressources Humaines (SIRH) afin de renforcer la sécurité et le suivi de la gestion des ressources humaines à l’échelle de l’entreprise et tout au long du parcours du collaborateur. Ce nouvel outil a été déployé à l’ensemble des collaborateurs en 2023. En parallèle, l’année 2023 a également vu la mise en place d’un Système Centralisé de Ressources Humaines (CORE RH) visant à sécuriser l’intégralité du processus de recrutement et de gestion administrative du personnel à l’échelle de l’Europe. Le programme se poursuit en 2024 avec la mise en œuvre d’une Gestion des Temps et des Activités (GTA) qui vise à piloter efficacement le temps de travail de l’ensemble des collaborateurs.
Maisons du Monde a adopté une approche ambitieuse en matière d’égalité des chances, alignée sur sa Raison d’être et intégrée à son initiative Good is Beautiful. Depuis 2021, l’entreprise met en œuvre une politique centrée sur trois axes majeurs :
Pour garantir la mise en œuvre de ces engagements, Maisons du Monde a créé un pôle Développement RH et Talents en charge d'assurer le suivi et la mise en place des actions diversité et inclusion. Des relais terrain à l'international ont également été désignés pour s'assurer de l'adaptation locale de la politique d'égalité des chances dans chacune des entités. Le Groupe est également signataire depuis 2021 de la Charte de la Diversité, garantissant la non‑discrimination en matière d’embauche, d’emploi et d’accès à la formation. L’ensemble des offres d’emploi mentionne les engagements du Groupe en matière de diversité avec le logo de la Charte de la Diversité, mais également une mention handi‑accueillante pour évoquer la politique handicap. Le Groupe a donc signé les accords suivants en matière de diversité, d’égalité des chances et d’inclusion :
Le Groupe a déployé, sur 2021, une formation de sensibilisation aux problématiques de handicap dans le cadre des procédures de recrutement auprès des 370 managers de l’entreprise. Le processus de recrutement a été repensé pour garantir une ouverture maximale à la diversité. Les offres d’emploi sont rédigées avec soin pour refléter cet engagement, tandis que des jobboards variés et des cabinets de recrutement spécialisés sont sollicités afin d’assurer une représentativité accrue de toutes les diversités au sein des équipes. Les collaborateurs en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement dédié via la Mission Handicap, qui œuvre à améliorer leurs conditions de travail. Consciente des enjeux liés à la parentalité, Maisons du Monde a mis en place plusieurs mesures pour soutenir ses collaborateurs. Ces initiatives incluent l’aménagement des postes et des horaires de travail pour les femmes enceintes, en collaboration avec le médecin du travail, et la garantie d’un maintien de rémunération à 100 % (dès deux ans d’ancienneté) pendant les congés maternité et paternité. Par ailleurs, des places en crèche sont mises à disposition sur certains sites. Le Groupe a déployé, sur 2023 et à destination de l’ensemble de ses collaborateurs, des formations en ligne obligatoires sur le Code de conduite de l’entreprise. En complément, une formation de sensibilisation à la discrimination a été dispensée aux managers du Groupe. Le Conseil d’administration a validé, sur 2021, un plan égalité femmes/hommes prévoyant les objectifs suivants à horizon 2025 :
Pour plus d’information sur les mesures mises en œuvre par le Groupe en matière de bien-être au travail, de dialogue social, de santé sécurité, de formation et d’employabilité des collaborateurs, voir Chapitre 3 « Rapport Etat de durabilité ». | ||
Risques liés à la disponibilité des produits sur les marchés source | ||
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Description du risque
Le Groupe est tributaire de fournisseurs tiers pour fabriquer les produits qu’il commercialise. Si les fournisseurs du Groupe ne livrent pas une marchandise de qualité dans un délai convenable, la réputation et les activités du Groupe peuvent subir de graves conséquences. Les produits du Groupe sont fabriqués principalement en Asie, plus particulièrement en Chine, en Inde, en Indonésie et au Vietnam. Le Groupe est donc confronté aux divers risques habituels liés à l’importation de produits depuis ces pays, y compris, entre autres :
Le contexte global dans lequel le sourcing de Maisons du Monde intervient génère des risques de disponibilité pour nos produits manufacturés. Cette situation peut être impactée par les éléments suivants :
Les fournisseurs du Groupe peuvent se retrouver confrontés à :
Pour certains produits, le Groupe dépend d’un nombre restreint de fournisseurs externes, ce qui entraîne un certain nombre de risques de dépendance économique. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Toute instabilité qui viendrait perturber le cycle de production d’un fournisseur partenaire ou d’un stock stratégique du Groupe pourrait se traduire par une perte d’exploitation en lien avec une augmentation des délais d’approvisionnement et donc :
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Gestion du risque
Le Groupe a renforcé la collaboration avec ses partenaires stratégiques à travers la mise en place de contrats-cadres et limite ces risques à travers :
Dans un souci de répondre au mieux à ses exigences de qualité élevée et de garantir une livraison des produits en temps utile, le Groupe a entrepris avec sa filiale au Vietnam le codéveloppement de certains produits destinés à être vendus exclusivement dans ses magasins et sur ses sites internet. Le Groupe travaille sur le renforcement du pilotage de ses fournisseurs avec un monitoring accru des flux de commandes en provenance de l’Asie afin de piloter au plus juste les niveaux de stocks. Le Groupe travaille afin de rééquilibrer sa stratégie de sourcing à la fois au niveau géographique, mais également en sécurisant auprès de plusieurs fournisseurs la production de certaines gammes de produits. | ||
Risques liés aux systèmes d’information et à la cybercriminalité | ||
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Description du risque
Le Groupe s'engage à maintenir un haut niveau de disponibilité et de sécurité de ses systèmes d'information, essentiels à la continuité et à l'efficacité de ses activités. Les systèmes d’information soutiennent l’ensemble des processus du Groupe au quotidien. Les activités pourraient être fortement perturbées du fait d’une défaillance au niveau de ses systèmes. Ces risques concernent notamment les magasins, le site web et les entrepôts via les systèmes d’information critiques que sont les systèmes d’encaissement, les systèmes d’approvisionnement des entrepôts et des magasins, et les systèmes de gestion des commandes clients, etc. Le Groupe met en œuvre des mesures robustes pour minimiser les risques liés à :
Au‑delà des risques liés à la cybercriminalité, le Groupe pourrait être confronté à :
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| Effets potentiels sur le Groupe
Le Groupe est préparé à gérer toute défaillance majeure et a mis en place des mesures robustes sur ses systèmes d'information assurant ainsi la continuité des opérations et minimisant les risques de pertes financières tels que :
Toute infraction et/ou remise en question de la sécurité pourrait :
Plus globalement, toutes pannes ou interruptions significatives des systèmes d’information ou toutes pertes de données sensibles, pourraient :
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Gestion du risque
Les systèmes d’information sont supervisés par le Directeur des Systèmes d’information du Groupe et sont gérés en interne par une équipe de près de 120 professionnels de l’informatique et de data appuyés par des tiers. Afin de renforcer la protection des systèmes d’information et des données et en s’appuyant sur les standards de sécurité certifiants, le Groupe s’assure dès la phase de conception des projets informatiques de la prise en compte de la sûreté numérique, avec une stratégie de convergence des technologies dans le cloud. Le Groupe a sécurisé ses environnements de production en les faisant basculer sur Google Cloud Platform depuis 2022 et a déployé l’ensemble des environnements restants sur 2023. Ce dispositif est renforcé par la présence d’un Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI), rattaché directement au Directeur des Systèmes d’information du Groupe et travaillant en collaboration directe avec le Data Privacy Officer. Le Groupe développe des supports spécifiques à cette problématique afin de sensibiliser les collaborateurs aux risques de cybersécurité à travers des guides pratiques et modules d’e‑learning de sécurité informatique à destination des nouveaux collaborateurs et de l’ensemble du personnel du siège. Ce dispositif est renforcé par la mise à disposition, par le RSSI du Groupe en charge de la Digital Workplace, d’outils de travail et de collaboration sécurisés. Le Groupe sécurise ses infrastructures via une architecture de centres de données dupliquée ainsi qu’un important dispositif de sécurisation de ces informations via des technologies du cloud assurant la continuité et la connectivité des systèmes informatiques du Groupe. Ce dispositif permet une architecture IT et data de haute disponibilité. Tous les magasins sont reliés au siège social, ainsi qu’aux sites de sauvegarde et les données du Groupe sont sauvegardées chaque jour. Le Groupe s’engage à sécuriser la connexion de ses employés à travers l’utilisation, pour toutes les nouvelles applications, d’une technologie d’authentification unique (SSO) associée à une authentification forte des utilisateurs du Groupe (Multi‑Factors Authentification), mais aussi via la mise en place de contrôles réguliers des habilitations et des accès. Une analyse de la maturité de l’environnement cybersécurité du Groupe et un schéma directeur global du système d’information ont été réalisés, avec une logique d’implémentation de solutions du marché et de séparation des rôles et responsabilités limitant les risques. Ce dispositif s’accompagne de la réalisation d’évaluations périodiques annuelles du niveau de sécurité du système d’information avec par exemple des campagnes de « hacking éthique » afin d’identifier les risques d’intrusion dans les systèmes du Groupe. Aussi une solution d’anti‑bot a été déployée depuis 2023 pour protéger le site e‑commerce (DataDome). Des campagnes de détection des failles de sécurité du site e‑commerce du Groupe (Bug Bounty) sont menées annuellement. En parallèle, le Groupe s’est associé depuis 2022 avec un prestataire externe Crowdstrike Falcon Complete (EDR managé) afin de réaliser des alertes ou remédiations en cas de cyberattaque sur les systèmes d’exploitation du Groupe. Enfin, la gestion des risques de cyberattaque par le Groupe repose sur une stratégie de sécurité des systèmes d’information déployée pour prévenir les risques de cybercriminalité, détecter le plus rapidement les incidents de sécurité et apporter des solutions en cas d’incident de sécurité avec, à titre indicatif :
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Risques liés à la gestion de l’image de marque | ||
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Description du risque
Les performances financières du Groupe sont en partie liées à la bonne perception de la marque Maisons du Monde. Dans un contexte de développement de son réseau, de sa marketplace et de ses collaborations et partenariats externes, le Groupe est de plus en plus exposé à la diffusion d’opinions et retours d’expérience sur sa marque.
Du fait de l’augmentation constante du nombre de réseaux sociaux et de leur influence croissante, le Groupe pourrait faire l’objet d’une couverture médiatique préjudiciable et de publications ou de messages inappropriés. Des produits ou une politique de communication en inadéquation avec l’image de la marque, des comportements inappropriés de ses représentants ou employés ainsi que la circulation d’informations préjudiciables pourraient affecter la notoriété et l’image de marque du Groupe et ainsi impacter sensiblement sa valorisation. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Une campagne médiatique défavorable ou un incident lié au Groupe pourraient ternir fortement l’image et la réputation du Groupe et potentiellement éroder la confiance des consommateurs envers la marque Maisons du Monde et peser sur les ventes. Parmi les effets potentiels de ce risque figure l’incapacité à gérer correctement les crises dans les médias, sur les réseaux sociaux, mais aussi à développer et à maintenir la réussite de la marque.
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Gestion du risque
Le Groupe a construit un dispositif de contrôle interne sur l’ensemble des processus clés permettant de protéger ses actifs dont son image et sa réputation. Le Groupe s’assure également de la bonne conduite des différents tiers avec lesquels il entretient une relation d’affaires (fournisseurs, partenaires). Le Groupe s’appuie sur un baromètre de notoriété, mis à jour tous les deux ans, afin d’identifier les potentiels nouveaux risques associés à son image et définir les actions à mettre en place pour y remédier. Le Groupe réalise une veille constante des réseaux sociaux et soumet systématiquement ses campagnes média à relecture par des prestataires de sécurisation de marque tels que DoubleVerify. Une procédure est prévue pour le retrait des produits impropres à la vente en magasins en cas de problème qualité détecté sur nos produits. Le Groupe dispose également de dispositifs de pilotage des risques éthiques ainsi que d’un manuel de gestion de crise dont la mission est de prévenir, gérer et limiter les conséquences sur l’entreprise d’événements indésirables. À travers sa Raison d’être et sa politique RH, le Groupe promeut ses engagements en faveur de l’égalité des chances. Cet enjeu est un élément de différenciation dans la marque employeur. À ce titre, le Groupe sensibilise ses collaborateurs au recrutement et aux pratiques managériales inclusives et s’assure, à travers des enquêtes internes, de leur mise en œuvre. Dans cette démarche de gestion de l’image de marque employeur, le Groupe s’appuie sur des campagnes annuelles « YourVoice » permettant de sonder les collaborateurs sur 22 leviers d’engagement qui sont le reflet de la politique RH du Groupe. Le Département des Ressources humaines partage les résultats de ces campagnes aux départements concernés et les accompagne dans l’identification et la mise en place des plans d’action correctifs. | ||
Risques liés à l’agilité du Groupe et sa capacité à se transformer | ||
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Description du risque
Des défis considérables se présentent pour assurer une agilité au Groupe afin de lui permettre d’atteindre ses ambitions stratégiques, tout en s’adaptant à la rapidité des évolutions des besoins consommateurs et aux changements concurrentiels, géopolitiques et environnementaux. Le Groupe doit donc anticiper sur les besoins d’évolution de ses systèmes d’information, ses processus, son organisation et sa culture de travail afin de rester innovant, protéger et faire croître sa position sur le marché. Ces enjeux, ainsi que l’obligation de se conformer aux exigences réglementaires et légales auxquelles le Groupe est exposé, soulignent la nécessité d’un plan de transformation visant à assurer le succès de la transition. |
| Effets potentiels sur le Groupe
L’incapacité du Groupe à réaliser sa transformation l’exposerait à :
Finalement, les coûts humains et technologiques associés à la mise en place de nouveaux systèmes ainsi qu’à l’entretien et au maintien de systèmes existants pourraient impacter l’efficacité des opérations du Groupe. |
Gestion du risque
La gestion en transverse et à travers une approche stratégique de ce risque est déterminante afin d’assurer une transformation réussie et la préservation de la compétitivité du Groupe. Dans cette optique, Maisons du Monde a renforcé sa gouvernance en matière de transformation en mettant en place, courant 2022, une Direction Projets afin d’assurer la priorisation, la mise en œuvre et un suivi approprié du rythme d’exécution de ses programmes de transformation. Cette Direction joue un rôle essentiel dans la mise en place d’une méthodologie de pilotage des projets. Chaque projet est soumis à un circuit de stage gates permettant au Groupe de définir :
La Direction Projets assure également un suivi rigoureux de la mise en œuvre de la transformation globale du Groupe. Afin de s’assurer de la conformité du Groupe aux réglementations, une équipe de transformation Finance, mise en place en 2021, s’assure du déploiement dans les échéances imparties des processus de mise en conformité. L’avancée des projets relatifs à la mise en conformité du Groupe est suivie en Comité d’audit. Dans le cadre de son plan stratégique, le Groupe ambitionne de transformer ses fonctions clés. Dans ce cadre, les changements suivants ont été réalisés au sein des fonctions RH et Finance :
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Risques liés à la qualité, la sécurité et la conformité des produits | ||
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Description du risque
En tant que distributeur fabricant, le Groupe est responsable de la sécurité, la traçabilité et de la qualité des produits qu’il commercialise. Le statut de fabricant expose également le Groupe à des obligations de traçabilité et de transparence de conformité et de garanties contre les vices de la chose vendue. Ce statut expose le Groupe à une obligation de mise en garde de ses clients ainsi qu’un devoir de conseil ou de renseignement sur les produits qu’il commercialise. Le non‑respect des normes de fabrication et de sécurité des produits de la part des fournisseurs du Groupe pourrait donner lieu à de graves problèmes de non‑conformité des produits, susceptibles de ne pas être détectés dans le cadre des procédures qualité du Groupe et qui pourraient à leur tour engendrer des rappels de produits. Le Groupe peut voir sa responsabilité engagée en cas de commercialisation de produits défectueux notamment en cas de défauts majeurs, tels que les produits impliquant une violation des normes et pouvant causer des lésions corporelles ou autres problèmes de santé pour les consommateurs. Le non‑respect des attentes des consommateurs et des exigences réglementaires en matière de transparence et de circularité de ses produits pourrait exposer le Groupe à une baisse de confiance entraînant une baisse de ses revenus. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Ces défauts majeurs pourraient entraîner pour le Groupe :
Dans tous les cas et plus particulièrement en cas d’impact à long terme sur la qualité du produit, les activités, la situation financière, les résultats d’exploitation et la réputation du Groupe pourraient être durement affectés.
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Gestion du risque
Sur l’ensemble des sujets qualité, le Groupe est soumis en tant que fabricant, importateur et distributeur de meubles et d’articles de décoration aux lois et règlements de l’Union européenne (UE), ainsi qu’aux lois nationales des États membres de l’UE dans lesquels il opère. Le détail de ces réglementations est précisé dans la Section 1.6 « Environnement législatif et réglementaire ». La Direction de la Qualité, accompagnée par un cabinet spécialisé, et la Direction juridique assurent une veille permanente des réglementations relatives à la qualité des produits Meuble et Déco afin de garantir la conformité des produits achetés par le Groupe. Le contrôle qualité est présent durant toutes les phases de la construction de l’offre et de l’approvisionnement, de la fabrication et du modèle d’exploitation logistique du Groupe. En complément des équipes Qualité en charge de l’offre, un département RSE est responsable de s’assurer que les produits respectent les critères de qualité, et sont conformes aux engagements et aux promesses du Groupe en matière de responsabilité sociale et environnementale. Le Groupe met en œuvre régulièrement des procédures de surveillance, d’inspection et de contrôle, qui ont lieu à toutes les étapes du cycle de vie du produit lors de la sélection, de la fabrication et de la réception des produits dans les entrepôts du Groupe. Le Groupe s’assure du respect des normes qualité de ses produits ainsi que de l’exécution cohérente des cahiers des charges produits d’un fournisseur à un autre, en contrôlant de manière sélective :
Ces procédures de contrôle sont renforcées sur certaines catégories de produits pour lesquelles les réglementations sont strictes et le risque en cas de non‑conformité est plus important (Kids, Meuble et Électronique). Le Groupe dispose d’une équipe de Contrôle qualité composée d’employés et de prestataires majoritairement basés en Chine et en Inde, qui effectuent des visites et des inspections de sites et sont chargés de surveiller que les fournisseurs respectent les exigences du Groupe. Un processus de monitoring de la qualité de l’offre permet d’identifier les produits non conformes aux exigences du Groupe et de les retirer de la vente. Les fournisseurs audités sont sélectionnés en fonction de leur historique, de leur criticité ou d’un développement spécifique de produits. | ||
Risques liés aux impacts des changements climatiques et aux pressions liées à la biodiversité | ||
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Description du risque
Comme le confirment les études scientifiques, la hausse de la concentration de gaz à effet de serre d’origine humaine est la cause principale du changement climatique entraînant un déclin de la biodiversité. Le changement climatique et les pressions croissantes sur la biodiversité font peser de nouveaux risques physiques ou de transition poussant les entreprises à trouver des mesures d’adaptation. Ces risques peuvent se matérialiser de la façon suivante :
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| Effets potentiels sur le Groupe
Les impacts du changement climatique pourraient exposer les activités du Groupe de différentes façons :
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Gestion du risque
Maisons du Monde a évalué, dans une cartographie détaillée, les risques physiques et de transition pouvant impacter l’entreprise dans sa chaîne de valeur liés aux effets du changement climatique et aux pressions exercées sur la biodiversité (cf. Sections 3.2.1 et 3.2.4 du chapitre 3). Cette cartographie permet de préparer le Groupe pour plus de résilience face aux effets du changement climatique et du déclin de la biodiversité. Ce plan s’articule autour :
Le détail de la cartographie des risques ainsi que les engagements du Groupe relatifs à la lutte contre le changement climatique sont décrits dans le Rapport de l’Etat de durabilité (Section 3.2.1 du chapitre 3). Enfin, un plan de transition dédié à la biodiversité sera rédigé et mis en place à partir de 2025 bien que les enjeux principaux liés à l’utilisation de matières premières rejoignent ceux liés au changement climatique pour lesquels un plan de transition a déjà été défini avec une trajectoire claire décrite en en Section 3.2.1 du chapitre 3. | ||
Risques liés à l’évolution ou à la non-conformité aux lois et réglementations | ||
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Description du risque
Les réglementations auxquelles le Groupe est soumis dans ses pays d’implantation, tout comme les évolutions réglementaires et les actions menées par les régulateurs locaux, nationaux ou internationaux sont susceptibles d’avoir un impact sur les activités du Groupe. Le Groupe doit se prémunir contre tout changement inattendu dans le cadre réglementaire tel que :
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| Effets potentiels sur le Groupe
Les évolutions réglementaires dans ces domaines spécifiques pourraient avoir des impacts négatifs sur les activités et sur les résultats du Groupe. En effet, toute évolution de l’environnement réglementaire pourrait :
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Gestion du risque
La Direction juridique s’assure de la conformité des activités du Groupe aux lois et règlements applicables. La Direction juridique s’assure également, en partenariat avec la Direction du Contrôle interne, de l’identification des risques liés aux lois et règlements et de la bonne application des contrôles afférents. La Direction de la Qualité, accompagnée par un cabinet externe, assure une veille permanente des réglementations relatives à la qualité des produits Meuble et Déco afin de garantir la conformité des produits achetés par le Groupe. La Direction des Affaires sociales s’assure de la conformité des pratiques du Groupe en matière de droit du travail dans chacun des pays dans lesquels il opère en s’appuyant sur :
L’externalisation de la paie à des cabinets locaux permet également au Groupe de se prémunir contre tout risque de non‑conformité à la réglementation légale ou conventionnelle locale. Les différentes réglementations auxquelles le Groupe est soumis font l’objet d’une veille technique, juridique et fiscale permanente de la part de Maisons du Monde, par le management opérationnel, par les départements juridiques aidés de conseillers externes et des cabinets d’avocat qui peuvent fournir des mises à jour sur les nouvelles lois et la jurisprudence sur des questions spécifiques. Le groupe Maisons du Monde, responsable du traitement des données personnelles de ses clients, prospects, collaborateurs, etc., est engagé dans un programme de mise en conformité qui a débuté courant 2017. Ce programme, suivi par le délégué à la protection des données du Groupe est détaillé dans le chapitre consacré au risque de confidentialité des données personnelles. Le Groupe dispose, depuis 2017, d’un dispositif de lutte contre la corruption, détaillé dans le chapitre consacré aux risques de corruption et de fraude. | ||
Risques liés à la confidentialité et la protection des données personnelles | ||
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Description du risque
Dans le cadre de ses activités, Maisons du Monde collecte, traite et conserve des données des clients issues des ventes en ligne ou en magasins, des programmes de fidélité et des campagnes d’engagement client, ainsi que des données des collaborateurs, de partenaires commerciaux et de prestataires de services. Le Groupe doit se conformer à la réglementation européenne sur la protection des données, mais aussi aux législations locales des pays où ses sites et points de vente sont implantés et dont les autorités administratives indépendantes émettent des recommandations propres. Le renforcement des réglementations en matière de protection des données personnelles, en ce compris le RGPD, en vigueur depuis le 25 mai 2018, accroît le risque de non‑conformité du Groupe. Par suite de réclamations ou de signalements, ou dans le cadre du programme annuel des contrôles de la CNIL, Maisons du Monde pourrait faire l’objet d’un contrôle afin de vérifier que les traitements mis en œuvre par le Groupe sont conformes aux dispositions de la loi. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Les évolutions de la réglementation en matière de protection des données personnelles sont susceptibles d’entraîner une hausse des coûts d’exploitation liés à la mise en conformité. Le non‑respect de cette réglementation pourrait aboutir à :
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Gestion du risque
Le groupe Maisons du Monde, responsable du traitement des données personnelles de ses clients, prospects, collaborateurs, etc., est engagé dans un programme de mise en conformité depuis 2017. Dans le cadre de ce programme, le Groupe a mis en place des campagnes régulières de communication et de sensibilisation des collaborateurs, au travers notamment de la mise à jour de la charte informatique ainsi que d’une formation en ligne sur le RGPD pour les collaborateurs magasin. Ce programme est mené par le Data Protection Officer du Groupe et comprend une instance de gouvernance réunissant des membres du Comité Exécutif ayant pour objectif de garantir la conformité RGPD du Groupe. Ces travaux sont présentés au Comité d’audit chaque année. La protection des données s’appuie sur le respect strict du principe de finalité (pas d’enregistrement de données personnelles non consenties et non strictement nécessaires, de manière à limiter by design les risques de mauvais usages) ainsi que le pilotage des données personnelles. Le Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information est mandaté par le Directeur des Systèmes informatiques du Groupe comme relais principal du Data Protection Officer pour assurer la sécurité des données personnelles. Le programme de protection des données est axé autour des dispositifs suivants :
La garantie de protection des données personnelles repose en grande partie sur la bonne compréhension par les personnes implémentant les systèmes IT et data de la sécurité des systèmes. Dans cet objectif, le DPO pilote, en partenariat direct avec les équipes IT et data, sa feuille de route lui permettant ainsi d’inclure les enjeux de données personnelles dans les évolutions technologiques du Groupe. Cette gouvernance transverse et pluridisciplinaire permet au Groupe de s’assurer du bon déroulement de la roadmap ainsi que de la diffusion d’une culture de compliance de la donnée au sein du Groupe. Le Groupe dispose d’un réseau de relais RGPD au sein de chaque Direction en charge du traitement des données personnelles et de remontée de toute problématique de gestion de données. Le Groupe intègre ainsi, en amont, l’obligation de protection de données par la prise en compte du RGPD dès la conception des nouveaux projets lancés par le Groupe, mais aussi dans la négociation des contrats avec les sous‑traitants et partenaires du Groupe. Le Groupe lance tous les ans des campagnes de « hacking éthique » de type Bug Bounty afin de vérifier l’intégrité des systèmes et ce, notamment lors de changements importants impactant les données clients. | ||
Risques liés au non-respect des engagements RSE | ||
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Description du risque
Dans le contexte actuel, les réglementations et attentes sociétales liées aux enjeux RSE se multiplient et peuvent imposer aux entreprises des objectifs ambitieux susceptibles de représenter de réels enjeux d’adaptation pour le Groupe. Les activités du Groupe génèrent des impacts sociaux et environnementaux. La non‑maîtrise de ces impacts et le non‑respect des engagements RSE du Groupe représentent un risque pour celui‑ci dont les impacts se distinguent par leur nature environnementale, sociale ou sanitaire/sécuritaire :
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| Effets potentiels sur le Groupe
Le non‑respect par le Groupe de ses engagements RSE volontaires et réglementaires pourrait l’exposer à des impacts de nature différente :
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Gestion du risque
Le Groupe a construit une solide gouvernance autour des enjeux de responsabilité notamment à travers la création en 2022, au sein des instances du Conseil d’administration, d’un Comité RSE s’assurant du suivi de la feuille de route et des engagements du Groupe. Par ailleurs, au niveau opérationnel, le respect des engagements sociaux et environnementaux du Groupe est piloté par la Direction RSE et Qualité qui coordonne ces travaux avec les équipes Ressources humaines en lien avec la Direction du Contrôle interne. De plus, l’ensemble des parties prenantes du Groupe a accès à la ligne de lanceur d’alerte pour signaler tout non‑respect des engagements RSE du Groupe. Une nouvelle version du Code de conduite collaborateurs a été créée en 2023 pour solidifier également nos pratiques en termes d’éthique et corruption. Pour s’assurer du respect, par nos fournisseurs, des engagements environnementaux du Groupe, le dispositif suivant est mis en place :
Pour s’assurer du respect de ses engagements environnementaux dans ses opérations, le Groupe a mis en place les dispositifs suivants :
Afin de veiller au respect de ses engagements sociaux auprès de ses partenaires, le Groupe s’assure de :
Afin de veiller au respect de ses engagements sociaux en interne, le Groupe s’assure du suivi des accords signés avec ses partenaires sociaux. Un Comité RSE‑RH se tient mensuellement afin de suivre les principaux indicateurs RH ayant un impact RSE. Afin de veiller à la maîtrise des risques de santé-sécurité chez nos fournisseurs, nos salariés et nos clients, le Groupe a mis en place le dispositif suivant :
Le Groupe dispose de relais sécurité locaux, s’assurant du suivi de la conformité du Groupe avec les nouvelles réglementations d’hygiène et de sécurité. Le détail des contrôles et des plans d’action mis en place sur les risques RSE est présenté dans le Rapport de l’Etat de durabilité. | ||
Risques liés aux contentieux, aux droits de propriété intellectuelle et à la lutte contre la contrefaçon | ||
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Description du risque
L’offre du Groupe constitue un des éléments fondamentaux de sa compétitivité ; à ce titre Maisons du Monde fait face aux risques suivants :
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| Effets potentiels sur le Groupe
Les plaintes d’entreprises concurrentes formulées à l’égard du Groupe peuvent entraîner des conséquences financières importantes, de lourdes dépenses pourraient être engagées et donner lieu à l’interdiction de vendre certains des produits de la collection. Le Groupe pourrait également être tenu de modifier ses produits ou d’acquérir des droits de licence auprès de tiers. L’incapacité du Groupe à protéger ses droits de propriété intellectuelle aurait pour conséquences de nuire à sa réputation, diminuer la valeur de sa marque et affaiblir sa position concurrentielle. Enfin, la perte ou la diffusion d’informations sensibles et/ou confidentielles pourrait porter préjudice aux intérêts du Groupe et à son image, et avoir des impacts négatifs sur ses résultats. |
Gestion du risque
Le Groupe prend les mesures juridiques nécessaires notamment par le biais d’actions en contrefaçon et/ou en concurrence déloyale, pour protéger et défendre ses droits de propriété intellectuelle tant au niveau local qu’au niveau international. Afin de limiter le risque de réclamations liées à des questions de propriété intellectuelle par un tiers, une formation sensibilisant les équipes Design & Style et Collectionning est dispensée chaque année par la Direction juridique du Groupe. Les équipes Design & Style travaillent en collaboration avec la Direction juridique pour assurer le respect des droits des tiers. Afin de limiter le risque de contrefaçon, concurrence déloyale ou de détournement de la marque par un tiers, Maisons du Monde horodate régulièrement les dessins et maquettes dessinés par son bureau de style auprès d’un huissier de justice. Cette démarche permet de sécuriser le processus créatif de l’enseigne et constitue un justificatif des droits du Groupe sur lesdites œuvres si elles venaient à être détournées par des tiers. Le Groupe s’attache à sensibiliser les personnes ayant accès à des informations sensibles et/ou confidentielles et diffuse des bonnes pratiques conduisant à limiter ce risque, notamment concernant l’utilisation des systèmes d’information et les réseaux sociaux. Le Code de conduite de Maisons du Monde rappelle aux collaborateurs l’importance de conserver autant que possible la confidentialité de toutes les informations liées au fonctionnement de l’entreprise, à son organisation et à ses produits. | ||
Risque de corruption ou de fraude | ||
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Description du risque
En raison de la nature de ses activités commerciales et de ses relations avec ses partenaires commerciaux, ainsi que de l’étendue de sa présence géographique, Maisons du Monde est confronté à de nombreuses lois et réglementations internationales et nationales strictes en matière de lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et la fraude. À ce titre, le Groupe est exposé à des risques de fraude, détournement de fonds ou infraction aux lois anticorruption et autres réglementations similaires pouvant porter atteinte à sa réputation et entraîner des sanctions financières. |
| Effets potentiels sur le Groupe
Toute violation de la réglementation applicable en matière de lutte contre la corruption et tout manque de transparence en la matière pourrait exposer le Groupe à :
Tout acte de fraude, interne ou externe, pourrait occasionner pour le Groupe :
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Gestion du risque
Afin de lutter contre ce risque, le Groupe fait preuve d’une tolérance zéro vis-à-vis du non‑respect des règles de conduite des affaires. Dans ce cadre, le Groupe met en œuvre, par l’intermédiaire de ses Directions juridique et Contrôle interne, toutes les initiatives afin de se conformer aux lois internationales et nationales contre la corruption, telles que la loi Sapin II (en France) et lois équivalentes dans les autres pays, mais aussi contre le blanchiment d’argent. Sur le risque spécifique de corruption, Maisons du Monde a mis en place depuis 2017 une série de procédures et de pratiques afin d’identifier et de maîtriser les risques spécifiques aux activités du Groupe. Ces dispositifs permettent notamment de répondre aux exigences de la loi dite « Sapin II » concernant l’anticorruption et le trafic d’influence. Le dispositif en place au sein du Groupe pour lutter contre la fraude, la corruption et le blanchiment comprend :
Le Groupe a déployé un dispositif de formation adressé à l’ensemble des collaborateurs et porte notamment sur :
Ce dispositif de formation a été étendu à tous les collaborateurs du Groupe et ajouté dans le processus d’intégration de chaque nouvel employé. Cette mesure vise à former aussi bien les nouveaux arrivants que les collaborateurs ayant accédé à des postes présentant des risques accrus. En complément, le Code de conduite fournisseurs reprend l’ensemble des exigences relatives à la conformité sociale attendue vis-à-vis des fournisseurs et intègre la thématique de la lutte contre la corruption, identifiée comme un risque dans le cadre du plan de vigilance. Ce document est annexé au cahier des charges des fournisseurs de meubles et est transmis aux principaux fournisseurs d’articles de décoration depuis 2018. La signature du Code est obligatoire depuis 2021 et le Groupe pilote l’adhésion de ses fournisseurs. À fin 2024, la grande majorité des fournisseurs marchands est signataire du Code de conduite. En 2024, une clause éthique, incluant des informations sur la ligne d’alerte éthique du Groupe, a été intégrée dans le contrat-cadre d’achats marchands. Concernant les mesures mises en œuvre pour se protéger contre le risque de fraude et notamment de détournement de fonds, le Groupe a mis en place :
Le dispositif de contrôle interne couvre l’ensemble des activités du Groupe dans toutes les régions où il opère. Ce dispositif repose sur un ensemble de principes permettant de fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de contrôle interne suivants :
L’évaluation de ce dispositif est confiée à la Direction du Contrôle interne du Groupe. La Direction du Contrôle interne du Groupe peut être amenée à conduire des missions d’investigation permettant de répondre rapidement à un besoin urgent de contrôle et/ou de traitement d’un nouveau risque ou d’un dysfonctionnement. | ||
Risques de change, de financement et de liquidité | ||
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Description du risque
Le Groupe, du fait de son implantation internationale, est naturellement exposé aux fluctuations des devises étrangères dans lesquelles sont réalisées ses opérations (risques de transaction et de conversion des résultats) :
En cas d’inefficacité des contrats de couverture de change ou en cas de mauvais enregistrement et/ou absence de suivi des opérations de couverture, le Groupe serait significativement exposé au risque de change. Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés d’accès à la liquidité nécessaire à son activité. À ce titre, le Groupe doit continuer d’anticiper ses besoins et de sécuriser en permanence un accès aux ressources de financement fournies par les institutions financières et/ou les marchés financiers. Ce risque peut découler de divers facteurs tels que des fluctuations imprévues sur les marchés financiers, des conditions économiques défavorables impactant l’accès aux ressources financières ou une détérioration de la solvabilité du Groupe, conséquence d’une soudaine baisse d’activité ou hausse de ses coûts d’exploitation. Le Groupe pourrait être confronté à un risque significatif de non‑respect de ses covenants financiers, ce qui pourrait entraîner des conséquences néfastes sur sa capacité à emprunter à l’avenir. Un tel manquement à ses obligations contractuelles pourrait avoir pour conséquence une hausse des coûts de la dette, rendant le financement plus onéreux et mettant ainsi une pression supplémentaire sur ses flux de trésorerie.
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| Effets potentiels sur le Groupe
La fluctuation des taux de change peut impacter le Groupe différemment selon les devises concernées :
Le risque de financement peut entraîner des difficultés pour honorer les obligations financières du Groupe, telles que les remboursements de prêts, les paiements de fournisseurs, ou les salaires des employés.
Ce risque pourrait également :
Enfin, des retards ou des défauts de paiement pourraient conduire à une perte de confiance de la part des partenaires commerciaux, affectant les relations avec les fournisseurs, les clients et d’autres parties prenantes. |
Gestion du risque
Le Groupe adopte une approche centralisée de gestion de l’exposition aux risques de change transactionnel pour en minimiser l’impact sur ses résultats. L’autorisation préalable du Directeur financier du Groupe est obligatoire avant la réalisation d’une opération de change. La stratégie de hedging ainsi que le process et calendrier interne de décision sont présentés et revus chaque année par le Comité hedging auquel participe la Direction générale du Groupe puis par le Comité d’audit sur la base de différents scenarii d’évolution de l’activité et de projection des taux de change. Le Groupe couvre une large proportion des transactions réalisées en dollars américains par la mise en place de contrats à terme et de stratégies de couverture négociés auprès de grandes banques, afin de couvrir les achats prévus sur une période de 12 à 24 mois. La couverture fait partie du processus prévisionnel et budgétaire. La fermeture du marché du Royaume-Uni début 2023 a également contribué à la réduction du risque de change. Le risque de liquidité est suivi et géré par la Direction du Financement et de la Trésorerie, qui a mis en place un suivi régulier de ses positions de trésorerie. Le Groupe a mis en place une politique de financement reposant sur une relation de confiance avec ses banques partenaires, une dette non tirée ainsi qu’une liquidité court terme qui lui permettent d’absorber toute variation soudaine du niveau de la trésorerie. Le Groupe suit également de près ses ratios dettes/EBITDA afin de prendre toute mesure appropriée pour maintenir sa conformité aux covenants financiers des contrats de financement. La situation du Groupe en matière de financement et de hedging est régulièrement présentée par la Direction financière au Comité d’audit afin de prévenir/anticiper tout potentiel risque de liquidité. | ||
Le Groupe souscrit des polices d’assurance pour couvrir les risques liés à l’exercice normal de ses activités, notamment des polices d’assurance dommages et risques divers d’usage pour le secteur dans lequel le Groupe opère, à des niveaux que le Groupe estime appropriés eu égard à sa taille et aux risques encourus.
L’ensemble des programmes d’assurance du Groupe sont négociés et coordonnés par la Direction juridique, qui est responsable de l’identification des risques assurables du Groupe, de l’évaluation de leurs conséquences potentielles pour le Groupe, et de la conception de programmes d’assurance adéquats, en collaboration avec des courtiers d’assurances de premier plan disposant des réseaux internationaux.
Le Groupe vise à garantir le maintien d’une couverture adéquate pour toutes ses activités et sites à travers le monde. Des procédures de réclamations internes ont été établies pour chacune de ses polices d’assurance en cas de perte subie par le Groupe.
Le Groupe procède également à une réévaluation périodique de sa couverture d'assurance, prenant en compte les solutions innovantes de transfert des risques, proposées par les marchés de l'assurance, afin de garantir que les conditions de couverture sont appropriées, que les franchises et primes sont raisonnables, et que son profil de risques reflète les changements résultant d'événements tels que des fusions et acquisitions, l'entrée dans de nouveaux domaines d'activité et le développement de nouvelles technologies.
Les programmes d’assurance globaux du Groupe se présentent généralement sous la forme de Programmes Internationaux, notamment pour les polices de dommages et pertes d’exploitation, ainsi que pour la responsabilité civile, applicables aux activités du Groupe à l’échelle mondiale. Le Groupe souscrit également des polices d’assurance locales dérivées de ces programmes-cadres, placées auprès d’assureurs internationaux, pour se conformer aux obligations réglementaires locales en matière d’assurance, telles qu’applicables dans certains pays.
Le Groupe n’exploite, ne loue ou ne possède aucune captive d’assurance.
Les principales polices d’assurance du Groupe couvrent les lignes d’expositions suivantes :
Les polices d’assurance du Groupe contiennent des exclusions, des plafonds et des franchises susceptibles de l’exposer à des conséquences défavorables en cas d’événement significatif ou d’actions en justice intentées contre lui. En outre, le Groupe peut être tenu d’indemniser des tiers en cas de dommages non couverts par ses polices d’assurance ou encourir des dépenses importantes qui pourraient ne pas être couvertes, ou de manière insuffisante, en vertu de ses polices d’assurance.
En complément de la démarche de gestion des risques décrite ci-avant, qui s’applique à toutes les autres Directions du Groupe, la Direction financière a la responsabilité de la définition et de la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne spécifique à l’élaboration et à la publication de l’information comptable et financière.
Le contrôle interne comptable et financier vise notamment à s’assurer de :
Le périmètre du contrôle interne comptable et financier, décrit ci-après, comprend la société mère et les sociétés intégrées dans ses comptes consolidés.
Les comptes des filiales du Groupe sont établis par la Direction de la Comptabilité avec, dans le cas des filiales étrangères, l’assistance de cabinets d’expertise comptable locaux, sous le contrôle de la Direction financière du Groupe.
Les résultats consolidés semestriels et annuels sont établis par la Direction de la Comptabilité avec l’assistance d’un cabinet d’expertise spécialisé en consolidation, et validés par la Direction financière.
L’élaboration des états financiers consolidés du Groupe est un processus assuré par la Direction de la Comptabilité (en charge également des normes comptables), à partir des comptes « retraités » des sociétés du Groupe, établis conformément aux normes et interprétations du référentiel comptable IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne. Du fait de son organisation comptable et financière centralisée, le Groupe s’est doté des moyens pour assurer une information comptable et financière conforme à la législation et aux normes en vigueur, en vue de donner aux actionnaires et aux tiers les moyens d’apprécier les évolutions des performances et de la valeur patrimoniale de l’entreprise.
La Direction de la Comptabilité établit les comptes consolidés du Groupe, qui répondent aux besoins de gestion interne et de publication externe pour les clôtures semestrielles et annuelles. Elle établit également les comptes sociaux des filiales. Elle prend en compte les travaux des commissaires aux comptes, qui, dans le cadre de leur mission vérifient la sincérité et la régularité des états financiers qu’ils soient consolidés ou locaux pour les différentes sociétés du Groupe faisant l’objet d’un audit. Les commissaires aux comptes présentent également à la Direction financière et au Comité d’audit des points de recommandations sur le contrôle interne.
Les dispositifs de contrôle des actifs sont basés sur des inventaires annuels des stocks détenus par le Groupe (magasins et entrepôts). Ces inventaires sont réalisés selon des procédures strictes en termes de séparation des tâches et de contrôle des comptages, qui en garantissent la fiabilité. La Direction du Groupe s’assure que le suivi et la protection des actifs sont correctement réalisés. La séparation des tâches, l’utilisation d’outils communs, la centralisation des traitements des flux financiers permettent de limiter les risques d’erreurs ou de fraudes.
Les orientations de placement et de financement, ainsi que l’évaluation des risques de contreparties auxquelles le Groupe est exposé du fait de ses opérations sur les marchés financiers, sont validées par la Direction financière. La Direction Financement et Trésorerie renforce l’expertise du Groupe dans ce domaine, elle définit la stratégie moyen terme de financement et veille à l’application de principes de gestion au niveau du Groupe.
La Direction des Relations Investisseurs est responsable de la communication auprès des investisseurs et actionnaires institutionnels et de l’Autorité des marchés financiers. La Direction financière coordonne la réalisation du Document d’enregistrement universel et s’assure du respect du planning d’élaboration et de diffusion de la communication financière.
La Direction du Contrôle de Gestion est responsable quant à elle de l’élaboration et de la présentation des données financières de synthèse en termes d’analyses de résultats ou de prévisions.
La Direction du Contrôle interne s’inscrit dans une volonté permanente de mise à jour des procédures internes de gestion afin d’accompagner l’évolution des organisations. Elle veille à l’efficacité des dispositifs de contrôle et anime les dispositifs de gestion des risques.
Enfin, la mise en œuvre du contrôle interne du groupe Maisons du Monde s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue, visant à assurer la diffusion et la formalisation des meilleures pratiques de gestion des risques au sein du Groupe.
L’objectif du Groupe est de poursuivre l’optimisation et la formalisation des dispositifs existants.
L’engagement RSE de Maisons du Monde s’inscrit dans sa Raison d’être par la transformation des métiers du Groupe pour intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux pertinents. Les impacts des activités de Maisons du Monde sur ses parties prenantes (collaborateurs, clients, fournisseurs, investisseurs, associations, communautés, etc.) sont ainsi au cœur du pilotage de l’engagement RSE du Groupe. Cet engagement RSE, intégré au plan stratégique du Groupe, vise à soutenir le développement de l’activité de Maisons du Monde, tout en préservant les ressources et en optimisant les impacts de ses activités.
Ainsi, Maisons du Monde a lancé en février 2022 son mouvement de marque Good is Beautiful qui structure la stratégie RSE du Groupe autour de cinq piliers et d’objectifs à 2026 :
Engagement 1 : proposer une offre tendance et durable
Pour promouvoir une consommation plus responsable et réduire l’impact environnemental des produits, Maisons du Monde a développé la sélection Good is Beautiful au sein de son offre. Co‑construit avec un panel de parties prenantes externes, le référentiel de la sélection Good is Beautiful valorise les produits, répondant à l’un des objectifs suivants (voir Section 3.2.5.3.2) :
D’ici 2026, le Groupe souhaite que la sélection Good is Beautiful représente 40 % de l’offre globale.
Engagement 2 : agir avec des associations de terrain pour préserver l’environnement et aider ceux qui en ont besoin
Pour agir en entreprise citoyenne, le Groupe s’engage pour la préservation des forêts et des arbres avec la Maisons du Monde Foundation.
Le fonds de dotation, crée en 2015, scelle l'engagement de l'entreprise après déjà 10 ans d'action pour la préservation de la biodiversité, en apportant des soutiens financiers sur le long terme à des structures d'intérêt général d'une part, et la mise en place de programmes de sensibilisation d'autre part (pour les collaborateurs et clients de l'enseigne, mais aussi pour le grand public).
Au total sur l'année 2024, 25 projets associatifs ont été soutenus dans 12 pays, représentant un montant financier de 500 589 sur fonds propres, et de plus de 260 000 via les dons des clients de l'enseigne grâce au dispositif de collecte de l’arrondi en caisse. A fin 2024, ce sont près de 9 millions d'euros qui ont été reversés pour ces organisations, via les fonds propres, mais aussi via les dons des clients.
De 2015 à fin 2024, ce sont ainsi 68 projets de préservation des forêts, conçus par et pour les populations locales, dans le monde et en Europe, qui ont été soutenus. La Maisons du Monde Foundation a contribué via ces partenariats à la préservation de plus de 200 000 hectares de forêts tropicales, premier réservoir de biodiversité terrestre, à la plantation de plus de 4 millions d'arbres de par le monde, et la préservation directe de plus de 13 000 espèces animales et végétales, dont de nombreuses sur liste rouge de l'UICN. La Maisons du Monde Foundation a, via son soutien financier holistique, contribué à former et sensibiliser plus de 185 000 bénéficiaires directs. Enfin, ce sont plus de 400 km de haies champêtres qui ont été restaurés en Europe au travers des actions de ses partenaires de terrain.
Le Groupe s’engage également par le don de produits en habillant et en décorant des lieux de vie pour des personnes en situation de précarité ou de vulnérabilité. Ces lieux de vie Good is Beautiful apportent du confort et du réconfort à ceux qui en ont le plus besoin en partenariat avec des associations (voir Section 3.5).
Le Groupe s’engage à créer 100 lieux de vie en Europe d’ici fin 2025 et à verser près de 10 millions d’euros aux associations soutenues par la Maisons du Monde Foundation d’ici 2026.
Engagement 3 : favoriser l’égalité des chances
Engagé pour l’égalité des chances dans le cadre de sa politique RH (voir Section 3.3.1.2), le Groupe agit pour développer l’inclusion des personnes en situation de handicap, des jeunes et de l’égalité femmes‑hommes.
D’ici 2026, Maisons du Monde souhaite maintenir l’index d’égalité femmes/hommes à 91/100.
Engagement 4 : proposer un cycle de vie circulaire, social et solidaire
Pour réduire son impact et promouvoir des modes de consommation plus responsables, le Groupe inscrit sa stratégie RSE dans une démarche d’économie circulaire. Le Groupe travaille déjà à réparer et reconditionner ses produits (voir Section 3.2.5.3.3). En 2023, Maisons du Monde a lancé le service Seconde Chance en magasin mettant à la vente des modèles d’exposition ou des produits légèrement abîmés. En 2024, le Groupe a élargi ce service sur le site e‑commerce avec la vente de produits issus des retours clients et présentant un léger défaut.
Engagement 5 : transformer nos métiers pour réduire notre empreinte environnementale
La réduction de l’empreinte environnementale, à commencer par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mobilise l’ensemble des métiers du Groupe (voir Section 3.2.1.2). Ce pilier permet d’inscrire la réduction de l’empreinte environnementale du Groupe dans la stratégie globale de marque et d’en faire un axe clé de ses engagements.
D’ici 2030, le Groupe souhaite réduire ses émissions de CO2 de 42 % sur les scopes 1 et 2 et de 25 % sur le scope 3 par rapport à 2021.
L’engagement RSE est inscrit dans l’ambition stratégique du Groupe à horizon 2026 par une série d’objectifs chiffrés. Ces objectifs contribuent à 9 des 17 ODD (Objectifs de Développement Durable) portés par les Nations unies et garantissent l’intégration des enjeux RSE dans le plan stratégique du Groupe. La performance à fin 2024 au regard de ces objectifs est présentée dans les différentes sections du chapitre.
Nombre enga- | Thème GIB | ODD |
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| Objectif | Performance 2024 | Progression | Section |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Offre durable |
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| 40 % de produits de la sélection Good is Beautiful dans l’offre Maisons du Monde en 2026 | 38,8 % | ||
100 % d’usines stratégiques répondant à nos critères d’évaluation sociale en 2025 | 96,8 % | ||||||||
50 % de textile responsable en 2026 | 46 % | ||||||||
80 % de bois responsable en 2026 | 62 % | ||||||||
2 | Associations de terrain et aide à ceux dans le besoin |
| 100 lieux de vie aménagés en 2025 | 80 | |||||
10 millions d’euros reversés | 9 millions |
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Préservation des forêts et des arbres | 204 566 hectares de forêts préservés |
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416 km de haies champêtres restaurées |
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4 032 272 arbres plantés |
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13 272 espèces animales et végétales directement préservées |
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3 | Égalité des chances |
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| Maintenir l’index d’égalité femmes/hommes à 91/10 d’ici 2026 | 91/100 | ||
4 | Cycle de vie circulaire, social et solidaire |
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| Lancement Seconde Chance web en 2024 | 392 046 produits vendus sur le web et en magasin |
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80 % des déchets sont triés pour valorisation en 2026 | 65,3 % | ||||||||
5 | Réduction de l’empreinte environnementale |
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| Réduire d’environ 25 % les émissions de CO2 sur les scopes 1, 2 et 3 entre 2021 et 2030 conformément à SBTi | - 19,1 % entre 2021 et 2024 | ||||
Atteindre 100 % d’électricité renouvelable dans le mix énergétique de nos sites (réseau et sites administratifs) en 2026 | 100 % |
Le présent état de durabilité ci-après a été établi dans un contexte de première année d’application des dispositions CSRD.
Le Groupe s’est attaché à appliquer les exigences normatives fixées par les ESRS, telles qu’applicables à la date d’établissement de l’état de durabilité, sur la base des informations disponibles dans les délais d’établissement de l’état de durabilité.
Certaines données feront l’objet d’une application progressive telle que le permettent les normes ESRS, soit parce que l’information n’est pas pertinente sur l’exercice, soit parce qu’elle n’est pas encore disponible dans un format compatible avec les exigences ESRS. À ce titre, certains points de données absents sur l’exercice 2024 pourront donc être publiés dans les états de durabilités ultérieurs. Un travail est engagé dès à présent afin de pouvoir collecter ces données et des informations qualitatives ont été fournies, à chaque fois qu’elles pouvaient éclairer le lecteur sur les enjeux de durabilité concernés.
Certaines données exigées par les normes ESRS ne sont pas suffisamment fiables et font l’objet d’estimations pour l’année 2024 en raison des contraintes de délais nécessaires au reporting de ces nouvelles informations. Le niveau d’incertitude et d’estimations desdits indicateurs est précisé sous chaque indicateur, notamment sur les indicateurs relatifs à E1 et E5 (voir Sections 3.2.1.8 et 3.2.5.5).
Maisons du Monde a eu recours à des exclusions de périmètre pour certaines informations, comme spécifié dans les Sections 3.1.1.1, 3.2.5.5.4 et 3.4.1.5.4 de l’état de durabilité.
Dans ce contexte, basé sur les pratiques et recommandations de place ainsi que sur une meilleure connaissance de ces nouvelles dispositions réglementaires et normatives, le Groupe pourra être amené à revoir certaines pratiques de reporting et de communication dans les prochaines versions de son état de durabilité. Ces évolutions, si elles étaient amenées à se présenter, seront explicitées et justifiées en toute transparence dans les prochains états de durabilité.
Pour effectuer sa déclaration de durabilité consolidée, Maisons du Monde s’aligne avec le périmètre de consolidation de ses états financiers (voir Chapitre 6, Note 32) et couvre ainsi l’ensemble des activités consolidées du Groupe : réseau de magasins (hors franchisés et affiliés), sites administratifs, logistique et production sur les dix pays d’opération : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Italie, France, Luxembourg, Suisse, Portugal, Vietnam.
Plus d’informations sur le périmètre des indicateurs seront mentionnées directement dans chaque partie les concernant.
Dans le cadre de sa déclaration de durabilité, Maisons du Monde prend en compte l’ensemble de sa chaîne de valeur. Celle-ci inclut toutes les activités, ressources et relations inhérentes à son modèle économique et à l’environnement externe dans lequel le Groupe évolue (voir le Modèle d’affaires du Groupe). La chaîne de valeur de Maisons du Monde se décompose comme suit :
En 2023, Maisons du Monde a réalisé une analyse de double matérialité visant à aligner ses engagements et ambitions RSE avec les principaux impacts, risques, dépendances et opportunités liés à ses activités ainsi qu’avec les attentes de ses parties prenantes. Mise à jour en 2024, cette analyse a conduit à l’élaboration de politiques, actions et objectifs concrets pour réduire les impacts négatifs, atténuer les risques et saisir les opportunités matérielles (voir Section 3.1.5.1). Celles-ci s’étendent à toutes les composantes de la chaîne de valeur, en amont comme en aval, pour répondre aux enjeux identifiés. Cette approche garantit que les intérêts et préoccupations des collaborateurs, travailleurs dans la chaîne de valeur, clients, investisseurs, partenaires et communautés concernées par les activités de Maisons du Monde sont pris en compte de manière proactive.
Maisons du Monde inclut les données pertinentes et matérielles de la chaîne de valeur en amont et en aval lors de la divulgation de ses indicateurs dans un souci de transparence quant à l’impact des activités sur l’ensemble des parties prenantes.
En 2024, Maisons du Monde a mis à jour son périmètre de reporting des émissions de gaz à effet de serre (GES) afin d’intégrer de nouveaux scopes et d’améliorer la précision de ses données. Cette révision comprend notamment l’élargissement des scopes calculés et concernés par le reporting, afin de mieux refléter l’ensemble de la chaîne de valeur, en amont et en aval. En parallèle, le Groupe a resoumis son objectif Science Based Targets initiative (SBTi), en fixant l’année de référence à 2021, au lieu de 2018, pour mieux aligner ses engagements avec les évolutions récentes de ses activités et des méthodologies utilisées (voir Section 3.2.1.2).
Ces changements s’accompagnent d’une évolution des méthodologies de calcul des émissions de GES, basées sur le GHG Protocol, permettant une plus grande rigueur et une meilleure transparence dans la quantification des émissions. Ces ajustements visent à renforcer l’alignement des objectifs de Maisons du Monde avec les meilleures pratiques internationales en matière de réduction des émissions de GES.
L’ensemble des informations concernant la composition, la diversité, les rôles et responsabilités et le niveau d’information des questions de durabilité par les organes administratifs, de gestion et de surveillance du Groupe sont détaillés dans le chapitre dédié en Section 3.4.1.1.
Les responsabilités sur la surveillance et la gestion des impacts, risques et opportunités en matière de durabilité sont intégrées aux missions des comités spécialisés du conseil d’administration, en particulier les comités d’audit et RSE. Le conseil d’administration garantit la supervision de ces sujets via la revue des travaux des deux comités. Plus d’informations sont données en Section 3.4.1.1.
L’ensemble des informations concernant les systèmes d’incitation et les politiques de rémunération en matière de durabilité pour les organes administratifs, de gestion et de surveillance du Groupe sont détaillées dans le chapitre dédié en Section 4.2.
Dans la lignée de sa Raison d’être et pour s’aligner avec sa stratégie interne, la politique de rémunération des dirigeants de Maisons du Monde va au‑delà de la performance économique et intègre des critères liés à la performance RSE du Groupe et ce conformément aux dispositions du Code de gouvernance AFEP-MEDEF applicable à l’ensemble des sociétés cotées françaises.
En 2024, 10 % de la rémunération variable à court terme du Directeur général du Groupe est basée sur des critères liés à la transition climatique :
Ces critères sont détaillés dans la Section 4.2.2.1.
L’attribution des bénéfices du plan d’intéressement long terme 2024 dépend à hauteur de 20 % de l’atteinte de l’objectif sur la part de l’offre Good is Beautiful dans l’offre globale Maisons du Monde au 31 décembre 2025 ainsi que du taux d’engagement des collaborateurs au travers de l’enquête « Your Voice ».
Les éléments répondant à la déclaration sur la diligence raisonnable sont présentés dans différentes sections du Rapport de durabilité :
Les éléments de diligence raisonnable | Sections dans le Rapport de durabilité |
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| ESRS E1, E2, E3, E4, E5, S1, S2, S4 et G1 |
| ESRS E1, E2, E3, E4, E5, S1, S2, S4 et G1 |
Conformément aux obligations réglementaires issues de la loi no 2017‑399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance et afin d’être alignée avec les enjeux actuels, la cartographie du plan de vigilance a été refondue courant 2022 avec l’aide des différents métiers afin d’avoir une vision plus exhaustive des risques d’atteinte grave envers les droits humains, les libertés fondamentales, la santé et sécurité des personnes et l’environnement générés par l’activité directe ou indirecte de Maisons du Monde.
Pour chacun de ces enjeux, l’analyse a permis d’identifier les risques aux différentes étapes du cycle de vie des produits Maisons du Monde : matières premières, fabrication, transport, distribution, utilisation et fin de vie.
Une liste de 22 risques a ainsi été formalisée et analysée pour identifier les activités concernées et évaluer la maîtrise de ces risques par Maisons du Monde et ses partenaires. Les principaux risques identifiés peuvent être synthétisés en douze familles de risques :
Familles de risques devoir de vigilance :
Le présent document fait office de plan de vigilance.
Les risques en matière de durabilité s’inscrivent dans le cadre de la gestion globale des risques du Groupe Maisons du Monde.
La cartographie des risques mise à jour pour 2024, présentée au Comité d’audit ainsi qu’au Comité RSE, puis revue par le Conseil d’administration chaque année, synthétise les risques en fonction de leur échelle d’impact et de probabilité d’occurrence.
Elle couvre notamment les risques liés au non-respect des engagements RSE ainsi que les risques liés aux impacts des changements climatiques et présente les mesures de maîtrise mises en œuvre afin d’en limiter la probabilité et l’impact (voir Section 2.1).
L’échelle d’impact utilisée par le groupe Maisons du Monde est évaluée selon trois critères : financier ; réputationnel/image ; juridique et réglementaire. Les explications de la méthodologie et la hiérarchisation des risques sont détaillées dans le Chapitre 2.
Dans le cadre de la directive relative à la publication d’information en matière de durabilité, le groupe Maisons du Monde a fait évoluer en 2023 puis en 2024, son analyse de double matérialité sur l’ensemble de son périmètre d’activité. Ce travail, conjointement opéré par les équipes RSE et le département du contrôle interne, a permis d’identifier les enjeux de durabilité matériels en fonction de l’importance des impacts, risques et opportunités environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Ce travail d’analyse de risques permet au groupe Maisons du Monde d’évaluer l’ensemble des impacts potentiels sur l’ensemble de son périmètre consolidé et d’en déduire des plans d’actions clairs pour toujours ambitionner une meilleure maîtrise de nos risques et une atténuation de leurs impacts.
La Direction du Contrôle interne s’inscrit dans une volonté permanente de mise à jour des procédures internes de gestion afin d’accompagner l’évolution des organisations sur l’ensemble du périmètre du Groupe.
Le Groupe construit une solide gouvernance autour des enjeux de responsabilité notamment à travers la création en 2022, au sein des instances du Conseil d’administration, d’un Comité RSE s’assurant du suivi de la feuille de route et des engagements du Groupe. Par ailleurs, au niveau opérationnel, le respect des engagements sociaux et environnementaux du Groupe est piloté par la Direction du Contrôle interne.
Dans le cadre de l’évolution de cette directive européenne, le département du contrôle interne a accompagné les équipes RSE dans la mise en place d’une méthodologie de reporting pour l’ensemble des indicateurs clés du périmètre consolidé du groupe Maisons du Monde. Cette méthodologie permet une remontée exhaustive des indicateurs clés de la part de chaque contributeur et intègre des informations de traçabilité indispensables pour les contrôles internes telles que la source de la donnée, la méthode d’évaluation, le périmètre concerné et la fréquence de disponibilité de cette donnée.
Chaque contributeur est sensibilisé et responsabilisé quant à l’exactitude de la donnée remontée via les fichiers de collecte.
Dans le cadre du contrôle de la fiabilité et la cohérence des informations remontées, des vérification supplémentaires sont réalisées par les équipes RSE d’une part et par les équipes du contrôle interne d’autre part. Ces contrôles aléatoires sur nos risques les plus significatifs permettent de retracer chaque étape d’extraction et de constitution d’un indicateur clé publié dans le cadre de la CSRD en 2024.
Le Groupe ambitionne de développer davantage le contrôle interne relatif à la norme CSRD pour les prochains exercices. L’objectif défini est d’optimiser ce contrôle en le rendant plus récurrent. Cela passera notamment par la définition de plans d’actions clairs et leur suivi permanent pour permettre une transparence sur les données requises et une fiabilisation des données extraites des outils (technologiques ou non) utilisés pour récupérer les données sources. Cet approfondissement du processus de contrôle interne s’inscrira donc dans une logique de remontée à la source des informations afin d’améliorer le caractère complet du contrôle de cohérence. Ainsi, le contrôle interne attachera une importance accrue à la vérification des sources de données, lui permettant au-delà d’une meilleure rigueur, une analyse critique plus pertinente. Ce processus se fera pour autant conjointement avec l’équipe RSE, afin de garantir une double vérification des données et de leur source, primordiale à l’intégrité du reporting.
Maisons du Monde détaille plus amplement les enjeux de durabilité associés à sa chaîne de valeur, son business model et sa stratégie dans les sections suivantes :
La mobilisation et le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes sur les enjeux RSE sont considérés comme indispensables à la réussite de la stratégie d’engagement du Groupe. Les principales parties prenantes du Groupe sont schématisées ci‑dessous :
Parties | Engagement du Groupe avec les parties prenantes | Objectifs de l’engagement | Prise en compte des intérêts des parties prenantes | Section dédiée |
|---|---|---|---|---|
Collaborateurs et partenaires sociaux |
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Actionnaires, analystes extra-financiers et établissements bancaires |
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Clients et clients professionnels |
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Fournisseurs |
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Citoyens, associations professionnelles, ONG, régulateurs, collectivités |
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Dans le cadre de son analyse de double matérialité, Maisons du Monde a consulté la majorité de ses parties prenantes afin de recueillir leurs intérêts et attentes concernant les enjeux identifiés (voir Section 3.1.5.1). Les résultats ont été présentés au Comité RSE.
Une actualisation de ces consultations est prévue en 2025 pour détecter d’éventuels nouveaux besoins et suivre l’évolution des enjeux dans un contexte en constante mutation, marqué par des dynamiques politiques, géopolitiques, climatiques et sociétales, étant donné que la dernière consultation des parties prenantes date de 2021.
Maisons du Monde détaille dans la Section 3.1.5.1 l’ensemble des informations sur l’analyse de double matérialité et l’identification des impacts, risques et opportunités du Groupe sur les thématiques de durabilité. De plus, le Groupe détaille dans la Section 2.1 comment les risques sont identifiés et gérés au niveau du Groupe.
Le Groupe détaille sa stratégie RSE (Section Stratégie RSE Good is Beautiful) et son modèle d’affaires (Section Modèle d’affaires) ; et dans chaque section du Rapport de durabilité sur les enjeux matériels de Maisons du Monde, le Groupe indique les politiques, actions, objectifs, et indicateurs mis en place pour gérer les impacts, les risques significatifs et tirer parti des opportunités et construire la résilience de la stratégie du Groupe.
En 2023, Maisons du Monde a réalisé son analyse de double matérialité pour l’ensemble du Groupe, couvrant toutes ses activités et sa chaîne de valeur amont et aval et intégrant les attentes de ses parties prenantes. L’analyse a été mise à jour en 2024, conjointement avec la Direction de l’Audit et du Contrôle interne, et permet d’identifier les enjeux prioritaires pour le Groupe selon deux critères : la matérialité d’impact et la matérialité financière.
Les résultats de cette analyse ont été directement intégrés dans le cadre de gestion des risques du Groupe, notamment dans la cartographie des risques extra-financiers, en lien avec les enjeux RSE (voir Chapitre 2.2).
L’objectif principal de cette analyse était de définir la matérialité des enjeux ESG (Environnement, Social, Gouvernance) à travers deux perspectives complémentaires :
Les seuils financiers utilisés pour cette analyse ont été alignés sur les échelles d’impact financier utilisées pour la cartographie des risques du Groupe (voir Section 2.2).
L’analyse a par la suite été réalisée en cinq grandes phases :
Pour identifier les enjeux ESG pertinents pour le Groupe, Maisons du Monde s’est appuyé sur la liste proposée par l’ESRS 1, que le Groupe a adaptée à ses spécificités. Cette adaptation a reposé sur une analyse approfondie des tendances sectorielles et des priorités sociétales et environnementales émergentes, une évaluation des attentes issues des standards applicables au secteur du commerce de détail et des défis croissants liés à la chaîne d’approvisionnement, ainsi qu’une prise en compte des activités clés du Groupe tout au long de sa chaîne de valeur : extraction des matériaux, fabrication, assemblage, transport des produits, distribution et gestion de leur fin de vie. L’ensemble des parties prenantes décrites en Section 3.1.4.2.1 a été pris en compte dans l’analyse de double matérialité, en dehors des travailleurs de l’entreprise non-salariés qui seront inclus dans un second temps. Ainsi, 24 enjeux ESG ont été définis.
Dans un second temps, le Groupe a attribué à chaque enjeu préalablement identifié des impacts (positifs ou négatifs), ainsi que des risques et opportunités associés. Ces éléments ont été établis à partir des cartographies de risques existantes (analyses des risques RSE, environnementaux, liés aux matières premières, et globaux pour le Groupe), des dépendances et risques systémiques du Groupe à l’égard de matières premières, de relations commerciales particulières ou de ressources humaines ainsi que des analyses d’impact déjà réalisées, notamment dans le cadre du devoir de vigilance. Cette démarche a été complétée par une analyse approfondie des risques sectoriels et internationaux, incluant des études sur les pratiques des pairs du Groupe, des rapports publics d’experts et des attentes formulées par des agences de notation telles que MSCI et CDP.
Les impacts, risques et opportunités identifiés ont ensuite été évalués selon la méthodologie précédemment décrite pour la matérialité d’impact et la matérialité financière, afin de prioriser les enjeux les plus stratégiques pour Maisons du Monde. Cette évaluation a été affinée de par l’intégration et la prise de connaissance de données internes (comme les volumes de matières consommés et la localisation des fournisseurs) ainsi que par des bases de données publiques reconnues, telles que celles de l’ADEME, ENCORE, HICL du SBTn, Ecoinvent, Aqueduct Water Risk Atlas, World Database on Protected Areas et TNFD.
Un seuil de matérialité de trois sur quatre a été défini et l’ensemble des enjeux en dessous sont considérés comme non matériels. Cela signifie qu’ils ne représentent ni un impact significatif sur l’organisation ni un impact significatif de l’organisation sur des enjeux externes.
Enfin, pour chaque impact, risque identifié ou opportunité identifiée, la Direction RSE & Qualité a ensuite fait le lien avec la Direction du Contrôle interne pour s’assurer que les éléments relevés fassent ensuite l’objet de contrôles adéquats de la donnée présentée dans le Rapport de durabilité.
Afin d’approfondir la priorisation des enjeux préalablement réalisée, un processus de consultation a été réalisé en 2021 et a impliqué une variété de parties prenantes pour garantir une vision complète et représentative des attentes.
En interne, un questionnaire a été renseigné par plus de 1 000 collaborateurs. Pour ce qui est des parties prenantes externes, une dizaine d’entretiens ont été menés auprès d’actionnaires, prestataires, investisseurs, régulateurs, représentants d’associations sociales et environnementales ou encore d’autres enseignes de distribution. Enfin, ces entretiens ont également été complétés d’une étude auprès des clients de l’enseigne à laquelle plus de 3 600 clients ont répondu en France, en Italie et en Espagne.
Les résultats de ces consultations ont été pris en compte dans la mise à jour de la matrice de double matérialité en 2024. De plus, le Groupe réalisera une nouvelle consultation de ses parties prenantes courant 2025 pour intégrer l’évolution possible des attentes des parties prenantes et modifier l’analyse de double matérialité si nécessaire.
Maisons du Monde identifie sur l’ensemble de sa chaîne de valeur ses impacts, risques et opportunités associés à ses opérations ou à ses relations commerciales, et interactions diverses. Le Groupe se concentre néanmoins sur les activités présentant des risques accrus pour l’environnement et les droits humains. En particulier, le Groupe accorde une attention particulière aux zones géographiques où les pratiques environnementales ou sociales peuvent être plus vulnérables (par exemple, les régions sensibles à la déforestation, à la surexploitation des ressources naturelles ou à fort risque pour les droits de l’Homme).
Les impacts, risques et opportunités environnementales et sociales sont priorisés en fonction de leur importance pour le Groupe et de leur probabilité. Les impacts négatifs et risques les plus significatifs, comme les effets du changement climatique, la déforestation, l’atteinte à la biodiversité, les violations des droits humains, sont identifiés comme des priorités absolues. Les impacts positifs et les opportunités, par exemple en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de développement de l’économie circulaire, sont également évalués pour leur portée et leur probabilité d’impact positif à long terme. Ces priorités guident les actions et les objectifs de durabilité du Groupe.
Les résultats ont ainsi été consolidés, et une version détaillée de l’analyse de double matérialité a été partagée au Comité RSE et au Comité d’audit en 2024.
Au total, 24 enjeux ont été identifiés et onze d’entre eux ont été évalués comme étant matériels pour Maisons du Monde au regard de leur niveau d’importance, d’une perspective financière et d’impact. Les thèmes les plus matériels sont ceux qui ont un impact élevé à la lumière des perspectives d’impact et financières (supérieur à trois sur un des deux axes de la matrice, situés dans la zone gris foncé).
L’ensemble des enjeux ont ainsi été regroupés dans la matrice ci-dessous :
Les enjeux obtenant un score inférieur à trois dans ces deux dimensions sont considérés comme non matériels pour Maisons du Monde. Par exemple :
ESRS | Exigences de déclaration (DR) | Référence dans le Rapport de durabilité | Page(s) |
|---|---|---|---|
ESRS 2 Informations générales à publier | BP-1 : Base générale d’établissement des déclarations relatives à la durabilité | 3.1.1/Base générale d’établissement des déclarations relatives à la durabilité [BP-1] | |
BP-2 : Publication d’informations relatives à des circonstances particulières | 3.1.2/Publication d’informations relatives à des circonstances particulières [BP-2] | ||
GOV-1 : Rôle des organes d’administration, de gestion et de surveillance | |||
GOV-2 : Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes | |||
GOV-3 : Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation | 3.1.3.1/Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation [GOV-3] | ||
GOV-4 : Déclaration sur la diligence raisonnable | |||
GOV-5 : Gestion des risques et contrôles internes sur les rapports de durabilité | 3.1.3.3/Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité [GOV-5] | ||
SBM-1 : Stratégie, modèle d'affaires et chaîne de valeur | 3.1.4.1/Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur [SBM-1] | ||
SBM-2 : Intérêts et points de vue des parties prenantes | 3.1.4.2/Intérêts et points de vue des parties intéressées [SBM-2] | ||
SBM-3 : Impacts, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle d'affaires | |||
IRO-1 : Description du processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités importants | |||
IRO-2 : Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l’entreprise | |||
ESRS E1 Changement climatique | ESRS 2 GOV-3 : Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes incitatifs | 3.1.3.1/Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation [GOV-3] | |
ESRS 2 SBM-3 : Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction avec la stratégie et le modèle d'affaires | |||
ESRS 2 IRO-1 : Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités importants liés au changement climatique | |||
E1-1 : Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique | 3.2.1.2/Plan de transition pour l’atténuation au changement climatique [E1-1] | ||
E1-2 : Politiques liées à l’atténuation et l’adaptation au changement climatique | 3.2.1.3/Politiques de lutte contre le changement climatique [E1-2] | ||
E1-3 : Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique | 3.2.1.4/Actions relatives à la lutte contre le changement climatique [E1-3] | ||
E1-4 : Cibles liées à l’atténuation et l'adaptation au changement climatique | 3.2.1.5/Objectifs liés à la lutte contre le changement climatique [E1-4] | ||
E1-5 : Consommation d’énergie et mix énergétique | |||
E1-6 : Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES | |||
E1-7 : Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone | 3.2.1.6/Projet d’absorption et d’atténuation des émissions de GES au moyen de crédits carbone [E1-7] | ||
E1-8 : Tarification interne du carbone | |||
ESRS E2 Pollution et substances préoccupantes | ESRS 2 IRO-1 : Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités importants en matière de pollution | ||
E2-1 : Politiques en matière de pollution | 3.2.2.2/Politiques en matière de prévention de la pollution [E2-1] | ||
E2-2 : Actions et ressources relatives à la pollution | 3.2.2.3/Actions relatives à la réduction de la pollution [E2-2] | ||
E2-3 : Cibles liées à la pollution | 3.2.2.4/Objectifs liés à la lutte contre la pollution [E2-3] | ||
E2-4 : Pollution de l’air, de l’eau et des sols | |||
E2-5 : Substances préoccupantes et substances très préoccupantes | |||
ESRS E3 Gestion de l'eau | ESRS 2 IRO-1 : Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités importants liés aux ressources en eau et aux ressources marines | ||
E3-1 : Politiques relatives à l’eau et aux ressources marines | |||
E3-2 : Actions et ressources liées à l’eau et aux ressources marines | 3.2.3.3/Actions et ressources relatives aux ressources en eau [E3-2] | ||
E3-3 : Cibles relatives aux ressources en eau et aux ressources marines | |||
ESRS E4 Biodiversité et écosystèmes | ESRS 2 SBM-3 : Impacts, risques et opportunités importants et leur interaction | ||
ESRS 2 IRO-1 : Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités importants liés à la biodiversité et aux écosystèmes | |||
E4-1 : Plan de transition et prise en considération de la biodiversité et des écosystèmes dans la stratégie et le modèle d'affaires | |||
E4-2 : Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes | 3.2.4.3/Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes [E4-2] | ||
E4-3 : Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes | 3.2.4.4/Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes [E4-3] | ||
E4-4 : Cibles liées à la biodiversité et aux écosystèmes | 3.2.4.5/Objectifs liés à la biodiversité et aux écosystèmes [E4-4] | ||
E4-5 : Métriques d’incidence liées à l’altération de la biodiversité et des écosystèmes | |||
ESRS E5 Économie circulaire | ESRS 2 IRO-1 : Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités importants liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire | ||
E5-1 : Politiques en matière d’utilisation des ressources et d’économie circulaire | 3.2.5.2/Politiques relatives à la gestion des ressources [E5-1] | ||
E5-2 : Actions et ressources relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire | 3.2.5.3/Actions relatives à la gestion des ressources [E5-2] | ||
E5-3 : Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire | |||
E5-4 : Ressources entrantes | |||
E5-5 : Ressources sortantes | 3.2.5.5.2/Fin de vie des produits [E5-5]3.2.5.5.3/Emballages [E5-5] | ||
ESRS S1 Collaborateurs | ESRS 2 SBM-2 : Intérêts et points de vue des parties prenantes | 3.1.4.2/Intérêts et points de vue des parties intéressées [SBM-2] | |
ESRS 2 SBM-3 : Impacts, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle d'affaires | |||
S1-1 : Politiques liées aux effectifs de l’entreprise | 3.3.1.2.1/Code de conduite collaborateurs [S1-1] 3.3.1.2.2/Politique de santé et sécurité [S1-1] 3.3.1.2.3/Engagement pour une rémunération juste et la sécurité de l’emploi [S1-1] 3.3.1.2.4/Politique d’égalité des chances [S1-1] 3.3.1.2.5/Protection des données personnelles des collaborateurs [S1-1] | ||
S1-2 : Processus d’interaction au sujet des incidences avec les effectifs de l’entreprise et leurs représentants | |||
S1-3 : Procédures de réparation des impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de l’entreprise de faire part de leurs préoccupations | |||
S1-4 : Actions concernant les impacts importants, approches visant à atténuer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les effectifs de l’entreprise, et efficacité de ces actions et approches | |||
S1-5 : Cibles liées à la gestion des impacts négatifs importants, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités importants | 3.3.1.4/Objectifs relatifs aux effectifs de l’entreprise [S1-5] | ||
S1-6 : Caractéristiques des salariés de l’entreprise | 3.3.1.5.1/Caractéristiques des salariés de l’entreprise [S1-6] | ||
S1-8 : Couverture des négociations collectives et dialogue social | |||
S1-9 : Métriques de diversité | |||
S1-11 : Protection sociale | |||
S1-12 : Personnes handicapées | |||
S1-13 : Métriques de la formation et du développement des compétences | 3.3.1.5.5 Développement des compétences [S1-13] | ||
S1-14 : Métriques de santé et de sécurité | |||
S1-16 : Métriques de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale) | |||
S1-17 : Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l’Homme | 3.4.1.5.2/Signalements via les canaux de remontées d’alerte 3.4.1.5.3/Incidents liés à la corruption et au respect des droits de l’Homme | ||
ESRS S2 Travailleurs dans la chaîne de valeur | ESRS 2 SBM-2 : Intérêts et points de vue des parties prenantes | 3.1.4.2/Intérêts et points de vue des parties intéressées [SBM-2] | |
ESRS 2 SBM-3 : Impacts, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle d'affaires | 3.3.2.3/Cartographie des risques de développement durable dans la chaîne d’approvisionnement | ||
S2-1 : Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur | |||
S2-2 : Processus d’interaction au sujet des incidences avec les travailleurs de la chaîne de valeur | |||
S2-3 : Procédures visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations | 3.3.2.5.5 Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations [S2-3] | ||
S2-4 : Actions concernant les impacts importants sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions | 3.3.2.6/Actions relatives aux travailleurs dans la chaîne de valeur [S2-4] | ||
S2-5 : Cibles liées à la gestion des impacts négatifs importants, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités importants | 3.3.2.7/Objectifs liés aux conditions de travail dans la chaîne de valeur [S2-5] | ||
ESRS S4 Consommateurs et utilisateurs finaux | ESRS 2 SBM-2 : Intérêts et points de vue des parties prenantes | 3.1.4.2/Intérêts et points de vue des parties intéressées [SBM-2] | |
ESRS 2 SBM-3 : Impacts, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle d'affaires | |||
S4-1 : Politiques relatives | 3.3.3.2.1/Santé et sécurité des clients [S4-1] 3.3.3.2.2/Protection des données personnelles des clients [S4-1] | ||
S4-2 : Processus d’interaction au sujet des incidences avec les consommateurs et utilisateurs finaux | |||
S4-3 : Procédures visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations | |||
S4-4 : Actions concernant les impacts importants sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions | 3.3.3.3/Actions liées aux consommateurs et utilisateurs finaux [S4-4] | ||
S4-5 : Cibles liées à la gestion des impacts négatifs importants, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités importants | 3.3.3.4/Objectifs liés aux consommateurs et utilisateurs finaux [S4-5] | ||
ESRS G1 Loyauté des pratiques | ESRS 2 GOV-1 : Rôle des organes d’administration, de gestion et de surveillance | ||
ESRS 2 IRO-1 : Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités importants liés à la conduite des affaires | |||
G1-1 : Culture d’entreprise et politiques en matière de conduite des affaires | 3.4.1.3/Culture éthique et politique en matière de conduite des affaires [G1-1] | ||
G1-2 : Gestion des relations avec les fournisseurs | 3.4.1.4/Achats responsables ou gestion de la relation avec les fournisseurs [G1-2] | ||
G1-3 : Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin | 3.4.1.3.2/Programme de conformité au dispositif de lutte contre le blanchiment et la corruption |
| |
G1-4 : Cas avérés de corruption ou versements avérés de pots-de-vin | 3.4.1.3.2/Programme de conformité au dispositif de lutte contre le blanchiment et la corruption 3.4.1.5.2/Signalements via les canaux de remontées d’alerte 3.4.1.5.3/Incidents liés à la corruption et au respect des droits de l’Homme | ||
G1-5 : Influence politique et activités de lobbying | 3.4.1.3.2/Programme de conformité au dispositif de lutte contre le blanchiment et la corruption | ||
G1-6 : Pratiques en matière de paiement | 3.4.1.4/Achats responsables ou gestion de la relation avec les fournisseurs [G1-2] |
| Impacts ou risques/opportunités matériels |
| Description |
|---|---|---|---|
Atténuation au changement climatique | |||
Impact négatif (chaîne de valeur) | Émissions de GES contribuant au changement climatique (liées aux activités dans les opérations, aux activités amont, et à l’utilisation des produits vendus) |
| Au travers de ses activités de commercialisation de produits de décoration et d’ameublement, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie des produits, Maisons du Monde émet des gaz à effet de serre, contribuant au dérèglement climatique. |
Risque financier (opérations) | Baisse du chiffre d’affaires due à une baisse de la consommation en général et plus spécifiquement sur les produits considérés « gadgets »/non essentiels |
| À moyen terme, la baisse dans la consommation de produits peut se manifester lorsque les consommateurs réduisent leurs achats de biens jugés superflus ou non indispensables. Les produits de Maisons du Monde (décoration et ameublement) ne sont pas considérés comme essentiels et peuvent donc être particulièrement vulnérables à cette baisse de consommation. |
Risque financier (opérations) | Baisse du chiffre d’affaires suite à une réduction de la consommation due à l’augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes |
| À moyen terme, les événements climatiques extrêmes peuvent perturber l’activité économique et conduire à la fermeture temporaire des magasins physiques ou à une baisse de la fréquentation, limitant ainsi les opportunités de vente. |
Risque financier (opérations) | Hausse des coûts des matières premières suite à l’interdiction de produits carbonés (taxe carbone) |
| À moyen terme, certains produits du Groupe intégrant des matières considérées comme carbonées peuvent être soumis à des taxes supplémentaires ou interdits en raison de nouvelles régulations environnementales. Ainsi, les alternatives plus coûteuses et moins polluantes peuvent entraîner une augmentation des coûts de production. |
Risque financier (opérations) | Baisse du chiffre d’affaires suite à une baisse de la consommation associée à l’augmentation des exigences clients sur la responsabilité des produits |
| À moyen terme, les consommateurs deviennent de plus en plus exigeants concernant l’impact environnemental et social des produits qu’ils achètent. Si Maisons du Monde ne parvient pas à répondre à ces attentes en matière de durabilité, de traçabilité et de responsabilité, le Groupe peut voir une diminution de la demande pour ses produits, entraînant une baisse de ses revenus. |
Opportunité financière (opérations) | Hausse du chiffre d’affaires liée au développement d’une offre de produits moins carbonée, voire bas carbone répondant à une demande accrue des clients |
| En adaptant son offre pour inclure des produits plus durables et respectueux de l’environnement, Maisons du Monde peut capter une part de marché croissante, attirant des clients soucieux de réduire leur empreinte carbone. |
Adaptation au changement climatique | |||
Risque financier | Baisse du chiffre d’affaires suite à un arrêt ponctuel de la production ou de l’acheminement des produits finis dû à des événements climatiques extrêmes |
| Ces événements climatiques extrêmes peuvent entraîner, à moyen terme, des arrêts de production ou des retards dans la livraison des produits, ce qui ralentit la chaîne de valeur et provoque des retards dans la disponibilité des produits pour les clients, et donc un manque à gagner pour le Groupe. |
Impact négatif (chaîne de valeur) | Atteinte à l’intégrité physique des personnes (clients, salariés, prestataires) lors d’événements climatiques extrêmes sur les sites de Maisons du Monde et dans la chaîne de valeur |
| Des événements climatiques extrêmes peuvent survenir à court terme, et de manière plus fréquente avec le dérèglement climatique, et mettre en danger la sécurité des personnes présentes sur les sites de production, de stockage ou de distribution, ainsi que celles impliquées dans la chaîne d’approvisionnement. Les conséquences immédiates incluent des blessures, voire des pertes humaines, et des perturbations dans les opérations des entreprises. |
Risque financier | Augmentation des coûts des matières premières due à leur raréfaction suite à de fortes conditions climatiques et un conflit de disponibilité des sols et d’usage pour des secteurs prioritaires |
| À moyen terme, la pénurie de ressources essentielles, combinée à une concurrence accrue pour l’usage des sols, peut entraîner des hausses de coûts qui se répercutent sur les prix des produits finis. |
Consommation et préservation d’énergie | |||
Impact négatif (chaîne de valeur) | Contribution à l’épuisement des ressources énergétiques par la consommation d’énergies fossiles |
| L’énergie utilisée dans les opérations peut provenir d’énergies fossiles non renouvelables et ainsi contribuer au réchauffement climatique. |
Risque financier (opérations) | Hausse des coûts liée à une augmentation des prix de l’énergie dans un contexte d’insuffisante maîtrise de la consommation (carburant, électricité) |
| À moyen terme, si le Groupe ne parvient pas à maîtriser efficacement sa consommation d’énergie, elle peut être confrontée à des coûts accrus en raison de l’augmentation des prix des carburants et de l’électricité. |
Les informations sur l’identification et l’évaluation des impacts, risques et opportunités sont décrites en Section 3.1.5.1.
Maisons du Monde a réalisé une étude externe début 2023, basée sur deux scénarios climatiques expliqués de manière détaillée ci-dessous, pour mesurer les risques liés au changement climatique à savoir :
Le changement climatique fait peser de nouveaux risques pour le Groupe. Ces risques, qu’ils soient physiques (multiplication des événements climatiques extrêmes, hausse des températures, baisse des rendements agricoles…) ou de transition (évolution du prix de l’énergie, prix du carbone, des matières, évolution de la demande des consommateurs…) poussent Maisons du Monde à trouver des mesures d’adaptation pour construire sa résilience et à transitionner vers une économie bas carbone pour réduire son impact.
La cartographie des risques et opportunités se base sur les recommandations fournies par la Task Force on Climate-Related Financial Disclosure (TCFD) afin d’identifier selon plusieurs critères les conséquences du changement climatique sur l’ensemble de la chaîne de valeur de Maisons du Monde.
Pour mieux comprendre et appréhender les évolutions futures de l’environnement économique, social, et sociétal pour Maisons du Monde par rapport au changement climatique, une cartographie a été réalisée avec l’aide d’un cabinet externe pour identifier et quantifier ces risques physiques et de transition. Les horizons temporels pour les risques climatiques ont été pensés pour s’aligner avec le plan stratégique du Groupe (2023‑2026), mais également avec les engagements pris auprès de l’initiative Science Based Targets (SBTi) à 2030 ainsi qu’à plus long terme (2050) pour mettre en place à la fois des politiques d’atténuation et d’adaptation adaptées. L'analyse de résilience étant une étude prospective, elle comporte donc des zones d'incertitude que Maisons du Monde s’est efforcé de traiter.
L’identification des principaux risques pesant sur les activités du Groupe a été réalisée à partir des coordonnés GPS des différents actifs et de la chaîne de valeur de Maisons du Monde : magasins, entrepôts, usines de production en propre et des fournisseurs, zones d’approvisionnement des matières premières principales (bois, coton, cuir…) et infrastructures logistiques. L’ensemble des risques et opportunités de transition ont été identifiés lors d’ateliers spécifiques avec les différents métiers du Groupe (achats, approvisionnement, contrôle interne, offre de produits…) et quantifiés selon la probabilité et la magnitude d’impact financier du Groupe pour chacun des deux scénarios personnalisés. Les risques physiques basés sur des horizons temporels à 2030 et à 2050 se sont appuyés sur des projections climatiques référencées par le GIEC (ex. : European Avalanche Scale pour le risque d’avalanches, Saffir-Simpson Scale pour les tempêtes tropicales, World Bank Classification pour les inondations, etc.). Les risques physiques identifiés en lien avec les activités de Maisons du Monde sont notamment les suivants :
À 2030, 95 magasins sont exposés à plus de deux risques sur un scénario RCP 4.5 et 161 magasins à plus de deux risques sur un scénario RCP 8.5. (analyse issue de la liste de magasins à fin 2022).
Pour analyser les risques et opportunités physiques et de transition liés au changement climatique dans l’ensemble de sa chaîne de valeur, Maisons du Monde a utilisé des scénarios personnalisés définissant un récit des représentations futures basé sur la rigueur des réglementations environnementales, la disponibilité des technologies à faible émission de carbone, ainsi que sur l’importance du développement durable dans l’industrie et la société. Pour cela, Maisons du Monde s’est appuyé sur les scénarios physiques Representative Concentration Pathways (RCP) quantitatifs fournis par le GIEC, les scénarios de transition du NGFS (Network for Greening the Financial Systems) et d’autres bases de données expertes telles que le WRI (World Ressources Institutes) ou bien encore le World Bank classification.
La cartographie des risques climatiques repose ainsi sur deux scénarios :
Scénario spécifique à Maisons du Monde | Description du scénario | Conjonctions | Horizon temporel | Scénarios utilisés |
|---|---|---|---|---|
Accord de Paris : limite de réchauffement global de 1,5 °C à 2100 | Les tendances sociales, économiques et technologiques actuelles se poursuivent. L’Europe est leader des réglementations, les gouvernements investissent dans la transition énergétique, les exigences des parties prenantes se consolident. Néanmoins, le prix de l’énergie reste élevé et les systèmes environnementaux sont un peu dégradés. |
| 2030 et 2050 | Scénario physique : RCP 4.5 Scénario de transition : NGFS (Divergent Net Zero) Narratif socio-économique : SSP 2 |
Business as Usual : limite de réchauffement global de 3,1 °C-4 °C à 2100 | Résurgence des nationalismes, développement économique lent, persistance des inégalités et des conflits régionaux. L’Europe est freinée dans ses réglementations, il y a une forte dégradation environnementale, les parties prenantes ont des exigences sociales plus importantes qu’environnementales, et il y a une tension importante dans l’utilisation des ressources. |
| 2030 et 2050 | Scénario physique : RCP 8.5 Scénario de transition : NGFS (Politiques Actuelles) Narratif socio-économique : SSP 3 |
Les scénarios climatiques utilisés sont compatibles avec les hypothèses critiques en matière de climat formulées dans les états financiers dans la Note 4.3 du Chapitre 6.
Dans le cadre de sa définition de résilience de la stratégie face aux risques climatiques, Maisons du Monde a établi un plan de transition et une trajectoire carbone en définissant les investissements nécessaires afin de limiter son impact dans la section suivante.
Maisons du Monde a construit une première trajectoire carbone soumise et validée via l’initiative Science Based Targets (SBTi) en 2019. Cette trajectoire initialement soumise est en cours de renouvellement pour refléter les évolutions méthodologiques et s’assurer que le Groupe maintient son objectif de réduction de gaz à effet de serre aligné avec un réchauffement climatique en dessous des 2 °C. Par ailleurs, Maisons du Monde a également modifié l’année de référence de 2018 à 2021 pour mieux aligner ses engagements avec les évolutions récentes de ses activités, dans une situation post-COVID.
Maisons du Monde n’est pas exclu des référentiels de l’UE alignés sur ceux de Paris, car le Groupe ne fait partie d’aucune des activités exclues.
Le Groupe souhaite ainsi diminuer de 42 % ses émissions scopes 1 et 2 et de 25 % ses émissions scope 3 en 2030 par rapport à l’année de référence 2021.
| Scope | Type | Ambition | Année cible | Approuvé par le SBTi |
|---|---|---|---|---|---|
Objectif de zéro émission nette à court terme | 1 et 2 | Absolu | - 42 % | 2030 | En cours |
Objectif de zéro émission nette à court terme | 3 | Absolu | - 25 % | 2030 | En cours |
Cette nouvelle ambition de réduction des émissions de CO2 a été présentée et validée au COMEX puis présentée en Comité RSE de novembre 2024, tant en termes de trajectoire qu’en termes de moyens financiers nécessaires. Par ailleurs, une partie du bonus du Directeur général du Groupe est indexée sur la réduction effective des émissions de CO2, pour plus de détails, voir la Section 3.1.3.1.1.
La décarbonation repose sur quatre principaux piliers :
À noter que le principal investissement du Groupe dans la décarbonation de ses activités réside dans l’achat de matières certifiées et/ou recyclées. Ce principal levier d’activation serait susceptible d’affecter les OpEx du Groupe à la hausse ; les éventuels surcoûts seraient alors compensés par des mesures d’optimisation pour limiter l’impact sur les marges. Par ailleurs, Maisons du Monde étudie la faisabilité de pouvoir extraire les données afférentes à l’achat de matières certifiées et/ou recyclées pour pouvoir le mesurer de manière plus fiable.
Les CapEx et OpEx engagés ne permettent pas de répondre à l’une des définitions des activités listées dans le règlement de taxonomie durable.
Dans le cadre du renouvellement de sa trajectoire SBTi en 2024, Maisons du Monde a identifié l’ensemble des leviers permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre en ligne avec l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Par ailleurs, Maisons du Monde a mesuré ses émissions de gaz à effet de serre associées aux changements d’usage des terres (méthodologie FLAG) sur l’année 2021 et à horizon 2030 afin d’anticiper de potentielles nouvelles sources d’émissions. Les résultats projetés indiquent que l’impact du Groupe sur les émissions FLAG reste mineur (< 10 %) et n’ont donc pas été intégrés dans les leviers d’actions.
Dans une situation de croissance organique entre 2021 et 2030, les émissions de GES sont supposées augmenter sensiblement avec la croissance des ventes. Dans le cadre de la revue de sa trajectoire carbone, Maisons du Monde a également pris en compte les projections de volumes de ventes par catégorie, mais également les facteurs réglementaires et les engagements gouvernementaux en faveur de la transition climatique.
À titre d’exemple, les engagements associés au changement climatique pris par les États dans le monde, les évolutions des modes de consommation, ainsi que les réglementations environnementales de plus en plus contraignantes pour les entreprises, permettront de réduire indirectement les émissions de Maisons du Monde de 6,2 %.
Les émissions des scopes 1 et 2 sont celles qui sont directement contrôlées par Maisons du Monde et représentent environ 1 % de ses émissions totales.
Le schéma ci-dessous permet de présenter les leviers et la trajectoire associée pour diminuer de 42 % les émissions des scopes 1 et 2 du Groupe :
Les émissions de scopes 1 et 2 sont principalement causées par l’utilisation de carburants dans les véhicules de société et les camions Distri-Traction ainsi que la consommation d’électricité dans l’usine du Groupe située au Vietnam.
Les principaux leviers pour continuer de réduire les émissions des scopes 1 et 2 reposent sur :
Les émissions de scope 3 sont les émissions indirectes des émissions de CO2 du Groupe et représentent environ 99 % de ses émissions totales. Ces émissions de CO2 reposent principalement sur la fabrication des produits et le choix des matières utilisées ainsi que les moyens de transport utilisés tant en amont qu’en aval.
Le schéma ci-dessous permet de présenter les leviers et la trajectoire associée pour diminuer de 25 % les émissions scope 3 du Groupe :
Les principaux leviers pour continuer de réduire les émissions de scope 3 reposent sur :
Maisons du Monde, dans le cadre de ses activités et de sa chaîne de valeur, ne présente pas d’émissions de gaz à effet de serre bloquées.
Maisons du Monde, à travers ses engagements en faveur de la lutte contre le changement climatique, mais également dans un souci de résilience face aux effets du changement climatique, a développé une politique d’atténuation qui comporte plusieurs éléments :
Politiques | Principales caractéristiques |
| Périmètre | Grade hiérarchique de validation de la politique |
|---|---|---|---|---|
Politique d’achat d’électricité renouvelable | Engagement d’acheter de l’électricité renouvelable pour limiter son impact |
| Réseau, sièges administratif et logistique | Direction RSE & Qualité et direction achats non marchands |
Politique d’efficacité énergétique et de sobriété énergétique à travers la signature de la charte EcoWatt en 2022 | Mise en place d’actions pour gagner en efficacité énergétique et sensibilisation au respect des règles en lien avec la sobriété énergétique |
| Groupe | Direction RSE & Qualité |
Politique Good is Beautiful | Politique de sélection de produits moins impactants dans l’offre destinée aux clients, notamment à travers le choix de matières moins carbonées et de relocalisation plus proche d’une partie de la production du Groupe |
| Offre produits Maisons du Monde | Direction RSE & Qualité |
L’ensemble de ces politiques existantes sont destinées à des fins internes.
Par ailleurs, Maisons du Monde est en cours d’écriture et de renouvellement de la politique de choix de véhicules de société pour l’ensemble du Groupe en transitionnant vers des voitures électriques.
Les différentes politiques en lien avec l’atténuation au changement climatique couvrent l’ensemble des impacts, risques et opportunités identifiés par Maisons du Monde :
Description de l’impact, | Politique | Description des politiques en réponse aux impacts, risques et opportunités |
|---|---|---|
Impact négatif (chaîne de valeur) Émissions de GES contribuant au changement climatique (liées aux activités dans les opérations, aux activités amont, et à l’utilisation des produits vendus) | Toutes les politiques | La définition d’une trajectoire de réduction des émissions de CO2 à travers l’usage des différentes politiques vient répondre à l’impact négatif. |
Risque financier (opérations) Baisse du chiffre d’affaires due à une baisse de la consommation en général et plus spécifiquement sur les produits considérés « gadgets »/non essentiels | Politique Good is Beautiful | La valorisation de nos produits Good is Beautiful représente un élément majeur de l’image de marque de Maisons du Monde pour favoriser l’achat de produits plus responsables. |
Risque financier (opérations) Hausse des coûts des matières premières suite à l’interdiction de produits carbonés (taxe carbone) | Politique Good is Beautiful | La transition vers l’achat de matières recyclées ou du sourcing plus proche des matières premières dans le cadre de la politique Good is Beautiful contribue à maîtriser les coûts associés aux produits, tout en limitant les impacts environnementaux. |
Risque financier (opérations) Baisse du chiffre d’affaires suite à une baisse de la consommation associée à l’augmentation des exigences clients sur la responsabilité des produits | Politique Good is Beautiful | La valorisation de nos produits Good is Beautiful représente un élément majeur de l’image de marque de Maisons du Monde pour favoriser l’achat de produits plus responsables. |
Opportunité financière (opérations) Hausse du chiffre d’affaires liée au développement d’une offre de produits moins carbonée, voire bas carbone répondant à une demande accrue des clients | Politique Good is Beautiful | La valorisation de nos produits Good is Beautiful représente un élément majeur de l’image de marque de Maisons du Monde pour favoriser l’achat de produits plus responsables. |
En 2024, Maisons du Monde a priorisé la rédaction des politiques venant répondre aux objectifs d’atténuation au changement climatique et une politique d’adaptation au changement climatique sera rédigée et validée courant 2025.
À travers la mobilisation de ses actions, Maisons du Monde cherche à répondre à ses principaux enjeux matériels, à savoir :
Enjeux matériels | Leviers plans de transition | Politique | Actions clés | Péri- | Horizon temporel | Année d’achève- | Avancées | Ressources allouées |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Consommation et préservation de l’énergie | Maintien de l’achat d’électricité renouvelable | Politique d’achat d’électricité renouvelable | Maintenir l’achat d’électricité renouvelable | Réseau et logistique | 2020-2026 | 2026 | Le Groupe se rapproche du résultat attendu de 100 % électricité renouvelable |
|
Consommation et préservation de l’énergie | N/A – amélioration continue | Politique d’efficacité énergétique | Monitorer la consommation d’énergie du réseau de magasins et appliquer des actions correctives ou préventives | Réseau et logistique | 2025 | Tous les ans |
|
|
|
| Politique | Limiter les risques sociaux et environnementaux tout en baissant l’impact des matières utilisées et de la fabrication des produits Maisons du Monde | Offre | 2022-2026 | 2026 |
|
|
Le principal vecteur de baisse d’impact d’émissions de CO2 repose sur le choix des matières et le processus de fabrication des produits.
Pour cela, dans le cadre de la mise en place de son référentiel Good is Beautiful, Maisons du Monde se fixe des objectifs annuels. Deux des trois combats de la proposition d’offre durable viennent réduire directement les émissions de CO2 du Groupe de manière significative :
Le principal investissement du Groupe dans la décarbonation de ses activités en 2024 réside dans l’achat de matières certifiées et/ou recyclées.
Maisons du Monde s’engage à diminuer de 42 % les émissions des scopes 1 et 2 et de 25 % les principales émissions du scope 3 entre 2021 et 2030 (achats de produits et services, transport amont et distribution, transport aval et distribution et déplacements des visiteurs et clients), couvrant ainsi 83 % des émissions totales du Groupe. Ces objectifs, qui visent à maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 1,5 °C, seront actualisés courant 2025, conformément au renforcement du référentiel de la SBTi.
Les règles méthodologiques de l’indice pour un PAB, notamment son exigence de décarbonisation annuelle, sont conçues pour réduire l’Implied Temperature Rise (ITR) des actifs de l’indice en dessous de 2 °C, et finalement à 1,5 °C. Ainsi, la méthodologie adoptée par Maisons du Monde est en parfaite adéquation avec un scénario de 1,5 °C dans les délais convenus par l’Accord de Paris et cohérente avec les règlements des indices alignés sur Paris (PAB).
Objectif | 2021 (BY) | Résultats 2024 | Cible 2025 | Cible 2030 |
|---|---|---|---|---|
Réduire de 42 % les émissions de CO2 des scope 1 et scope 2 market-based d’ici à 2030 par rapport à 2021 | 4 809 | 4 678 | 4 087 | 2 504 |
Réduire de 25 % les émissions de CO2 des principaux postes du scope 3 d’ici à 2030 par rapport à 2021 | 636 074 | 513 867 | 531 319 | 470 501 |
Les cibles ci-dessus font référence à la trajectoire carbone SBTi en cours de validation et représentent plus de 80 % du bilan carbone. Selon la méthodologie SBTi, il faut, a minima, intégrer 67 % du scope 3.
Les émissions de CO2 du Groupe ont diminué de 19,2 % entre 2021 et 2024 sur les postes intégrés à la trajectoire carbone SBTi.
En 2024, Maisons du Monde a fait des avancées significatives dans la mise en œuvre de son plan de transition pour réduire les émissions de CO2 de ses produits. La stratégie vise à réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre dans les postes les plus conséquents du Groupe. Les progrès incluent :
À travers son objectif de relocalisation des produits (30 % de near sourcing à horizon 2030) dans le cadre de son plan de transition, Maisons du Monde répond également à un besoin lié à l’adaptation au changement climatique. En effet, cela permet de raccourcir sa chaîne de valeur et de construire sa résilience quant à l’adaptation au changement climatique.
En revanche, Maisons du Monde n’a pas défini d’objectifs précis en lien avec l’adaptation au changement climatique. A partir de 2025, Maisons du Monde étudiera sa politique pour répondre à l’adaptation au changement climatique puis définira les objectifs afférents à cette politique.
Afin de limiter sa dépendance aux énergies fossiles, Maisons du Monde s’est engagé à partir de 2020 à acheter de l’électricité renouvelable au niveau du réseau et des sites administratifs.
De même, le site de production au Vietnam dispose de panneaux photovoltaïques depuis 2022 sur une des deux usines présentes localement.
Objectif | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
Atteindre 100 % d’électricité renouvelable dans le mix énergétique de nos sites (réseau et sites administratifs) | 98,9 % | 100 % |
Maisons du Monde ne finance pas de projets permettant de bénéficier de crédits carbone et préfère prioriser ses investissements dans la réduction de son impact environnemental.
À date, Maisons du Monde ne dispose pas d’un mécanisme de prix interne de carbone
| 2024 |
|---|---|
Pourcentage de la rémunération reconnue lié à des considérations climatiques (en %) | 10 % |
Date de réalisation de l’analyse de résilience de la stratégie et du modèle d’affaires au changement climatique (en mm/aaaa) | 06/2023 |
La date de réalisation de l’analyse retenue est celle de la présentation des résultats de l’analyse réalisée par le cabinet EY en juin 2023.
| 2024 |
|---|---|
Consommation d’énergie – total (en MWh) | 57 855,5 |
Part des émissions du scope 2 associée aux garanties d’origine (en %) | 100 % |
Part des émissions du scope 2 associée aux certificats d’énergie verte (en %) | - |
Consommation d’énergie issue de ressources fossiles (en MWh) | 4 988,0 |
Part des consommations d’énergie issue de ressources fossiles (en %) | 8,6 % |
Consommation de combustible provenant du pétrole brut et de produits pétroliers (en MWh – PCI) | 427,4 |
Consommation de combustible provenant du gaz naturel (en MWh – PCI) | 380,0 |
Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources fossiles (en MWh) | 4 180,6 |
Consommation d’énergie issue de sources nucléaires (en MWh) | - |
Part de la consommation d’énergie issue de sources nucléaires (en %) | - |
Consommation d’énergie issue de sources renouvelables (en MWh) | 52 867,5 |
Part de la consommation d’énergie issue de sources renouvelables (en %) | 91,4 % |
Consommation de fuel provenant d’énergie renouvelable (en MWh) | - |
Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources renouvelables (en MWh) | 51 304,0 |
Consommation d’énergie renouvelable non combustible autoproduite (en MWh) | 1 563,5 |
Production d’énergie non renouvelable (en MWh) | - |
Production d’énergie renouvelable (en MWh) | - |
Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique par produit net (en MWh/millions d’euros de chiffre d’affaires) | 0,06 |
Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique (en %) | 100 % |
Consommation d’énergie – total : recense l’ensemble des consommations d’énergie sur le groupe Maisons du Monde au cours de l’année 2024. Sont inclus tous les types d’énergie : électricité renouvelable et non renouvelable, gaz naturel, propane, fioul domestique et réseau de chaleur.
Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique par produit net et en pourcentage : recense l’ensemble des consommations d’énergie sur le groupe Maisons du Monde au cours de l’année 2024 provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique. Les secteurs à fort impact climatique sont ceux énumérés dans les Sections A à H et à la Section L de la NACE (p. 33) [au sens du règlement délégué (UE) 2022/1288 de la Commission]. La consommation totale d’énergie par produit net, ou intensité énergétique associée aux activités dans les secteurs à fort impact climatique est mesurée en MWh/millions d’euros de chiffre d’affaires.
(en MWh ou MWh PCI) | 2024 |
|---|---|
Consommation d’énergie des bâtiments – total | 57 855,5 |
Consommation d’électricité renouvelable | 51 304,0 |
Consommation d’énergie renouvelable non combustible autoproduite | 1 563,5 |
Consommation d’électricité non renouvelable | 3 486,5 |
Consommation de gaz naturel | 380,0 |
Consommation de propane engins | 101,8 |
Consommation de fioul domestique | 325,6 |
Consommation de réseau de chaleur | 694,1 |
Presque 90 % de la consommation d’énergie des bâtiments de Maisons du Monde provient de la consommation d’électricité renouvelable puisque 100 % des magasins, sites administratifs et logistiques sont couverts par des certificats de garantie d’origine.
(en MWh) | 2024 | Part du total |
|---|---|---|
Réseau de magasins et sites administratifs | 47 032,6 | 81,3 % |
Logistique (Distrimag et LEO) | 5 553,6 | 9,6 % |
Rhinov | 46,1 | 0,1 % |
Production (Mekong) | 5 223,3 | 9,0 % |
Plus de 80 % de la consommation d’énergie du Groupe provient du réseau de magasins et sites administratifs en raison de la taille du parc magasin (plus de 300 magasins).
(en MWh ou MWh PCS) | Électricité renouvelable | Électricité non | Réseau de chaleur | Gaz naturel |
|---|---|---|---|---|
Réseau de magasins | 45 345,8 | - | 694,1 | 331,0 |
Sites administratifs | 514,2 | - | - | 60,6 |
Data center | 126,0 | - | - |
|
Total | 45 986,0 | - | 694,1 | 391,6 |
Le réseau de magasins, par sa taille, représente 98,6 % de la consommation totale d’énergie du réseau, sites administratifs et data center. L’énergie largement la plus consommée est l’électricité renouvelable, dont l’achat est assuré par des certificats de garantie d’origine, permettant d’alimenter le parc.
Les consommations d’électricité, de réseau de chaleur et de gaz naturel sont suivies sur la base des consommations facturées par les fournisseurs. Lorsque des données de facturation d’électricité ne sont pas disponibles, elles sont estimées sur la base de la consommation du site concerné sur le reste de l’année ou de la consommation moyenne des sites situés dans des pays proches. Seuls les magasins situés en Allemagne et en Italie sont concernés par les réseaux de chaleur et la consommation de gaz naturel en magasin se situe en Belgique, Italie et Suisse.
(en MWh ou MWh PCS) | Électricité renouvelable | Réseau | Gaz |
|---|---|---|---|
Allemagne | 1 531,0 | 174,7 | - |
Autriche | 91,1 | - | - |
Belgique | 2 039,7 | - | 146,155 |
Espagne | 7 330,0 | - | - |
France | 19 308,1 | - | - |
Italie | 13 230,9 | 519,4 | 130,984 |
Luxembourg | 135,6 | - | - |
Portugal | 240,7 | - | - |
Suisse | 1 438,7 | - | 53,848 |
La consommation d’énergie par pays est le reflet du parc magasins de Maisons du Monde, l’électricité consommée est 100 % renouvelable, mais le réseau de chaleur et le gaz naturel ne sont utilisés que dans certains pays où est implanté le Groupe.
(en MWh ou MWh PCI) | Électricité renouvelable | Gaz naturel | Fioul domestique | Propane engins |
|---|---|---|---|---|
Distrimag | 4 506,2 | 26,80 | 106,22 | 101,84 |
LEO | 811,9 | 0,7 | - | - |
Les consommations sont suivies sur la base des consommations facturées par les fournisseurs. Lorsque les données pour le dernier mois de l’année ne sont pas disponibles à la date de reporting, elles sont extrapolées à partir des consommations du mois précédent.
Distrimag est responsable de l’essentiel de la consommation d’énergie des sites logistiques de Maisons du Monde en raison de sa part dans l’activité du Groupe : en effet, la grande majorité des produits Maisons du Monde sont reçus et traités sur les sites de Distrimag.
L’entrepôt LEO ne consomme pas de fioul ni de propane pour le fonctionnement de son activité.
(en MWh ou MWH PCI) | Électricité renouvelable | Électricité | Fioul |
|---|---|---|---|
Mekong | 1 563,5 | 3 440,5 | 219,3 |
L’usine de Mekong est en partie alimentée par panneaux solaires et le suivi de la consommation d’électricité se fait sur la base des factures envoyées par les fournisseurs ou par des relevés réguliers des compteurs. Le fioul est utilisé pour les équipements et véhicules utilisés sur le site.
(en kg) | R410A | R407C | R32 | Total |
|---|---|---|---|---|
Réseau de magasins | 471,0 | 49,3 | - | 520,3 |
Distrimag | 14,1 | - | - | 14,1 |
Aucune fuite de fluides frigorigènes n’a été recensée sur les sites administratifs, Rhinov et Mekong au cours de l’année 2024.
Fuites de fluides frigorigènes, par entité et par type de gaz : recense les quantités de fuites de fluides frigorigènes des installations de climatisation/air conditionné de Maisons du Monde au cours de l’année 2024. Les quantités potentiellement émises lors du démantèlement de certains équipements ne sont pas comptabilisées.
(en litres) | Gazole | Essence | Total |
|---|---|---|---|
Réseau de magasins et sites administratifs | 1 363,0 | 135 795,0 | 137 158,0 |
Logistique (Distrimag) | 401 892,6 | 15 416,8 | 417 309,4 |
Production (Mekong) | - | 8 537,0 | 8 537,0 |
Total | 403 255,6 | 159 748,8 | 563 004,4 |
À cette consommation de carburant sont ajoutées les consommations de carburant pour locations de véhicules courtes durées à hauteur de 47 400 litres pour l’année 2024.
Consommation carburant annuelle – totale – Groupe : recense la consommation de carburant totale par les véhicules de location longue durée pour l’ensemble du groupe Maisons du Monde au cours de l’année 2024. Sont inclus les différents types de carburant : gazole et essence.
Poste d’émissions | 2024 |
|---|---|
1. Scope 1 | 2 751,0 |
1. Scope 2 – market-based | 1 927,3 |
1. Scope 2 – location-based | 18 057,3 |
1. Scopes 1 & 2 – market-based | 4 678,3 |
1. Scopes 1 & 2 – location-based | 20 808,3 |
3.1 Achats de produits et services | 355 306,8 |
3.1.1 – Achats généraux | 2 527,0 |
3.1.2 – Produits – Meubles | 105 130,0 |
3.1.2 – Produits – Déco | 48 141,0 |
3.1.2 – Produits – MLP | 89 141,0 |
3.1.3 – Produits – Marketplace | 11 340,7 |
3.1.4 – Produits – Fabrication (impacts usines) | 99 027,1 |
3.2 Biens immobilisés | 4 807,0 |
3.3 Activités associées à l’énergie et au carburant (non incluses aux scopes 1 & 2) | 324,0 |
3.4 Transport amont et distribution | 38 700,4 |
3.5 Déchets générés dans les opérations | 5 343,0 |
3.6 Déplacements professionnels | 2 692,0 |
3.7 Déplacements domicile-travail | 8 727,0 |
3.8 Actifs en leasing amont | N/A |
3.9a Transport aval et distribution | 24 346,0 |
3.9b Déplacements de visiteurs et clients | 95 514,0 |
3.10 Traitement des produits vendus | N/A |
3.11 Utilisation des produits vendus | 37 190,5 |
3.12 Fin de vie des produits vendus | 35 166,3 |
3.13 Actifs en leasing aval | N/A |
3.14 Franchises | 207,3 |
3.15 Investissements | N/A |
3. Scope 3 | 603 324,3 |
Part des émissions de scope 3 mesurée à partir de données primaires (données fournisseurs ou partenaires (supply chain)) | 0,7 % |
Scopes 1-2-3 – market-based | 613 002,6 |
Scopes 1-2-3 – location-based | 629 132,6 |
Les émissions de GES sont calculées conformément aux standards du protocole de gaz à effet de serre. Pour préparer les données nécessaires à la publication des émissions de GES, Maisons du Monde tient compte des principes, des exigences et des lignes directrices prévues par la norme GHG Protocol Corporate Standard (version 2024) et se réfère aux valeurs les plus récentes du potentiel de réchauffement planétaire (PRP) sur 100 ans (Global Warming Potential) publiées par le GIEC pour calculer les émissions de CO2eq et de gaz autres que le CO2.
Les postes 3.8, 3.10, 3.13 et 3.15 n’ont pas été calculés dans la mesure où Maisons du Monde n’a pas d’activités associées à ces postes.
Il s’agit de l’empreinte carbone issue de toutes les émissions directes de gaz à effet de serre résultant d’une combustion issue des consommations énergétiques du périmètre, exprimées en tonnes de CO2 équivalent (tCO2eq.), avec une part d’estimation des données éventuellement manquantes. Ainsi, les émissions directes de GES (scope 1) en tCO2e sur l’année N regroupent :
Méthodologie :
Il s’agit de collecter l’ensemble des données d’énergie du Groupe citées ci-dessus multipliées par les facteurs d’émissions associés issus de l’ADEME.
Il s’agit de la somme de toutes les émissions indirectes de gaz à effet de serre issues des consommations énergétiques du périmètre, exprimées en tonnes de CO2 équivalent (tCO2eq.), avec une part d’estimation des données éventuellement manquantes et une part d’extrapolation sur certaines données d’électricité (voir fiche sur l’électricité des magasins).
Les émissions indirectes de GES (scope 2) en tCO2e sur l’année N regroupent :
Méthodologie :
Il s’agit de collecter l’ensemble des données d’énergie du Groupe (électricité et réseaux de chaleur) multipliées par les facteurs d’émissions associés issus de l’ADEME. Les facteurs d’émission diffèrent en fonction de la méthodologie de calcul utilisée en market-based ou location-based. En effet, en market-based, sont pris en considération les garanties d’origine et l’achat d’électricité renouvelable, ce qui n’est pas le cas en location-based.
Leur empreinte carbone est composée de différents éléments :
Méthodologie :
Il s’agit du calcul de l’empreinte carbone des CapEx liés à l’immobilier et à l’équipement informatique.
Méthodologie :
Il s’agit des consommations d’énergie réalisées dans l’amont de la chaîne de valeur de manière indirecte par le Groupe.
Méthodologie :
Il s’agit de multiplier les consommations d’énergie des différents sites par type de combustible par les facteurs d’émissions sur la partie amont et pertes en fonction du combustible et du pays.
Il s’agit de l’empreinte carbone du transport des marchandises de Maisons du Monde de l’usine fournisseur jusqu’à l’entrepôt via différents moyens de transport :
Méthodologie :
Il s’agit de l’empreinte carbone liée aux déchets générés via la gestion des entrepôts, du site de production au Vietnam et du réseau de magasins.
Les déchets issus de la gestion des bureaux de Rhinov sont exclus du fait que ceux-ci sont considérés comme non significatifs à l’échelle du Groupe.
Méthodologie :
Il s’agit de la collecte des déchets générés issus des magasins, entrepôts et du site de production par catégorie multipliée par les facteurs d’émissions issus de l’ADEME.
Il s’agit de l’empreinte carbone liée aux déplacements professionnels des collaborateurs Maisons du Monde.
Méthodologie :
Il s’agit de l’utilisation de sources primaires des agences de voyages du Groupe et de la consommation de carburants et de la distance des véhicules de société courte durée multipliées par les facteurs d’émissions associés.
Il s’agit des déplacements des collaborateurs Maisons du Monde entre leur domicile et leur travail.
Les collaborateurs de l’usine de production située au Vietnam sont exclus du périmètre de calcul, faute de données probantes et fiables.
Méthodologie :
Il s’agit de collecter les données suivantes :
Pour donner suite à la collecte de ces données, des facteurs d’émission en fonction du moyen de transport sont appliqués.
Pour le transport aval, les produits sont livrés aux magasins ou aux clients finaux par des transporteurs partenaires de Maisons du Monde. En 2024, les émissions liées au transport routier et ferroviaire des produits vers les magasins ou les clients du Groupe s’élèvent à 24 346 tCO2eq.
Méthodologie :
Il s’agit de collecter les données issues du service transport (transport, plateforme, distance, typologie de livraison, mode de transport, type de carburant, typologie de chargement et typologie de colis, mais aussi les tonnes transportées et le nombre d’ordres de transport) auxquelles sont appliqués des facteurs d’émissions via l’utilisation de l’outil FRET 21 issu de l’ADEME.
Les déplacements des clients vers les magasins du Groupe représentent le second poste d’émissions du scope 3. Cette évaluation permet de mettre en avant l’importance de ce poste dans les émissions « indirectes ».
Méthodologie :
Ces émissions sont calculées automatiquement à partir du nombre de visites en magasin, des distances parcourues par les clients pour rejoindre leur magasin Maisons du Monde préféré, du nombre d’enseignes visitées, du moyen de locomotion choisi et de scénarios de mobilité par typologie de magasins (centre‑ville, centre commercial, zone d’activité). Le Groupe a fait le choix d’intégrer ces émissions dans le calcul du scope 3 afin de rendre compte de l’impact potentiel des choix d’implantation des magasins et des modes de livraison dans les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il s’agit de l’empreinte carbone associée à l’utilisation des produits électrifiés vendus sur l’année 2024.
Méthodologie :
Il s’agit de collecter les ventes de produits électrifiés sur l’année 2024 puis de calculer la consommation annuelle en kWh selon le type d’ampoule associé au produit. Lorsque le type d’ampoule n’est pas indiqué, la consommation annuelle est pondérée en fonction des volumes des trois autres types de bulbes d’ampoule. Ensuite, via les données internes issues du département Études Marketing, il est possible de connaître la durée moyenne d’utilisation des produits Maisons du Monde. Enfin, l’ensemble de ces données sont utilisées et multipliées par les facteurs d’émissions de mix énergétique de chaque pays de vente.
Il s’agit de l’empreinte carbone associée à la fin de vie des produits et des emballages de Maisons du Monde.
Méthodologie :
Il s’agit de collecter les données de poids et de composition des quantités vendues sur l’année 2024 auxquelles sont attribués des facteurs d’émissions issues de l’ADEME.
Il s’agit de l’empreinte carbone associée à la consommation d’électricité des magasins en affiliation ou en franchises.
Les données d’énergie associées au gaz sont exclues du fait de leur non-significativité.
Méthodologie :
Il s’agit de collecter la surface des magasins en franchise ou en affiliation au 31 décembre 2024 à laquelle est appliquée une intensité énergétique moyenne issue du réseau de magasins Maisons du Monde sur la même année, multipliée par les facteurs d’émission liés à la consommation d’électricité fournis par l’ADEME.
(en tCO2eq/millions d’euros de chiffre d’affaires) | 2024 |
|---|---|
Intensité – scopes 1-2-3 – market-based | 612,0 |
Intensité – scopes 1-2-3 – location-based | 628,1 |
Le chiffre d’affaires Maisons du Monde net consolidé peut être réconcilié avec les états financiers (voir Section 6.1.1).
(en tCO2eq) | Scope 1 | Scope 2 market-based | Scope 2 location-based |
|---|---|---|---|
Allemagne | - | 31,0 | 960,4 |
Autriche | - | - | 21,9 |
Belgique | 27,0 | - | 517,5 |
Espagne | - | - | 3 431,6 |
France | 2 612,0 | 4,0 | 1 998,8 |
Italie | 24,0 | - | 8 009,2 |
Luxembourg | - | - | 126,8 |
Portugal | - | - | 174,3 |
Suisse | 10,0 | - | 63,9 |
Vietnam | 78,0 | 1 892,3 | 2 752,2 |
La consommation de gaz naturel, fioul et propane chez Distrimag, fioul chez Mekong et gaz naturel en Belgique, Italie et Suisse ainsi que les consommations de carburant des véhicules et les fuites de fluides frigorigènes viennent contribuer aux émissions du scope 1 du Groupe.
L’achat d’électricité renouvelable via des certificats de garantie d’origine sur les sites administratifs, logistiques et le parc magasins permet de réduire drastiquement le scope 2 market-based du Groupe. En location-based, les émissions de CO2 sont le reflet du parc magasins du Groupe ainsi que des mix énergétiques variables de chacun des pays.
(en tCO2eq) | Scope 1 | Scope 2 market-based | Scope 2 location-based |
|---|---|---|---|
Réseau de magasins et sites administratifs | 1 549,0 | 35,0 | 14 885,7 |
Logistique | 1 124,0 | - | 419,7 |
Production | 78,0 | 1 892,3 | 2 752,2 |
Le site logistique de Distrimag contribue à une part importante du scope 2 global du Groupe en raison de la consommation de gaz naturel, fioul et propane, pas ou peu consommés dans les pays du réseau. À l’inverse, le scope 2 location-based reflète le parc magasins étendu ainsi que l’utilisation des réseaux de chaleur dans certains pays.
|
| 2030 |
|---|---|---|
Global | Valeur absolue de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre grâce aux leviers (en tCO2eq) | (155 255) |
Intensité de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre grâce aux leviers | (171,1) | |
Pourcentage de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux émissions de l’année de référence (en %) | (25,0) % | |
Scope 1 & Scope 2 market-based | Valeur absolue de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre grâce aux leviers (en tCO2eq) | (2 304) |
Intensité de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre grâce aux leviers | (2,0) | |
Pourcentage de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux émissions de l’année de référence (en %) | (48,0) % | |
Scope 3 | Valeur absolue de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre grâce aux leviers (en tCO2eq) | (152 951) |
Intensité de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre grâce aux leviers | (169,0) | |
Pourcentage de la réduction totale des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux émissions de l’année de référence (en %) | (25,0) % |
Ces indicateurs projettent à horizon 2030 en tCO2eq les émissions de gaz à effet de serre évitées par rapport à l’année de référence 2021 afin de respecter les Accords de Paris. Ils sont calculés en valeur absolue, intensité et pourcentage et reposent sur un ensemble d’hypothèses d’activité économique et d’évolution du modèle d’affaires définies dans le cadre de la construction de la trajectoire SBTi 2030 du Groupe. Ces indicateurs présentent un niveau élevé d’incertitude en raison des partis pris sur la réalisation d’événements futurs. Le chiffre d’affaires Maisons du Monde net consolidé peut être réconcilié avec les états financiers (voir Section 6.1.1).
La pollution de l’air, de l’eau et des sols est aujourd’hui reconnue comme une grande menace pour la santé humaine ainsi que celle des écosystèmes et indirectement pour le renouvellement des ressources naturelles. Les activités de Maisons du Monde émettent des polluants tout le long du cycle de vie de ses produits : depuis la production – impliquant l’extraction de matières premières, la transformation industrielle, l’utilisation de produits chimiques pour les finitions – jusqu’à la gestion des déchets et des émissions, en passant par l’ensemble des processus logistiques.
Conscient de ces enjeux, Maisons du Monde a identifié, dans l’ensemble de ses activités, des impacts, des risques et des opportunités liés à la pollution et à l’utilisation de substances préoccupantes. Cette analyse n’a pas porté sur les dépendances à l’égard de services écosystémiques contribuant à atténuer les incidences en matière de pollution. La majorité de ces impacts et risques est localisée dans l’amont de la chaîne de valeur, c’est pourquoi l’ensemble des politiques et actions pour les réduire ne prend pas en compte les opérations et l’aval de la chaîne de valeur. En effet, lors de l’extraction des matières premières et de la fabrication des produits, intégrer ces considérations dans sa démarche RSE est essentiel pour réduire les impacts du Groupe sur l’environnement, les populations et les ressources naturelles dont il dépend.
Les principaux impacts et risques associés à la pollution de l’air, de l’eau et des sols, ainsi qu’à la gestion des substances préoccupantes dans le cadre des activités du Groupe, sont détaillés ci-dessous :
| Impacts ou risques/opportunités matériels | Description |
|---|---|---|
Pollutions et substances préoccupantes | ||
Impact négatif | Pollution de l’air et dégradation de la santé humaine par le rejet volontaire ou accidentel de polluants atmosphériques et particules fines dans la chaîne de valeur | À court terme, les polluants utilisés dans la chaîne de valeur peuvent entraîner une détérioration immédiate de la santé, avec des conséquences comme des maladies respiratoires, des affections cardiaques et un risque accru de cancer. |
Impact négatif | Pollution des eaux par déversement ou ruissellement d’eaux industrielles sur les surfaces imperméables lié à la fabrication des produits sur la chaîne de valeur | La pollution des eaux, causée par le déversement ou le ruissellement d’eaux industrielles sur des surfaces imperméables, est souvent liée à la fabrication des produits dans la chaîne de valeur où des substances chimiques et des contaminants peuvent être rejetés dans les cours d’eau. À court terme, cette pollution peut entraîner la contamination des sources d’eau, affectant la qualité de l’eau potable et la biodiversité aquatique, tout en perturbant les écosystèmes locaux. |
Impact négatif | Pollution des sols par déversement de polluants dans les sols (matières premières) et le ruissellement d’eaux contaminées dans les sols (produits chimiques des procédés de fabrication) | La pollution des sols peut résulter du déversement de polluants (tels que des matières premières) et du ruissellement d’eaux contaminées (contenant des produits chimiques issus des procédés de fabrication), et peut ainsi dégrader la qualité des sols et entraîner des contaminations des nappes phréatiques en cas de perméabilité de celles-ci. |
Impact négatif | Pollution et dégradation de la santé humaine dues à l’utilisation de substances considérées comme préoccupantes et extrêmement préoccupantes notamment dans le processus de fabrication des produits | Les substances chimiques, utilisées en amont de la chaîne de valeur, peuvent être toxiques et avoir des effets immédiats sur la santé des travailleurs et des populations locales, comme des troubles respiratoires, des maladies de la peau. |
Risque financier | Sanction financière liée à une non-conformité aux dispositions légales et réglementaires à la suite d’un cas de pollution avérée dans la chaîne de valeur | Des sanctions juridiques à la suite d’un cas de pollution dans l’amont de la chaîne de valeur peuvent survenir à la suite d’une infraction de normes environnementales en raison d’une gestion inadéquate des substances dans les produits fabriqués. |
Risque financier | Sanction financière liée à une non-conformité des réglementations restreignant l’usage de substances nocives dans les processus de production ou les produits finis (ex. : REACH, RoHS) | En cas de non-respect des réglementations sur les substances à risques, des amendes peuvent être imposées, en plus des coûts pour la mise en conformité et la gestion des impacts sur la réputation de l’entreprise. |
Risque financier | Baisse du CA à la suite d’une image de marque ternie par la dénonciation des consommateurs ou des associations de la présence de polluants controversés dans les produits finis (ex. : substances nocives volatiles, pollution de l’air intérieur) | Lorsque des produits contenant des substances nocives sont révélés au public, entraînant une perte de confiance des parties prenantes externes, cela peut résulter en un refus de consommer les produits vendus par le Groupe et donc en une baisse du chiffre d’affaires. |
Maisons du Monde reconnaît l'importance de consulter les communautés affectées par ses activités, en particulier en ce qui concerne la pollution de l’air, des eaux et des sols et l’utilisation de substances nocives. Cependant, à ce jour, aucune consultation formelle n'a été menée avec les communautés affectées concernant l'impact potentiel des processus de fabrication des produits sur la pollution. Par conséquent, des efforts seront entrepris pour renforcer les processus en incluant des consultations avec les communautés affectées dans les futures évaluations d'impact.
Maisons du Monde a mis en place des exigences environnementales dans le Code de conduite fournisseurs afin de limiter les pollutions chez les fournisseurs dans l’amont de la chaîne de valeur. Ces exigences sont détaillées dans l’ESRS S2 en Section 3.3.2.
Par ailleurs, les opérations propres de Maisons du Monde, notamment le site de production situé au Vietnam, peuvent avoir des impacts en lien avec la pollution de l’air, de l’eau et des sols, thématique couverte à travers le système de management environnemental dans le cadre de la certification ISO 14 001.
De plus, à partir d’une veille réglementaire (réglementation REACH, polluants organiques persistants, US CPSIA, General Product Safety Directive et Biocidal Regulation) et technologique, une liste de substances interdites ou restreintes est définie par le service qualité de Maisons du Monde et mise à jour annuellement, complétée par un ensemble de substances volontairement interdites dans les produits de Maisons du Monde.
Cette liste est validée annuellement par la Direction RSE et Qualité, et ensuite transmise à l’ensemble des fournisseurs par l’intermédiaire des cahiers des charges Qualité, qui regroupent l’ensemble des exigences Qualité & Substances relatives aux produits, et qui sont adossés aux contrats qui lient Maisons du Monde à ses fournisseurs.
Enfin, la politique associée à la maîtrise et à la remédiation des impacts des substances sur la santé et sécurité des consommateurs est décrite dans l’ESRS S4 Section 3.3.3.
Par ailleurs, les opérations propres de Maisons du Monde, notamment le site de production situé au Vietnam, peuvent avoir des impacts en lien avec la gestion de substances dangereuses, thématique couverte à travers le système de management environnemental dans le cadre de la certification ISO 14 001.
La loi sur le devoir de vigilance (voir Section 3.1.3.2) impose à Maisons du Monde d’identifier, d’évaluer et d’atténuer les impacts et risques environnementaux tout au long de sa chaîne de production.
Chaque produit d’une collection de Maisons du Monde possède des procédés de fabrication spécifiques, eux-mêmes corrélés à des impacts environnementaux, tels que la pollution des sols, la pollution de l’eau ou encore la pollution de l’air.
Ainsi, en 2022, Maisons du Monde a construit, en partenariat avec l’ONG Earthworm Foundation, une cartographie des risques environnementaux présents sur les chaînes de valeur du Groupe. Sept catégories de risques environnementaux ont été répertoriées :
Chaque risque environnemental est analysé selon les étapes du cycle de vie d’un produit, et Maisons du Monde s’est concentrée sur les étapes les plus impactantes, c’est-à-dire celles de transformation des matières premières et de fabrication du produit fini. L’aval n’est donc pas inclus dans cette cartographie des risques environnementaux.
En 2024, Maisons du Monde a enrichi cette cartographie des risques environnementaux en prenant en compte la pollution de l’air, le traitement des déchets et la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays de production, en intégrant les indicateurs de l’Environmental Performance Index (EPI) et ceux de l’International Energy Agency (IEA). Cette cartographie sera mise à jour en 2025.
Maisons du Monde s’est basé sur les quinze matières premières les plus utilisées dans ses collections afin d’en déterminer un niveau de risque global par matière, calculé en fonction des risques environnementaux précités. Pour chaque matière première, et dans la cartographie de risques environnementaux détaillée précédemment, les étapes de la chaîne de production sont détaillées, de l’extraction de la matière première, jusqu’au produit fini à la sortie de l’usine. Ce découpage par procédé de production permet d’identifier précisément où se situent les procédés à risque pour l’environnement et donc de déterminer quelles sont les matières premières les plus à risque par pays.
Un score est ainsi attribué par pays et par matière première. Ce score se divise donc en trois niveaux de criticité : risque faible, risque modéré et risque fort.
Ainsi, les travaux effectués conjointement avec l’ONG Earthworm Foundation nous ont permis de déterminer les matières et procédés de production engendrant le plus de risques de pollution de l’eau, de l’air et des sols. Ces matières et procédés de production identifiés ont été priorisés dans la conduite des audits environnementaux lancés depuis 2022 par Maisons du Monde. Ainsi, cinq matières premières utilisées par Maisons du Monde dans ses collections sont identifiées comme à risque fort en lien avec les risques de pollution : le coton, le polyester, le cuir, le métal et le bois.
Les usines de production concernées par matière première à risque sont :
Pour couvrir les impacts environnementaux des usines de production des produits distribués par Maisons du Monde dans ses magasins et sur son site web, le Groupe intègre depuis 2022 les audits environnementaux dans son processus de gestion des risques. Entre 2022 et 2024, les audits environnementaux ICS ont été faits sur une base du volontariat de la part des fournisseurs. Ces audits environnementaux n’étaient pas obligatoires jusqu’à fin 2024. Dès 2025, Maisons du Monde rendra les audits environnementaux obligatoires pour toute usine de production concernée par cette stratégie.
Les usines sont auditées via le référentiel ICS, déjà utilisé pour le contrôle des enjeux sociaux (voir Section 3.3.2.6.1), selon huit grandes thématiques, couvrant les trois impacts matériels associés aux enjeux de pollution de l’air, de l’eau et des sols identifiés :
Courant du premier trimestre 2025, l’audit environnemental ICS s’agrandit par le biais de deux chapitres : biodiversité et nuisances.
À partir des résultats des audits environnementaux, des plans d’action correctifs sont construits et transmis aux fournisseurs de Maisons du Monde, en fonction du niveau de risque (faible ou fort) constaté à la suite de l’audit.
Ce niveau de risque est déterminé par la note finale de l’audit ICS, comme effectué sur l’audit social ICS (voir Section 3.3.2.6.1). Ainsi :
Maisons du Monde a poursuivi en 2024, la réalisation d’audits environnementaux ICS sur les usines de production identifiées à risque. Sur l’année 2024, Maisons du Monde a réalisé 35 audits environnementaux ICS dans les usines de production des filières coton, polyester, cuir, bois et métal, considérées comme les plus à risque.
Parallèlement, Maisons du Monde a mis en place une grille d’évaluation interne des risques environnementaux lorsqu’une usine a été auditée par un autre référentiel qu’ICS. En effet, Maisons du Monde accepte les audits environnementaux amfori BEPI (Business Environment Performance Initiative) et le standard ISO 14001. Cette grille d’évaluation interne nous permet de déterminer le nombre de non-conformités critiques et majeures dans l’usine et ainsi de définir un niveau de risque (faible ou fort) de l’usine.
Concernant les opérations propres du Groupe associées à des activités de production, l’usine située au Vietnam est certifiée ISO 14001 et atteste d’une bonne gestion en interne des substances utilisées et des pollutions rejetées.
Enfin, concernant la pollution des sols liée aux matières premières utilisées dans ses produits, Maisons du Monde a investi fin 2024 dans un outil de traçabilité, Sourcemap, qui permettra de retracer dans les prochaines années ses chaînes d’approvisionnement par matière et d’établir un plan d’action pour pouvoir couvrir le risque de pollution des sols. En effet, à date, Maisons du Monde n’a pas encore la visibilité complète de sa chaîne d’approvisionnement.
Des plans de contrôle – adaptés à chaque famille de produits sur la base d’une analyse de risques fournisseur/produit/usage – sont mis en œuvre pour contrôler par échantillonnage l’absence de substances restreintes ou interdites dans les produits Maisons du Monde.
Ces contrôles sont réalisés en continu au cours de l’année via des tests ciblés menés dans des laboratoires partenaires, et pris en charge financièrement par le Groupe. En cas de non‑conformité identifiée, des actions correctives sont mises en œuvre, allant de la modification immédiate du produit jusqu’à des actions d’accompagnement de moyen terme avec le fournisseur pour travailler à la substitution des substances jugées indésirables.
Afin d’aller au‑delà des exigences réglementaires concernant la présence de substances dangereuses pour les matières les plus impactantes (voir Section E5), Maisons du Monde se tourne vers les certifications Oeko‑Tex Standard 100, GOTS et OCS pour les produits textiles et revêtements d’assises, qui garantissent un niveau minimal de substances jugées nocives pour la santé humaine. De plus, Maisons du Monde augmente progressivement la part de cuir certifié LWG, qui assure une bonne gestion des pollutions au niveau des tanneries. La Section 3.2.5 détaille plus amplement les actions menées sur le développement de produits moins impactants pour l’environnement.
Dans le cas d’une alerte remontée par le biais d’un canal mis à disposition pour nos consommateurs, Maisons du Monde déploie un processus de remédiation des impacts et de rappels des produits pouvant impacter la santé et la sécurité des clients. Ce process est détaillé plus largement dans la Section 3.3.3.
Depuis 2022, Maisons du Monde conduit des audits environnementaux dans une démarche exploratoire afin de vérifier les conclusions de la cartographie des risques. La stratégie de conformité environnementale des usines de production de Maisons du Monde sera construite en 2025. Cette conformité s’établira via la conduite d’audits environnementaux dans ces usines. Comme indiqué précédemment, les audits environnementaux ICS vont évaluer la conformité des usines sur le sujet de la pollution de l’eau, de l’air, des sols et de l’utilisation de substances dangereuses ou potentiellement dangereuses. Afin qu’une usine de production auditée soit conforme, l’usine doit avoir mis en place :
Lorsqu’une usine n’est pas conforme sur au moins un de ces sujets mentionnés ci-dessus, alors un plan d’actions correctif est automatiquement mis en place afin que l’usine mette en place les corrections, investissements et/ou infrastructures manquants afin d’entrer en conformité.
Cet objectif, qui démarrera dès 2025, porte donc sur l’ensemble des fournisseurs utilisant au moins une matière à risque fort précitée et dont l’usine en charge de procédés de production à risque est située dans un pays à risque.
Néanmoins, le Groupe suit et analyse dans l’année l’ensemble des résultats des audits environnementaux et met en place des mesures d’accompagnement, elles aussi suivies, pour assurer la conformité environnementale des usines.
Dans ses pratiques quotidiennes, Maisons du Monde effectue une veille des substances préoccupantes et extrêmement préoccupantes, actualise leur interdiction dans les exigences produits du Groupe et met en place un plan de contrôle. Des défis restent à relever pour le Groupe, notamment la définition d’un objectif dédié sur ce sujet, Maisons du Monde priorisant à ce jour l’orientation des ressources et des efforts dans la réduction de ses impacts sur l’environnement au travers des enjeux du changement climatique, de la pollution de l’air, de l’eau et des sols, la biodiversité et les ressources utilisées, intégrant les déchets et la gestion de l’eau.
En complément, l’entreprise suit l’efficacité de ses actions à travers son objectif d’atteindre 100 % de textile responsable d’ici 2030 par rapport à 40 % en 2023, qui inclut des références produits certifiées sans substances préoccupantes, en conformité avec des standards tels GOTS ou Oeko-Tex Standard 100 (voir Section 3.2.2.3.2) et qui va au-delà des exigences substances imposées aux fournisseurs dans les contrats ou des exigences réglementaires. Le résultat de 2024 sur le textile responsable est de 46 %.
Le suivi repose sur des processus d’évaluation des certifications des produits et de contrôle de la conformité des fournisseurs à ces exigences contractuelles et l’objectif est de limiter au maximum l’utilisation de substances préoccupantes dans les produits du Groupe.
Les indicateurs concernés n’ont pas pu être calculés pour 2024 par Maisons du Monde en raison de l’indisponibilité d’un outil permettant une traçabilité fiable de sa chaîne d’approvisionnement par matière. Courant 2024, Maisons du Monde a investi dans un tel outil de traçabilité qui permettra dans le futur de fiabiliser et remonter ces données.
Sur l'année 2024, Maisons du Monde a réalisé 35 audits environnementaux ICS dans les usines de production des filières coton, polyester, cuir, bois et métal, considérées comme les plus à risque. Sur ces 35 audits environnementaux effectués, 21 ont été conformes aux exigences environnementales de Maisons du Monde, soit 60 % (note de l'audit ICS A, B ou C).
(en euros) | 2024 |
|---|---|
OpEx en conjonction avec les incidents et plaintes majeures | 0 EUR |
CapEx en conjonction avec les incidents et plaintes majeures | 0 EUR |
En 2024, Maisons du Monde n’a pas identifié d’OpEx et CapEx en conjonction avec les incidents et plaintes majeurs en lien avec la pollution.
Les indicateurs concernés n’ont pas pu être calculés pour 2024 par Maisons du Monde en raison de l’indisponibilité d’un outil permettant une traçabilité fiable de sa chaîne d’approvisionnement par matière. Courant 2024, Maisons du Monde a investi dans un tel outil de traçabilité qui permettra dans le futur de fiabiliser et remonter ces données.
En tant que distributeur de produits d’ameublement et de décoration, le Groupe utilise dans sa chaîne de valeur certaines matières premières consommatrices en eau. Les usines de ses fournisseurs consomment également cette ressource pour transformer ces matières en produits finis. La surexploitation de la ressource en eau devient une question de plus en plus cruciale pour les humains et l’environnement, et elle est essentielle à la résilience future du Groupe, pouvant influencer sa capacité à maintenir ses approvisionnements ou sa capacité de production et de distribution.
Une analyse approfondie, menée avec l’aide d’un cabinet externe, révèle que les opérations directes du Groupe (magasins, sites administratifs et logistiques) ne présentent pas de dépendances significatives à l’eau, celle-ci étant limitée à des usages sanitaires, issus des réseaux d’eau courante. À ce titre, la gestion des risques liés à ces consommations, tels que les fuites lors des opérations de maintenance, n’est pas considérée comme un enjeu environnemental significatif.
En revanche, en amont de la chaîne de valeur, Maisons du Monde dépend fortement de deux services écosystémiques liés à l’eau :
L’analyse montre que l’empreinte eau du Groupe est majoritairement imputable aux matières premières cultivées et transformées dans l’amont de la chaîne de valeur, représentant plus de 99 % de son impact global en 2023, tandis que les consommations directes liées aux magasins, sites administratifs et logistiques restent marginales.
Le coton, à lui seul, est responsable de 87 % de l’empreinte eau liée aux matières premières utilisées dans les produits Maisons du Monde selon des estimations liées à des analyses sectorielles. Ainsi, les politiques, actions et objectifs du Groupe en matière de gestion de l’eau se concentrent sur cette matière, afin de limiter les risques et saisir les opportunités financières liées à une meilleure gestion de cette ressource critique.
En prenant en compte ses dépendances, Maisons du Monde a identifié et évalué des impacts, risques et opportunités liés à l’eau au travers de son exercice de double matérialité (voir Section 3.1.5.1). Un seul impact est ressorti comme important pour le Groupe au regard de ses activités :
| Impacts ou risques/ | Description |
|---|---|---|
Gestion de la ressource en eau (consommations et rejets d’eau) | ||
Impact négatif | Contribution à l’épuisement de la ressource en eau dans les zones de production en situation de stress hydrique | Certains produits de Maisons du Monde utilisent des matières gourmandes en eau lors de la production, comme le coton, ou lors de la transformation, comme le métal ou la céramique. L’épuisement des ressources en eau dans des zones déjà fragilisées peut avoir des répercussions sur les écosystèmes et les communautés locales en provoquant des pénuries. |
Maisons du Monde reconnaît l'importance de consulter les communautés affectées par ses activités, en particulier en ce qui concerne l’épuisement de la ressource en eau. Cependant, à ce jour, aucune consultation formelle n'a été menée avec les communautés affectées concernant l'impact potentiel des processus de fabrication des produits sur la disponibilité de la ressource en eau. Par conséquent, des efforts seront entrepris pour renforcer les processus en incluant des consultations avec les communautés affectées dans les futures évaluations d'impact.
Le Groupe a choisi de porter la majorité de ses efforts sur l’amont de sa chaîne de valeur où les impacts et les risques sont beaucoup plus élevés que dans ses opérations.
Néanmoins, le Groupe ne dispose pas à ce jour d’une politique particulière concernant le stress hydrique des bassins d’approvisionnement indirects en coton, car l’année 2024 a été consacrée d’abord à la compréhension de l’empreinte eau des approvisionnements et ensuite à l’évaluation des risques de stress hydrique associés et à l’élaboration d’une politique permettant d’atténuer les risques sociaux, notamment de travail forcé, liés au coton. Maisons du Monde souhaite commencer courant 2025 à tracer de manière plus approfondie sa chaîne de valeur sur le coton et ainsi renforcer la politique matière afin de mieux prendre en compte le niveau de stress hydrique et les pratiques agricoles du coton utilisé dans les produits.
Maisons du Monde accorde une attention particulière à la gestion de l’eau et aux consommations dans l’amont de sa chaîne de valeur, notamment lors des étapes de transformation des matières premières et de fabrication des produits finis.
Conformément à son obligation de vigilance, le Groupe a identifié les principaux risques environnementaux grâce à une cartographie des impacts, réalisée avec l’ONG Earthworm Foundation. Cette analyse a révélé que des matières premières comme le coton, puis le polyester et le cuir présentent un fort risque pour la gestion de l’eau, en particulier dans les procédés de teinture et de tannage. L’ensemble des éléments environnementaux répertoriés dans la cartographie des impacts est disponible en Section 3.2.2.3.1.
Pour limiter ces impacts, Maisons du Monde audite les usines identifiées à risque à travers le référentiel environnemental ICS, qui évalue notamment l’utilisation de l’eau, les eaux usées et les effluents, et assure la mise en place de plans d’action correctifs selon le niveau de risque détecté. Les audits ICS sont complétés par des évaluations via d’autres standards reconnus comme amfori BEPI et ISO 14001, permettant ainsi un contrôle rigoureux des consommations et des rejets d’eau. 75 % des audits environnementaux ICS réalisés en 2024 sont conformes sur le sujet des eaux usées et effluents, c’est-à-dire 33 des 44 usines dont l’audit environnemental incluait la thématique Eau. Plus d’informations sur ces audits, notamment comment est traitée la thématique Eau, leur déploiement, et leurs résultats sont détaillés en Section 3.2.2.3.1. À titre d’exemple, un audit environnemental ICS conduit en août 2024 dans une usine indienne a indiqué des non-conformités concernant l’absence de tests réguliers de l’eau faits par l’usine après traitement. À la suite de cet audit, Maisons du Monde a mis en place des mesures d’accompagnement afin que l’usine puisse tester l’eau après traitement sur plusieurs indicateurs, comme demandé par la loi locale. L’usine, par cet accompagnement et ce plan d’action correctif a pu mettre en place un processus de tests réguliers ainsi que la mise en place de registres afin de prouver que ces tests réguliers ont bien eu lieu.
Maisons du Monde n’a pas à ce jour défini de politique permettant de soutenir les communautés locales touchées par le stress hydrique dans ses zones de production.
Dans le cadre de son mouvement de marque Good is Beautiful, Maisons du Monde s’engage à proposer une offre de produits plus responsable afin de réduire significativement l’empreinte eau générée par la production de nouvelles matières, et en travaillant notamment sur le coton, matière la plus gourmande en eau.
L’entreprise concentre ses efforts sur l’intégration de filières de coton plus durables en développant l’utilisation de coton recyclé, qui représente actuellement 44 % des volumes de coton dans ses collections. Le recyclage du coton permet de réduire drastiquement l’empreinte eau en évitant la phase de culture.
Enfin, l’entreprise explore des alternatives telles que le chanvre et le jute, des matières nécessitant moins d’eau pour leur culture.
Ces initiatives volontaires s’inscrivent dans une stratégie globale visant à optimiser la gestion des ressources naturelles et à réduire l’impact environnemental tout au long de la chaîne de valeur (voir la Section 3.2.5.3).
En ce qui concerne la gestion de l’eau et des ressources, Maisons du Monde n’a pas encore fixé d’objectifs mesurables. Toutefois, l’entreprise prévoit de fixer des objectifs de réduction de l’empreinte eau à partir de 2025. Ces objectifs se concentreront principalement sur l’intégration de filières de coton plus responsables.
Bien que des objectifs mesurables ne soient pas encore définis, Maisons du Monde suit attentivement l’efficacité de ses politiques et actions en matière de gestion de l’eau au travers de l’évolution des indicateurs associés aux produits intégrant des matières premières plus responsables. Le détail de ces politiques, actions et résultats est décrit dans la Section ESRS E5.
En tant que distributeur de produits d’ameublement et de décoration, le groupe Maisons du Monde exerce une influence non négligeable sur la biodiversité à travers l’utilisation de diverses matières premières dans sa chaîne de valeur, telles que le bois, le coton, et d’autres ressources naturelles. Ces matières premières proviennent d’écosystèmes dont l’équilibre est essentiel pour la préservation de la biodiversité. Les pratiques d’extraction et de production peuvent entraîner des perturbations dans ces écosystèmes, affectant ainsi les habitats naturels et les espèces qui y vivent.
La préservation de la biodiversité est cruciale non seulement pour l’environnement, mais aussi pour la pérennité des activités du Groupe. Des écosystèmes sains fournissent des services essentiels, tels que la pollinisation, la régulation du climat et la qualité des sols, qui sont indispensables pour la production durable des matières premières. Toute dégradation de la biodiversité pourrait donc compromettre la résilience du Groupe et sa capacité à s’approvisionner en ressources de manière durable à l’avenir. Il est donc impératif de protéger la biodiversité pour assurer la durabilité des activités de Maisons du Monde et pour contribuer à un avenir où les écosystèmes peuvent continuer à prospérer.
À la suite d’une étude approfondie, les activités de Maisons du Monde en amont de la chaîne de valeur dépendent fortement de matières premières issues du vivant. Le Groupe repose en effet sur la production de fibres et autres matériaux naturels, tels que le coton et le bois, qui proviennent d’écosystèmes riches en biodiversité et représentent ainsi un service écosystémique pour le Groupe. Ces ressources sont essentielles pour la fabrication des produits d’ameublement et de décoration. Toute perturbation dans ces écosystèmes pourrait affecter l’approvisionnement en matières premières, mettant ainsi en péril la durabilité des activités du Groupe.
Les pressions sur la biodiversité listées par l’IPBES sont :
La majorité des impacts de Maisons du Monde sur l’occupation des sols a lieu dans la chaîne de valeur, notamment en lien avec trois matières premières : le bois, la laine et l’acier. Les principales modalités d’occupation du sol associées à ces matières premières sont la plantation et la gestion des cultures forestières (bois), les pâturages (laine) et les infrastructures de traitement et de transformation des matériaux (acier, bois, etc.). Maisons du Monde concentre aujourd’hui ses efforts sur le bois et la laine. Le métal, et en particulier l’acier, est à date une matière moins prioritaire pour le Groupe en raison du manque de maturité du marché de l’acier recyclé.
En parallèle, une part importante des principaux bassins de production de coton, de laine, d’acier et de bois dans le monde est située à une proximité forte ou moyenne d’aires protégées ou conservées. Les pratiques de culture, élevage, extraction ou transformation situées dans ces zones ont un risque fort d’impact sur la biodiversité, notamment en cas d’extension de ces activités (contribution au changement d’usage des sols et atteinte au bon état des espèces ou des écosystèmes).
L’ensemble de la méthodologie d’identification, d’évaluation et de priorisation des impacts, risques et opportunités est détaillé en Section ESRS 2-IRO-1. Ainsi, en prenant en compte ses dépendances, Maisons du Monde a identifié dans l’ensemble de ses activités les impacts, risques et opportunités suivants liés à la biodiversité :
| Impacts ou risques/opportunités matériels |
| Description |
|---|---|---|---|
État des écosystèmes, espèces et dépendances aux services écosystémiques | |||
Impact négatif | Contribution à la dégradation de la biodiversité par la déforestation et la conversion des sols dues à un sourcing accru de matières premières (bois, cuir) |
| Maisons du Monde consomme du bois et du cuir pour fabriquer les produits délivrés sur le marché. L’exploitation et l’extraction des matières premières dans l’amont contribuent à la déforestation et la conversion des sols et impactent durablement les écosystèmes qui dépendent des ressources forestières pour survivre. |
Impact négatif | Contribution à la dégradation de la biodiversité par l’artificialisation des sols avec la création et l’ouverture de nouveaux points de ventes ou de bâtiments logistiques |
| L’artificialisation des sols, principalement causée par la création de nouveaux points de vente ou de bâtiments logistiques de la marque, contribue à la dégradation de la biodiversité. En transformant les espaces naturels en zones urbanisées ou industrielles, ces opérations ont un impact négatif sur les écosystèmes locaux, perturbant les habitats et réduisant la diversité des espèces. Ces effets sont souvent visibles à court terme, car les changements dans l’usage du sol modifient rapidement l’environnement naturel, entraînant des pertes irrémédiables de biodiversité. |
Impact négatif | Contribution à la dégradation et la réduction de la diversité des espèces par l’utilisation de substances chimiques dans les processus de culture et de production des matières (coton, polyester, cuir…) |
| L’utilisation de substances chimiques dans les processus de culture et de production de matières comme le coton, ou de transformation, comme le polyester ou le cuir contribue à la dégradation et à la réduction de la diversité des espèces. Ces produits chimiques, tels que les pesticides et les engrais, ont un impact négatif sur les écosystèmes en contaminant les sols, l’eau et l’air, ce qui perturbe les habitats naturels et menace les espèces locales. |
Impact négatif | Contribution à la dégradation de la biodiversité par la surexploitation des ressources naturelles vierges (surexploitation des ressources animales et végétales, utilisation accrue de matières textiles vierges) |
| La surexploitation des ressources naturelles vierges, telle que les ressources animales et végétales vierges, contribue à la dégradation de la biodiversité. En extrayant de manière excessive ces ressources, les écosystèmes sont perturbés et la diversité des espèces est réduite. |
Risque financier | Baisse du CA liée à l’image ternie de l’entreprise liée à la participation au phénomène de déforestation |
| La participation au phénomène de déforestation dans l’amont de la chaîne de valeur de Maisons du Monde peut entraîner des cas de signalements par les parties prenantes de telles pratiques. Les consommateurs et les investisseurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux, et ainsi peut se manifester à court terme une diminution de la demande et donc du chiffre d’affaires impactant directement la performance économique de l’entreprise. |
Risque physique | Augmentation des coûts des matières premières qui se raréfient du fait de l’effondrement de certains écosystèmes et du changement climatique |
| L’effondrement des écosystèmes et les effets du changement climatique entraînent la raréfaction de certaines matières premières, ce qui conduit à une augmentation de leurs coûts. Cette situation génère un risque financier pour les entreprises, en particulier dans l’amont de la chaîne de valeur en entraînant des perturbations dans la production et nécessite des ajustements stratégiques pour faire face à cette instabilité des prix. |
Risque physique | Risque d’augmentation des coûts d’opération lié à l’appauvrissement des ressources naturelles à la suite de la détérioration des services écosystémiques (pollinisation, eau de qualité) |
| L’appauvrissement des ressources naturelles, résultant de la détérioration des services écosystémiques tels que la pollinisation et l’accès à l’eau de qualité, présente un risque d’augmentation des coûts d’opération pour Maisons du Monde. Ce phénomène impacte l’amont de la chaîne de valeur à long terme, car les ressources essentielles deviennent plus rares et coûteuses à exploiter. |
Dans un objectif d’identification des sites opérationnels pouvant avoir des incidences négatives sur les zones sensibles sur le plan de la biodiversité, Maisons du Monde a évalué la proximité de chacun de ses sites avec ces aires protégées. Les détails de l’analyse sont présentés en Section 3.2.4.6.
Dans le cadre des engagements RSE et de la gestion des impacts environnementaux, Maisons du Monde reconnaît l’importance de consulter les communautés affectées par ses activités, notamment en ce qui concerne les évaluations de durabilité des ressources biologiques partagées et des écosystèmes.
Cependant, à ce jour, aucune consultation formelle n’a été menée avec les communautés affectées concernant l’impact potentiel des sites opérationnels, de productions ou liés à l’extraction de matières premières sur la biodiversité et les écosystèmes.
Par conséquent, des efforts seront entrepris pour renforcer les processus en incluant des consultations avec les communautés affectées dans les futures évaluations d’impact.
En 2024, Maisons du Monde a mené une analyse approfondie de l’ensemble de ses dépendances aux services écosystémiques sur toute sa chaîne de valeur, le Groupe a également mené une analyse des risques et opportunités associés pour son activité, tout en évaluant ses impacts continus sur les écosystèmes et la biodiversité. La résilience de la stratégie et du modèle d’affaires, notamment en lien avec la biodiversité et les écosystèmes, est détaillée en Section 3.1.4.3. L’analyse de la résilience relative à la biodiversité fera l’objet d’une étude approfondie à partir de 2025 précisant les principales hypothèses, les horizons temporels, les résultats et les acteurs concernés.
Par ailleurs, Maisons du Monde s’engage, également à partir de 2025, à élaborer un plan de transition dédié à la biodiversité. Ce plan visera à anticiper les risques pour son activité en renforçant la résilience future du Groupe, mais surtout à réduire son impact constant sur les écosystèmes naturels et les espèces qui y vivent.
Dans le cadre de son engagement à réduire son impact sur la biodiversité et les écosystèmes tout en limitant les risques liés à sa dépendance aux matières premières, Maisons du Monde a mis en place des politiques structurées tout au long de sa chaîne de valeur. Ces politiques s’articulent autour des axes suivants :
Le plan de transition climatique du Groupe, détaillé dans la Section ESRS E1, vise à :
Courant 2025, une nouvelle version de la politique anti-déforestation sera écrite afin de répondre aux exigences liées au RDUE (Règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts) et de répondre aux objectifs matières fixés. De plus, l’ensemble des mesures pour assurer la traçabilité des matières et réduire le risque associé est détaillé dans la Section 3.2.4.3.1.
Le groupe Maisons du Monde met également en place des exigences strictes sur l’utilisation des substances et les éventuels rejets associés au niveau des usines dans l’amont de la chaîne de valeur. En effet, cela peut nuire considérablement à la biodiversité locale au niveau des usines et aux écosystèmes associés. Un Code de conduite environnementale est envoyé à l’ensemble des fournisseurs recensant les exigences et des audits environnementaux de contrôles sont réalisés. L’ensemble des informations sur le contrôle de la pollution et des substances est décrit en Section 3.2.2.2.
Le Groupe privilégie également l’approvisionnement de matières naturelles issues de pratiques agricoles et environnementales certifiées :
Les démarches détaillées ainsi que les objectifs en matière de certifications sont également consultables dans la Section 3.2.5.4.1.
La politique biodiversité de Maisons du Monde ne prend pas encore en considération les conséquences sociales de ses impacts sur les écosystèmes. Le Groupe souhaite cependant actualiser sa cartographie des parties prenantes afin de mieux comprendre et intégrer cette dimension à ses pratiques.
La proximité de certains de ses sites avec des aires protégées (voir Section 3.2.4.6) impose à Maisons du Monde une responsabilité accrue en matière de préservation de la biodiversité, en veillant à ce que ses activités n’endommagent pas les écosystèmes précieux qui entourent ses sites, notamment via un contrôle accru de la pollution générée par ces sites. À cet effet, Maisons du Monde s’assure de la correcte gestion des déchets dangereux pouvant entraîner des effets sur la biodiversité locale (DEEE, peinture, aérosols, etc.).
Maisons du Monde travaillera à partir de 2025 à la définition d’une politique biodiversité globale pour ses opérations, comprenant les enjeux autour de l’artificialisation et les changements d’usage des sols.
La Direction RSE & Qualité est responsable de la mise à jour et de la gouvernance des politiques liées à la biodiversité.
La démarche du Groupe vise d’abord à éviter des impacts (par exemple par le recours à la lutte contre la déforestation et à l’utilisation de matières recyclées), puis à minimiser les impacts (par exemple par le recours aux certifications garantissant une meilleure qualité environnementale). Le Groupe ne met pas encore en œuvre de démarches de restauration/réhabilitation d’écosystèmes dégradés ni de compensation biodiversité.
Le service RSE collabore étroitement avec le département immobilier de Maisons du Monde, responsable des projets d’implantation des futurs sites opérationnels (magasins et plateformes logistiques) sans utiliser de ressources particulières. Ensemble, ils analysent en amont de tout engagement commercial les éventuels impacts carbone dus à la construction de nouvelles structures (construction, déplacements des clients sur ce site, déplacements des collaborateurs…). Ce dernier émet un avis initial sur l’opportunité d’ouvrir ou non le magasin. À titre d’exemple, le service RSE présente les futurs risques physiques liés au changement climatique, les émissions de CO2 en lien avec les déplacements clients et l’énergie utilisée, et en cas de construction de nouveau bâtiment, le département RSE souligne l’effet sur l’artificialisation des sols.
Dans le cadre de son engagement à réduire son impact environnemental, Maisons du Monde met en œuvre une stratégie ambitieuse visant à limiter les risques et les impacts de ses activités sur la biodiversité et les écosystèmes. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de promouvoir une gestion responsable des ressources naturelles et d’assurer la pérennité des services écosystémiques essentiels à ses activités. Pour plus de détails, se référer à la Section 3.2.5.2 qui présente la stratégie d’achat de matières responsables.
La gestion durable des matières premières d’origine naturelle est cruciale pour Maisons du Monde. Pour prévenir la déforestation et la conversion des sols, le Groupe veille à ce que ses chaînes d’approvisionnement soient responsables, en excluant notamment les zones à haut risque de déforestation. À cette fin, et à partir de 2025, il utilise des outils tels que Sourcemap pour garantir une traçabilité fine jusqu’aux champs ou aux sites d’extraction des matières premières (voir Section 3.2.5.3.1). Ces efforts permettent non seulement de protéger les habitats naturels, mais aussi de préserver l’image de l’entreprise, en réduisant les risques de controverses associées à la participation à des phénomènes de déforestation (voir Section 3.2.4.4)
Les processus de culture et de production des matières premières telles que le coton, le polyester ou le cuir, peuvent contribuer à la dégradation des écosystèmes en raison de l’utilisation de substances chimiques nocives. Des audits environnementaux rigoureux, notamment ceux réalisés dans le cadre des audits ICS, sont menés auprès des fournisseurs identifiés comme présentant des risques (voir Section 3.2.2.3.1). En parallèle, le Groupe développe des produits certifiés sans substances nocives, en s’appuyant sur des labels reconnus comme GOTS, OCS ou Oeko-Tex Standard 100 (voir Sections 3.2.2.3.2 et 3.2.5.2.2). Ces actions permettent non seulement de réduire les risques pour la biodiversité, mais aussi de limiter les conséquences économiques liées à la raréfaction des matières premières et à l’appauvrissement des services écosystémiques, tels que la pollinisation ou l’accès à une eau de qualité.
Afin de répondre à la problématique de la surexploitation des ressources naturelles, Maisons du Monde intensifie l’intégration de matières recyclées dans ses produits (voir Section 3.2.5.3.2). Cette initiative vise à réduire la dépendance aux matières vierges, qu’il s’agisse de ressources animales, végétales ou textiles, et contribue à diminuer l’empreinte écologique globale du Groupe.
Les objectifs du Groupe associés à la biodiversité sont étroitement liés aux objectifs définis dans les Sections :
Toutefois, Maisons du Monde prévoit d’aller plus loin et de fixer à partir de 2025 des objectifs de protection de la biodiversité prenant en compte la stratégie de biodiversité de l’UE pour 2030.
Bien que des objectifs mesurables ne soient pas encore définis, Maisons du Monde suit attentivement l’efficacité de ses politiques et actions en matière de biodiversité au travers de l’évolution des indicateurs associés à l’évolution des émissions de gaz à effet de serre et aux produits intégrant des matières premières plus responsables. À titre d’exemple, le travail des équipes sur le passage de matières conventionnelles (comme le coton, polyester, métal, polyuréthane, etc.) aux matières recyclées permet de réduire les émissions de CO2 du Groupe ainsi que les pressions sur la biodiversité. Le détail de ces politiques, actions et résultats est décrit dans les Sections 3.2.1 et 3.2.5.
| 2024 |
|---|---|
Sites possédés, loués ou gérés dans ou à proximité de zones protégées (en nombre) | 47 |
Superficie de sites possédés, loués ou gérés dans ou à proximité de zones protégées (en m2) | 409 042,9 |
Nombre de sites possédés, loués ou gérés dans ou à proximité de zones protégées : recense le nombre de sites détenus en propre par Maisons du Monde étant situés à proximité de zones protégées. Sont inclus les sites ouverts au 31 décembre 2024 : sites administratifs, logistique et production détenus en propre, Rhinov et réseau de magasins hors affiliés et franchisés.
Méthode de calcul : l’analyse a été réalisée en collaboration avec un cabinet externe. Les coordonnées GPS des sites ont été rapprochées des aires géographiques protégées référencées sur World Database Protected Areas (WDPA) via l’utilisation du logiciel QGIS. Les sites retenus pour l’indicateur sont les sites dans ou à moins de 500 mètres d’une aire protégée.
Superficie des sites possédés, loués ou gérés dans ou à proximité de zones protégées : recense la superficie en mètres carrés des sites détenus en propre par Maisons du Monde étant situés à proximité de zones protégées. Sont inclus les sites ouverts au 31 décembre 2024.
Les sites de Maisons du Monde sont principalement dédiés aux activités de vente et de logistique, qui présentent un impact environnemental relativement limité par rapport à l’amont de la chaîne de valeur (production, extraction des matières premières). Cependant, 12,3 % des sites de l’entreprise se situent dans ou à moins de 500 mètres d’une aire protégée. Cela inclut des zones écologiquement sensibles, telles que les zones humides classées Ramsar, reconnues pour leur importance internationale, ainsi que les parcs naturels régionaux, protégés en vertu du Code de l’environnement pour leur patrimoine naturel et culturel exceptionnel.
La répartition de ces sites est relativement homogène à travers les pays où les sites administratifs, magasins et entrepôts de Maisons du Monde sont implantés, à l’exception de la Suisse, où aucune proximité immédiate avec des aires protégées n’a été identifiée. Cependant, il est à noter que seulement 22 % des sites Maisons du Monde sont situés à plus de 5 kilomètres d’une aire protégée.
Plus spécifiquement, six magasins sont directement situés dans des aires protégées, et 38 magasins se trouvent à moins de 500 mètres de telles zones. Parmi eux, deux magasins sont particulièrement sensibles et nécessitent une attention particulière, car la seconde aire protégée la plus proche est également à moins de 500 mètres. Cette attention particulière est nécessaire puisque toute décision de transformation des sites opérationnels dans ou à proximité d’espaces naturels peut entraîner des conséquences importantes sur les écosystèmes et la diversité des espèces :
Ville | Nom de l’aire | Type d’aire protégée |
|---|---|---|
Biganos | Landes de Gascogne | Parc naturel régional |
Saumur | Loire-Anjou-Touraine | Parc naturel régional |
Manosque | Luberon | Parc naturel régional |
Arques | Caps et Marais d’Opale | Parc naturel régional |
Pommerloch | Parc naturel de la Haute-Sûre/Naturpark Öewersauer | Parc naturel |
Massanassa, Valencia | Albufera de Valencia | Ramsar Site, Wetland of International Importance |
En parallèle, un des entrepôts du Groupe est situé à moins de 500 mètres de la zone Natura 2000 de Crau et moins de 1 kilomètre du parc naturel régional de la Camargue. Un deuxième est situé à moins de 500 mètres de la Vallée de l’Eure. Rhinov se trouve également à moins de 500 mètres de la Garonne en Nouvelle-Aquitaine et du Bocage humide de Cadaujac et Saint-Médard-d’Eyrans.
Les impacts potentiels sur ces zones protégées pourraient résulter de certaines activités, notamment des déplacements de clients en véhicules vers les magasins ou de collaborateurs vers les sites administratifs, de la pollution lumineuse des sites, et d’une gestion inadéquate des déchets, susceptibles d’entraîner la dégradation des habitats naturels ou la perturbation des espèces locales. Cependant, le Groupe n’a pas à ce jour identifié d’impact sur une espèce menacée spécifique.
Le travail prévu à partir de 2025 sur la politique biodiversité de Maisons du Monde permettra la définition d’indicateurs non disponibles aujourd’hui, spécifiques aux enjeux d’artificialisation des sols. Le suivi de ces indicateurs permettra de quantifier l’impact des opérations du Groupe et de suivre la progression des actions mises en place.
Cependant, l’impact environnemental majeur reste concentré dans l’amont de la chaîne de valeur, en particulier au niveau de la production et de l’extraction des matières premières. En conséquence, Maisons du Monde a identifié la nécessité de concentrer ses efforts sur cette partie de la chaîne de valeur dans les années à venir. L’objectif est de mettre en place des actions ciblées et significatives pour réduire l’impact sur la biodiversité et les écosystèmes, en particulier dans les zones d’extraction des matières premières et de production des produits. Ces actions incluront la gestion des émissions de gaz à effet de serre, la limitation des sources de pollution, le contrôle des rejets de substances, la gestion de la consommation d’eau, ainsi que la réduction des volumes de matières extraites.
La surexploitation des ressources naturelles constitue aujourd’hui une menace majeure pour l’humanité et les activités économiques qui en dépendent. Le rythme actuel de consommation dépasse largement celui du renouvellement des ressources. Conscient de cet enjeu, Maisons du Monde reconnaît l’impact potentiel de ses activités sur les ressources naturelles, notamment le bois, les textiles et les métaux, tout en identifiant les opportunités offertes par l’économie circulaire pour repenser son modèle économique.
Le Groupe accorde une attention particulière à ses dépendances aux ressources naturelles, notamment pour la production de fibres et de matériaux biologiques tels que le coton et le bois. Ces dépendances se situent principalement en amont de la chaîne de valeur, au niveau de l’approvisionnement en matières premières, tandis que les opérations du Groupe ne présentent pas d’incidence directe majeure. Pour répondre à ces défis, Maisons du Monde intègre des pratiques responsables tout au long de sa chaîne d’approvisionnement.
En prenant en compte ses dépendances, Maisons du Monde a identifié et évalué des impacts, risques et opportunités liés aux ressources utilisées dans l’ensemble de ses activités et dans sa chaîne de valeur au travers de son exercice de double matérialité (voir Section 3.1.5.1), cela a permis de mettre en lumière les enjeux matériels pour le Groupe sur « l’utilisation et la disponibilité des matières premières », « la gestion de la fin de vie des produits », « la gestion des déchets dans les activités » :
| Impacts ou risques/opportunités matériels |
| Description |
|---|---|---|---|
Gestion de la fin de vie des produits | |||
Impact négatif | Contribution à la dégradation de l’environnement par la mauvaise gestion de la fin de vie des produits chez les clients |
| À court terme, lorsque les produits ne sont pas correctement recyclés, réutilisés ou éliminés de manière responsable à la fin de leur cycle de vie, cela génère des déchets et des polluants qui nuisent à l’environnement. La mauvaise gestion des déchets peut entraîner une accumulation dans les décharges ou la pollution des écosystèmes. |
Impact positif | Contribution à la réduction des déchets et l’allongement de la durée de vie des produits par la reprise et la réparation des anciens produits vendus |
| L’allongement de la durée de vie des produits par la reprise et la réparation des produits permet de limiter la quantité de produits jetés et de prolonger leur utilisation, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources. Les consommateurs bénéficient d’une alternative éco-responsable, réduisant la demande pour de nouveaux produits et minimisant les déchets. |
Gestion des déchets dans les activités | |||
Impact négatif | Contribution à la dégradation de l’environnement par la génération de déchets d’activité |
| À court terme, la production de déchets issus des opérations, tels que les emballages ou les matériaux excédentaires dans les opérations du Groupe, peut avoir un impact direct sur l’environnement. Ces déchets, s’ils ne sont pas correctement gérés, peuvent polluer les sols, les eaux ou l’air, entraînant des effets nocifs sur les écosystèmes et la biodiversité. |
Utilisation et disponibilité des matières premières | |||
Impact négatif | Contribution aux pressions exercées sur les ressources entrantes notamment dans le processus de fabrication des produits |
| Maisons du Monde consomme des matières premières issues de la nature pour fabriquer ses produits. La pression sur ces ressources naturelles contribue à l’épuisement des ressources. |
Impact négatif | Contribution aux pressions exercées sur les ressources entrantes notamment dans le packaging des produits |
| Maisons du Monde consomme des matières premières issues de la nature pour fabriquer ses produits. La pression sur ces ressources naturelles contribue à l’épuisement des ressources. |
Impact positif | Contribution à la diminution des pressions exercées sur les ressources via le développement de l’économie circulaire (ex. : éco-conception des produits vendus) |
| L’adoption de pratiques telles que la réduction, la réutilisation et le recyclage des matériaux dans la chaîne de valeur permet de diminuer la demande sur les ressources naturelles. L’éco-conception, qui vise à rendre les produits plus durables et recyclables, contribue à une gestion plus responsable des ressources et à la réduction des déchets. |
Risque financier | Hausse des coûts de production liée à la hausse des prix des matières premières vierges ou plus responsables (ex. : matières recyclées) |
| À court terme, les prix des matières premières peuvent augmenter en raison de la demande accrue pour des produits durables, qu’elles soient vierges ou issues de sources plus durables. |
Risque financier | Baisse du CA liée à une perturbation de la chaîne d’approvisionnement et ralentissement des chaînes de production en raison de la moindre disponibilité des ressources |
| À moyen terme, une diminution de la disponibilité des ressources, nécessaires à la production peut entraîner des retards dans la fabrication, des ruptures de stock, et une incapacité à répondre à la demande, ce qui impacte directement le chiffre d’affaires. |
L’ensemble des politiques liées à l’utilisation des ressources et à la gestion des déchets sont revues puis soumises à validation via la Direction RSE & Qualité.
Pour identifier les matières à fort impact matériel et orienter les analyses et les engagements du Groupe, une méthodologie rigoureuse a été suivie, s’appuyant sur plusieurs éléments clés :
En raison de leur impact significatif sur les volumes (plus de 80 % des volumes de matières consommées), les huit matières suivantes sont considérées comme matérielles : le bois massif, les panneaux MDF, le coton, la laine, le polyester, la mousse polyuréthane, l’acier, et la céramique.
De plus, au-delà des volumes significatifs, les matières sourcées pour fabriquer les produits Maisons du Monde sont sujettes à de nombreux enjeux (voir Sections E1 – Changement climatique à E4 – Biodiversité et écosystème ainsi que S2 – Les travailleurs dans la chaîne de valeur) :
Ainsi, la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux, liés à l’extraction et à la transformation des matières premières utilisées dans les produits et les emballages de la marque, reste clé pour la construction d’une politique d’achats responsables crédible et robuste. C’est dans cette logique que Maisons du Monde poursuit son engagement ayant une double ambition : maîtriser les risques liés aux matières tout en proposant une offre de produits toujours plus responsables aux clients de la marque.
Grâce à la cartographie détaillée précédemment, le Groupe a défini des exigences minimales à respecter par les fournisseurs notamment sur les matières premières naturelles :
|
| Engagements minimums demandés |
|---|---|---|
Bois |
|
|
Textile | Coton |
|
Laine |
| |
Cuir (non matériel) |
| |
Fourrure |
|
La politique relative aux matières premières est régulièrement actualisée afin d’intégrer de nouveaux enjeux et engagements pour le Groupe et afin de renforcer le contrôle de l’approvisionnement responsable. Depuis 2022, cette politique fait partie intégrante du contrat-cadre signé avec tous les fournisseurs et est accessible en téléchargement sur le site corporate du Groupe. Une révision de la cartographie des risques liés aux matières premières est prévue en 2025, en lien avec l’entrée en vigueur du règlement européen sur la déforestation le 30 décembre de la même année. De plus, la politique sera complétée pour inclure le périmètre des emballages en 2025 et pour préciser l’ambition associée.
Le Groupe a également identifié des matières impactantes en termes de facteurs d’émissions et de volumes associés (bois, coton, polyester, polyuréthane, métal, verre et polyéthylène) pour répondre à la mise à jour de l’objectif fixé par le Groupe aligné avec le référentiel Science Based Targets initiative (SBTi) afin de contribuer à l’alignement avec les Accords de Paris (well below 2 °C) (voir Section 3.2.1.2).
Le premier pilier de la stratégie Good is Beautiful (voir Section Stratégie RSE Good is Beautiful), qui consiste à proposer une offre ayant pour but de réduire les impacts climat et biodiversité du Groupe, s’appuie sur des critères exigeants listés ci‑dessous.
Pour intégrer la sélection Good is Beautiful, un produit doit avant tout répondre aux trois prérequis suivants :
En effet, ces conditions sont intégrées aux contrats-cadres des fournisseurs, et ceux-ci s’engagent donc à les respecter lors de la signature. Dans le cas contraire, les fournisseurs ne sont pas renouvelés pour l’année suivante. Nous disposons de plusieurs moyens de contrôle à travers les audits sociaux et environnementaux ou du process de validation des labels produits, par exemple.
Une fois les prérequis validés, un produit doit respecter l’un des trois combats suivants :
Ce référentiel Good is Beautiful a été soumis à la validation de parties prenantes externes, issues de Directions RSE de marques de grandes distributions, d’ONG, ou encore de cabinets d’expertises sur les sujets de règlementations et risques de produits de consommation.
En parallèle et afin de faire progresser son offre de produits plus responsables, Maisons du Monde intègre de plus en plus de matières ayant une empreinte environnementale plus faible que les matières traditionnelles. Il s’agit des matières comme le rotin ou l’osier qui repoussent naturellement, le chanvre ou le jute qui ne nécessitent que très peu d’eau et ne requièrent pas de pesticides contrairement aux matières conventionnelles comme le coton. En effet, le rotin et l’osier permettent un gain non négligeable lié à une irrigation plus raisonnée et la faible utilisation de produits phytosanitaires en comparaison du coton conventionnel.
Maisons du Monde s’engage progressivement à chaque étape du cycle de vie des produits dans une démarche de circularité. Cela passe en premier lieu par un travail sur la durabilité intrinsèque des produits, la réparabilité de ceux-ci et leur reconditionnement.
Concernant la durabilité intrinsèque des produits, les leviers activés par Maisons du Monde reposent en priorité sur l’intégration de matières recyclées et un travail de la qualité de la conception des produits pour plus de durabilité : réparabilité et allongement de la durée de vie, en particulier sur la catégorie meubles.
Par ailleurs, concernant les produits abîmés, Maisons du Monde développe également de nouvelles filières de valorisation, comme le don à des associations, qui permettent de répondre à l’objectif d’amélioration du taux de valorisation des déchets, en réduisant les volumes de produits issus des retours clients orientés vers les filières de recyclage et en optimisant le reconditionnement et la réparation.
Les retours clients sont revendus sous le programme « Seconde Chance » en magasin ou en ligne, permettant ainsi de ne pas détruire ces produits et de prolonger leur durée de vie. Cette initiative répond à l’interdiction réglementaire française de destruction des produits.
Les clients sont par ailleurs informés sur les filières de gestion des déchets en fin de vie des produits au travers d’articles dédiés sur le site commerçant et directement sur les produits au travers de pictogrammes informatifs tels que définis par les exigences de la loi AGEC.
Le Groupe s’efforce de réduire les déchets à la source, en particulier ceux liés aux emballages. Cet objectif passe par l’abandon de certains matériaux (par exemple, les polymères et copolymères styréniques, conformément à la loi Climat et Résilience), la substitution par des alternatives moins impactantes (comme le carton ondulé, le papier bulle recyclé moyen, les cartons en fibres recyclées ou certifiés FSC, et le film transparent recyclable) ainsi que par une diminution générale du recours à l’emballage. À titre d’exemple, le polystyrène a un facteur d’émission environ trois fois supérieur à celui d’un carton recyclé.
Le Groupe cherche à optimiser la gestion des déchets en mettant en place, lorsque cela est possible, les équipements permettant leur tri et en coordonnant leur collecte par des prestataires spécialisés, pour les magasins, les entrepôts et l’usine de production situés au Vietnam. Dans la mesure du possible, les déchets non recyclables sont mis en décharge spécialement aménagée et les déchets recyclables sont quant à eux recyclés ou utilisés comme combustibles pour produire de l’énergie.
Une démarche spécifique est mise en place concernant les déchets dangereux, qui sont un flux minoritaire pour le Groupe :
Cette politique sur les déchets dangereux s’applique uniquement à tous les magasins Maisons du Monde. La supervision est assurée par la Direction RSE et Qualité, en coordination avec les équipes locales et les prestataires spécialisés, pour garantir une gestion efficace et conforme à la réglementation.
Grâce à cette approche, le Groupe agit à la fois pour limiter ses impacts négatifs sur l’environnement et pour créer des opportunités financières par la réduction des coûts liés à la gestion des déchets. En effet, plus le Groupe favorise les matières recyclables ou limite les déchets à la source, plus cela viendra réduire le coût de traitement des déchets associés et valoriser, à travers la revente de cartons par exemple, les matières recyclables, constituant une source de revenu supplémentaire.
Le Groupe s’engage à collecter et à garantir la fiabilité des informations relatives à l’exploitation et à la transformation des matières tout au long de la chaîne de fabrication. Son objectif est de mettre en place, d’ici 2030, un système de traçabilité robuste permettant d’identifier précisément l’origine et la composition des matières premières utilisées (voir Section 3.3.2.6.3).
Actuellement, Maisons du Monde concentre ses efforts sur certaines matières identifiées comme présentant des risques. Le Groupe demande des documents de traçabilité et d’origine attestant d’un approvisionnement conforme, notamment des preuves de transaction, de certification ou d’origine. Ces documents permettent de garantir que les fournisseurs répondent aux exigences du Groupe.
|
| Maîtrise des risques matières |
|---|---|---|
Bois | Bois massif | Traçabilité :
|
Panneaux MDF |
| |
Textile | Coton | Traçabilité :
|
Cuir (non matériel) | Traçabilité :
|
Ces initiatives s’inscrivent également dans une démarche proactive pour anticiper les futures réglementations européennes. En effet, Maisons du Monde se conforme à de futures obligations, notamment le Règlement déforestation de l’Union européenne (RDUE) et la directive sur le devoir de vigilance en matière de durabilité des entreprises (CS3D). Ces cadres imposent de démontrer une chaîne d’approvisionnement exempte de déforestation et d’assurer la traçabilité des matières premières.
Fin 2024, Maisons du Monde a adopté l’outil Sourcemap qui permettra de cartographier ses chaînes d’approvisionnement.
L’accompagnement au quotidien des équipes de l’offre en charge de la construction des collections (achats, produits, qualité, style) permet de faire croître la proportion de produits Good is Beautiful dans l’offre de produits Maisons du Monde, et ce, dans l’optique d’atteindre 40 % de produits Good is Beautiful dans l’offre de produits en 2026 (voir Section 3.2.5.2.3).
Pour soutenir cette ambition, environ cinq sessions de formation sont organisées chaque année afin de présenter le référentiel Good is Beautiful aux équipes. Ces formations permettent d’intégrer les nouveaux collaborateurs et de remettre à niveau ceux qui en ont besoin. Un support de formation et un guide opérationnel sont mis à disposition pour faciliter leur compréhension et leur application des critères du référentiel.
En complément, une formation couvrant tous les piliers du mouvement de marque Good is Beautiful est accessible à l’ensemble des employés via l’application My MDM Coach. Conçue particulièrement pour les collaborateurs en magasin, cette formation explique de manière simple et rapide les mécanismes et les objectifs de l’initiative.
De plus, environ deux fois dans l’année, des formations plus spécifiques en lien avec les politiques du Groupe sont également réalisées auprès des équipes de l’offre pour les faire monter en compétence sur des critères liés au référentiel Good is Beautiful :
Maisons du Monde a également instauré un réseau de référents RSE au sein des équipes de l’offre. Ces référents sont animés trimestriellement par l’équipe RSE portant sur des actualités, des évolutions réglementaires ou des projets en cours. Leur rôle est ensuite de diffuser ces informations, de former leurs collègues et de promouvoir les bonnes pratiques pour limiter les impacts sociaux et environnementaux liés à la conception et la fabrication des produits.
L’évolution de l’offre repose également sur le soutien des fournisseurs. Une charte explicative du référentiel Good is Beautiful leur a été envoyée, accompagnée d’annexes intégrées dans les contrats d’achats, détaillant les exigences en matière de substances, de matières et de conformité sociale.
Des webinaires d’information sont organisés pour approfondir des sujets spécifiques, tels que la réglementation RDUE. Ces initiatives permettent de sensibiliser les fournisseurs et de les guider dans leur conformité avec les critères Good is Beautiful. Les détails de cet accompagnement sont développés en Section 3.3.2.6.4.
Maisons du Monde utilise des matières alternatives pour réduire sa pression sur les ressources et sur les écosystèmes sollicités et également dans le cadre de sa trajectoire de décarbonation (voir Section 3.2.1.2).
Ainsi, le Groupe sollicite les matières suivantes :
Ainsi, le Groupe récapitule dans le tableau ci-après les certifications acceptées pour les matières matérielles et les contrôles effectués :
| Matière matérielle impactée | Certification | Contrôle des certifications |
|---|---|---|---|
Matière biologique | Coton | GOTS OCS | Vérification des certificats de labellisation en cours de validité (GOTS, OCS) et des certificats de transaction couvrant le produit vendu |
Matière recyclée | Polyester Coton Acier Bois Panneaux MDF Cuir Mousse Polyuréthane Céramique Plastique (polyéthylène, polypropylène) Verre | GRS RCS Sans certification | Vérification des certificats de labellisation en cours de validité (GRS, RCS) et des certificats de transaction couvrant le produit vendu Si sans certification, preuve de transaction demandée et pour certaines matières des photos complémentaires (bois) |
Gestion durable des forêts | Bois Panneaux MDF | FSC PEFC | Vérification des certificats de labellisation en cours de validité (FSC® et PEFC™) |
Matières issues de tanneries responsables | Cuir | LWG | Vérification des certificats de labellisation en cours de validité (LWG) pour la tannerie Facture d’achat du cuir chez le tanneur en question |
Afin de répondre aux pressions exercées sur les ressources naturelles, notamment en ce qui concerne les emballages, Maisons du Monde a mis en place plusieurs actions visant à réduire l’impact environnemental de ses emballages tout en garantissant une protection optimale des produits et une expérience client satisfaisante. Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche durable qui couvre l’ensemble de ses activités, de la sélection des matériaux en partenariat avec les fournisseurs à la gestion des emballages en magasin et dans les opérations logistiques.
Dans le cadre de la gestion des emballages des produits, Maisons du Monde met un accent particulier sur l’adoption de solutions plus durables. En 2024, un audit a permis de recenser et documenter les volumes et types de matériaux utilisés, offrant ainsi une base solide pour le développement d’une politique d’emballage durable à partir de 2025.
Les matériaux actuels utilisés incluent une gamme diversifiée, adaptée aux caractéristiques des produits du Groupe :
Les critères liés aux matériaux d’emballage ont été intégrés dès le processus de négociation avec les fournisseurs, notamment pour limiter l’utilisation de polystyrène expansé (PSE), progressivement remplacé par des alternatives plus écologiques. En parallèle, une mise à jour des cahiers des charges a été réalisée pour intégrer ces exigences environnementales. Afin d’assurer un suivi efficace, le système de gestion des données d’emballage (PIM) sera également mis à jour courant 2025, ce qui permettra de suivre l’évolution des matériaux utilisés de manière plus précise et de réduire le niveau d’estimation du volume des emballages des fournisseurs.
En 2025, Maisons du Monde continuera de pousser pour l’adoption de matériaux recyclables et certifiés, en assurant une transition progressive. Les matériaux non recyclables, comme le PSE et le polyéthylène basse densité expansé (PEBD), seront progressivement supprimés au profit de solutions durables. Une fois cette transition amorcée, une campagne de sensibilisation sera déployée pour informer à la fois les parties prenantes internes et externes des avantages de ces choix.
En 2024, Maisons du Monde a mis en place un suivi rigoureux des dépenses liées aux emballages en magasin afin de limiter le gaspillage et encourager une gestion responsable des ressources. Un reporting semestriel et annuel a été instauré pour permettre aux Directeurs de région de mieux maîtriser les commandes et ajuster les stocks en fonction des besoins réels. Cette initiative, visant à sensibiliser les équipes en interne, s’inscrit pleinement dans la politique de gestion durable des déchets et de réduction des impacts environnementaux liés à l’usage excessif d’emballages.
En 2025, une nouvelle étape sera franchie avec la décentralisation du contrôle des commandes d’emballages au niveau des magasins. Cette initiative vise à renforcer l’autonomie des équipes tout en assurant un contrôle local plus rigoureux des dépenses.
Dans les opérations logistiques, Maisons du Monde a pris des mesures concrètes pour limiter l’impact environnemental des emballages lié majoritairement au reconditionnement des produits. Le centre de distribution du Groupe a adopté des cartons fabriqués à partir de fibres 100 % recyclées et certifiées FSC® pour ses envois e-commerce. De plus, des consignes de tri ont été apposées sur ces cartons afin de faciliter leur recyclage une fois entre les mains des clients.
D’autres actions ont été entreprises pour réduire la quantité d’emballages utilisés, notamment l’introduction d’un film étirable transparent, remplaçant le film opaque et coloré, plus recyclable que la version précédente. Par ailleurs, le pourcentage de polyéthylène recyclé utilisé dans les bulles gonflables de calage a été porté de 20 % à 30 %.
Pour 2025, plusieurs initiatives sont prévues pour poursuivre cette dynamique. Parmi celles-ci, l’augmentation de la part de polyéthylène recyclé dans les films de calage destinés au e-commerce, avec un objectif de 50 % de polyéthylène recyclé dans les bulles gonflables.
Mekong Furniture augmente la recyclabilité de ses emballages en aval à travers des solutions alternatives au polystyrène, comme le carton « nid d’abeille », qui est utilisé pour l’expédition des produits Maisons du Monde.
En cas de défectuosité sur un produit, le service client de Maisons du Monde propose plusieurs solutions visant à réparer et prolonger la durée de vie des produits, afin de réduire les retours. Depuis 2024, des conseils d’entretien et de réparation sont accessibles aux clients via le site web et auprès des conseillers du service clients. En 2025, de nouvelles initiatives seront mises en place afin d’améliorer ce service, notamment des tutoriels vidéo à destination des clients et l’intégration des conseils de réparation dans la FAQ.
En 2024, selon le catalogue de pièces détachées disponibles et l’état des stocks, la Direction de la Relation client (DRC) expédie les pièces manquantes aux clients à la livraison ou en cas de casse. À partir de 2025, Maisons du Monde prévoit d’élargir l’offre de pièces détachées pour renforcer la durabilité des produits.
Par ailleurs, les produits issus des retours clients sont systématiquement contrôlés et orientés vers la solution la plus appropriée selon leur état :
En 2025, Maisons du Monde s’engage à accroître le taux de réparation et de remise en stock. L’objectif est d’améliorer l’expérience client tout en réduisant l’impact environnemental des retours et de la fin de vie des produits, en privilégiant leur réutilisation dans le cadre d’une seconde vie.
Créé le 1er janvier 2021, le pôle EVA (Environnement Valorisation Ambiance) a pour objectif d’améliorer le taux de valorisation des déchets, en réduisant les volumes de produits issus des retours clients orientés vers les filières de recyclage et en optimisant le reconditionnement et la réparation.
Le pôle EVA est équipé d’un service EcoCenter doté de capacités de réparation spécifiques aux métiers du bois par des ébénistes et aux métiers du cuir et textile. Les produits issus des retours clients qui peuvent être réparés ou reconditionnés sont ainsi réintégrés au stock neuf.
Ce service supervise également les partenariats avec les associations de réemploi à qui sont donnés les produits qui ne peuvent pas être réparés par les équipes. Des partenariats avec le réseau Emmaüs ou encore la Croix‑Rouge Insertion permettent de trouver des solutions de réemploi pour ces produits, dans les boutiques solidaires de ces associations.
En 2023, Maisons du Monde a lancé le programme « Seconde Chance », une initiative d’économie circulaire visant à réduire l’impact environnemental de la consommation en prolongeant la durée de vie des produits. Ce programme permet aux clients d’acheter des meubles et objets de décoration avec un léger défaut, issus des retours clients ou des modèles d’exposition en magasin, à prix réduits. Les produits sont proposés dans tous les magasins de France et à l’international, ainsi que sur le site web de Maisons du Monde en France en 2024. Les remises varient de - 15 % à - 30 % sur le web et de - 30 % à - 50 % en magasin, en fonction du type de défaut du produit.
Ce programme permet non seulement de limiter le gaspillage en contribuant à la réduction d’achats de nouveaux produits, mais aussi de prolonger la durée de vie des produits, tout en offrant aux clients des alternatives abordables.
Pour assurer le bon développement du programme, des ressources humaines et logistiques ont été mobilisées. En 2023, des équipes ont été formées dans les entrepôts pour qualifier les défauts des produits retournés, les nettoyer, les réparer lorsque nécessaire, et les remballer dans leur emballage d’origine, à condition que celui-ci assure une protection suffisante pour le transport. De plus, des développements informatiques ont été nécessaires pour créer une application de qualification des défauts et pour faciliter la mise en ligne des produits via notre plateforme e-commerce. Les équipes logistiques et IT ont travaillé en collaboration pour garantir que le processus de qualification, de reconditionnement et de mise en vente soit fluide et efficace. Les ressources allouées incluent également des investissements dans la formation du personnel et l’optimisation de l’infrastructure de stockage et de gestion des produits retournés.
Les résultats du programme « Seconde Chance » sont suivis tout au long de l’année afin d’évaluer les volumes de produits revalorisés. Des rapports de suivi sont établis pour mesurer le nombre de produits écoulés.
Depuis près de dix ans, Maisons du Monde s’engage aux côtés de structures de l’Économie sociale et solidaire (ESS) pour répondre, à son échelle, aux enjeux sociaux et environnementaux tout en soutenant les entreprises locales. Le Groupe redirige ainsi certains produits provenant des retours clients, qui ne peuvent être réparés ou valorisés par ses propres services, vers les boutiques solidaires de ces partenaires, majoritairement Emmaüs et la Croix-Rouge Insertion. Ces initiatives offrent une seconde vie à ces produits, permettant à des populations aux revenus modestes d’accéder à des articles qui contribuent à créer un cadre de vie chaleureux et confortable.
En parallèle, dans le cadre de sa stratégie de mécénat « lieux de vie », le Groupe va plus loin dans sa démarche et œuvre à donner aux produits Maisons du Monde une seconde vie en accompagnant les associations par des conseils d’équipes en interne et en donnant des meubles et objets de décoration à des associations à intérêt général soutenant des populations vulnérables ou précaires. L’ensemble de la démarche est détaillé en Section 3.5.
Dans le cadre de son engagement en faveur de l’économie circulaire et de la réduction des déchets, Maisons du Monde a mis en place un partenariat stratégique avec Emmaüs France, visant à soutenir le développement des filières d’upcycling textile et bois. En effet, en 2022, Maisons du Monde a utilisé les ressources générées par la surperformance de son programme de rachat d’actions « ESG Impact » pour alimenter un fonds de soutien financier de 125 000 euros destiné à des projets d’upcycling au sein du réseau Emmaüs jusqu’en 2024. Ce fonds a permis de financer l’amorçage ou la consolidation de projets visant à transformer des matériaux usagés (textile et bois) en nouveaux produits, tout en favorisant l’insertion professionnelle de publics en situation de précarité.
Les magasins Maisons du Monde génèrent principalement trois flux de déchets : le carton et le plastique provenant des emballages des produits, les déchets d’éléments d’ameublement (DEA), notamment issus des produits cassés en surface de vente, et les déchets industriels banals (DIB). Les sites administratifs, quant à eux, produisent essentiellement des déchets de papier, de carton et de verre.
En 2024, le Groupe poursuit ses actions pour accroître la part des déchets triés en vue de leur valorisation, s’inscrivant dans une démarche d’amélioration continue. Malgré la généralisation du tri des principaux flux de déchets, des écarts persistent entre les pays, principalement en raison des différences entre les équipements, les contrats de prestation et les pratiques en magasin.
Pour s’améliorer, le Groupe mobilise deux leviers essentiels :
En 2025, une étude sera lancée dans plusieurs pays pour optimiser le réseau de prestataires, afin d’augmenter la valorisation des déchets triés. Le tri et la collecte des piles, ampoules et DEEE dans tous les magasins sera également renforcé, en partenariat avec les éco-organismes.
L’activité logistique génère ainsi quatre principaux flux de déchets : le carton et le plastique issus de l’emballage des produits, les déchets d’éléments d’ameublement (DEA) issus notamment des retours clients, le bois (principalement des palettes cassées) et les déchets industriels banals (DIB).
La gestion des déchets de l’activité logistique du Groupe passe par la mise en place systématique du tri sur l’ensemble des bâtiments. Cela garantit la valorisation des déchets réutilisables ou recyclables.
Deux autres filières de tri ont été rajoutées en 2024 : tri des mandrins (rouleaux films, bulles, scotch) et tri sélectif des déchets recyclables des salles de pause (gobelets, canettes…).
L’usine de production de Mekong Furniture génère différents types de déchets :
Avec une réelle volonté d’utiliser des emballages recyclables, Mekong Furniture cherche également à les optimiser pour augmenter leur recyclabilité en aval. Des solutions alternatives au polystyrène, comme le carton « nid d’abeille » sont utilisées pour l’expédition des produits Maisons du Monde.
Maisons du Monde s’engage à atteindre 80 % de bois responsable, incluant le bois certifié FSC ou PEFC et le bois recyclé, d’ici 2026, avec une ambition de parvenir à 100 % d’ici 2030. Cet objectif s’inscrit dans la politique environnementale du Groupe, visant à réduire l’impact écologique des produits tout en préservant les ressources naturelles. Il vise à garantir une gestion durable des forêts, la préservation de la biodiversité, et le respect des critères sociaux pour les populations dépendantes de ces ressources. Ce projet s’applique à l’ensemble des produits contenant majoritairement du bois.
Les produits doivent être accompagnés de certifications valides et de preuves d’achat justifiant leur conformité aux standards. En cas de doute, des audits indépendants sont réalisés pour renforcer la fiabilité des engagements.
Objectif à 2030 | 2024 | 2026 |
|---|---|---|
100 % de bois responsable | 62 % | 80 % |
Ce programme a été élaboré en collaboration avec les fournisseurs et acheteurs de Maisons du Monde, impliqués activement dans sa mise en œuvre. Des audits par des tiers et un suivi précis des indicateurs, tels que le pourcentage de bois certifié ou recyclé, permettent d’ajuster les efforts si nécessaire. Cet engagement, bien que volontaire, repose sur des actions fermes et une surveillance continue, traduisant l’ambition environnementale de Maisons du Monde. Enfin, cet engagement permet également des effets bénéfiques sur la biodiversité en favorisant des matières certifiées et/ou recyclées.
Conscient des impacts environnementaux et sociaux générés par la production textile, Maisons du Monde s’est fixé pour objectif d’intégrer 50 % de textiles responsables d’ici 2026 et 80 % d’ici 2030. Les efforts portent principalement sur le coton et le polyester, identifiés comme les matières les plus impactantes selon sa cartographie des risques matières.
Pour le coton, deux alternatives responsables sont privilégiées : le coton biologique, cultivé sans pesticides ni OGM et nécessitant moins d’eau, et le coton recyclé, fabriqué à partir de chutes de production ou de vêtements usagés. Ces approches s’appuient sur des certifications reconnues telles que GOTS, OCS, GRS et RCS, qui garantissent la traçabilité et la durabilité des fibres utilisées. En ce qui concerne le polyester, Maisons du Monde s’oriente progressivement vers des fibres recyclées issues de bouteilles en plastique ou de chutes textiles, permettant de limiter l’utilisation de polyester vierge. Les certifications GRS et RCS sont également utilisées pour reconnaître la qualité recyclée de la fibre, ou validées par les équipes internes lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir ces certifications.
Objectif à 2030 | 2024 | 2026 |
|---|---|---|
100 % de textile responsable | 46 % | 50 % |
La mise en œuvre de cette stratégie repose sur une cartographie des risques matières, alignée avec les politiques environnementales nationales et européennes. Le suivi des progrès est assuré par des indicateurs précis, notamment sur le bois et le textile, régulièrement analysés pour ajuster les actions si nécessaire. Entre 2023 et 2024, des résultats encourageants ont été enregistrés, avec une augmentation de la part de textiles responsables de 40 % à 46 %. Bien que cet objectif soit volontaire, il reflète un engagement concret en faveur d’une chaîne d’approvisionnement textile plus durable, soutenu par un suivi rigoureux et une collaboration étroite avec les parties prenantes. Enfin, cet engagement permet également des effets bénéfiques sur la biodiversité en favorisant des matières certifiées et/ou recyclées.
Les objectifs du Groupe associés à la fin de vie des produits sont étroitement liés aux objectifs liés à l’utilisation des ressources et à la conception des produits, par exemple, en utilisant des monomatières favorisant le recyclage des produits Maisons du Monde en fin de vie.
Toutefois, Maisons du Monde prévoit d’aller plus loin et de fixer à partir de 2025 des objectifs plus précis sur cet enjeu en travaillant notamment sur la qualité des produits et la conception de ceux-ci pour faciliter le démantèlement et le recyclage des produits en fin de vie.
La gestion des déchets représente un enjeu pour le groupe Maisons du Monde dans sa stratégie de réduction de l’empreinte environnementale. À travers une approche intégrée couvrant chaque étape du cycle de vie, le Groupe s’engage à réduire ses impacts environnementaux en agissant sur plusieurs leviers clés : réduction des déchets à la source, optimisation des emballages, tri systématique dans les magasins, entrepôts et usines, ainsi que la mise en place de solution de réemploi ou de valorisation des produits en fin de vie. Ces efforts reflètent l’ambition de Maisons du Monde de promouvoir la valorisation de ses emballages et de minimiser la dégradation de l’environnement par la génération des déchets liés à ses activités.
Dans ce cadre, l’objectif du Groupe est d’atteindre un taux de 80 % de déchets triés pour valorisation d’ici 2026 (par rapport à 2018), mesuré en pourcentage du volume total des déchets produits. Les déchets triés pour valorisation sont l’ensemble des déchets détournés de l’élimination, c’est-à-dire l’ensemble des déchets ayant fait l’objet d’une valorisation matière ou énergétique. Cet objectif, relatif par nature, traduit la volonté d’améliorer significativement les pratiques actuelles de gestion des déchets.
L’objectif couvre toutes les étapes du cycle de vie des activités du Groupe, incluant les magasins Maisons du Monde (hors franchises et affiliations) ouverts, ainsi que les entrepôts logistiques, usines et sites administratifs.
Objectif | Base year (2018) | 2024 | 2026 | Progression 2018-2024 |
|---|---|---|---|---|
80 % des déchets triés pour valorisation | 57 % | 65 % | 80 % | 14 % |
Le Groupe s’appuie sur les réglementations nationales et les objectifs européens en matière de gestion des déchets pour aligner ses pratiques avec les standards les plus élevés. Les parties prenantes, notamment l’équipe RSE, les équipes opérationnelles et les partenaires externes, ont été impliquées dans la définition et la mise en œuvre de cet objectif.
Le suivi de la performance est assuré tout au long de l’année par l’équipe RSE, à l’aide d’indicateurs tels que le volume des cartons ou des déchets industriels banals. Cet objectif est volontaire et proactif, en cohérence avec les engagements de Maisons du Monde en matière de durabilité.
| 2024 |
|---|---|
Références produits (en nombre) | 13 256 |
Volumes totaux de produits vendus sur l’année (en tonnes) | 74 791,9 |
Part de bois responsables (en %) | 62,0 % |
Part de textiles responsables (en %) | 46,0 % |
Part de matières biologiques contenues dans les produits (en %) | 0,2 % |
Part de matières certifiées contenues dans les produits (en %) | 33,7 % |
Part de matières recyclées contenues dans les produits (en %) | 5,7 % |
Volumes de matières recyclables dans les produits (en tonnes) | 8 347,3 |
Part de matières recyclables dans les produits (en %) | 11,2 % |
Toutes matières confondues, Maisons du Monde a augmenté entre 2023 et 2024 sa part de matières certifiées de 2 points et de matières recyclées de près de 1 point.
Part de bois responsables : recense la part de bois responsables exprimée en pourcentage qui correspond à la proportion des produits sélectionnés qui sont certifiés ou fabriqués à partir de bois recyclé sur la collection de l’année 2024 sur l’ensemble des produits en bois sélectionnés. Pour qu’un produit soit pris en compte, la matière principale doit être en bois ou équivalent.
Part de textiles responsables : recense la part de textiles responsables exprimée en pourcentage qui correspond à la proportion des produits sélectionnés qui sont certifiés ou fabriqués à partir de textile recyclé sur la collection de l’année 2024 sur l’ensemble des produits textiles. Pour qu’un produit soit pris en compte, la matière principale doit être en textile ou équivalent.
Volumes de matières recyclables dans les produits : recense les quantités totales en poids de matières recyclables contenues dans les produits sur l’année 2024. La recyclabilité dépend non seulement des critères d’analyse des éco-organismes, mais aussi des infrastructures de recyclage disponibles, de leurs capacités, ainsi que des moyens techniques en place. La liste suivante des matières recyclables a donc été définie en suivant les informations des éco-organismes : bois, coton, polyester, laine, cuir, métal et plastique. Afin de calculer cet indicateur, l’hypothèse suivante a été prise : le volume de matières recyclables dans les produits équivaut au volume de produits incluant des matières recyclables puisque seuls les produits monomatières ont été retenus. Cet indicateur est soumis à un niveau élevé d’incertitude en raison des hypothèses prises pour identifier les matières recyclables.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise le poids total des matières recyclables via la somme des poids des produits incluant des matières recyclables dans la collection de l’année 2024.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de bois consommés (en tonnes) – Total | 33 474,9 |
Volumes de bois massifs consommés (en tonnes) | 20 058,6 |
Volumes de papier/carton consommés (en tonnes) | 275,9 |
Volumes de panneaux consommés (en tonnes) | 13 140,4 |
Volumes de bois massifs, papier/carton et panneaux certifiés FSC consommés (en tonnes) | 16 979,2 |
Part de bois massifs, papier/carton et panneaux certifiés FSC consommés (en %) | 50,7 % |
Volumes de bois massifs, papier/carton et panneaux certifiés PEFC consommés (en tonnes) | 2 231,1 |
Part de bois massifs, papier/carton et panneaux certifiés PEFC consommés (en %) | 6,7 % |
Volumes de bois massifs certifiés FSC consommés (en tonnes) | 9 479,5 |
Volumes de papier/carton certifiés FSC consommés (en tonnes) | 109,2 |
Volumes de panneaux certifiés FSC consommés (en tonnes) | 7 390,5 |
Volumes de bois massifs certifiés PEFC consommés (en tonnes) | 1 281,6 |
Volumes de papier/carton certifiés PEFC consommés (en tonnes) | 0,1 |
Volumes de panneaux certifiés PEFC consommés (en tonnes) | 949,5 |
Volumes de bois massifs, papier/carton et panneaux recyclés consommés (en tonnes) | 665,9 |
Part de bois massifs, papier/carton et panneaux recyclés consommés (en %) | 2,0 % |
Volumes de bois massifs recyclés (en tonnes) | 664,7 |
Volumes de papier/carton recyclés (en tonnes) | 1,1 |
Volumes de panneaux recyclés (en tonnes) | - |
La part de bois certifiés FSC a augmenté de près de 5 points entre 2023 et 2024, passant de 46,0 % à 50,7 %.
Volumes de bois consommés, au global et par type de bois : recense la quantité en poids du bois utilisé pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de bois utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024. Les quantités de bois sont distinguées entre bois massif, papier/carton et panneaux.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de bois sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associée au bois. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant du bois parmi les quatre premières matières composant le produit, la part du bois dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en bois dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits). Enfin, le poids de bois total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de bois dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de bois consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de bois par produit.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de coton consommés (en tonnes) – Total | 1 018,58 |
Part de coton biologique consommé (en %) | 9,8 % |
Part de coton certifié Oeko-Tex consommé (en %) | 10,3 % |
Part de coton recyclé consommé (en %) | 44,0 % |
Volumes de coton biologique (OCS) consommés (en tonnes) | 69,4 |
Volumes de coton biologique (GOTS) consommés (en tonnes) | 30,4 |
Volumes de coton certifié Oeko-Tex consommés (en tonnes) | 104,7 |
Volumes de coton recyclé (GRS) consommés (en tonnes) | 199,8 |
Volumes de coton recyclé (RCS) consommés (en tonnes) | 36,1 |
Volumes de coton recyclé non certifié consommés (en tonnes) | 211,9 |
Maisons du Monde a accentué sa politique d’achat de coton recyclé, avec une part de coton recyclé contenu dans les produits de 44 % contre 38 % en 2023, soit une augmentation de 6 points. C’est le coton recyclé RCS qui a connu l’augmentation la plus importante, avec une multiplication par six.
Volumes de coton consommés : recense la quantité en poids du coton utilisé pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de coton utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de coton sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associée au coton. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant du coton parmi les quatre premières matières composant le produit, la part du coton dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en coton dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits). Enfin, le poids de coton total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de coton dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de coton consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de coton par produit.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de laine consommés (en tonnes) – Total | 116,8 |
Part de laine biologique consommée (en %) | - |
Part de laine certifiée consommée (en %) | 1,5 % |
Part de laine recyclée consommée (en %) | - |
Volumes de laine certifiée (Oeko-Tex) consommés (en tonnes) | 1,7 |
La part de laine certifiée a augmenté de 0,4 point entre 2023 et 2024.
Volumes de laine consommés : recense la quantité en poids de la laine utilisée pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de laine utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de laine sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associée à la laine. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant de la laine parmi les quatre premières matières composant le produit, la part de la laine dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en laine dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits). Enfin, le poids de laine total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de laine dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de laine consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de laine par produit.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de polyester consommés (en tonnes) – Total | 3 975,5 |
Part de polyester certifié Oeko-Tex consommé (en %) | 20,9 % |
Part de polyester recyclé consommé (en %) | 39,8 % |
Volumes de polyester certifié Oeko-Tex consommés (en tonnes) | 829,0 |
Volumes de polyester recyclé (GRS) consommés (en tonnes) | 1 578,3 |
Volumes de polyester recyclé (RCS) consommés (en tonnes) | 0,2 |
Volumes de polyester recyclé non certifié consommés (en tonnes) | 3,3 |
Le polyester recyclé a pris une part plus importante en 2024, passant de 23,5 % des volumes de polyester consommés en 2023 à 39,8 % en 2024 (soit une augmentation de plus de 16 points).
Volumes de polyester consommés : recense la quantité en poids du polyester utilisé pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de polyester utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de polyester sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associée au polyester. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant du polyester parmi les quatre premières matières composant le produit, la part du polyester dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en polyester dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits) Enfin, le poids de polyester total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de polyester dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de polyester consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de polyester par produit.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de mousse de polyuréthane consommés (en tonnes) – Total | 3 980,8 |
Part de mousse de polyuréthane recyclée consommée (en %) | 17,6 % |
Volumes de mousse de polyuréthane recyclée (GRS) consommés (en tonnes) | 1,57 |
Volumes de mousse de polyuréthane recyclée (RCS) consommés (en tonnes) | - |
Volumes de mousse de polyuréthane recyclée non certifiée consommés (en tonnes) | 697,9 |
La part de mousse de polyuréthane recyclée consommée est passée de 12,7 % en 2023 à 17,6 % en 2024, soit une augmentation de près de 5 points entre les deux années.
Volumes de mousse de polyuréthane consommés : recense la quantité en poids de la mousse de polyuréthane utilisée pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de mousse de polyuréthane utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de mousse de polyuréthane sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associée à la mousse de polyuréthane. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant de la mousse de polyuréthane parmi les quatre premières matières composant le produit, la part de la mousse de polyuréthane dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en mousse de polyuréthane dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits). Enfin, le poids de mousse de polyuréthane total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de mousse de polyuréthane dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de mousse de polyuréthane consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de mousse de polyuréthane par produit.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de métal consommés (en tonnes) – Total | 11 626,1 |
Part de métal recyclé consommée (en %) | 0,3 % |
Volumes de métal recyclé (GRS) consommés (en tonnes) | 37,28 |
Volumes de métal recyclé (RCS) consommés (en tonnes) | - |
Volumes de métal consommés : recense la quantité en poids du métal utilisé pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de métal utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de métal sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associée au métal. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant du métal parmi les quatre premières matières composant le produit, la part du métal dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en métal dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits). Enfin, le poids de métal total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de métal dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de métal consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de métal par produit.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de céramique consommés (en tonnes) – Total | 5 703,7 |
Part de céramique recyclée consommée (en %) | - |
Volumes de céramique recyclée (GRS) consommés (en tonnes) | - |
Volumes de céramique recyclée (RCS) consommés (en tonnes) | - |
Volumes de céramique consommés : recense la quantité en poids de la céramique utilisée pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de céramique utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de céramique sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associée à la céramique. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant de la céramique parmi les quatre premières matières composant le produit, la part de la céramique dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en céramique dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits). Enfin, le poids de céramique total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de céramique dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de céramique consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de céramique par produit.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de cuir consommés (en tonnes) – Total | 44,4 |
Part de cuir certifié LWG consommé (en %) | 56,5 % |
Part de cuir recyclé consommé (en %) | 8,3 % |
Volumes de cuir certifié LWG consommés (en tonnes) | 25,1 |
Volumes de cuir recyclé consommés (en tonnes) | 3,7 |
La part de cuir certifié LWG a augmenté de plus de 25 points entre 2023 et 2024, passant de 31,1 % en 2023 à 56,5 % en 2024. La part de cuir recyclé a également augmenté, passant de 6 % à 8,3 %, soit une augmentation de plus de 2 points.
Volumes de cuir consommés : recense la quantité en poids du cuir utilisé pour les produits concernés sur l’année 2024, c’est-à-dire les quantités de cuir utilisées par les fournisseurs de Maisons du Monde pour la fabrication des références de produits présentes dans les collections de l’année 2024.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise les volumes de cuir sur la base du poids des références des collections de l’année 2024 et de la part de ce poids associé au cuir. Le calcul de l’indicateur est réalisé par une suite de retraitements et la prise de certaines hypothèses. La méthodologie de calcul évoluera à partir de 2025 avec le déploiement d’un outil de traçabilité. En 2024, l’indicateur a été calculé comme suit : les références retenues sont les références de l’année 2024 contenant du cuir parmi les quatre premières matières composant le produit, la part du cuir dans le poids du produit a ensuite été estimée sur la base du nombre d’éléments en cuir dans le produit et du type d’activité (décoration, meubles ou multiproduits). Enfin, le poids de cuir total consommé pour un produit a été calculé en multipliant le poids du produit (ou poids estimé du produit à partir de la catégorie du produit lorsque la donnée n’était pas disponible) par la part de cuir dans le poids du produit ainsi que par les quantités vendues du produit. On obtient le poids total de cuir consommé pour l’ensemble des références de 2024 en sommant les poids de cuir par produit.
| 2024 |
|---|---|
Références Good is Beautiful (en nombre) | 5 149 |
Références « Made in Europe » (en nombre) | 1 047 |
Références « Matières responsables » (en nombre) | 4 067 |
Références « Savoir-faire » (en nombre) | 324 |
Références « Made in Europe » et « Matières responsables » (en nombre) | 167 |
Références « Matières responsables » et « Savoir-faire » (en nombre) | 102 |
Références « Made in Europe » et « Savoir-faire » (en nombre) | 20 |
Part de l’offre Good is beautiful (en %) | 38,8 % |
Chiffre d’affaires total hors taxes (en millions d’euros) | 1 001,9 |
Chiffre d’affaires de l’offre Good is Beautiful hors taxes (en millions d’euros) | 433,7 |
Part du chiffre d’affaires de l’offre Good is beautiful (en %) | 43,3 % |
La part de l’offre Good is Beautiful a augmenté de plus de 3 points entre 2023 et 2024, passant de 35,7 % à 38,8 %, ce qui a contribué à une augmentation du chiffre d’affaires de l’offre de 15,6 %. L’offre contribue ainsi à 43,3 % du chiffre d’affaires global du Groupe, ce qui représente une augmentation de 10 points par rapport à 2023.
Nombre de références Good is Beautiful : recense le nombre total de références dites GIB au sein la collection de l’année 2024. Un produit Good is Beautiful est un produit plus performant par l’amélioration de son impact environnemental et social. Il répond à des critères et un processus décrits dans le référentiel Good is Beautiful de Maisons du Monde.
Chiffre d’affaires de l’offre Good is Beautiful hors taxes : recense le chiffre d’affaires total des produits dits Good is Beautiful vendus au cours de l’année 2024.
Le pôle EVA, créé en 2021, permet le reconditionnement et la réparation des produits issus des retours clients. Ces produits « Seconde Chance » sont réintégrés au stock neuf. Les produits non réparables sont donnés à des associations telles qu'Emmaüs ou la Croix‑Rouge Insertion.
| 2024 | 2023 | Évolution (en %) |
|---|---|---|---|
Retours clients (en nombre) | 147 773 | 151 501 | (2,5) % |
Produits Seconde Chance vendus (en nombre) | 392 046 | 99 123 | 295,5 % |
Chiffre d’affaires des produits Seconde Chance vendus (en milliers d’euros) | 27 740 | 11 633 | 138,5 % |
Produits reconditionnés (en nombre) | 39 520 | 34 441 | 14,7 % |
Produits réparés (en nombre) | 14 327 | 30 440 | (52,9) % |
Produits donnés (en nombre) | 96 497 | 98 707 | (2,2) % |
Avec le développement de cette activité, les produits « Seconde Chance » vendus ont augmenté de près de 300 % entre 2023 et 2024. Le chiffre d’affaires des produits « Seconde Chance » vendus, qui inclut les produits issus du pôle EVA sur le site internet et les autres produits « Seconde Chance » en magasin, a été multiplié par 2,4 entre 2023 et 2024.
Bien que Maisons du Monde travaille la durabilité et la réparabilité de ses produits, il n’existe pas à date d’indices de réparabilité et de durabilité dans le secteur d’activité permettant de les mesurer.
| 2024 |
|---|---|
Volumes totaux des emballages (en tonnes) | 23 099 |
Volumes d’emballages recyclés consommés (en tonnes) | 2 493 |
Part des matières recyclées dans les emballages (en %) | 10,8 % |
Volumes d’emballages recyclables consommés (en tonnes) | 22 466 |
Part de contenu recyclable dans les emballages (en %) | 97,3 % |
Volumes totaux des emballages : recense la quantité totale en tonnes des emballages utilisés sur l’année 2024, c’est-à-dire tous les emballages fournis par les fournisseurs de Maisons du Monde au cours de l’année 2024, ainsi que tous les emballages utilisés pour la logistique et en caisse sur l’année 2024.
| 2024 |
|---|---|
Volumes totaux des emballages fournisseurs des produits vendus sur l’année (en tonnes) | 20 141 |
Volumes d’emballages fournisseurs recyclés consommés (en tonnes) | 1 253 |
Part des matières recyclées dans les emballages fournisseurs (en %) | 6,2 % |
Volumes d’emballages fournisseurs recyclables consommés (en tonnes) | 19 526 |
Part de contenu recyclable dans les emballages fournisseurs (en %) | 96,9 % |
Volumes totaux des emballages fournisseurs des produits vendus sur l’année : recense la quantité totale en tonnes des emballages fournis par les fournisseurs au cours de l’année 2024, tout matériau confondu et en incluant les emballages des produits de la collection 2024 et des produits reconduits des collections précédentes. Les emballages en plastique concernés sont les emballages souples en polyéthylène PEBD (papier bulle), films plastiques étirables, sachets plastiques, sachets polybags, mousses Doufline. Les autres emballages également inclus sont les cartons renforcés, ondulés, en « nid d’abeille » ainsi que les papiers kraft.
Méthode de calcul : du fait de la faible disponibilité des données sur les emballages, les volumes ont été estimés, l’indicateur est donc la somme des tonnages estimés d’emballages fournisseurs, tous matériaux, pour les activités « Meubles », « Décoration » et « Multiproduits ». Il s’agit de la somme des volumes de PSE, PEBD et cartons. La méthodologie d’estimation des volumes varie selon le type d’activité en établissant des « profils emballages » ou un poids moyen par élément d’emballage.
Volumes d’emballages fournisseurs recyclés consommés : recense la quantité totale en tonnes des matériaux d’emballage recyclés fournis par les fournisseurs de Maisons du Monde au cours de l’année 2024, en incluant les emballages des produits de la collection 2024 et des produits reconduits des collections précédentes. Cet indicateur est soumis à un niveau élevé d’incertitude en raison de la disponibilité et la qualité des données provenant de la chaîne de valeur amont. Seule la part de contenu recyclé dans les emballages cartons/papiers a été examinée (83 % du volume total des emballages fournisseurs). Un échantillonnage de fournisseurs a été opéré et ainsi seuls les fournisseurs stratégiques ont été interrogés, considérant qu’ils représentent un groupe représentatif de l’ensemble des fournisseurs (44 % du volume total des ventes).
Méthode de calcul : un questionnaire a été envoyé auprès des 88 fournisseurs stratégiques de Maisons du Monde, l’objectif étant de connaître leur utilisation ou non de cartons intégrant de la matière recyclée. L’enquête a été répondue par 79 % des fournisseurs concernés. Sur les répondants, 52 % indiquent utiliser des cartons/papiers intégrant de la matière recyclée, mais seuls 16 % ont fourni une preuve justificative. Afin de fiabiliser les données obtenues, seuls les fournisseurs ayant pu fournir une preuve sont comptabilisés pour intégrer du carton/papier recyclé dans leurs emballages. Pour chaque fournisseur ayant transmis une preuve de contenu recyclé, la totalité des ventes de produits sur 2024 a été associée aux poids carton selon les mêmes hypothèses que pour l’obtention des estimations de volume global des emballages fournisseurs.
Volumes d’emballages fournisseurs recyclables consommés : recense la quantité totale en tonnes des emballages recyclables fournis par les fournisseurs au cours de l’année 2024, en incluant les emballages des produits de la collection 2024 et des produits reconduits des collections précédentes. La filière de recyclage des emballages souples en PE est considérée comme mature, tout comme celle des papiers/cartons tandis que le PSE n’entre dans aucune filière de recyclage à date, ce pourquoi il a été exclu.
Méthode de calcul : le poids total des emballages fournisseurs recyclables utilisés en tonnes entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024 est la somme du tonnage estimé total de carton et de PEBD consommés sur l’année.
| 2024 |
|---|---|
Volumes totaux des emballages logistiques et de caisse consommés (en tonnes) | 2 958 |
Volumes d’emballages logistiques et de caisse recyclés consommés (en tonnes) | 1 240 |
Part des matières recyclées dans les emballages logistiques et de caisse (en %) | 41,9 % |
Volumes d’emballages logistiques et de caisse recyclables consommés (en tonnes) | 2 940 |
Part de contenu recyclable dans les emballages logistiques et de caisse (en %) | 99,4 % |
Volumes totaux des emballages logistiques et de caisse consommés : recense la quantité totale en tonnes des emballages utilisés pour la logistique et en caisse sur l’année 2024. Sont inclus les achats d’emballages (sacs, bulles, etc.), papiers et catalogues.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de plastique PSE consommés (en tonnes) | 615 |
Volumes de plastique PEBD consommés (en tonnes) | 2 893 |
Volumes de cartons consommés (en tonnes) | 16 633 |
Le carton représente plus de 82 % des emballages fournisseurs, car il s’agit de la solution d’emballage la plus communément utilisée en raison de sa capacité à s’adapter à des tailles, formes et niveaux de complexité variés. Le polystyrène expansé (PSE) n’est utilisé que pour absorber les chocs et combler les vides dans les emballages, il doit être amené à disparaître.
| 2024 |
|---|---|
Volumes de plastique consommés (en tonnes) | 367 |
Volumes de plastique recyclés consommés (en tonnes) | 70 |
Part de plastique recyclé dans les emballages (en %) | 19,2 % |
Volumes de plastique recyclables consommés (en tonnes) | 348 |
Part de plastique recyclable dans les emballages (en %) | 94,9 % |
Volumes de plastique recyclables uniquement (en tonnes) | 278 |
Volumes de plastique recyclés et recyclables (en tonnes) | 70 |
Volumes de plastique certifiés et recyclables (en tonnes) | - |
Volumes de plastique recyclés, certifiés et recyclables (en tonnes) | - |
Volumes de bois consommés (en tonnes) | 422 |
Volumes de bois recyclés consommés (en tonnes) | - |
Part de bois recyclé dans les emballages (en %) | 0,0 % |
Volumes de bois recyclables consommés (en tonnes) | 422 |
Part de bois recyclable dans les emballages (en %) | 100 % |
Volumes de bois recyclables uniquement (en tonnes) | 282 |
Volumes de bois recyclés et recyclables (en tonnes) | - |
Volumes de bois certifiés et recyclables (en tonnes) | 140 |
Volumes de bois recyclés, certifiés et recyclables (en tonnes) | - |
Volumes de papier/carton consommés (en tonnes) | 2 150 |
Volumes de papier/carton recyclés consommés (en tonnes) | 1 152 |
Part de papier/carton recyclé dans les emballages (en %) | 53,6 % |
Volumes de papier/carton recyclables consommés (en tonnes) | 2 150 |
Part de papier/carton recyclable dans les emballages (en %) | 100 % |
Volumes de papier/carton recyclables uniquement (en tonnes) | 52 |
Volumes de papier/carton recyclés et recyclables (en tonnes) | 627 |
Volumes de papier/carton certifiés et recyclables (en tonnes) | 947 |
Volumes de papier/carton recyclés, certifiés et recyclables (en tonnes) | 525 |
Volumes de textile consommés (en tonnes) | 19 |
Volumes de textile recyclés consommés (en tonnes) | 18 |
Part de textile recyclé dans les emballages (en %) | 92,8 % |
Volumes de textile recyclables consommés (en tonnes) | 19 |
Part de textile recyclable dans les emballages (en %) | 97,6 % |
Volumes de textile recyclables uniquement (en tonnes) | 1 |
Volumes de textile recyclés et recyclables (en tonnes) | 18 |
Volumes de textile certifiés et recyclables (en tonnes) | - |
Volumes de textile recyclés, certifiés et recyclables (en tonnes) | - |
Près de trois quarts du plastique est consommé pour les emballages logistiques et le quart restant pour les emballages de caisse. Les volumes de bois importants sont la conséquence de l’activité logistique des entrepôts de Maisons du Monde. Le papier/carton est utilisé à 40 % pour la logistique et près de 32 % pour la production des catalogues de la marque. Le textile est utilisé essentiellement pour les emballages disponibles en caisse.
Plus de 50 % du papier/carton utilisé est recyclé, et près de 93 % du textile l’est également, l’ensemble des matières est recyclable à près de 100 %.
Les déchets Groupe incluent l’ensemble des déchets produits par les activités des entités du groupe Maisons du Monde, cela inclut l’ensemble des sites administratifs et du réseau de magasin France et Europe, Distrimag ainsi que Mekong Furniture situé au Vietnam. Les déchets de Rhinov ont été exclus du périmètre pour 2024 en conséquence de la non-significativité de l’activité sur l’ensemble du Groupe.
En raison de son activité de production, l’usine de Mekong Furniture est fortement productrice de déchets, ses déchets représentent 20,4 % du total des déchets de Maisons du Monde. Les filières de recyclage présentes au Vietnam étant encore peu développées, cela vient influencer à la hausse la part des déchets non recyclés pour le Groupe.
(en tonnes) |
| 2024 |
|---|---|---|
Global | Volumes totaux des déchets générés | 15 893,8 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 10 377,5 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 5 516,3 | |
Volumes totaux des déchets non recyclés | 10 124,1 | |
Part des déchets non recyclés | 63,7 % | |
Déchets dangereux | Volumes totaux des déchets dangereux | 57,3 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 20,0 | |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | 19,2 | |
Récupérés via une autre opération | 0,8 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 37,3 | |
Incinérés | 35,8 | |
Mis en décharge | - | |
Éliminés par une autre opération | 1,5 | |
Déchets non dangereux | Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 10 357,5 |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | 5 643,6 | |
Récupérés via une autre opération | 4 713,9 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 5 479,0 | |
Incinérés | 31,9 | |
Mis en décharge | 1 083,6 | |
Éliminés par une autre opération | 4 363,6 |
Volumes totaux des déchets générés – Groupe : détaille la somme de toutes les productions de déchets d’exploitation de Maisons du Monde, exprimée en tonnes. Cela concerne la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024 et comprend les déchets générés par les sites administratifs, le réseau de magasins, Distrimag et Mekong. La date de comptabilisation des déchets est celle de la facturation ou de la remise du bordereau. Pour les sites administratifs et le réseau de magasins, des estimations sont faites via l’application d’un coefficient multiplicateur au nombre d’UVC ou au chiffre d’affaires, lorsque la gestion des déchets n’est pas contrôlée par Maisons du Monde ou que les données ne sont pas disponibles.
Volumes des déchets détournés de l’élimination : comptabilise les déchets valorisés en matière ou énergétiquement. Les déchets peuvent être préparés à la réutilisation, recyclés ou récupérés via une autre opération. Des estimations sont faites lorsque les tonnages ou les codes de traitement ou élimination sont manquants.
Volumes des déchets dirigés vers l’élimination : comptabilise les déchets éliminés. Les déchets peuvent être incinérés, mis en décharge ou éliminés par une autre opération. Des estimations sont faites lorsque les tonnages ou les codes de traitement ou élimination sont manquants.
Éléments d’informations sur les déchets comptabilisés :
Classification des déchets selon les codes de traitement :
| Sites administratifs et réseau | Distrimag |
|---|---|---|
Préparés à la réutilisation | Non concernés | |
Recyclés | Codes R2 à R11 | |
Récupérés via une autre opération | Code R1 En Europe, l’utilisation comme combustible est de la valorisation | |
Incinérés | Code D10 | Non concerné |
Mis en décharge | Codes D1 et D5 | Non concerné |
Éliminés par une autre opération | Codes D13, R12 et R13 | Code R5/D5 |
Exemples de déchets :
|
| Sites administratifs et réseau | Distrimag | Mekong |
|---|---|---|---|---|
Déchets dangereux | Détournés de l’élimination | Partie des DEE et cartouches d’encre, piles | Aérosols, batteries au plomb, batteries au lithium, piles | - |
Dirigés vers l’élimination | Partie des DEE et cartouches d’encre | - | Ampoules, déchets avec composition dangereuse (colle, produits chimiques, lubrifiant) | |
Déchets non dangereux | Détournés de l’élimination | Cartons, plastiques, polystyrènes | Emballages en carton, plastiques, mandrins, bois, fer | Bois, cartons, métaux |
Dirigés vers l’élimination | Plastiques PSE et PE | DIB | Déchets domestiques, packaging |
(en tonnes) |
| 2024 |
|---|---|---|
Global | Volumes totaux des déchets générés | 9 962,4 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 4 864,7 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 5 097,7 | |
Volumes totaux des déchets non recyclés | 6 526,4 | |
Part des déchets non recyclés | 65,5 % | |
Déchets dangereux | Volumes totaux des déchets dangereux | 3,0 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 1,5 | |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | 0,7 | |
Récupérés via une autre opération | 0,8 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 1,5 | |
Incinérés | - | |
Mis en décharge | - | |
Éliminés par une autre opération | 1,5 | |
Déchets non dangereux | Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 4 863,2 |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | 3 328,4 | |
Récupérés via une autre opération | 1 534,7 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 5 096,2 | |
Incinérés | 3,0 | |
Mis en décharge | 1 083,6 | |
Éliminés par une autre opération | 4 009,6 |
Les déchets des sites administratifs et du réseau de magasins sont le reflet de la taille du parc magasins. Les déchets détournés de l’élimination sont recyclés à près de 70 %, mais une part importante des déchets reste à ce jour éliminée.
(en tonnes) |
| 2024 |
|---|---|---|
Global | Volumes totaux des déchets générés | 2 685,7 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 2 331,8 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 354,0 | |
Volumes totaux des déchets non recyclés | 358,8 | |
Part des déchets non recyclés | 13,4 % | |
Déchets dangereux | Volumes totaux des déchets dangereux | 18,5 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 18,5 | |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | 18,5 | |
Récupérés via une autre opération | - | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | - | |
Incinérés | - | |
Mis en décharge | - | |
Éliminés par une autre opération | - | |
Déchets non dangereux | Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 2 313,3 |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | 2 308,5 | |
Récupérés via une autre opération | 4,9 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 354,0 | |
Incinérés | - | |
Mis en décharge | - | |
Éliminés par une autre opération | 354,0 |
Les déchets de Distrimag sont volumineux en raison de l’activité logistique du site. Plus de 85 % d’entre eux sont néanmoins recyclés.
(en tonnes) |
| 2024 |
|---|---|---|
Global | Volumes totaux des déchets générés | 3 245,7 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 3 181,0 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 64,7 | |
Volumes totaux des déchets non recyclés | 3 239,0 | |
Part des déchets non recyclés | 99,8 % | |
Déchets dangereux | Volumes totaux des déchets dangereux | 35,8 |
Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | - | |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | - | |
Récupérés via une autre opération | - | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 35,8 | |
Incinérés | 35,8 | |
Mis en décharge | - | |
Éliminés par une autre opération | - | |
Déchets non dangereux | Volumes totaux des déchets détournés de l’élimination | 3 181,0 |
Préparés à la réutilisation | - | |
Recyclés | 6,8 | |
Récupérés via une autre opération | 3 174,3 | |
Volumes totaux des déchets dirigés vers l’élimination | 28,9 | |
Incinérés | 28,9 | |
Mis en décharge | - | |
Éliminés par une autre opération | - |
L’activité de production de Mekong est fortement productrice de déchets, et en raison du faible développement des filières de recyclage au Vietnam, peu de ces déchets sont recyclés, ce qui résulte en un taux de déchets non recyclés important. Néanmoins, près de 97 % des déchets totaux sont détournés de l’élimination grâce à la valorisation énergétique des déchets bois.
Le règlement sur la taxonomie verte est un élément clé du plan d’actions de la Commission européenne sur la finance durable qui vise à réorienter les flux de capitaux vers une économie plus durable. La taxonomie est un système de classification des activités économiques « durables » sur le plan environnemental. En tant que Groupe soumis à l’obligation de publier des informations non financières conformément à l’article L. 232-6-3 du Code de commerce, le groupe Maisons du Monde entre dans le champ d’application de l’article 8 du règlement sur la taxonomie de l’UE et doit ainsi communiquer dans quelle mesure ses activités sont associées à des activités économiques classées comme durables. Les objectifs environnementaux définis dans le règlement de l’UE sur la taxonomie sont les suivants : atténuation du changement climatique, adaptation au changement climatique, utilisation durable et production des ressources en eau et des ressources marines, transition vers une économie circulaire, prévention et réduction de la pollution, protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes. La spécification des KPI est déterminée conformément à l’annexe I de l’Art. 8 de l’acte délégué. Pour l’exercice 2024, Maisons du Monde détermine les KPI éligibles et alignés à la taxonomie conformément aux exigences légales, comme présenté dans la note méthodologique ci‑dessous.
Après un examen approfondi impliquant toutes les fonctions pertinentes du Groupe, aucune des activités économiques principales du Groupe n’induit de chiffre d’affaires éligible au titre de la taxonomie. À noter que le chiffre d’affaires Seconde Chance web n’a pas été jugé éligible étant donné que ce sont des produits issus des retours clients qui ne répondent pas aux activités nommées au sens de la taxonomie. En effet, ces produits vendus avec des défauts mineurs ne font pas l’objet de réparation, de remise en état et remanufacturage.
Des activités économiques « individuellement durables » ont été identifiées, entraînant des dépenses d’investissement (CapEx) et des dépenses opérationnelles (OpEx) permettant à certaines activités cibles de devenir sobres en carbone ou d’entraîner des réductions de gaz à effet de serre, et contribuant ainsi à l’objectif d’atténuation au changement climatique et à l’objectif d’économie circulaire. Ces activités sont présentées dans le tableau de synthèse ci‑dessous :
| Activité économique éligible | Description de l’activité au sein du Groupe |
|---|---|---|
5.1 | Réparation, remise en état et remanufacturage | OpEx liés à la gestion du pôle EVA qui répare les produits issus des retours clients |
6.5 | Transports par motos, voitures particulières | CapEx d’acquisition et d’entretien de la flotte de véhicules de fonction en leasing ou en propriété |
6.6 | Transport routier de fret | CapEx d’acquisition et d’entretien de la flotte de véhicules de transport pour la marchandise en leasing ou en propriété |
7.2 | Rénovation de bâtiments existants | CapEx de rénovation de nos bâtiments existants (gros œuvre uniquement) |
7.3 | Installation, maintenance et réparation d’équipements | CapEx liés à l’installation et la maintenance d’équipements favorisant l’efficacité énergétique (remplacement des systèmes d’éclairage ou de climatisation par des systèmes moins énergivores) |
7.7 | Acquisition et propriété de bâtiments | Loyers des bâtiments du Groupe |
Afin de déterminer si une activité économique est alignée sur la taxonomie, elle doit contribuer substantiellement à un ou plusieurs objectifs sur le climat (atténuation et/ou adaptation) et sur l’économie circulaire parmi les six objectifs environnementaux. Afin de contribuer à un objectif environnemental, une activité doit répondre à des critères de sélection techniques spécifiques définis pour cette activité dans l’appendice pertinent de l’acte délégué sur le climat et celui des quatre autres objectifs environnementaux.
L’ensemble des activités éligibles ont été revues à l’aulne de ces critères et aucun élément n’est considéré comme aligné.
Ne pas porter préjudice aux cinq autres objectifs visés par la taxonomie (DNSH) : pour toutes les activités économiques où le Groupe est en mesure de démontrer une contribution substantielle aux objectifs environnementaux issus de la taxonomie, il analyse plus en détail les critères techniques, dits critères Do Not Significantly Harm (DNSH).
La dernière étape de l’alignement de la taxonomie est la conformité aux garanties minimales. Les garanties minimales comprennent toutes les procédures mises en œuvre pour garantir que les activités économiques sont menées conformément aux : Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales :
En complément, le Groupe a basé son évaluation sur le rapport final sur les garanties minimales publié par la plateforme européenne sur la finance durable en octobre 2022 autour des quatre thèmes suivants :
Les KPI comprennent le KPI du chiffre d’affaires, le KPI CapEx et le KPI OpEx pour l’année 2023. Les KPI sont publiés par rapport aux activités économiques éligibles à la taxonomie et aux activités économiques non éligibles à la taxonomie [art. 10(2) dit article 8].
| Total | Part des activités alignées à la taxonomie (en %) | Part des activités éligibles non alignées à la taxonomie (en %) | Part des activités non éligibles à la taxonomie (en %) |
|---|---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 1 001,9 | 0 % | 0 % | 100 % |
OpEx | 22,4 | 0 % | 5,7 % | 94,3 % |
CapEx | 83,9 | 0 % | 77 % | 23 % |
CapEx liés à l’acquisition des droits d’utilisation – nouveaux contrats de location signés en 2024 | 61,4 |
|
|
|
CapEx liés à l’installation et la maintenance d’équipements favorisant l’efficacité énergétique (remplacement des systèmes d’éclairage ou de climatisation par des systèmes moins énergivores) | 3,2 |
|
|
|
CapEx liés au leasing de camions Distri-Traction | 0,4 |
|
|
|
Les OpEx éligibles correspondent au remplacement d’éclairage par des lampes LED (0,8 million d’euros) et à l’achat de petit matériel et fournitures pour le pôle de réparation de nos produits (0,2 million d’euros) issus de retours clients au sein de l’entrepôt Distrimag.
Le montant de 61,4 millions d’euros correspond aux CapEx liés aux nouveaux baux de magasins et contrats de location de véhicules.
Le montant de 3,2 millions d’euros correspond à des CapEx liés au remplacement d’équipements de climatisation par des équipements plus efficaces (2,3 millions d’euros), ainsi qu’à des CapEx liés au remplacement d’éclairage par des lampes LED (0,9 million d’euros).
La majorité des locations de bâtiments concerne le réseau de boutiques Maisons du Monde. Lorsque les bâtiments ont été construits, les normes de construction en vigueur n’avaient pas le niveau d’exigences actuel et ils n’ont, dans la plupart des cas, pas bénéficié de travaux récents de rénovation thermique. De ce fait, en l’absence de justificatifs probants, Maisons du Monde n’a pas de CapEx alignés sur les droits d’utilisation sur l’année 2024. Néanmoins, Maisons du Monde est fortement engagé sur la sobriété énergétique avec un plan de remplacement des ampoules depuis plusieurs années.
Maisons du Monde pourrait être amené à réviser son approche au fur et à mesure que la réglementation se stabilise et que davantage de données deviennent disponibles, notamment en ce qui concerne les critères techniques.
Les tableaux CA, CapEx et OpEx détaillés sont disponibles en Section 3.2.6.5.
Il s’agit d’une activité économique décrite dans les actes délégués relatifs aux deux objectifs climat et à l’acte délégué sur les quatre autres objectifs environnementaux, que cette activité réponde ou non à l’ensemble des critères d’analyse technique définis dans ces actes délégués.
La proportion d’activités économiques éligibles à la taxonomie dans le chiffre d’affaires total a été calculée comme la part du chiffre d’affaires net provenant des produits et services associés aux activités économiques éligibles à la taxonomie (numérateur) divisée par le chiffre d’affaires net (dénominateur), dans chaque cas pour l’exercice du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024. Le dénominateur du KPI relatif au chiffre d’affaires est basé sur le chiffre d’affaires Maisons du Monde net consolidé conformément à IAS 1.82(a). Pour plus de détails sur nos méthodes comptables concernant le chiffre d’affaires Maisons du Monde net consolidé, cf. Section 6.1.1.
Le chiffre d’affaires Maisons du Monde net consolidé peut être réconcilié avec nos états financiers, cf. le compte de résultat à la Section 6.1.1.
Le KPI CapEx est défini comme le CapEx éligible à la taxonomie (numérateur) divisé par notre CapEx total (dénominateur). Le CapEx total est constitué des ajouts aux immobilisations corporelles et incorporelles au cours de l’exercice, avant dépréciation, amortissement et toute réévaluation, y compris celles résultant de réévaluations et de dépréciations, ainsi qu’à l’exclusion des variations de la juste valeur. Il comprend les acquisitions d’immobilisations (IAS 16), les immobilisations incorporelles (IAS 38) et les actifs liés aux droits d’utilisation (IFRS 16). Le goodwill n’est pas inclus dans le CapEx, car il n’est pas défini comme un actif incorporel conformément à l’IAS 38.
Le total de dépenses d’investissement peut être rapproché des états financiers, voir Note 15/Autres immobilisations incorporelles, Note 16/Immobilisations corporelles et Note 17/Droit d’utilisation et dettes de location. Il correspond au total des natures de mouvement (coûts d’acquisition et de production) :
Le KPI OpEx est défini comme les OpEx éligibles à la taxonomie (numérateur) divisés par nos OpEx totaux (dénominateur). Les dépenses opérationnelles totales comprennent les coûts directs non capitalisés liés à la recherche et au développement, aux mesures de rénovation des bâtiments, aux locations à court terme, à l’entretien et aux réparations, ainsi que toute autre dépense directe liée à l’entretien quotidien des actifs corporels.
Le total des dépenses peut être rapproché des états financiers, cf. Note 8/Charges externes, il correspond à la ligne « entretiens et réparations ».
Maisons du Monde détaille dans la Section 3.1.5.1 du rapport de durabilité la méthodologie d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels du Groupe.
Ainsi, les enjeux de santé et sécurité, de rémunération, de dialogue social, de diversité, d’inclusion et d’égalité des chances, et de formation pour les collaborateurs sont matériels au regard des impacts et risques suivants :
| Impacts ou risques/opportunités matériels | Description |
|---|---|---|
Dialogue social | ||
Impact négatif | Contribution à un mauvais climat social dû à une difficulté de mise en place d’un dialogue social sain et une bonne représentation salariale | L’interdiction de la mise en place d’un dialogue fluide avec des instances représentatives ou des représentants du personnel favorise les tensions sociales au sein de l’entreprise. |
Diversité, inclusion et égalité des chances | ||
Impact négatif | Discrimination, inégalités salariales, exclusion de certains groupes (genre, âge, handicap, etc.) | L’interdiction ou l’exclusion de certaines catégories de collaborateurs, de par leur âge, leur sexe, leur handicap ou encore leur religion au sein de l’entreprise constitue un acte de discrimination et une promotion des inégalités. |
Risque financier | Baisse du CA liée à une baisse de productivité en cas de manquement à un environnement de travail inclusif | La diversité contribue à stimuler la créativité en confrontant des idées diverses et en ouvrant les perspectives de réflexion. En ne permettant pas la création d’un environnement de travail inclusif, le Groupe peut s’exposer à une baisse de productivité de la part des collaborateurs et une entrave à l’innovation. |
Formation et développement des compétences | ||
Impact positif | Développement des compétences, de l’employabilité et de l’épanouissement des salariés grâce à la formation | La formation et l’identification des compétences des collaborateurs permettent de valoriser les équipes et de contribuer à la pleine inclusion dans la Société et à leur épanouissement. |
Rémunération décente/équitable et sécurité de l’emploi | ||
Impact négatif | Contributions à de mauvaises conditions de travail dues à des salaires insuffisants | Le secteur du retail étant fortement compétitif, la proposition d’une rémunération qui n’est pas adéquate peut contribuer à de mauvaises conditions de travail. |
Impact négatif | Contribution à l’instabilité des emplois par des contrats précaires (CDD, intérims) | L’activité du retail connaît des pics d’activités et est donc soumise à l’utilisation de renforts sur de courtes périodes, souvent catégorisée comme des contrats précaires (CDD, intérims). |
Risque financier | Hausse des coûts liée à une pénurie ou turnover de la main-d’œuvre associée à des revendications salariales non traitées | La non-satisfaction des attentes salariales des collaborateurs peut entraîner une perte des effectifs et un fort turnover de la main-d’œuvre, poussant à une hausse des coûts liés aux recrutements. |
Respect de la dignité et droits fondamentaux des collaborateurs | ||
Risque financier | Sanction financière liée à une non-conformité aux dispositions légales et réglementaires en matière de protection des données personnelles des collaborateurs (CNIL) | Le non-respect du RGPD peut conduire à des amendes substantielles et des actions en justice pour les cas les plus graves. |
Santé, sécurité et bien-être des collaborateurs | ||
Impact négatif | Conditions de travail mettant en danger l’intégrité physique (TMS, exposition à des produits chimiques) et l’intégrité psychologique des collaborateurs (stress, harcèlement, surcharge, etc.) | L’exposition à des produits chimiques dangereux, des troubles musculosquelettiques (TMS) liés à des conditions de travail inadaptées dans les opérations du Groupe, ou encore l’utilisation d’abus psychologiques peut atteindre l’intégrité humaine des salariés. |
Impact négatif | Contributions à de mauvaises conditions de travail dues à un non-respect des réglementations des horaires de travail | Des horaires de travail non réglementés pour les collaborateurs des opérations de Maisons du Monde peuvent entraîner un mal-être et contribuer à de mauvaises conditions de travail. |
Concernant les travailleurs de ses opérations pouvant être affectés par ces activités, le Groupe identifie plusieurs types :
Dans le cadre de l’évaluation de matérialité définie dans l’ESRS 2-IRO-1,certaines catégories de travailleurs ont été identifiées comme étant plus susceptibles d’être exposées à des risques de préjudice en raison de caractéristiques spécifiques. Ces caractéristiques incluent des situations liées à leur état physique ou psychologique, leur sexe ou leur âge, qui peuvent les rendre plus vulnérables face à des défis professionnels ou sociaux. Par exemple, des disparités peuvent exister pour les femmes, particulièrement celles occupant des fonctions managériales ou techniques, en lien avec les thématiques abordées par la loi Rixain en France, visant à promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Ces populations, considérées comme plus vulnérables, sont identifiées à travers la politique de diversité et d’inclusion du Groupe (voir Section 3.3.1.3.9). Celle-ci intègre des actions spécifiques pour répondre aux risques identifiés, comme des dispositifs de sensibilisation, des programmes de mentorat, et des mécanismes de soutien adaptés. Au-delà des obligations légales en vigueur sur le handicap et l’égalité professionnelle, notamment en Allemagne, en Espagne, en Italie et en France, notre démarche repose sur une conviction profonde : la diversité est une richesse qui permet de renforcer la créativité, la cohésion et la performance des équipes.
Dans le cadre de son engagement global en matière de développement durable et de responsabilité sociale, Maisons du Monde place ses collaborateurs au centre de sa stratégie et a développé une politique RH ambitieuse, axée sur l’amélioration générale des conditions de travail et des compétences des collaborateurs, la santé, la sécurité et le bien-être des collaborateurs, la diversité et l’inclusion.
Pour déployer ses engagements, le Groupe s’appuie sur une organisation interne RH simplifiée au travers de processus homogènes pour l’ensemble des collaborateurs opérant dans les activités de Maisons du Monde. De plus, le Groupe intègre les spécificités locales des filiales en assurant l’équité et la cohérence des pratiques RH.
En 2023, Maisons du Monde a mis à jour son Code de conduite collaborateurs. Celui-ci établit les valeurs fondamentales et les principes éthiques qui guident l’ensemble des activités et a pour objectif de promouvoir une culture d’intégrité, de respect et de responsabilité à tous les niveaux de l’organisation. Il s’appuie sur de nombreux standards et normes des droits humains, notamment la convention de l’Organisation internationale du travail, mais plus largement les principes universels liés aux droits de l’Homme des Nations unies ou encore les textes nationaux relatifs au travail.
Le Code de conduite a été conçu pour répondre aux enjeux spécifiques du secteur, où les interactions humaines et l’expérience client occupent une place centrale. Il vise à garantir un environnement de travail inclusif et respectueux, où chaque collaborateur se sent écouté, valorisé et protégé contre toute forme de discrimination, de harcèlement ou d’intimidation. Il s’attache également à renforcer la conformité aux lois et réglementations, notamment en matière de conditions de travail, de santé et de sécurité, tout en sensibilisant aux principes d’éthique commerciale comme la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts et les pratiques équitables dans nos relations avec les fournisseurs. Le Code de conduite intègre notamment des sujets essentiels en lien avec le respect des droits de l’Homme tels que la traite des êtres humains, le travail forcé ou le travail des enfants, par exemple.
Les grands principes de ce Code reposent sur des engagements forts : respecter les normes éthiques et juridiques, défendre les droits humains dans toutes les activités, garantir un environnement de travail sain et sécurisé, et protéger les données des collaborateurs, clients et partenaires. Ces règles ne se contentent pas de poser un cadre : elles reflètent la volonté du Groupe de cultiver une réputation irréprochable et d’attirer des talents.
Pour garantir une appropriation effective, le Code de conduite est accessible publiquement sur le site corporate de Maisons du Monde et partagé à l’ensemble des salariés européens par mail, et également disponible en interne via l’application de formation interne My MDM Coach.
Dès le process d’intégration, chaque nouveau collaborateur reçoit une copie de ce Code, la signe et doit réaliser un e-learning lui permettant de s’approprier les principaux items. Un process de signature du document a par ailleurs été mis en place pour les collaborateurs déjà présents dans l’entreprise, qui doivent, eux aussi, réaliser la formation.
Ainsi, tous les salariés européens sont sensibilisés au code de conduite et connaissent la plateforme de signalement. Cet outil permet à chacun d’alerter l’entreprise en cas de comportement contraire aux principes du Code de conduite. En cas de confirmation d’un comportement non conforme, des sanctions appropriées sont appliquées. Ce Code est régulièrement mis à jour et communiqué à tous les employés par des formations et des outils de sensibilisation (voir Section 3.3.1.3.13). L’ensemble des sujets couverts par le Code de conduite et la réalisation de celui-ci en concertation avec le CSE et les représentants du personnel est détaillé en Section 3.4.1.3.1.
Maisons du Monde met en place une évaluation régulière des risques professionnels afin d’identifier les dangers potentiels dans les différents postes de travail (magasins, entrepôts, bureaux, showroom). Cela comprend l’analyse des risques physiques (chutes, manutention, etc.) et psychosociaux. L’analyse des risques se réalise notamment au travers des visites QSE faites par les équipes dédiées.
Ainsi, le Groupe s’engage à prévenir les accidents physiques et psychologiques liés au travail et à inculquer aux collaborateurs la culture du risque en mettant en place une politique de formation et de sensibilisation sur les enjeux identifiés et les bonnes pratiques au quotidien.
La politique de prévention des conditions de travail de Maisons du Monde repose sur une approche proactive, avec une évaluation continue des risques et des mesures spécifiques visant à préserver la sécurité et la santé des employés. Cela permet de garantir non seulement un environnement de travail sûr, mais aussi un climat propice à la motivation et au bien-être des collaborateurs. La Direction des Ressources humaines est garante de la mise en place de cette politique.
La politique de rémunération de Maisons du Monde s’appuie sur plusieurs axes structurants pour garantir l’équité et lutter contre la précarité. Le respect des minima salariaux est assuré par l’application rigoureuse des conventions sectorielles et locales. Une revue régulière des rémunérations permet d’identifier les écarts critiques, en s’appuyant sur des règles internes ainsi que sur des benchmarks externes prenant en compte les évolutions du marché et l’inflation liée au coût de la vie. La Direction des Ressources humaines est garante de la mise en place de cette politique.
Par ailleurs, une enquête collaborateurs est réalisée annuellement (hors Mekong) afin de recueillir des retours notamment sur la satisfaction des rémunérations. Ces remontées sont ensuite analysées pour déployer des actions nécessaires. L’ensemble du processus « Your Voice » est détaillé en Section 3.3.1.2.6.
La plupart des magasins du Groupe ne sont généralement pas ouverts le dimanche, le droit français imposant des restrictions sur le commerce le dimanche, sauf pour certains dimanches de l’année lorsque les magasins sont autorisés à ouvrir. Des magasins de certaines zones commerciales urbaines et de certains centres commerciaux sont autorisés à ouvrir le dimanche tout au long de l’année, lorsque des accords avec les syndicats pertinents ou les institutions représentatives du personnel ont été conclus. Le droit du travail exige le paiement d’une rémunération supplémentaire aux employés pour le travail du dimanche.
Maisons du Monde a adopté une approche ambitieuse en matière d’égalité des chances, alignée sur sa Raison d’être et intégrée à son initiative Good is Beautiful. Depuis 2021, l’entreprise met en œuvre une politique centrée sur trois axes majeurs :
Pour garantir la mise en œuvre de ces engagements, Maisons du Monde a créé un pôle Développement RH & Talents en charge d’assurer le suivi et la mise en place des actions diversité et inclusion. Des relais terrain à l’international ont également été désignés pour s’assurer de l’adaptation locale de la politique d’égalité des chances dans chacune des entités.
Le Groupe est également signataire depuis 2021 de la « Charte de la Diversité », garantissant la non‑discrimination en matière d’embauche, d’emploi et d’accès à la formation. L’ensemble des offres d’emploi mentionne les engagements du Groupe en matière de diversité avec le logo de la Charte de la Diversité, mais également une mention handi‑accueillante pour évoquer la politique handicap.
En 2025, l’entreprise souhaite aller plus loin en formalisant une politique globale de diversité et d’inclusion afin de lui donner une dimension stratégique et plus globale. De plus, la politique sera définie pour chacun des pays en fonction des enjeux culturels (valeurs et normes sociales, diversité culturelle) et du cadre légal de chaque pays. Cette politique définira un cadre clair et ambitieux pour les années à venir, en s’appuyant sur les fondations déjà posées.
Les objectifs de cette politique seront notamment :
Le Groupe mettra à jour sa politique RH en 2025 au travers du projet « Notre Maisons du Monde » visant à créer un environnement de travail inclusif, évolutif et aligné sur les valeurs de l’entreprise, tout en renforçant l’engagement et le bien-être des équipes.
Dans le cadre de ses activités, Maisons du Monde collecte, traite et conserve des données des clients issues des ventes en ligne ou en magasin et du programme de fidélité ainsi que des données des collaborateurs, de partenaires commerciaux, de fournisseurs et de prestataires de services.
Maisons du Monde est soumis aux dispositions du règlement général sur la protection des données de l’UE 2016/679 du 27 avril 2016 (RGPD). L’objectif du Groupe est d’assurer sa conformité aux textes applicables. Le contrôle du respect de la politique de protection des données personnelles des collaborateurs est garanti par chaque membre du Comité exécutif au regard de sa Direction.
La gouvernance, la politique et les actions du dispositif de la protection des données sont décrites à la Section 2.2.
Depuis 2017, Maisons du Monde réalise une enquête d’engagement auprès des collaborateurs européens, piloté par la Direction des Ressources humaines. Appelée « Your Voice », elle se déroulait initialement tous les deux ans, avant de devenir annuelle depuis 2021.
Accompagné par un partenaire externe, garantissant la confidentialité et l’anonymat des réponses, le Groupe interroge les collaborateurs sur leur niveau d’engagement à travers quatre axes :
La mesure du niveau d’engagement est complétée par l’évaluation de leurs ressentis sur 24 items (diversité, environnement de travail, stratégie, vision, logistique et stocks, etc.) et leurs réponses à des questions ouvertes, notamment : « Qu’est-ce qui pourrait être amélioré dans notre entreprise ? Pourquoi ? Comment feriez-vous ? » et « Selon vous, quelles sont les améliorations au cours de la dernière année ? Grâce à quelle(s) action(s) ? »
Les résultats de cette enquête d’engagement permettent ainsi la prise en compte des attentes des collaborateurs sur des sujets variés et la mise en place de plans d’actions pour y répondre. Ces derniers sont d’autant plus significatifs que plus de 79 % des collaborateurs répondent chaque année à l’enquête depuis 2021. La Direction des Ressources humaines est garante de piloter les résultats et de les transmettre aux différentes équipes métiers puis de créer un plan d’action global au niveau du Groupe.
Maisons du Monde est très attentif à entretenir un dialogue social de qualité avec les institutions représentatives du personnel présent dans les entités juridiques composant le Groupe.
C’est ainsi que, dans l’ensemble des pays où la législation le prévoit, Maisons du Monde a mis en place des représentants du personnel afin d’assurer un dialogue continu de proximité en toute transparence. Outre ces réunions formelles imposées par les différentes législations, Maisons du Monde entretient des relations informelles très étroites avec les représentants du personnel afin de maintenir une harmonie sociale et d’avoir une réponse appropriée aux éventuelles difficultés rencontrées.
Ces échanges très réguliers permettent non seulement de maintenir un climat serein, mais aussi de bâtir un Groupe plus juste, performant, chaleureux et durable. L’ensemble des interactions et échanges sur l’année 2024 avec les représentants du personnel et le CSE sont détaillés en Section 3.3.1.3.8. La Direction des Ressources humaines dispose d’une équipe dédiée afin de suivre le dialogue social avec les représentants du personnel et le CSE.
L’ensemble des procédures mises en place pour réduire les impacts négatifs potentiels identifiés pour les collaborateurs est détaillé en Sections 3.3.1.2.1, 3.4.1.3.1 et 3.4.1.3.4.
Dans le cadre de la mise à jour annuelle de la feuille de route RH, Maisons du Monde revoit les impacts, risques et opportunités liés aux collaborateurs et s’assure que la feuille de route répond à ces enjeux via des actions.
Maisons du Monde poursuit ses efforts de manière continue pour assurer la santé et la sécurité de ses collaborateurs, en s’appuyant sur la collaboration entre le réseau de magasins, les collaborateurs du siège et le service Prévention. Tous les collaborateurs sont formés à la santé et sécurité au travail, que ce soit en présentiel ou en distanciel, couvrant des thématiques telles que la sécurité au poste de travail, les risques incendie et électriques, et la manutention manuelle.
L’équipe prévention participe au déploiement des actions menées en santé et sécurité au travail en effectuant notamment des visites en magasin. Des outils de travail et de manutention adaptés sont déployés afin de réduire les risques professionnels.
En France, la ligne de soutien psychologique, en partenariat avec Stimulus Care Services, reste disponible 24 h/24 pour les collaborateurs et managers, pour accompagner les collaborateurs et prévenir les risques psychosociaux.
Chez Distrimag, la prévention et la sécurité représentent des priorités essentielles, notamment en ce qui concerne l’accidentologie, intégrée aux objectifs collectifs liés aux bonus et à l’accord d’intéressement.
Pour animer cette démarche de sécurité, plusieurs dispositifs concrets ont été instaurés :
Distrimag s’appuie sur un réseau de Responsables Sécurité présents dans chaque pôle, assurant une proximité terrain essentielle. Ces Responsables sont épaulés par deux formateurs sécurité internes, qui accompagnent les équipes sur les bonnes pratiques et les consignes à appliquer.
De plus, chaque semaine, les chefs d’équipe réalisent un audit de leur périmètre à l’aide d’une checklist pour vérifier les conformités comportementales et identifier d’éventuels points d’amélioration. Enfin, un collaborateur de l’équipe, désigné « bienveillant sécurité » en rotation, accompagne ses collègues sur une thématique spécifique en matière de sécurité, favorisant ainsi une dynamique collective et proactive.
En 2025, les actions mises en place seront prolongées afin de maintenir le faible taux de fréquence des accidents pour ce secteur d’activité (voir Section 3.3.1.5.6).
Mekong Furniture a renforcé son équipe HSE pour améliorer la santé, la sécurité et l’environnement au sein de ses sites de production. En 2024, des formations régulières ont été organisées pour renforcer la sécurité des opérateurs sur les machines, complétées par des vidéos pédagogiques diffusées via l’intranet. Ces actions ont permis de sensibiliser les opérateurs aux risques, réduisant ainsi les accidents et maintenant un faible taux de fréquence (voir Section 3.3.1.5.6).
Les enjeux de santé et de sécurité chez Rhinov sont évalués en collaboration avec le CSE et les managers, sur la base du document unique d’évaluation des risques. Les actions menées se concentrent sur l’ergonomie des postes de travail (rehausseur écran, casques audio) et la prévention des risques psychosociaux (debrief après appels clients difficiles, pauses régulières, échanges interservices).
Pour réduire ces risques, des améliorations constantes des conditions de travail sont mises en place : jours de repos supplémentaires, participation financière aux déjeuners en présentiel et rituels de communication globale. Une attention particulière est accordée aux collaborateurs dans des situations spécifiques (retours de congé, maladies longues).
Des actions de communication régulières complètent ces mesures pour renforcer le bien-être au travail.
La prévention de l’absentéisme chez Maisons du Monde repose sur plusieurs axes visant à réduire les absences des collaborateurs, tout en préservant leur bien-être et en garantissant une gestion efficace des ressources humaines. L’objectif est d’anticiper les causes de l’absentéisme, qu’elles soient de nature physique, mentale ou organisationnelle :
Maisons du Monde et ses entités Rhinov et Distrimag ont développé le droit au télétravail et formalisé une charte permettant aux collaborateurs de travailler à distance deux jours par semaine. L’activité de production de Mekong Furniture ne permet cependant pas de développer une politique de télétravail.
Dans le cadre de sa politique sociale, Maisons du Monde France et Distrimag ont mis en place des mesures spécifiques pour accompagner les salariés proches de la retraite. Conformément à la convention collective, les collaborateurs partant à la retraite bénéficient d’une réduction de leur temps de travail d’une heure par jour durant les six mois précédant leur départ, sous réserve d’une ancienneté minimale de quinze ans (cette réduction est proratisée pour les salariés à temps partiel) ou de dix ans chez Distrimag.
En complément, et dans le cadre de l’amélioration de ses politiques de soutien aux salariés, le Groupe offre une flexibilité accrue aux employés en fin de carrière. Ainsi, tout salarié à temps plein peut choisir de passer à un temps partiel à 80 % dans les douze mois précédant la date envisagée pour son départ à la retraite. Durant cette période, et avec l’accord individuel du salarié, l’entreprise s’engage à maintenir le calcul des cotisations retraite (de base et complémentaire) sur la base d’un salaire reconstitué à temps plein. De plus, l’entreprise prendra en charge les cotisations salariales et patronales associées à cette période de travail à temps partiel.
En outre, chez Distrimag les collaborateurs en situation de handicap âgés de 55 ans et plus, sous réserve d’avoir au moins cinq ans d’ancienneté peuvent demander à passer à temps partiel avec maintien partiel de leur rémunération. La rémunération est maintenue à hauteur d’une diminution du temps de travail de 20 %. Également, l’entreprise s’engage à maintenir le calcul des cotisations retraite sur la base d’un temps plein.
Maisons du Monde privilégie l’embauche en CDI dans ses sites administratifs, sur son réseau de magasins et pour ses activités de logistique, afin d’assurer la stabilité de l’emploi pour ses collaborateurs. Toutefois, le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) reste courant, principalement pour remplacer les salariés absents ou pour répondre à des pics d’activité lors des périodes commerciales clés de l’entreprise.
Afin de limiter le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) pour le réseau de magasins, un accord sur le temps de travail a été mis en place en juin 2024. Cet accord prévoit l’annualisation et la modulation du temps de travail, favorisant le développement des contrats à durée indéterminée (CDI). Pour réduire les contrats courts, notamment en fin d’année, une modulation des primes de fin d’année a été introduite, permettant de doubler celles des effectifs en CDI en décembre, période de forte activité. Cette mesure vise à renforcer la stabilité des effectifs permanents tout en diminuant le recours aux CDD sur cette période.
Cependant, certains pics d’activité rendent nécessaire le recours accru aux CDD. Dans ce contexte, Maisons du Monde s’engage à communiquer de manière claire et transparente auprès des équipes sur les critères de recrutement et les modalités d’utilisation des CDD. Cette démarche vise à renforcer la confiance des salariés en leur offrant des garanties sur la sécurité de leur emploi et l’évolution de leurs conditions de travail.
Dans cet objectif de sécurisation de l’emploi, dans le cadre de la stratégie RH « Notre Maisons du Monde », la filière Métier va être déployée courant 2025 au sein du retail France, avec pour objectifs de définir les métiers du retail, les parcours d’évolution, d’accompagnement et de formation.
Concernant les activités du siège, en début d’année 2025. Maisons du Monde a annoncé un projet de réorganisation et de simplification de ses sièges sociaux en France.
La nouvelle organisation sièges prévoit un ajustement à la baisse de 91 postes répartis essentiellement entre Paris et Nantes. La mise en place du projet de la nouvelle organisation se fera avec une priorité donnée aux départs volontaires, incluant des mesures responsables négociées avec les partenaires sociaux. Chaque collaborateur concerné bénéficiera d’un accompagnement personnalisé pour trouver une solution d’emploi durable, que ce soit par le biais d’un reclassement interne ou externe. Cet accompagnement inclura le financement de formations, le soutien à la création ou à la reprise d’entreprise, ainsi qu’une assistance dédiée à la recherche d’emploi.
Concernant les activités de production au Vietnam, le recours aux CDD s’explique par le fait que les ouvriers sont préalablement embauchés en contrat à durée déterminée conformément à la pratique locale, puis leur contrat est transformé en contrat à durée indéterminée au bout de trois ans.
Maisons du Monde accorde une attention particulière à l’équité salariale et à la fixation juste des rémunérations pour tous ses collaborateurs. Les niveaux de rémunération sont régulièrement ajustés pour refléter l’évolution des minima sociaux et conventionnels dans les différents pays d’opération. De plus, une revue annuelle des rémunérations permet l’alignement des salaires avec le marché interne et externe, ainsi qu’une évolution corrélée à l’inflation.
Le Groupe suit de près ses pratiques afin de réduire les écarts de rémunération, notamment entre les femmes et les hommes. À cet effet, un budget spécifique a été alloué pour corriger les écarts salariaux, comme ceux qui peuvent survenir au retour d’un congé maternité. Cette mesure couvre actuellement 47 % des collaborateurs du Groupe.
En 2021, le Groupe s’est fixé pour objectif d’offrir une rémunération variable à 100 % de ses collaborateurs cadres. En 2023, cet objectif a été pleinement atteint. Cette rémunération variable repose sur la réalisation d’objectifs individuels, fixés lors de l’entretien d’engagements réciproques (EER), ainsi que sur des objectifs financiers collectifs. Ces mesures visent à encourager la contribution de chaque collaborateur à la réussite globale du Groupe. Pour garantir la transparence, les grilles de bonus sont partagées au sein de l’organisation et varient selon le niveau hiérarchique : COMEX, Leadership Group, manager ou cadre. De plus, 100 % des collaborateurs dans le réseau et des employés de Distrimag bénéficient également d’une rémunération variable fondée sur la performance collective et/ou individuelle.
Le pilotage des rémunérations des collaborateurs du Groupe se réalise en interne à l’échelle de chaque Comité responsable des entités :
Pour renforcer sa politique de rémunération et permettre aux collaborateurs de partager les succès financiers de l’entreprise, Maisons du Monde a mis en place un plan d’intéressement en deux volets :
Maisons du Monde considère que le dialogue social joue un rôle clé dans le succès et la pérennité de l’entreprise. En favorisant une communication ouverte et constructive entre les salariés, les instances représentatives du personnel (IRP) et la Direction, un climat de confiance et de coopération est instauré.
Pour Maisons du Monde, la tenue régulière de réunions avec les instances représentatives du personnel, dans les pays où la législation impose leur présence, est essentielle pour assurer un échange transparent sur les enjeux collectifs, qu’il s’agisse des conditions de travail, de la santé et sécurité, ou encore de la stratégie de l’entreprise. Ces rencontres régulières permettent de recueillir les préoccupations des salariés, de partager des informations importantes et d’identifier des solutions adaptées pour répondre aux besoins de chacun.
Les réunions de négociation d’accords collectifs au sein des entités juridiques appartenant au groupe Maisons du Monde jouent un rôle central dans l’amélioration continue du statut des salariés. En mettant autour de la table les différentes parties prenantes, elles offrent un cadre propice à l’élaboration de mesures concrètes visant à renforcer les droits sociaux, améliorer les conditions de travail ou encore adapter les politiques de rémunération aux réalités économiques et sociales.
C’est ainsi que Maisons du Monde garantit la couverture de la majorité de ses salariés par des accords collectifs, offrant des avantages supplémentaires aux législations locales. Ces accords couvrent les salariés en France, Belgique, Espagne, Italie, Portugal, Luxembourg et Autriche, favorisant le dialogue social et les avancées dans plusieurs pays. Ces pratiques permettent de :
Rien que sur l’année 2024, plus de 15 accords d’entreprise ont été signés avec les partenaires sociaux des entités juridiques du groupe Maisons du Monde (quatre chez MdM France, six chez MdM Italie, trois chez Distrimag, un chez MdM Belgique, un chez MdM Luxembourg…).
Maisons du Monde déploie une politique proactive visant à intégrer les enjeux de non-discrimination à toutes les étapes du cycle de vie des collaborateurs. Cette démarche permet de prévenir toute forme de discrimination, de réduire les inégalités salariales et de promouvoir l’inclusion, tout en atténuant les risques de non-conformité réglementaire.
Afin de lutter contre la discrimination et être conforme aux obligations légales et réglementaires dans les pays où le Groupe est implanté, Maisons du Monde a souhaité s’engager concrètement avec la signature d’accords agréés et de chartes structurant la démarche en faveur de la diversité et l’inclusion :
Le processus de recrutement a été repensé pour garantir une ouverture maximale à la diversité. Les offres d’emploi sont rédigées avec soin pour refléter cet engagement, tandis que des jobboards variés et des cabinets de recrutement spécialisés sont sollicités afin d’assurer une représentativité accrue de toutes les diversités au sein des équipes.
Les collaborateurs en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement dédié via la Mission Handicap (voir Section 3.3.1.3.13), qui œuvre à améliorer leurs conditions de travail. En parallèle, Distrimag met en place chaque année un parcours de formation professionnalisant de trois mois via l’intérim consacré aux populations en situation de handicap.
Par ailleurs, un dispositif de dons de jours a été instauré pour permettre aux employés de céder anonymement des jours de congé à des collègues aidants confrontés à des situations graves liées à la santé ou à la perte d’autonomie d’un proche. Ce dispositif de solidarité, en place en France et en Italie, est proposé pour 68 % des collaborateurs. En parallèle, Distrimag a négocié courant 2024 l’octroi de trois jours de congé par an pour les collaborateurs ayant un enfant hospitalisé de moins de 16 ans.
Conscient des enjeux liés à la parentalité, Maisons du Monde a mis en place plusieurs mesures pour soutenir ses collaborateurs. Ces initiatives incluent l’aménagement des postes et des horaires de travail pour les femmes enceintes, en collaboration avec le médecin du travail, et la garantie d’un maintien de rémunération à 100 % pendant les congés maternité et paternité. Par ailleurs, des places en crèche sont mises à disposition sur certains sites.
Pour permettre le signalement de toute situation discriminatoire ou comportement inapproprié, l’entreprise a déployé une plateforme de lanceur d’alerte (voir Section 3.4.1.5.2).
Enfin, pour impliquer davantage les managers dans cette dynamique, les attentes et bonnes pratiques du « Manager inclusif » seront partagées. Cela engagera chaque manager, d’abord en France puis à l’échelle du Groupe, à adopter et promouvoir des comportements inclusifs dans sa gestion quotidienne.
Ces bonnes pratiques du « Manager inclusif » feront partie d’un travail plus global et seront intégrées dans le projet de « Charte du manager MDM » qui sera lancé en 2025.
Ces initiatives s’appliquent à l’ensemble des collaborateurs de Maisons du Monde, avec une couverture variable selon les programmes (France, Italie, sites logistiques). Le suivi des actions repose sur des indicateurs précis, décrits en Section 3.3.1.2.4, des enquêtes internes (voir Section 3.3.1.2.6) et les signalements recueillis via les canaux dédiés (voir Section 3.4.1.3.4).
Avec cette approche structurée et ambitieuse, Maisons du Monde s’inscrit dans le respect des standards internationaux en matière de lutte contre la discrimination et des droits humains, tout en renforçant son engagement pour un environnement de travail inclusif et conforme à la législation en vigueur.
En 2024, Maisons du Monde a centralisé ses achats auprès du secteur protégé, incluant l’entretien, la gestion des déchets et la gestion des visites médicales. Plus de 205 876 euros ont été dépensés dans ce secteur.
Une semaine est dédiée chaque année pour célébrer les engagements du Groupe en faveur de l’égalité des chances nommée « La Semaine de l’Engagement » où sont proposés des formats innovants et ludiques pour sensibiliser et engager les collaborateurs sur les enjeux diversité et inclusion. Cette semaine est adaptée dans les entités en fonction du calendrier commercial et est proposée à l’ensemble du Groupe (hors Mekong et Rhinov – taux de couverture : 86 % de l’effectif Groupe).
De plus, le groupe Maisons du Monde agit concrètement pour lutter contre toutes formes de discrimination en formant les salariés à la non-discrimination avec la création d’un e-learning pour l’ensemble des salariés à l’échelle du Groupe (hors Mekong, Distrimag et Rhinov – taux de couverture : 77 % de l’effectif Groupe). Cet e-learning est à disposition sur la plateforme de formation My MDM Coach et est obligatoire pour l’ensemble des salariés concernés. Cette formation est inscrite dans le parcours d’intégration de tous les nouveaux collaborateurs et a pour objectif de faire connaître la politique d’égalité des chances et la volonté de lutter contre toutes formes de discrimination.
La sensibilisation des équipes étant un axe majeur pour intégrer la notion de diversité au sein de la culture du Groupe, Maisons du Monde met en place des actions de sensibilisation auprès de ses collaborateurs.
Des formations auprès des managers sur le recrutement, l’intégration et le maintien dans l’emploi de travailleurs en situation de handicap avaient été mises en place courant 2023 sur le siège Maisons du Monde et seront de nouveau déployées en 2025 et 2026. En parallèle, l’entité Distrimag a formé en 2023 et 2024 l’ensemble de son CODIR, cadres, managers et équipes accueillantes aux enjeux du handicap.
Pour accompagner cet éveil des consciences sur les enjeux de diversité et d’inclusion, une Mission Handicap a été créée pour accompagner les collaborateurs en situation de handicap dans leurs aménagements de poste, réaliser leurs suivis durant tous leurs parcours dans l’Entreprise et les aider dans leurs démarches administratives liées à leurs déclarations en Entreprise. À date, la Mission Handicap existe pour les collaborateurs concernés par les accords en vigueur en France et pour Distrimag (taux de couverture : 56 % de l’effectif Groupe).
Cet accompagnement est communiqué auprès des équipes par une affiche mise à disposition dans tous les magasins pour inciter les déclarations internes. En complément, la Mission Handicap communique également les avantages à déclarer par le biais de vidéos témoignages et temps forts sur le handicap.
La Mission Handicap est marrainée/parrainée par deux athlètes paralympiques ayant participé aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Heïdi Gaugain, triple médaillée d’argent en paracyclisme et Matéo Bohéas, médaillé d’argent à Tokyo et de bronze à Paris en paratennis de table. Leur rôle est de sensibiliser les équipes au handicap et à la notion de performance.
Le cadre légal et la culture de chaque pays où le Groupe est présent étant différents en matière de handicap, le Groupe ambitionne de développer sa politique handicap dans les pays où une obligation légale existe dans un premier temps et de manière plus globale dans un second temps.
La sensibilisation des équipes à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est animée par le club Good For Women (taux de couverture : 77 % de l’effectif Groupe).
Le Club Good For Women existe depuis 2022 et est constitué de douze collaboratrices avec des parcours variés et proposant des formats de sensibilisation autour de thématiques différentes telles que la parentalité, la santé des femmes, l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et la promotion et le développement du leadership féminin. L’idée est d’encourager les femmes à accéder à des postes de responsabilité et à améliorer leurs compétences en leadership, contribuant ainsi à renforcer leur présence dans des rôles de Direction.
L’ambition 2025 est de déployer le club à l’échelle du Groupe avec des représentantes de Distrimag et Rhinov.
Maisons du Monde attache une importance particulière à la gestion des parcours professionnels de ses collaborateurs, ainsi qu’au maintien et au développement de leur employabilité.
Pour identifier et valoriser les talents au sein de l’entreprise, des outils tels que les Collégiales et les People Reviews, décrits en Section 3.3.1.3.6, sont mobilisés. En 2024, dans cette dynamique d’accompagnement, un processus structuré de mobilité a été déployé pour les collaborateurs du retail en France et à l’international.
Ce dispositif, conçu par un groupe projet multi-métiers, constitue une initiative inédite à destination des équipes en magasin. Il vise à :
Ce processus s’applique à tous les projets de mobilité géographique, de changement de métier ou de promotion. Il mobilise à la fois la ligne managériale du collaborateur concerné et l’équipe des Ressources humaines. Il est conçu pour s’adapter à différents contextes, qu’il s’agisse de mobilité au sein d’un même magasin, entre magasins d’une même région, ou entre différentes régions ou pays.
En plus d’encadrer les entretiens nécessaires dans le cadre d’une mobilité, le dispositif définit plusieurs éléments essentiels :
Pour les collaborateurs des sièges, l’accès aux opportunités internes est facilité grâce à l’outil Workday, qui centralise en temps réel les offres ouvertes. Chaque collaborateur peut postuler directement et bénéficie d’un entretien systématique avec son Responsable RH ou chargé de recrutement avant d’envisager les étapes suivantes du processus de recrutement, incluant des entretiens avec les managers concernés.
Côté logistique, les offres d’emploi sont d’abord communiquées en interne selon les besoins remontés ou via des rituels de revue de classification pour les employés et les ouvriers ou via les People Reviews pour l’encadrement.
Chez Mekong, la même logique est appliquée, où chaque collaborateur est évalué selon ses compétences par son manager, cela permet de remonter des éventuelles volontés d’évolutions futures.
Ce processus structuré reflète l’engagement de Maisons du Monde à accompagner ses collaborateurs dans leur développement professionnel, tout en garantissant transparence, équité et soutien à chaque étape de leur évolution.
Au niveau Groupe, Maisons du Monde s’engage pleinement dans le développement des compétences de ses collaborateurs, quel que soit leur environnement de travail – magasins, entrepôts logistiques, fonctions supports ou production. Des initiatives ciblées et adaptées aux spécificités de chaque entité ont été mises en place pour accompagner leur montée en compétences et leur adaptation aux évolutions du marché et de l’entreprise.
Pour les collaborateurs des magasins (hors franchisés et affiliés), Maisons du Monde déploie plusieurs programmes structurants. Ces initiatives visent à renforcer les compétences nécessaires au pilotage de la performance et à la satisfaction client. Parmi ces programmes :
En complément, de nouveaux parcours de formations liés aux nouvelles collections, à l’AppShop et à la marketplace ont été déployés et mis à jour sur l’espace de formation numérique My MDM Coach.
Pour les collaborateurs des fonctions supports, des parcours de formation sont proposés pour renforcer leur employabilité et garantir leur efficacité opérationnelle. Ces formations couvrent des thématiques variées, comme :
Depuis janvier 2022, la MDM Management School propose un cursus complet aux managers, axé sur la connaissance de soi, les compétences comportementales et les techniques managériales. Ce parcours est complété par des séances de coaching individuel pour les membres du Leadership Group.
Les formations sont axées sur la sécurité au travail, avec un accompagnement renforcé directement sur le terrain. Le parcours de formation en lean management pour les cadres a été achevé, ouvrant la voie à des certifications.
En 2024, des actions spécifiques ont été entreprises :
Mekong Furniture poursuit ses efforts pour améliorer les compétences techniques et managériales de ses collaborateurs. En 2024, des formations spécifiques sur les machines numériques CNC ont été déployées, en complément des formations axées sur la sécurité et l’environnement de travail dans le cadre de la certification ISO 14001.
Un programme de promotion interne des femmes a été renforcé, leur offrant des formations techniques pour accéder à des postes de management.
L’entretien annuel, appelé « entretien d’engagements réciproques » (EER), constitue un moment clé de la gestion des talents. Il permet au manager d’évaluer le collaborateur sur la base d’un ensemble de compétences et des objectifs fixés pour l’année précédente (N-1). Cet échange structuré poursuit plusieurs objectifs principaux :
Un entretien de mi-année complète ce dispositif en permettant un ajustement des objectifs définis lors de l’EER annuel et en identifiant les éventuels besoins en formation. Ces deux campagnes d’évaluation s’appliquent à l’ensemble des collaborateurs européens.
Les résultats des EER alimentent directement l’exercice de People Reviews, un temps fort du calendrier RH organisé à mi-année. Cette démarche vise à :
Les People Reviews contribuent également à l’engagement des collaborateurs en leur offrant une vision claire de leurs perspectives d’évolution. Elles s’inscrivent dans une démarche globale visant à consolider une culture d’excellence, d’inclusion et d’innovation au sein du Groupe.
En parallèle, Rhinov réalise ses propres entretiens annuels avec l’ensemble des collaborateurs et Mekong fait de même uniquement auprès de ses managers avec le support des équipes RH.
Dans le cadre du changement de direction, un nouveau plan stratégique a été construit pour 2024‑2026 prenant en compte les enjeux matériels pour le Groupe. Ainsi, le Leadership Group a notamment été consulté pour l’établissement des actions prioritaires 2024‑2026. Le Plan stratégique et de transformation a été présenté début 2024 aux entités syndicales et à l’ensemble des collaborateurs, permettant d’avoir un retour sur les nouveaux horizons d’actions et de décliner celui-ci dans l’ensemble des métiers.
Enjeux matériels | Objectif | Suivi des objectifs | 2024 |
|---|---|---|---|
Diversité, inclusion et égalité | Atteindre un taux d’emploi de salariés en situation de handicap de 6 % en France en 2026 | Retard par rapport à l'objectif fixé, l’objectif étant de 3,7 % en 2024. Eléments contextuels :
| 3,3 % |
Maintenir l’index égalité femmes-hommes de 90/100 en France | En ligne avec l'objectif | 91 | |
Atteindre un objectif de mixité des membres d’instances dirigeantes d’au moins 30 % à partir du 1er mars 2026 et de 40 % à partir du 1er mars 2029 (loi Rixain) | En ligne avec l'objectif | 36,7 % | |
Formation et développement des compétences | Déploiement de formations dédiées à la vente pour les vendeurs magasins d’ici mi-2026 | Formation en cours de déploiement sur le Retail |
|
Santé, sécurité et bien-être des collaborateurs | Maintenir le taux d’engagement des équipes au niveau du marché en 2026 | Maintien au niveau du marché prévu | 48 % |
Un taux de fréquence d’accidents du travail avec arrêt inférieur à 24 accidents par million d’heures travaillées (réseau de magasins) |
| 39,6 |
L’ambition RH à horizon 2026 est donc de « réenchanter et responsabiliser » les collaborateurs autour d’une culture clients renforcée et d’une efficacité collective dans la définition des rôles et responsabilités.
En miroir de la stratégie clients, « Notre Maisons du Monde », la stratégie d’engagement RH du Groupe vient formaliser l’ambition pour la période 2025-2027 avec la volonté affirmée de poser un cadre RH commun pour Maisons du Monde et ses filiales. Il repose notamment sur cinq piliers, définis en novembre 2024, faisant de chaque collaborateur un acteur de son parcours professionnel au sein de l’entreprise. Les piliers ci-dessous seront ainsi déclinés, début 2025, en plans d’actions et objectifs à atteindre :
À date, certains enjeux matériels détaillés en Section 3.3.1.1 n’ont pas d’objectifs associés :
Au 31 décembre 2024, les effectifs du Groupe s’élevaient à 6 964 salariés en diminution de 5 % par rapport à 2023. Les deux tiers des collaborateurs travaillent en magasin au sein du réseau de magasins Maisons du Monde.
(en nombre) | 2024 |
|---|---|
Effectif moyen de l’année | 6 169 |
Effectif physique au 31/12/2024 | 6 964 |
Effectif physique au 31/12/2024 – Réseau France | 2 406 |
Effectif physique au 31/12/2024 – Réseau international | 2 084 |
L’effectif moyen de l’année est comptabilisé en « équivalent temps plein » (ETP) sur l'année 2024.
L’effectif physique au 31/12, qu’il soit au global ou au niveau des réseaux France et international, est comptabilisé en nombre d’employés présents à la fin de l’année 2024.
L’effectif physique du réseau de magasins en France représente 34,5 % de l’effectif total du Groupe, tandis qu’à l’international, c’est 29,9 %.
Les effectifs peuvent être rapprochés du compte de résultat consolidé présenté à la Section 6.1.1.
(en nombre) | Effectif | Type de contrat | Temps de travail | ||
Permanents | Temporaires | Temps | Temps | ||
Femmes | 4 554 | 3 656 | 898 | 2 833 | 1 721 |
Hommes | 2 410 | 1 850 | 560 | 1 780 | 630 |
Total | 6 964 | 5 506 | 1 458 | 4 613 | 2 351 |
79 % des salariés de Maisons du Monde sont embauchés en CDI contre 21 % en CDD ou assimilés CDD, 66,2 % sont embauchés en temps complet et le taux de féminisation des effectifs est de 65,4 %.
Pays d’opération | Genre | Effectif physique au 31/12/2024 |
|---|---|---|
Allemagne | Femmes | 54 |
Hommes | 15 | |
Autriche | Femmes | 9 |
Hommes | 4 | |
Belgique | Femmes | 267 |
Hommes | 89 | |
Espagne | Femmes | 446 |
Hommes | 180 | |
France | Femmes | 2 659 |
Hommes | 1 272 | |
Italie | Femmes | 583 |
Hommes | 254 | |
Luxembourg | Femmes | 19 |
Hommes | 6 | |
Suisse | Femmes | 98 |
Hommes | 45 | |
Portugal | Femmes | 28 |
Hommes | 24 | |
Vietnam | Femmes | 391 |
Hommes | 521 |
Par pays, le taux de féminisation est compris entre 42,9 % au Vietnam et 78,3 % en Allemagne, avec une moyenne dans les autres pays à 68,8 %.
(en nombre) | 2024 |
|---|---|
Embauches totales | 3 545 |
Embauches CDI | 1 035 |
Embauches CDD | 2 510 |
Départs totaux | 3 914 |
Départs CDI | 1 774 |
Départs CDD | 2 140 |
Taux de turnover | 26,0 % |
La saisonnalité de l’activité de Maisons du Monde, avec un pic d’activité lors des fêtes de Noël, amène l’entreprise à embaucher en fin d’année des collaborateurs en renfort. Le Groupe a généralement recours à l’intérim, mais lors de l’année 2024, ce sont des CDD qui ont été signés pour la période de novembre à fin décembre (ces effectifs n’étant donc pas présents au 31 décembre 2024).
Région |
| Employés couverts par des conventions collectives en 2024 | Employés couverts par des représentants du personnel en 2024 (EEE uniquement) | ||
Nombre | Part (en %) | Nombre | Part (en %) | ||
Pays de l’EEE | Allemagne | 24 | 34,8 % | - | - |
Autriche | 13 | 100 % | - | - | |
Belgique | 356 | 100 % | 356 | 100 % | |
Espagne | 626 | 100 % | - | - | |
France | 3 931 | 100 % | 3 924 | 100 % | |
Italie | 837 | 100 % | 837 | 100 % | |
Luxembourg | 25 | 100 % | 25 | 100 % | |
Portugal | 52 | 100 % | - | - | |
Pays hors EEE | Suisse | 31 | 21,7 % |
|
|
Vietnam | 912 | 100 % |
|
| |
Total |
| 6 807 | 97,7 % | 5 142 | 87,0 % |
Statut | Genre | Effectif CDI au 31/12/2024 |
|---|---|---|
Top management | Femmes | 18 |
Hommes | 31 | |
Total | 49 | |
Taux de féminisation | 36,7 % | |
Autres cadres | Femmes | 651 |
Hommes | 365 | |
Non-cadres | Femmes | 2 987 |
Hommes | 1 454 |
Effectif CDI au 31 décembre du top management, au global et par genre : recense l’effectif physique au 31 décembre 2024 identifié comme COMEX ou N-1 du COMEX, considéré comme le top management, au total et par genre.
Âge | Genre | Effectif physique au 31/12/2024 |
|---|---|---|
- 30 ans | Femmes | 1 397 |
Hommes | 682 | |
30 à 50 ans | Femmes | 2 634 |
Hommes | 1 402 | |
+ 50 ans | Femmes | 523 |
Hommes | 326 |
(en nombre) | 2024 |
|---|---|
Moyenne d’âge des collaborateurs CDI | 38,4 |
Ancienneté moyenne collaborateurs CDI | 6,2 |
Activité | Salariés en situation de handicap | Taux de travailleurs handicapés (en %) |
|---|---|---|
Groupe | 131 | 1,9 % |
Maisons du Monde France S.A.S. | 80 | 2,5 % |
France (inclus Distrimag et Rhinov) | 110 | 2,8 % |
Activité | Salariés en situation de handicap (en nombre) |
|---|---|
Réseau France | 64 |
Sites administratifs | 16 |
Distrimag | 29 |
Rhinov | 1 |
Réseau Europe | 21 |
Mékong | - |
Nombre de salariés en situation de handicap, au global et par activité : recense le nombre de salariés en situation de handicap en effectif réel au 31 décembre 2024, par activité : Groupe, Maisons du Monde France, France (inclus Distrimag et Rhinov), réseau de magasins France, sites administratifs, Distrimag, Rhinov, réseau de magasins Europe et Mékong. En France, un collaborateur est considéré comme travailleur handicapé s’il dispose de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Sont inclus les CDI, CDD, alternants, intérimaires déclarés auprès de la DOETH ainsi que les stagiaires. Ils sont valorisés à 1,5 ETP si temps plein.
Méthode de calcul : l’indicateur comptabilise le nombre de travailleurs en situation de handicap au 31 décembre 2024.
(en nombre) | 2024 |
|---|---|
Embauches de personnes en situation de handicap | 13 |
Collaborateurs s’étant déclarés à la Mission Handicap | 23 |
| 2024 |
|---|---|
Répondants à l’enquête « Your Voice » (en nombre) | 4 025 |
Part des répondants à l’enquête « Your Voice » (en %) | 79 % |
Taux d’engagement (en %) | 48 % |
Taux des collaborateurs qui recommanderaient Maisons du Monde comme un bon employeur (en %) | 49 % |
Taux des collaborateurs qui sont fiers de travailler pour Maisons du Monde (en %) | 64 % |
Taux des collaborateurs qui comptent rester longtemps chez Maisons du Monde (en %) | 44 % |
Taux des collaborateurs qui trouvent que Maisons du Monde leur donne envie de se dépasser (en %) | 38 % |
Nombre de répondants à l’enquête « Your Voice » : l’enquête permet de donner la parole aux collaborateurs qui peuvent ainsi remonter leurs perceptions des atouts de Maisons du Monde, mais aussi leurs attentes et propositions pour nourrir un plan d’actions d’entreprise. Les collaborateurs concernés par l’enquête sont ceux présents depuis plus de trois mois dans le Groupe, cela inclut les alternants, mais pas les stagiaires et intérimaires.
Les indicateurs ci-dessus sont calculés automatiquement par l’outil Opensquare hébergeant l’enquête.
En 2024, pour la quatrième année consécutive, le taux de réponse à l'enquête d'engagement est supérieur à 79 %. Le taux d'engagement 2024 global est de 48 %, marquant une baisse de cinq points par rapport à 2023. Au siège, le taux d'engagement a gagné deux points, c'est principalement dans les magasins qu'il a diminué. À travers le plan stratégique Inspire Everyday, de nombreuses actions sont déjà en cours de déploiement, permettant ainsi de répondre à nombre des attentes exprimées par les collaborateurs.
| Femmes | Hommes | Total |
|---|---|---|---|
Collaborateurs soumis à un entretien annuel (en nombre) | 3 560 | 1 640 | 5 200 |
Collaborateurs ayant réalisé un entretien annuel (en nombre) | 2 933 | 1 447 | 4 380 |
Part des collaborateurs ayant réalisé un entretien annuel (en %) | 82,4 % | 88,2 % | 84,2 % |
Près de 85 % des collaborateurs de Maisons du Monde ont réalisé un entretien annuel courant 2024, c’est un peu moins chez les femmes et un peu plus chez les hommes. Ces évaluations annuelles sont remplies par le salarié puis revues et discutées avec le supérieur hiérarchique direct du salarié, a minima une fois par an.
Activité (en nombre) | Genre | 2024 |
|---|---|---|
Sites administratifs | Femmes | 471 |
Hommes | 226 | |
Total | 697 | |
TOTAL ÉLIGIBLE | 835 | |
Part (en %) | 83,5 % | |
Réseau | Femmes | 2 234 |
Hommes | 746 | |
Total | 2 980 | |
TOTAL ÉLIGIBLE | 3 596 | |
Part (en %) | 82,9 % | |
Logistique (Distrimag) | Femmes | 152 |
Hommes | 398 | |
Total | 550 | |
TOTAL ÉLIGIBLE | 614 | |
Part (en %) | 89,6 % | |
Rhinov | Femmes | 49 |
Hommes | 20 | |
Total | 69 | |
TOTAL ÉLIGIBLE | 71 | |
Part (en %) | 97,2 % | |
Production (Mekong) | Femmes | 27 |
Hommes | 57 | |
Total | 84 | |
TOTAL ÉLIGIBLE | 84 | |
Part (en %) | 100 % |
(en nombre) | Genre | 2024 |
|---|---|---|
Heures totales de formation dispensées | Femmes | 35 302 |
Hommes | 21 560 | |
Total | 56 862 | |
Effectif éligible à la formation | Femmes | 6 800 |
Hommes | 3 549 | |
Total | 10 349 | |
Heures moyennes de formation par genre | Femmes | 5,2 |
Hommes | 6,1 |
Le nombre d’heures totales dispensées est plus élevé chez les femmes, car l’effectif féminin est plus important que l’effectif masculin chez Maisons du Monde, néanmoins les nombres d’heures moyennes de formation par genre sont proches. L'écart d’environ une heure entre ces moyennes entre femmes et hommes est tiré vers le haut par la logistique et les sites administratifs.
| 2024 |
|---|---|
Collaborateurs couverts par un système de santé et de sécurité (en nombre) | 6 979 |
Part des collaborateurs couverts par un système de santé et de sécurité (en %) | 100 % |
Aucun décès n’est survenu en 2024 en lien avec des accidents de travail ou des maladies professionnelles.
| Accidents du travail | Taux de fréquence | Jours perdus | Taux de gravité |
|---|---|---|---|---|
Groupe | 257 | 26,9 | 7 387 | 0,8 |
Réseau | 195 | 39,6 | 5 444 | 1,1 |
Sites administratifs | 5 | 3,4 | 111 | 0,1 |
Logistique | 22 | 22,5 | 1 658 | 1,7 |
Rhinov | - | - | - | - |
Production | 35 | 17,5 | 174 | 0,1 |
Les taux de fréquence des accidents du travail varient fortement selon la nature des activités du Groupe : les résultats sont ainsi plus élevés en logistique et en production que dans les sites administratifs. Dans le réseau et la logistique, les taux de gravité sont plus importants en raison d’arrêts plus longs.
| Cas de maladies professionnelles comptabilisables (en nombre) | Taux d’absentéisme (en %) |
|---|---|---|
Groupe | 14 | 5,2 % |
Réseau | 9 | 6,6 % |
Sites administratifs | 1 | 3,3 % |
Logistique | 4 | 5,3 % |
Rhinov | - | 2,5 % |
Production | - | 1,3 % |
| 2024 |
|---|---|
Ratio de la rémunération totale annuelle du salarié le mieux rémunéré par rapport à la rémunération totale annuelle médiane de tous les employés | 29,2 |
Ratio de rémunération : calcule le ratio de la rémunération totale annuelle du salarié le mieux rémunéré par rapport à la rémunération médiane annuelle totale de tous les salariés, à l’exclusion du salarié le mieux payé. Les effectifs France, Europe et Mekong sont inclus.
Méthode de calcul : les indicateurs de rémunération sont en lien avec le ratio d’équité publié chaque année dans le cadre du Document d’enregistrement universel, obligatoire pour les groupes cotés. Les ratios d’équité et de rémunération ont été revus en s’appuyant sur les recommandations de l’Association française des entreprises privées (AFEP) et sont donc calculés sur la base des hypothèses suivantes : la population éligible est constituée des collaborateurs avec une présence continue sur deux ans, tous les types de contrat sont inclus, les éléments de rémunération compris sont le salaire de base reconstitué temps plein ainsi que les éléments variables, avantages en nature et actions gratuites ramenées à leur juste valeur, les rémunérations hors actions gratuites sont ramenées en euros au taux de change effectif au 31 décembre 2024 et un coefficient du coût de la vie a été appliqué selon les pays afin de ramener les rémunérations hors actions gratuites au niveau de vie français. L’indicateur est calculé comme suit sur l’année 2024 : rémunération totale annuelle du salarié le mieux rémunéré (mandataire)/rémunération médiane annuelle totale de tous les salariés à l’exception du salarié le mieux payé. La méthodologie de mesure utilisée pour le calcul de l’indicateur entraîne par nature une incertitude des résultats, mais ne constitue pas un obstacle à la déduction de conclusions pertinentes.
(en %) | 2024 |
|---|---|
Écart de rémunération femmes-hommes (exprimé en pourcentage du niveau de rémunération moyen des travailleurs hommes) | (1,8) % |
Écart de rémunération femmes-hommes : calcule l’écart salarial entre les sexes dans l’entreprise sur l’année 2024. Les effectifs France, Europe et Mekong sont inclus.
Méthode de calcul : les hypothèses prises pour le calcul de cet indicateur sont détaillées à l’indicateur « ratio de rémunération ». L’indicateur est calculé comme suit sur l’année 2024 : niveau de rémunération brut moyen des travailleurs femmes/niveau de rémunération brut moyen des travailleurs hommes. Il est exprimé en pourcentage. La méthodologie de mesure utilisée pour le calcul de l’indicateur entraîne par nature une incertitude des résultats, mais ne constitue pas un obstacle à la déduction de conclusions pertinentes.
Maisons du Monde interagit avec ses parties prenantes régulièrement et détaille l’ensemble de ces interactions dans la Section 3.1.4.2.1.
Maisons du Monde détaille dans la Section 3.1.5.1 du Rapport de durabilité la méthodologie d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels du Groupe ainsi que le lien avec la stratégie et le modèle économique du Groupe. Ainsi, l’enjeu de respect des droits humains et des conditions de travail dans la chaîne de valeur est matériel au regard des impacts négatifs et risques suivants :
| Impacts ou risques/opportunités matériels |
| Description |
|---|---|---|---|
Respect des droits humains et des conditions de travail dans la chaîne de valeur | |||
Impact négatif | Atteinte à l’intégrité physique et psychologique des travailleurs de la chaîne de valeur (exposition à des produits chimiques, TMS, etc., abus psychologiques) |
| L’exposition à des produits chimiques dangereux, et le développement de troubles musculosquelettiques (TMS) liés à des conditions de travail inadaptées dans les usines des fournisseurs, ou encore l’utilisation d’abus psychologiques peut atteindre l’intégrité humaine des travailleurs de la chaîne de valeur. Cet impact est lié aux relations d’affaires gérées par l’entreprise. |
Impact négatif | Dégradation du bien-être des employés de la chaîne de valeur |
| La mise en place de conditions de travail néfastes par les fournisseurs (heures supplémentaires, mauvaise rémunération…) peut conduire à une dégradation du bien-être des travailleurs de la chaîne de valeur. |
Impact négatif | Recours au travail illégal (forcé, enfants, dans des conditions contraires aux libertés fondamentales) dans la chaîne de valeur |
| Le recours au travail illégal dans la chaîne de valeur, notamment à travers le travail forcé, l’exploitation des enfants et des conditions contraires aux libertés fondamentales, engendre des impacts sociaux et économiques graves, violant les droits humains. |
Impact négatif | Contribution au développement de conditions de travail ne respectant pas les standards minimums (logement insalubre, salaires adaptés, horaires de travail, dialogue social et liberté d’association, etc.) pour tout travailleur impliqué en amont de la chaîne de valeur |
| La diversité des fournisseurs et la localisation de la production dans des régions où les normes de travail sont parfois peu strictes exposent Maisons du Monde au risque de contribuer indirectement à des conditions de travail non conformes aux standards minimums. Cela inclut des problématiques liées à des salaires insuffisants, des logements insalubres, des horaires excessifs, un manque de dialogue social, et des restrictions à la liberté d’association. |
Risque financier | Baisse du CA liée à l’image ternie de l’entreprise liée à la révélation de conditions de travail inacceptables dans la chaîne de valeur |
| La réputation d’une entreprise étant un atout clé, la dénonciation de mauvaises pratiques de travail peut entraîner des pressions sociales et réglementaires supplémentaires et à moyen terme peut affecter les ventes du Groupe. |
Risque financier | Baisse du CA liée à l’image ternie de l’entreprise liée à des partenariats avec des fournisseurs ayant recours à des pratiques violant les droits des travailleurs (travail forcé et travail des enfants) |
| Maisons du Monde peut soutenir involontairement des opérations contraires à ses valeurs dans le cadre de relations avec ses fournisseurs, ce qui met en péril sa réputation en tant que partenaire et opérateur durable. |
Impact négatif | Contribution à la discrimination, inégalités salariales, exclusion de certains groupes éloignés de l’emploi (seniors, travailleurs reconnus handicapés) tout au long de la chaîne de valeur |
| Les discriminations et inégalités salariales, touchant particulièrement les seniors et les travailleurs handicapés ou encore les femmes, existent tout au long de la chaîne de valeur. Ces groupes sont souvent exclus du marché de l’emploi, ce qui affecte leur intégration et leur potentiel économique. Cette exclusion génère un impact négatif, notamment en limitant l’accès à une diversité de talents. |
Risque financier | Sanction financière liée à une non-conformité aux dispositions légales et réglementaires en matière de devoir de vigilance |
| La sanction financière liée à une non-conformité aux dispositions légales et réglementaires en matière de devoir de vigilance concerne les entreprises de plus de 5 000 salariés en France qui ne respectent pas leurs obligations de surveillance des pratiques dans leur chaîne de valeur, en particulier en amont. Cela entraîne un risque financier immédiat, car des amendes et des pénalités peuvent être imposées en cas de manquement. |
Risque financier | Baisse du CA liée à un arrêt partiel ou total de l’activité en cas de problématiques liées à la mise en place d’un environnement de travail inclusif (égalité des chances, adaptation des postes de travail, etc.) |
| La non-adaptation des postes pour créer un environnement de travail inclusif peut entraîner une forte baisse de productivité et ainsi une baisse de chiffre d’affaires pour le Groupe. |
Risque financier | Sanction financière liée à une non-conformité aux dispositions légales et réglementaires en matière de droits fondamentaux dans la chaîne de valeur (International Labour Organization, devoir de vigilance, etc.) |
| Dans le cas du non-respect des droits fondamentaux dans la chaîne de valeur (OIT, DDV), cela peut entraîner des amendes, des pénalités, et des actions en justice, nuisant à la rentabilité du Groupe. |
Risque financier | Sanction financière liée à une non-conformité aux dispositions légales et réglementaires en matière de protection des données personnelles des travailleurs de la chaîne de valeur (CNIL) |
| Le non-respect du RGPD peut conduire à des amendes substantielles et des actions en justice pour les cas les plus graves. |
À date, les risques matériels liés aux travailleurs de la chaîne de valeur ne sont pas intégrés dans le processus de gestion des risques globaux, car la responsabilité de ces risques impute au département RSE. Néanmoins, une revue de la cartographie des risques, détaillée en Section 3.3.2.3, sera effectuée en 2025 avec le contrôle interne.
Comme expliqué aux Sections 3.1.4.2.1, Maisons du Monde interagit avec de nombreuses parties prenantes dans le cadre de ses activités, en particulier avec les travailleurs de la chaîne de valeur. Ces travailleurs peuvent être classés dans les catégories suivantes :
Seuls les travailleurs en amont de la chaîne de valeur sur la fabrication des produits sont considérés dans les impacts matériels identifiés pour le Groupe, ainsi les politiques, actions, objectifs et indicateurs ne sont détaillés que sur ce périmètre.
La protection des droits humains au sein de la chaîne de valeur constitue une priorité majeure dans le cadre du devoir de vigilance de Maisons du Monde (Section 3.1.3.2). L’Entreprise s’appuie sur les normes internationales, notamment les principes directeurs des Nations unies issus du United Nations Global Compact (UNGC), qui incluent l’élimination du travail forcé et obligatoire, l’abolition du travail des enfants et la promotion de conditions de travail décentes.
Pour identifier et évaluer les risques sociaux dans la chaîne d’approvisionnement, des outils de référence tels que la Social Hotspot Database (SHDB) sont utilisés. Ces outils, en parallèle d’analyses internes, permettent d’identifier les principaux risques et enjeux pour les travailleurs de la chaîne de valeur : santé et sécurité dans les usines, conditions de travail décentes, le suivi des heures de travail ou encore la garantie d’un salaire minimum mensuel conforme à la législation locale et ainsi d’estimer le niveau de risque social des pays de production, et de potentielles nouvelles zones de sourcing.
Ainsi, la cartographie des risques révèle que certains pays présentent un risque élevé de travail des enfants. Les usines de rang 1 situées dans les pays suivants sont particulièrement concernées :
Certains pays présentent également un risque élevé de travail forcé ou obligatoire. Ces pays incluent :
Pour limiter ces risques, des processus stricts ont été instaurés :
Pour plus de détails, voir Section 3.3.2.6.1.
Maisons du Monde reconnaît que ses activités, en tant qu’acteur majeur dans le secteur de l’ameublement et de la décoration, peuvent avoir des impacts significatifs sur les droits humains. Les principaux impacts et risques identifiés sont détaillés en Section 3.3.2.2.
La politique sur les droits humains mise en place par Maisons du Monde a pour objectif de :
Intimement convaincu que le respect des droits humains est non seulement une obligation morale, mais aussi une condition préalable à un succès commercial durable et éthique, le Groupe s’appuie sur les normes internationalement reconnues pour définir son engagement pour les droits humains, en particulier la Déclaration internationale des droits de l’Homme, la Déclaration de l’OIT sur les principes et droits fondamentaux au travail, la Déclaration universelle des droits de l’Homme, les principes relatifs aux Droits de l’enfant et aux entreprises, ainsi que les principes directeurs des Nations unies issus du United Nations Global Compact (UNGC) pour s’assurer du respect des droits humains et environnementaux au sein de ses opérations et chez ses parties prenantes :
En cas de non-respect de ces principes, les travailleurs peuvent remonter des alertes via le mécanisme détaillé en Section 3.4.1.3.4, mais également au travers des audits sociaux réalisés qui signalent les non-conformités identifiées. L’ensemble des résultats des audits est détaillé en Section 3.3.2.8.2.
Cette politique s’applique à toutes les activités de Maisons du Monde, incluant ses filiales, ses collaborateurs directs, ses fournisseurs et ses sous-traitants.
Pour garantir la mise en œuvre effective de cette politique, Maisons du Monde a défini un ensemble d’exigences clés :
Le département RSE & Qualité veille à l’application de la politique auprès des fournisseurs du Groupe. Sa mise en œuvre opérationnelle est assurée par les managers en relation avec les fournisseurs, qui veillent au respect des engagements et signalent toute violation éventuelle. Des mécanismes dédiés à la remontée des incidents sont en place pour garantir une gestion rapide et transparente (voir Section 3.4.1.3.4).
Maisons du Monde communique activement sur cette politique auprès de ses parties prenantes via :
Des audits sociaux et des enquêtes sur le terrain permettent de mesurer la conformité aux exigences définies. Les résultats sont analysés pour ajuster la politique et renforcer les dispositifs existants si nécessaire (voir Section 3.3.2.5.5).
Le Code de conduite des fournisseurs de Maisons du Monde, intégrant des exigences sociales et environnementales, est un document clé pour maîtriser les impacts sur la chaîne d’approvisionnement (voir Section 3.3.2.2). Ce Code, appliqué depuis 2022, a été enrichi en 2024 avec des sections sur la conformité environnementale, ainsi que des ajouts concernant le travail pénitentiaire, le harcèlement et les conditions dans les dortoirs des usines. Il se divise en deux grands chapitres : conformité sociale et conformité environnementale.
Le Code de conduite est intégré aux contrats et doit être signé par l’ensemble des fournisseurs, dans le cas contraire un arrêt de la collaboration sur l’année qui suit est acté. En 2024, des exigences spécifiques ont été ajoutées pour garantir des conditions de travail équitables pour les travailleurs migrants, en s’assurant qu’ils bénéficient des mêmes droits que les travailleurs non-migrants.
Les exigences sociales du Groupe sont envoyées à l’ensemble des fournisseurs dès lors qu’un partenariat est envisagé. Les fournisseurs doivent être conformes avec l’ensemble des points suivants :
Maisons du Monde a décidé de développer une section environnementale dédiée dans ce Code de conduite afin de prévenir et d’atténuer tous les risques environnementaux possibles qui peuvent survenir tout au long de la chaîne de valeur.
Les fournisseurs doivent se conformer à toute législation actuelle et future en matière de conformité environnementale, et doivent identifier, prévenir et atténuer tous les impacts environnementaux potentiels qui découlent de la production, mais aussi de leurs sous-traitants. Ils doivent ainsi respecter les engagements suivants :
De plus, le Groupe s’engage plus largement sur les enjeux environnementaux que sont le changement climatique, la pollution, la gestion de l’eau, la biodiversité et l’utilisation des ressources tout au long de sa chaîne de valeur (voir Section 3.2.2.3.1).
En 2023, Maisons du Monde, en partenariat avec l’ONG Earthworm Foundation, a lancé un projet d’identification des risques sociaux et environnementaux dans les chaînes d’approvisionnement du Groupe liés au travail à domicile (homeworking) au Vietnam, suite à l’identification de certains cas pour la production de références produits. Ce projet, finalisé en 2024, a permis de cartographier les chaînes d’approvisionnement des fournisseurs vietnamiens et de détecter des risques dans les communautés de travailleurs à domicile. Des interviews avec ces travailleurs ont été réalisées afin de comprendre le process et l’organisation de la fabrication des produits concernés.
À l’issue du projet, un Code de conduite a été élaboré pour encadrer cette pratique, précisant les exigences sociales et environnementales concernant le travail à domicile et l’artisanat. Ce Code est intégré aux annexes des contrats fournisseurs, soumises à la signature obligatoire. Il impose des exigences strictes sur les sujets suivants :
En cas de non-respect de ces exigences, une rupture de collaboration est envisagée. Le respect de ce Code est audité et vérifié par Maisons du Monde (voir Section 3.4.1.3.1).
Dans le cadre de ses activités, Maisons du Monde collecte, traite et conserve des données des clients issues des ventes en ligne ou en magasin et du programme de fidélité ainsi que des données des collaborateurs, de partenaires commerciaux, de fournisseurs et de prestataires de services.
Maisons du Monde est soumis aux dispositions du règlement général sur la protection des données de l’UE 2016/679 du 27 avril 2016 (RGPD). L’objectif du Groupe est d’assurer sa conformité aux textes applicables.
La gouvernance, la politique et les actions du dispositif de la protection des données sont décrites à la Section 2.2.
En amont de sa chaîne de valeur, Maisons du Monde maintient une communication régulière et continue avec les travailleurs identifiés comme étant exposés à des impacts significatifs (voir Section 3.3.2.2).
À travers des audits sociaux, le Groupe échange avec ses fournisseurs et les responsables d’usines pour sensibiliser aux enjeux sociaux et environnementaux, tout en permettant aux acteurs concernés de partager leurs bonnes pratiques. Les problématiques soulevées lors de ces échanges peuvent ainsi alimenter l’évolution de la politique de l’entreprise ou conduire à l’élaboration d’actions spécifiques.
Le Groupe favorise également l’interaction avec ses fournisseurs via les audits sociaux et, surtout, par la mise en place de plans de progrès (voir Section 3.3.2.6.1), qui facilitent l’échange et l’identification des points d’amélioration mutuellement. Cette démarche a également permis de mettre en évidence la problématique des travailleurs à domicile (homeworkers) dans certaines usines vietnamiennes, ce qui a conduit au développement de mesures internes pour réduire l’impact social de cette pratique peu encadrée, notamment à travers une étude réalisée avec Earthworm Foundation pour identifier les cas de homeworkers et la création d’un Code de conduite dédié. L’ensemble des mesures pour comprendre les perspectives des travailleurs plus vulnérables, notamment les homeworkers, est détaillé dans la Section 3.3.2.5.2.
De plus, le mécanisme d’alerte, décrit en Section 3.4.1.3.4, permet de remonter des problématiques allant à l’encontre de politiques sociales et environnementales du Groupe. Les alertes sont remontées en interne et traitées. Elles peuvent servir de base au développement de nouvelles actions pour répondre à des impacts spécifiques.
La personne en charge de ces échanges et de la prise en compte des besoins des travailleurs de la chaîne de valeur pour réduire les impacts identifiés est le Directeur Exécutif Offre, Marque et RSE.
Afin de garantir la transmission d’informations en toute sécurité et de garantir la protection et la confidentialité des lanceurs d’alerte, Maisons du Monde a mis en place une plateforme de signalement dédiée, indépendante et multilingue. Déployée dans tous les pays où Maisons du Monde est présent, elle permet aux employés et aux travailleurs non-salariés de signaler une situation qu’ils estiment contraire au Code de conduite ou à une réglementation en vigueur. Les équipes internes chargées de recevoir les signalements ont été formées à la réception, à l’analyse et au traitement des alertes reçues. Cette plateforme est destinée aux employés, aux fournisseurs et aux prestataires externes.
Lorsqu’une alerte formulée par un travailleur remonte auprès de Maisons du Monde, le service juridique qui réceptionne cette alerte contacte le service RSE pour la traiter dans le respect et l’anonymat du travailleur. Dans ce cadre, Maisons du Monde travaille conjointement avec le fournisseur concerné afin que l’alerte puisse être traitée. Maisons du Monde s’engage à ce qu’aucunes représailles ne puissent être mises en place par le fournisseur auprès de ses travailleurs.
Maisons du Monde a lancé en 2024, en partenariat avec Ulula Inc., une campagne de questionnaires auprès des travailleurs (ou workers survey) sous forme de collecte de données. Cette initiative vise à recueillir un retour authentique et direct des travailleurs sur leurs conditions sociales de travail dans les usines de production. Pour ce projet, onze fournisseurs situés en Chine et en Inde ont été sélectionnés. Les questionnaires ont pour but d’identifier des risques sociaux et environnementaux qui n’auraient pas été détectés lors d’audits sociaux antérieurs ou qui n’auraient pas été remontés par le système d’alerte mis en place. Ce processus permet à Maisons du Monde de renforcer sa vigilance et d’enrichir sa stratégie d’identification et de gestion des risques sociaux et environnementaux. Ce projet se poursuivra en 2025.
Pour garantir que les travailleurs soient bien conscients des structures disponibles pour soulever leurs préoccupations et qu’ils aient confiance en ces processus, Maisons du Monde met en place des mesures spécifiques. Dans le cadre des fournisseurs, la plateforme de remontée d’alertes est présentée via le Code de conduite social et environnemental, que chaque fournisseur doit signer. De plus, Maisons du Monde prévoit une communication plus large en 2025, visant à s’assurer que tous les travailleurs de ses fournisseurs puissent signaler toute plainte via la plateforme de lanceur d’alertes.
Les fournisseurs ont également la possibilité de signaler une violation des droits humains en envoyant un e-mail, indiqué dans le Code de conduite, à l’équipe RSE de la chaîne d’approvisionnement.
De plus, Maisons du Monde met en œuvre des politiques de protection des individus qui utilisent ces canaux, garantissant qu’aucunes représailles ne seront exercées contre eux. Le processus complet de gestion et de suivi des alertes est détaillé dans la Section 3.4.1.3.4.
Dans le cadre de la maîtrise de risques sociaux et environnementaux du Groupe, identifiés grâce à la mise en place d’une cartographie des risques par pays, Maisons du Monde a mis en place différentes actions afin de répondre à nos impacts négatifs, notamment des actions de prévention avec le partage de l’ensemble des exigences sociales et environnementales que chaque fournisseur doit respecter, ainsi que la mise en place de formations auprès des fournisseurs afin de les sensibiliser.
Par ailleurs, Maisons du Monde met en place des mesures de contrôle à travers la conduite d’audits sociaux sur l’ensemble des usines de production identifiées comme présentant un impact négatif potentiel. Si un impact négatif est identifié lors de ce contrôle, Maisons du Monde accompagne ses fournisseurs avec un plan d’actions correctives spécifiques. Dans le cas où l’impact négatif est trop important, tel que le travail illégal, un plan de désengagement est aussi mis en place.
Ces plans d’action sont sous la responsabilité de l’équipe RSE Fournisseurs qui a la charge du suivi et de l’amélioration des usines de production.
Maisons du Monde a mis en œuvre une politique d’audit social rigoureuse, visant à garantir que tous ses fournisseurs respectent les exigences sociales et environnementales définies dans son Code de conduite fournisseurs (voir Section 3.3.2.5.2) afin d’atteindre l’objectif que 100 % des usines de production de rang 1 situées dans des pays à risque fort soient conformes aux exigences sociales de Maisons du Monde. Cette politique repose sur un processus d’évaluation systématique des fournisseurs, à travers des audits sociaux réalisés sur la base de référentiels internationaux reconnus, tels que amfori-BSCI, ICS, SEDEX/SMETA et SA8000. L’objectif de cette démarche est d’identifier les risques sociaux et environnementaux au sein des usines de production et de s’assurer que les conditions de travail respectent les droits humains fondamentaux.
Les conditions et procédures d’évaluation des fournisseurs sur les enjeux sociaux sont formalisées dans la politique d’audit social de Maisons du Monde. Cette politique présente la démarche de contrôle et de suivi des pratiques sociales : identification des fournisseurs à auditer, typologie d’audit mandaté, procédures de suivi et modalités de désengagement en cas de non‑coopération. Construite avec la Direction des Achats, cette politique est envoyée à l’ensemble des fournisseurs en amont de la campagne annuelle d’audits sociaux.
En 2023, Maisons du Monde a renforcé ses exigences en matière d’audits en interdisant les audits dits « annoncés », qui permettent aux fournisseurs de connaître à l’avance la date de l’audit. Seuls les audits semi-annoncés ou non annoncés sont désormais acceptés. Les audits semi-annoncés, sont des audits pour lesquels l’usine est informée en amont de la tenue d’un audit sur une période donnée sans en connaître la date exacte. Pour les fournisseurs stratégiques, seul l’audit ICS est accepté, afin de garantir un suivi plus approfondi et précis de l’avancée des plans d’action correctifs via la plateforme dédiée. Les fournisseurs non stratégiques peuvent se soumettre à d’autres référentiels comme amfori-BSCI, SMETA ou SA8000, sous réserve qu’ils soient semi-annoncés ou non annoncés.
| Référentiels d’audits acceptés | Référentiels d’audits refusés |
|---|---|---|
Fournisseurs stratégiques de Maisons du Monde | Audit ICS semi-annoncé ou non annoncé | Audit ICS annoncé Tout autre référentiel d’audit social (amfori-BSCI, SMETA, SA8000, et autres) |
Fournisseurs non stratégiques | Audit ICS, amfori-BSCI, SMETA et SA8000 semi-annoncé ou non annoncé | Audit ICS, amfori-BSCI, SMETA, SA8000 annoncé Tout autre référentiel d’audit social |
Les audits sociaux couvrent les thématiques suivantes :
La conformité sociale du fournisseur se base sur un rapport d’audit social, nécessaire pour toute usine située dans un pays à risque fort fabriquant pour Maisons du Monde.
Construite sur la base des quatre standards internationaux reconnus par le Groupe, la grille de notation des fournisseurs du Groupe spécifie les seuils de criticité pour chacune des non‑conformités, adaptées au secteur de l’ameublement et de la décoration. Trois niveaux de risques sont ainsi définis (faible, modéré et fort) et seul le niveau de risque faible permet à l’usine d’être considérée comme conforme (OK) aux exigences sociales du Groupe. Les deux autres niveaux de risques impliquent que l’usine doit s’améliorer et entrer en conformité (elle est alors considérée NOK).
L’audit social a lieu de manière continue, avec une campagne annuelle d’audits sociaux. Chaque audit social est suivi par un plan d’actions correctives ayant pour objectif d’accompagner le fournisseur dans la correction de ses non-conformités. Un ré-audit est planifié en fonction de l’évaluation des risques, à savoir : sous six mois pour les fournisseurs présentant un risque modéré ou fort, et sous 24 mois pour les fournisseurs à faible risque.
Évaluation sociale de chaque usine | Audit ICS Évaluation selon la note de l’audit (de A à E) | Autres standards Évaluation basée sur | Plan d’action recommandé |
|---|---|---|---|
OK – risque faible | A/B/C | ≤ 5 non-conformités (NC) majeures | Usine conforme. Ré-audit sous 24 mois. |
NOK – risque modéré | D | > 5 NC majeures | Améliorations nécessaires. Ré-audit sous 6 mois. L’usine doit être conforme sous 12 mois |
NOK – risque fort | E | > 0 NC critique | Améliorations nécessaires. Ré-audit sous 6 mois. L’usine doit être conforme sous 6 mois. |
| Aucun audit social |
| Audit obligatoire sous 6 mois. Un refus d’audit social est notifié aux équipes Achats en vue d’un désengagement. |
Depuis 2022, Maisons du Monde a mis en place une procédure de préqualification pour les nouveaux fournisseurs et les nouvelles usines de production, intégrant le risque social dès le début de la relation commerciale. Cette préqualification repose sur trois critères :
À la suite de cette préqualification, si l’usine n’est pas conforme aux exigences sociales en vigueur de Maisons du Monde, il est interdit de passer une commande dans cette usine.
Au‑delà de la procédure d’évaluation sociale des fournisseurs, un plan de progrès axé sur une meilleure gestion du risque social chez les fournisseurs existants a été établi fin 2021. Ce plan de progrès repose sur plusieurs critères comme le profil du fournisseur (manufacturer ou trader), le nombre de références fabriquées par usine et la conformité sociale des pratiques de cette dernière. Un accompagnement spécifique est mis en place en fonction de ces critères pour permettre à chaque usine de satisfaire aux exigences sociales du Groupe.
Ce plan de progrès et d’accompagnement s’accompagne aussi d’un plan de désengagement des fournisseurs non conformes et non coopératifs, qui ont exprimé un refus de s’améliorer.
Les ressources humaines et financières allouées à cette politique sont significatives. Elles comprennent :
Depuis 2023, le Groupe cherche à limiter le nombre de fournisseurs de rang 1, ainsi que le nombre de références produits, des contrats‑cadres ont été établis afin d’inclure les exigences sociales du Groupe, en lien avec l’objectif que 100 % des fournisseurs de rang 1 à risque soient conformes avec les attentes du Groupe (voir Section 3.3.2.7). Le Groupe n’a pas déployé de budget dans un souci de rationalisation du parc fournisseurs et produits. Ainsi en 2024, le nombre de fournisseurs de rang 1 est de 756 (- 30 % par rapport à 2023) et les références produites ont diminué de 15,7 % entre 2023 et 2024. L’optimisation de la chaîne d’approvisionnement continuera sur les années à venir.
Au cœur de la feuille de route du Groupe, le travail d’accompagnement et de contrôle des fournisseurs a été élargi à l’ensemble des fournisseurs de Maisons du Monde depuis 2022.
Depuis 2022, Maisons du Monde a contacté l’ensemble de ses fournisseurs afin de connaître leur(s) usine(s) de production, de déterminer leur profil de fournisseurs (fabricant ou trader) et leur niveau de risque social. Ainsi, Maisons du Monde a pu tracer l’ensemble de ses usines de production de rang 1 et les intégrer dans le cycle d’évaluation sociale précédemment mentionnée, en lien avec l’objectif sur la traçabilité fixé à 2024.
Par ailleurs, et afin d’étendre son engagement au-delà des fournisseurs de rang 1, Maisons du Monde a lancé en septembre 2022 un projet pilote en collaboration avec l’ONG Earthworm Foundation, axé sur l’identification des risques sociaux et environnementaux au sein des chaînes de production des fournisseurs de rangs 2 et 3. Six fournisseurs stratégiques en Inde ont été sélectionnés pour cette initiative, portant sur quatre matières jugées à risque pour le Groupe : le bois, le métal, le textile et le cuir. Ce projet pilote s’articule en trois grandes étapes.
Ce projet démarré en 2022 a pris fin en 2024, et était segmenté en plusieurs étapes. Dans un premier temps, Earthworm Foundation a pris contact avec ces fournisseurs et les a accompagnés pour dresser un panorama complet de leur chaîne de production. Cette première phase a été achevée en décembre 2022. La deuxième phase, lancée en janvier 2023, a impliqué une série d’environ quinze visites sur site réalisées par l’ONG dans les usines identifiées afin d’évaluer les risques sociaux et environnementaux potentiels. Enfin, à l’issue de ces visites, Earthworm Foundation a formulé des recommandations destinées à Maisons du Monde pour l’élaboration d’une stratégie sociale et environnementale ciblant les fournisseurs et usines au-delà du premier niveau. Suite à cela, Maisons du Monde a défini un Code de conduite social et environnemental adapté aux sous-traitants qui a vocation à être déployé au travers de nos fournisseurs de rang 1.
Dans le cadre de la loi sur le devoir de vigilance, Maisons du Monde a également lancé, en octobre 2023, une campagne de traçabilité des chaînes d’approvisionnement de ses fournisseurs. Cette démarche a consisté à envoyer des requêtes à chaque fournisseur pour qu’ils communiquent l’intégralité de leur chaîne d’approvisionnement par matière, incluant les noms, adresses et processus de production des sous-traitants, ainsi que leur numéro de licence commerciale. En lien avec la cartographie des risques internes, cette campagne a été prioritairement adressée aux fournisseurs asiatiques, jugés les plus exposés. La campagne de traçabilité a continué en 2024 et prendra fin en décembre de cette année, aboutissant à la mise en place d’un nouvel outil de traçabilité, Sourcemap. Le détail de cette traçabilité figure dans la Section 3.2.5.3.1.
La mise en place de formation auprès des fournisseurs et des équipes en interne sur les sujets sociaux et environnementaux permet de faire prendre conscience des enjeux et des marges de progrès possibles pour atteindre une meilleure conformité et s’aligner avec les politiques et les objectifs du Groupe détaillés par la suite.
En 2024, une personne dédiée aux enjeux RSE sur les chaînes d’approvisionnement a été recrutée en Inde afin de pouvoir accompagner les fournisseurs indiens directement sur le terrain. Cette personne a donc la charge de sensibiliser ces fournisseurs à l’ensemble des enjeux RSE (approvisionnement plus responsable, conformité sociale et environnementale des usines de production, ou encore enjeux packagings) en lien avec les règlementations actuelles et futures. En Chine, le principal pays de production de Maisons du Monde, les équipes internes basées dans ce pays sont formées et accompagnées sur les enjeux sociaux et environnementaux afin de pouvoir accompagner les usines sur site dans l’amélioration de leurs conditions de travail. Les équipes RSE et internes basées en Chine travaillent conjointement pour s’assurer que les usines chinoises respectent les exigences sociales et environnementales du Groupe.
Maisons du Monde prévoit en 2025 l’organisation de formations et de webinar à l’attention de l’ensemble de ses fournisseurs afin de les sensibiliser. Ces formations se concentreront sur la stratégie sociale et environnementale en vigueur et sur la présentation des exigences internes du Groupe. En lien avec les objectifs précédemment indiqués, Maisons du Monde souhaite que l’ensemble de ses fournisseurs soient formés sur les enjeux sociaux et environnementaux.
En 2024, Maisons du Monde a poursuivi la formation des équipes internes aux enjeux sociaux et environnementaux des chaînes de production, par une personne de l’équipe offre responsable. Ainsi, les équipes qualité, achats et collection ont été formées aux enjeux sociaux et environnementaux avec la mise en place de sessions de sensibilisation. Ces formations visent à renforcer les compétences des équipes qualité, afin qu’elles deviennent de véritables relais des exigences sociales et environnementales de Maisons du Monde.
Des premiers outils ont aussi été mis à disposition des équipes internes afin de pouvoir identifier de potentiels risques sociaux lors de visites sur le terrain. Une checklist a notamment été distribuée aux équipes de l’offre afin de pouvoir repérer, lors de visites d’usines, de potentiels risques sociaux. Cette checklist comprend une dizaine de critères, centrés sur des non-conformités critiques pour Maisons du Monde, et facilement vérifiables sur site. Ces outils ont pour objectif d’embarquer et de sensibiliser les équipes à ces enjeux particulièrement cruciaux.
De plus, Maisons du Monde forme l’intégralité des nouveaux arrivants des équipes de l’offre produit (Achats, Collection, Qualité, Style et RSE) sur les enjeux sociaux et environnementaux présents dans les chaînes d’approvisionnement du Groupe. Ces formations ont pour but de sensibiliser les équipes internes et d’intégrer ces enjeux dans leurs missions quotidiennes.
En 2025, Maisons du Monde prévoit l’organisation de formations pour l’ensemble des équipes internes de l’offre produit. Ces sessions se concentreront sur la stratégie sociale et environnementale développée en 2024, ainsi que sur le rôle de chaque équipe dans l’atteinte des objectifs fixés.
Par ailleurs, l’équipe RSE de Maisons du Monde prévoit, également en 2025, d’accompagner les équipes internes lors de leur sourcing. L’objectif est de privilégier des zones de production présentant un risque social et environnemental plus faible. Pour ce faire, le Groupe mettra en place des guides de sourcing par pays qui présenteront les risques sociaux et environnementaux spécifiques à chaque région (par exemple travail forcé, travail des enfants, mix énergétique, etc.). Ces guides permettront aux équipes internes de mieux appréhender les risques liés aux zones de production et d’orienter leur sourcing en conséquence. Des ressources humaines et techniques seront mobilisées pour la collecte des données pays et la mise à jour régulière de ces guides.
Maisons du Monde a défini un objectif de traçabilité lié à la politique de conformité sociale du Groupe. Il permet d’assurer que chaque référence-produit soit associée à une usine de production, garantissant ainsi un suivi rigoureux des conditions de travail et de la conformité sociale. L’objectif à 2024, par rapport à 2021, est de garantir que, pour chaque référence-produit, l’usine de production de rang 1 soit identifiée avant tout passage de commande. La performance par rapport à cet objectif est suivie annuellement.
Objectif | 2024 |
|---|---|
100 % des références-produits tracés jusqu’à l’usine de production | 100 % |
Seules les équipes en interne (achats et RSE) ont été impliquées dans la définition de cet objectif.
De plus, Maisons du Monde a pour objectif en 2025 que l’intégralité de ses usines de production de rang 1 soit conforme aux exigences sociales demandées, en ligne avec la politique de respect des droits humains et son Code de conduite. Pour atteindre cet objectif, le Groupe procède à la conduite d’audits sociaux sur l’ensemble des usines de production de rang 1 situées dans un pays à risque fort (voir Section 3.3.2.6.1 avec l’explication de la méthodologie associée). Ces audits sociaux permettent ainsi de vérifier et piloter la conformité sociale de ces usines.
En 2021, 81 % des usines de production de rang 1 étaient conformes aux exigences sociales du Groupe. Ainsi, les 19 % restants correspondaient à des usines de production de rang 1 situées dans un pays à risque fort et dont l’audit social n’était pas conforme, ou qui n’avaient jamais été auditées sur leur conformité sociale. Maisons du Monde a donc mis en place un plan d’action afin de parvenir à 100 % d’usines conformes pour 2025.
Objectif | Performance 2024 | Objectif 2025 |
|---|---|---|
100 % des usines de production de rang 1 conformes aux exigences sociales de Maisons du Monde. | 87,4 % | 100 % |
Part d’usines de production de rang 1 situées dans des pays à risque fort conformes aux critères d’évaluation sociale : recense la part des usines de production stratégiques ayant eu au moins une commande sur la collection de l’année 2024 et un audit social semi-annoncé BSCI, SMETA, ICS ou SA8000 datant de moins de deux ans et conforme aux exigences sociales sur l’ensemble des usines de production stratégiques ayant eu au moins une commande sur la collection 2024.
| 2024 |
|---|---|
Références-produits (en nombre) | 13 256 |
Usines de fournisseurs de rang 1 (en nombre) | 936 |
Usines stratégiques de fournisseurs de rang 1 (en nombre) | 186 |
Fournisseurs de rang 1 (en nombre) | 756 |
Fournisseurs stratégiques de rang 1 (en nombre) | 87 |
Fournisseurs stratégiques de rang 1 situés dans un pays à risque (en nombre) | 79 |
Achats aux fournisseurs de rang 1 (en millions d’euros) | 318,96 |
Achats aux fournisseurs stratégiques de rang 1 (en millions d’euros) | 175,30 |
Achats aux fournisseurs stratégiques de rang 1 situés dans un pays à risque (en millions d’euros) | 169,18 |
Part des achats auprès de fournisseurs stratégiques (en %) | 55,0 % |
Nombre d’usines ou d’usines stratégiques de fournisseurs de rang 1 : recense l’ensemble des usines de rang 1 ou des usines de fournisseurs stratégiques de rang 1 auprès desquelles une commande a été passée et reçue en 2024, c’est-à-dire qu’au moins une référence est incluse dans la collection de l’année 2024.
Nombre de fournisseurs de rang 1 : recense l’ensemble des fournisseurs avec lesquels une transaction financière a été effectuée et pour laquelle la marchandise a été reçue en 2024 c’est-à-dire qu’au moins une commande a été passée sur la collection de l’année 2024.
Nombre de fournisseurs stratégiques de rang 1 situés dans un pays à risque : recense l’ensemble des fournisseurs stratégiques avec lesquels au moins une commande a été passée sur la collection de l’année 2024 et ayant au moins une usine de production située dans un pays considéré à fort risque social. Ces risques sociaux ont été répertoriés dans une cartographie des risques sociaux internes.
Achats aux fournisseurs stratégiques de rang 1 situés dans un pays à risque : recense le volume d’achats total auprès des fournisseurs stratégiques ayant au moins une usine de production située dans un pays à fort risque social, exprimé en euros hors taxes, réalisé par Maisons du Monde en 2024.
| 2024 |
|---|---|
Usines de production répondant aux critères d’évaluation sociale (en nombre) | 818 |
Usines stratégiques répondant aux critères d’évaluation sociale (en nombre) | 180 |
Part d’usines de production répondant aux critères d’évaluation sociale (en %) | 87,4 % |
Part d’usines stratégiques répondant aux critères d’évaluation sociale (en %) | 96,8 % |
Ce tableau présente le niveau de conformité sociale des usines de production de rang 1 utilisées par Maisons du Monde pour la collection 2024, qui a ainsi eu recours à 818 usines de production de rang 1, dont 87,4 % étaient conformes aux exigences sociales du Groupe. Maisons du Monde se rapproche ainsi de son objectif d’avoir 100 % de ses usines de production de rang 1 conformes fin 2025.
En 2024, 135 audits sociaux ont été mandatés par Maisons du Monde sur la base du référentiel ICS, et 77 audits sociaux ont été mandatés par d’autres membres de l’initiative chez des fournisseurs communs à Maisons du Monde. De plus, 282 audits ont été réalisés en 2024 selon d’autres standards reconnus par Maisons du Monde.
(en nombre) | 2024 |
|---|---|
Audits sociaux ICS mandatés par MDM | 135 |
Audits sociaux ICS mandatés par un autre membre | 77 |
Audits sociaux d’autres standards reconnus | 282 |
Audits sociaux et évaluations réalisées dans l’année – Total | 494 |
Audits sociaux considérés comme « OK » | 442 |
Audits sociaux ICS de l’année – notation A | 4 |
Audits sociaux ICS de l’année – notation B | 160 |
Audits sociaux ICS de l’année – notation C | 12 |
Audits sociaux ICS de l’année – notation D | 8 |
Audits sociaux ICS de l’année – notation E | 27 |
Audits sociaux ICS de l’année – notation « Access Denied » | 1 |
Usines ICS auditées | 212 |
Usines ICS intégrées dans un plan de progrès | 207 |
Part d’usines intégrées dans un plan de progrès (en %) | 97,6 % |
Nombre d’audits sociaux ICS mandatés par Maisons du Monde : recense l’ensemble des audits sociaux ICS semi-annoncés effectués sur les usines de production sur l’année 2024 par un prestataire mandaté par Maisons du Monde.
Nombre d’audits sociaux ICS mandatés par un autre membre : recense l’ensemble des audits sociaux ICS semi-annoncés effectués sur les usines de production sur l’année 2024 par un partenaire externe dans le cadre de la reconnaissance mutuelle des audits commandités par les membres de l’ICS.
Nombre d’audits sociaux d’autres standards reconnus : recense l’ensemble des audits sociaux semi-annoncés BSCI, SMETA et SA8000 effectués sur les usines de production sur l’année. Les audits commandités par un autre client du fournisseur ne sont reconnus que si cet audit a été réalisé selon un de ces standards.
Nombre d’audits sociaux et évaluations réalisées dans l’année : recense l’ensemble des audits sociaux semi-annoncés ICS, BSCI, SMETA et SA8000 mandatés ou reconnus par Maisons du Monde et effectués sur les usines de production sur l’année 2024.
Maisons du Monde détaille dans la Section 3.1.5.1 du Rapport de durabilité la méthodologie d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels du Groupe. Ainsi, l’enjeu de santé et sécurité ainsi que la protection des données personnelles des clients sont matériels au regard des impacts négatifs et risques suivants :
| Impacts ou risques/opportunités matériels |
| Description |
|---|---|---|---|
Information et satisfaction des clients | |||
Impact négatif | Violation de la vie privée des clients en cas de non-respect du RGPD |
| À moyen terme, la mauvaise gestion des données des clients récupérée par le biais d’opérations commerciales peut constituer une entrave aux libertés personnelles. |
Risque financier | Baisse du CA liée à l’image ternie de l’entreprise liée à une fuite de données (insatisfaction des clients, détérioration des relations commerciales, rupture de contrat) |
| Une fuite de données pourrait ternir l’image de Maisons du Monde, entraînant une perte de confiance des clients et partenaires. À moyen terme, ces impacts pourraient conduire à une baisse significative du chiffre d’affaires et affaiblir la position concurrentielle de l’entreprise. |
Risque financier | Sanction financière liée à une non-conformité aux dispositions légales et réglementaires en matière de protection des données personnelles des clients (CNIL) |
| Le non-respect des règles de protection des données peut entraîner des amendes substantielles, des actions en justice, ainsi qu’une perte de confiance des clients. À moyen terme, cela peut nuire à la réputation du Groupe et perturber ses relations commerciales. |
Santé et sécurité des clients | |||
Impact négatif | Atteinte à l’intégrité physique des clients pour manquement aux règles de sécurité ou par mauvaise gestion d’une situation de crise |
| Si Maisons du Monde ne gère pas correctement un incident ponctuel lié à la sécurité ou la santé des utilisateurs par manquement à des règles spécifiques, alors les conséquences pour la sécurité des clients peuvent être négatives. |
Impact négatif | Atteinte à l’intégrité physique des clients (posture, confort, respect de la peau) par l’utilisation des produits vendus (dont produits dangereux) |
| Si les produits de Maisons du Monde présentaient des défauts liés à la sécurité des produits, cela représenterait des conséquences négatives sur la santé et la sécurité des consommateurs et des utilisateurs finaux. |
Dans le cadre de ses activités, Maisons du Monde, à travers ses 338 magasins, a accueilli en 2024 environ 7 millions de clients actifs et proposé près de 13 500 références. Le Groupe est susceptible de collecter des données personnelles des consommateurs lors de l’achat de produits de la marque. Par conséquent, il existe un risque ponctuel potentiel d’impact négatif sur les droits des consommateurs, notamment en ce qui concerne leur droit à la vie privée et à la protection de leurs données personnelles, en cas de non-conformité aux exigences du RGPD (règlement général sur la protection des données).
Lors de l’achat de produits Maisons du Monde, les consommateurs européens peuvent être exposés à des risques matériels liés à la sécurité en magasin, si les règles de sécurité ne sont pas respectées, ou à des risques lors de l’utilisation des produits. Ces risques peuvent inclure l’exposition à des substances potentiellement nocives ou des incidents dus à une mauvaise qualité du produit. De plus, une dépendance à des informations précises et accessibles, telles que les manuels ou étiquettes de produits, est essentielle pour éviter toute utilisation inappropriée ou dommageable des produits proposés par le Groupe.
Maisons du Monde a mis en place une politique qualité vis-à-vis de ses fournisseurs et des produits qu’ils fabriquent afin de s’assurer de la qualité et sécurité de ceux-ci. Du fait de son activité, Maisons du Monde engage sa responsabilité à fournir aux consommateurs des produits sûrs et ainsi se conformer aux réglementations en vigueur sur la sécurité des produits et la réglementation des substances avec notamment la réglementation REACH (voir Section 3.2.2.2.2). Maisons du Monde respecte également les garanties minimales relatives aux droits humains comme décrit dans la Section 3.2.6.4.2 de la taxonomie. Cette politique est portée par la Direction RSE/Qualité en interne.
Maisons du Monde tend à réduire au minimum les risques sur ses produits qui pourraient porter atteinte à l’intégrité physique des clients. Cette politique couvre à la fois ses fournisseurs de produits, mais aussi les produits. Elle vise à qualifier un couple produit-fournisseur et à mettre en place les points de contrôles, tout au long de la vie du produit.
Dans le cadre de ses activités Maisons du Monde collecte, traite et conserve des données des clients issues des ventes en ligne ou en magasin et du programme de fidélité.
Maisons du Monde est soumis aux dispositions du règlement général sur la protection des données de l’UE 2016/679 du 27 avril 2016 (RGPD). L’objectif du Groupe est d’assurer sa conformité aux textes applicables.
La gouvernance, la politique et les actions du dispositif de la protection des données sont décrites à la Section 2.2 « Facteurs de Risque ».
La Direction Qualité de Maisons du Monde consulte régulièrement les consommateurs au sujet de la qualité de ses produits par le biais d’un questionnaire client envoyé après chaque achat, comme décrit en Section 3.1.4.2.1, mais également au travers des remontées du service client.
Ainsi, le Groupe peut recenser les éventuelles problématiques de santé et de sécurité de ses produits et mettre en place des actions rapidement pour réduire son impact. Mensuellement, le Groupe mesure l’efficacité des actions réalisées (voir Section 3.3.3.4) en s’assurant du bon pilotage des alertes en cours, et en mesurant le taux de litiges qualité et casse, ainsi que les taux de non-conformité en production.
Afin de maîtriser les risques produits et répondre à d’éventuelles insatisfactions de la part des consommateurs, Maisons du Monde met à disposition des clients plusieurs canaux accessibles à tout type de consommateur pour remonter des non‑conformités ou d’éventuelles insatisfactions liées aux enjeux de santé et sécurité des produits Maisons du Monde et issus de la marketplace.
Canaux spécifiques Maisons du Monde :
Canaux de remontées d’alertes externes :
Maisons du Monde s’assure que les consommateurs sont informés des canaux disponibles pour signaler leurs préoccupations sur les enjeux de santé et sécurité.
Ces informations sont ensuite traitées par le service qualité qui qualifie et analyse chaque alerte pour déterminer si elle concerne un cas isolé ou un problème systémique lié à un lot ou à une série de produits et remonte ces informations auprès de la Direction.
Le niveau de danger de l’alerte est également catégorisé (mineur, majeur ou critique) et des mesures spécifiques sont mises en œuvre, pouvant inclure la mise en conformité du produit, le blocage immédiat des ventes de celui-ci pendant l’analyse du risque, le retrait ou le rappel du produit.
Si nécessaire, les clients concernés sont contactés directement, et des messages spécifiques (exemple : PLV en magasin) sont diffusés pour garantir une communication claire et efficace.
L’ensemble des risques matériels identifiés liés aux enjeux de santé et sécurité et aux données personnelles des collaborateurs sont également intégrés dans le processus global de gestion des risques détaillés en Section 2.2.
Au regard des impacts négatifs matériels identifiés sur les enjeux de santé et sécurité, le service qualité a la charge de choisir les actions appropriées pour les prévenir et les limiter.
Deux axes de prévention sont notamment mis en place et détaillés plus largement par la suite : l’analyse du parc fournisseurs via une notation de la performance des usines et l’assurance du respect des exigences qualité et sécurité de Maisons du Monde pour toutes nouvelles créations ou reconductions de produits.
Les remontées clients des différents canaux, décrites en Section 3.3.3.2.4, permettent également d’identifier d’éventuels impacts négatifs sur la santé ou la sécurité des clients. Ces alertes sont ensuite catégorisées pour identifier le bon niveau d’action corrective auprès des fournisseurs et des clients. En cas de risque majeur ou critique, le produit peut passer dans la procédure de retrait ou rappel dans le cas d’un risque pour la santé sécurité du client (voir Section 3.3.3.3.1).
Dans une logique d’amélioration continue, Maisons du Monde a mis en place un ensemble de mesures spécifiques en ligne avec ses objectifs détaillés plus bas pour assurer la sécurité et la qualité des produits qu’il propose à ses clients, en s’appuyant sur des processus rigoureux de sélection de ses fournisseurs, de qualification et de surveillance de ses produits mis sur le marché.
Des ressources, tant financières qu’humaines, sont mobilisées pour garantir la continuité des exigences produits au service des clients :
Les usines et fournisseurs sont sélectionnés par le service achat selon un processus de qualification adapté au niveau de risque associé aux produits de la catégorie meuble :
Les performances des usines sont ensuite régulièrement évaluées. En fonction des résultats obtenus et de l’importance stratégique du fournisseur, des plans d’action sont mis en œuvre, allant de l’accompagnement sur site à la cessation de la collaboration.
Un processus de qualification sera également appliqué aux autres catégories de produits courant 2025.
Chaque année, Maisons du Monde adapte et renforce ses cahiers des charges en prenant en compte les incidents survenus, les évolutions réglementaires européennes, et les spécificités locales. L’objectif est de développer des produits toujours plus sûrs et performants pour les futures collections, tout en renforçant les compétences des fournisseurs et des équipes internes :
Pendant la commercialisation, la Direction Qualité effectue un suivi mensuel de la performance des produits. Ce suivi intègre les retours des parties prenantes externes (clients, autorités, etc.) ainsi que les résultats des contrôles qualité internes. Ces analyses permettent d’identifier les axes d’amélioration et d’assurer un niveau de sécurité et de performance optimal pour l’ensemble des produits proposés.
Avec ces initiatives, Maisons du Monde s’engage à maintenir des standards élevés de qualité et de sécurité tout au long du cycle de vie de ses produits.
En cas d’identification d’un risque majeur ou critique pour la santé ou la sécurité des consommateurs, à la suite d’une alerte par le biais d’un canal dédié, le Groupe peut procéder à un retrait ou un rappel de ses produits mis à disposition sur le marché.
Une procédure interne sur les retraits et rappels produits est gérée par le service qualité et rappelle les étapes sur la détection du litige, la classification du risque, les actions de mise en œuvre d’un retrait ou d’un rappel. Cette procédure est commune à l’ensemble des produits Maisons du Monde. Les décisions de retrait et rappel ont un impact sur de nombreux services, de l’achat au merchandising. Chaque rôle est défini dans la procédure.
Les consommateurs sont notamment informés dans les jours qui suivent par le biais de PLV directement en magasin, par le service client par mail ou par téléphone ou par l’autorité de chaque pays. Les consommateurs rapportant le produit rappelé en magasins sont indemnisés et dédommagés.
Pour minimiser les risques liés aux enjeux de santé et de sécurité des clients, Maisons du Monde suit de près l’ensemble des remontées clients. En parallèle, pour améliorer la satisfaction client et la qualité et la sécurité de ses produits, en lien avec sa politique, le Groupe s’est fixé pour objectif d’atteindre une note de 4,4/5 sur le critère de la qualité des produits pour 2024, à l’exclusion des produits commercialisés via la marketplace. Cet objectif a uniquement été défini en interne.
La satisfaction des clients est évaluée à l’aide d’un questionnaire envoyé 21 jours après la réception du produit acheté ou commandé. Ce questionnaire, géré par un service tiers indépendant, couvre cinq thèmes principaux : l’avis général sur le produit, sa qualité, son prix, son style et son rapport qualité-prix.
Le suivi de cet indicateur, lancé en 2022, a une valeur de 4,26/5 et progresse chaque année. L’atterrissage 2024 est au-delà de l’objectif visé avec une valeur de 4,44/5. Il est piloté par l’équipe qualité en collaboration avec les équipes de l’offre. Les résultats sont analysés annuellement pour définir des plans d’amélioration produits à long terme et mensuellement pour garantir une réactivité rapide en cas de besoin.
Objectif | Base year (2022) | 2024 | Progression |
|---|---|---|---|
Atteindre une note de 4,4/5 sur la qualité des produits à fin 2024 | 4,26/5 | 4,44/5 | 4,2 % |
| 2024 |
|---|---|
Rappels produits (en nombre) | 3 |
Non‑conformités substances ayant conduit au rappel d’un produit (en nombre) | - |
Coûts des rappels (en euros) | 68 866 |
Aucun des rappels produits lancés en 2024 ne concerne des alertes sur la santé et la sécurité des consommateurs ou des incidents graves en matière de droits de l’Homme liés aux consommateurs et utilisateurs finaux de Maisons du Monde.
Nombre de rappels produits : recense l’ensemble des produits rappelés suite à un incident faisant porter un risque aux clients sur l’année 2024 et dont la date de démarrage de l’alerte est courant 2024. Il s’agit de l’ensemble des références déclarées aux autorités françaises et européennes en 2024.
Nombre de non-conformités substances ayant conduit au rappel d’un produit : recense l’ensemble des non-conformités substances ayant conduit au rappel d’un produit sur l’année 2024 et dont la date de démarrage de l’alerte est courant 2024.
Coûts des rappels : recense l’ensemble des coûts des rappels produits de l’année 2024.
Méthode de calcul : le coût des rappels est la somme des coûts engendrés par les rappels produits : somme des valeurs de marchandises détruites (COGS) et des coûts de destruction.
Le Conseil d’administration de Maisons du Monde, le Comité Exécutif et le Comité conformité du Groupe définissent et suivent les règles liées à la conduite des affaires :
Les expertises des membres du Conseil d’administration sont décrites en Section 4.1.2.
Maisons du Monde détaille dans la Section 3.1.5.1 du Rapport de durabilité la méthodologie d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels du Groupe. Pour la conduite des affaires, Maisons du Monde a pris en compte le périmètre de ses activités et de sa chaîne de valeur ainsi que le secteur d’activité dans lequel le Groupe évolue. Ainsi, les enjeux de « culture éthique » et « d’achats responsables » sont matériels au regard des impacts, risques et opportunités suivants :
| Impacts ou risques/opportunités matériels |
| Description |
|---|---|---|---|
Achats responsables | |||
Impact négatif | Contribution à des difficultés de trésorerie pour les fournisseurs en cas de non-respect des délais de paiement |
| À court terme, le non-paiement ou le retard dans le règlement des factures peut provoquer des tensions financières chez les fournisseurs, mettant en péril leur liquidité et leur capacité à poursuivre leur activité. |
Risque financier | Sanctions financières associées à une non-conformité des règles en matière de délais de paiements fournisseurs |
| À court terme, le non-respect des délais de paiement peut entraîner des amendes ou des pénalités pour Maisons du Monde, affectant ainsi ses finances. Cela peut également nuire à la relation avec les fournisseurs, ce qui pourrait entraîner des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. |
Culture éthique | |||
Impact négatif | Contribution au développement de pratiques commerciales non éthiques et dégradation de la qualité de service en cas avéré de corruption |
| Si les pratiques de corruption se développent, à moyen terme, cela peut empêcher la transparence et l’intégrité des opérations commerciales. |
Opportunité financière (opérations) | Coûts évités liés à la maîtrise des risques réglementaires (politiques formalisées, procédures de signalement, etc.) |
| La mise en place de mécanismes de conformité clairs et transparents permet de prévenir rapidement des sanctions. Cela permet également de renforcer l’efficacité opérationnelle, en réduisant le temps et les ressources nécessaires pour résoudre des problèmes de conformité. |
Impact positif | Contribution au développement d’une culture favorisant des comportements éthiques, responsables et aux valeurs partagées |
| Maisons du Monde peut renforcer l’intégrité et la cohésion en assurant que les employés et les parties prenantes adoptent des pratiques alignées avec des valeurs éthiques et responsables. |
Impact positif | Transparence accrue, action rapide et contribution positive à la Société grâce à une procédure d’alerte transparente et fiable |
| La mise en place d’un système d’alerte fiable permet d’identifier rapidement les problèmes éthiques, sociaux ou environnementaux, et d’agir de manière proactive pour les résoudre. |
Le Groupe est conscient des impacts de ses activités sur ses parties prenantes et de son devoir d’exemplarité à leurs égards. Pour cette raison, Maisons du Monde estime que le soin qu’il apporte partout dans le monde au respect des principes éthiques ainsi que la façon dont il assume sa responsabilité sociale et environnementale sont une partie intégrale de sa Raison d’être.
Le Code de conduite précise les règles déontologiques défendues par Maisons du Monde et formalise le cadre de référence, éthique et légal, dans lequel le Groupe et ses collaborateurs, quel que soit leur statut, exercent leurs activités professionnelles au quotidien.
Il définit et illustre les types de comportement à adopter et à proscrire au sein du Groupe et s’applique à tous les dirigeants du Groupe et Maisons du Monde l’applique dans l’ensemble de ses rapports et relations avec des tiers.
Le Code de conduite est composé de trois piliers :
Le Code de conduite a été approuvé par le Comité Exécutif. La mise en oeuvre du code de conduite est suivie par le Comité conformité.
Le Groupe applique ainsi une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et des comportements apparentés. Un collaborateur qui ne respecterait pas les principes du Code de conduite est passible de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la rupture de son contrat de travail.
La dernière mise à jour du Code de conduite a été effectuée en 2023 à la suite de la mise à jour de la cartographie des risques réalisée en 2022. Il a été présenté au CSE de Maisons du Monde et est traduit dans toutes les langues du Groupe. En plus d’être annexé au règlement intérieur, il est également communiqué à l’ensemble des nouveaux collaborateurs du Groupe et est accessible en permanence sur l’intranet des collaborateurs (en dehors des entités de Distrimag, Rhinov et Mekong) et sur le site internet corporate du Groupe.
Les fournisseurs du Groupe doivent s’engager contractuellement à appliquer le Code de conduite fournisseurs, détaillé en Section 3.3.2.5.2, qui intègre les grands principes et règles du Code de conduite, dont notamment l’engagement de lutter contre la corruption, le trafic d’influence et les conflits d’intérêts.
Distrimag, Rhinov et Mekong disposent de leurs propres Codes de conduite, accessibles et communiqués à l’ensemble des collaborateurs en interne. Mekong Production réalise chaque année pour tout nouvel employé une formation sur le sujet. Une mise à jour du Code de conduite de Distrimag, pour s’aligner sur le Code de conduite du Groupe, est prévue en 2025.
Maisons du Monde a mis en place un dispositif de prévention et de détection de la corruption et du trafic d’influence (voir Section 2.2).
Ce dispositif vise à prévenir et à détecter les risques de non-conformité ainsi qu’à mener des actions correctrices. Il inclut :
La cartographie des risques identifie et hiérarchise les risques d’exposition de Maisons du Monde et de l’ensemble de ses filiales à la corruption et permet d’adapter les procédures internes. Elle a été mise à jour en 2022 afin d’appréhender toute évolution des risques en lien avec l’évolution de l’activité du Groupe.
Les résultats de l’actualisation de la cartographie ont été présentés au, et approuvé par, le Comité Exécutif. Des mesures correctives et de prévention des alertes ont été mises en place sous la supervision du Comité conformité.
Par ailleurs, Maisons du Monde proscrit dans le cadre de ses activités tout lobbying politique et ainsi, ne participe à aucun investissement fléché vers des partis politiques.
La prévention des risques de corruption est assurée notamment par le Code de conduite et le dispositif de formation associé.
Un fait susceptible d’être considéré non conforme peut être détecté lors de l’application d’un contrôle par le département du Contrôle interne ou peut être relevé dans le cadre d’un signalement dans le mécanisme d’alerte.
Pour assurer le respect du Code de conduite et plus particulièrement pour sensibiliser les salariés aux risques de corruption et de conflit d’intérêts, Maisons du Monde a déployé un dispositif de formation en mode e-learning adressé à l’ensemble des salariés sur les principes et valeurs du Code de conduite. L’e-learning a été lancé à la fin de 2023, une fréquence de mise à jour n’a donc pas encore été définie.
Lors de la cartographie des risques réalisée en 2022, certains salariés ont été identifiés comme plus exposés à la corruption, notamment compte tenu de leurs fonctions au sein du Groupe (achats, collection). En 2024, une formation approfondie a été déployée à l’attention de ces salariés. Réalisée en présentielle, elle explique, notamment, les différents types de corruption et le comportement à adopter face à un risque de corruption. La formation continuera pour d’autres fonctions également identifiées courant 2025.
Maisons du Monde a déployé un mécanisme d’alerte qui comprend plusieurs voies de signalement (voie hiérarchique/managériale, e-mail à l’attention du Contrôle interne ou de la Direction juridique, une ligne téléphonique d’alerte, une plateforme de lanceur d’alerte). La plateforme d’alerte permet des échanges anonymes et sécurisés.
Un signalement peut être réalisé par toute personne physique, qu’elle soit salariée du Groupe ou externe. Les faits signalés peuvent porter sur tout comportement susceptible de caractériser des faits de corruption ou de trafic d’influence ou toute violation d’une loi ou d’une disposition du Code de conduite Maisons du Monde. Cela inclut des signalements sur les questions de conformité, d’environnement, de santé et sécurité et des droits humains.
Les différentes voies de signalement sont décrites dans le Code de conduite et la procédure d’alerte. La procédure d’alerte explique les moyens de recourir au mécanisme d’alerte, les garanties associées au traitement des signalements reçus, notamment concernant la prévention du risque de représailles et la préservation de l’identité du lanceur d’alerte. Le dispositif d’alerte est conforme aux obligations de la loi Warsmann.
Le mécanisme d’alerte est également présenté dans le Code de conduite fournisseurs.
Les équipes internes qui reçoivent les signalements ont reçu des formations sur la réception, l’analyse et le traitement des alertes reçues. Les signalements sont analysés par le Comité conformité. Ce comité s’assure du bon traitement des alertes par les départements concernés.
Maisons du Monde détaille dans l’ESRS E2 (Section 3.2.2.3) et S2 (Section 3.3.2.6) l’ensemble des liens entretenus avec ses fournisseurs sur les enjeux sociaux et environnementaux.
Les catégories principales de fournisseurs de Maisons du Monde sont les fournisseurs non marchands (frais généraux) et les fournisseurs marchands, cette distinction est communément utilisée opérationnellement en raison de la nature différente de l’activité.
Les délais de paiement standard pour les achats non marchands et marchands en France respectent la LME (maximum 60 jours nets (45 jours fin de mois tolérés) à l’exception du transport (maximum 30 jours nets)).
Les modalités de paiement négociées avec les fournisseurs marchands hors France dans les contrats se répartissent principalement entre 45 jours fin de mois et 90 jours fin de mois.
Le Groupe a notamment mis en place des outils P2P Purchase to Pay, permettant de gérer ses processus de commande, de facturation et de paiement de manière efficace et automatisée.
Ces outils permettent ainsi de prévenir les retards de règlement en automatisant les processus, en gérant les factures électroniques, en suivant les paiements, en envoyant des alertes et des notifications, en analysant les données et en gérant les approbations, tout en s’intégrant directement avec les systèmes comptables.
| 2024 |
|---|---|
Collaborateurs exerçant une fonction considérée à risque (en nombre) | 69 |
Collaborateurs exerçant une fonction considérée à risque formés aux enjeux de corruption/versements de pots-de-vin (en nombre) | 52 |
Part des collaborateurs exerçant une fonction considérée à risque formés aux enjeux de corruption/versements de pots-de-vin (en %) | 75,36 % |
Nombre de collaborateurs exerçant une fonction considérée à risque : recense les collaborateurs dont la fonction est considérée à risque présents dans les effectifs au 31 décembre 2024. Les fonctions à risque désignent les fonctions considérées comme étant à risque de corruption en raison de leurs tâches et responsabilités.
Méthode d’identification des fonctions à risques : identification de scénarios de risques et rédaction d’un rapport sur la cartographie des risques.
En 2024, Maisons du Monde n’a pas été condamné ni n’a reçu d’amendes pour des infractions à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption.
(en nombre) | 2024 |
|---|---|
Signalements sur la ligne d’alerte | 17 |
Signalements traités | 16 |
Signalements en cours de traitement | 1 |
Signalements par les salariés/collaborateurs | 15 |
Signalements liés à la corruption | 1 |
Signalements liés à la discrimination (dont harcèlement) | 4 |
Signalements liés au harcèlement | 4 |
Par ailleurs, en 2024, Maisons du Monde a été condamné, dans le cadre de deux contentieux prud'homaux, à payer des dommages et intérêts en réparation de préjudices liés à des faits de harcèlement pour un montant global de 15 000 euros.
Nombre de signalements sur la ligne d’alerte : mesure le nombre de signalements (discrimination, corruption, harcèlement) réalisés en 2024 via le canal d’alerte sur la plateforme de lanceur d’alerte Whispli accessible à l’ensemble des parties prenantes internes comme externes (collaborateurs, fournisseurs, ONG…).
Maisons du Monde n’a pas connu en 2024 d’incidents confirmés au cours desquels ses collaborateurs ont été licenciés ou ont fait l’objet de mesures disciplinaires en raison d’incidents liés à la corruption ou à des pots-de-vin. Le Groupe n’a pas non plus connu d’incidents confirmés relatifs à des contrats avec des partenaires commerciaux qui ont été résiliés ou non renouvelés en raison d’infractions liées à la corruption, ni d’incidents impliquant des acteurs de sa chaîne de valeur où ses employés auraient également été directement impliqués.
Aucun incident grave lié aux collaborateurs en matière de droits de l’Homme n’a été identifié au sein du Groupe en 2024. De même, aucun cas n’a été relevé pour non-respect des principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme, de la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail ou des principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. Par conséquent, aucune amende, pénalité ou réparation pour des incidents relatifs aux droits de l’Homme n’ont non plus été identifiées.
(en jours) | 2024 |
|---|---|
Délai moyen de paiement fournisseurs – tout fournisseur Groupe | 45,0 |
Délai moyen de paiement fournisseurs – frais généraux | 46,1 |
Délai moyen de paiement fournisseurs – marchands | 42,5 |
Délai moyen de paiement fournisseurs : mesure le nombre moyen de jours de paiement d’une facture par le Groupe. Ce délai est décomposé en trois indicateurs : total fournisseurs, fournisseurs non marchands (frais généraux) et fournisseurs marchands.
Méthode de calcul : l’indicateur compare les dates de paiement aux dates des factures.
Période d’analyse : ensemble des factures réglées sur l’année 2024 ayant une date de pièce supérieure au 30 septembre 2023, représentant ainsi quinze mois de facturation reçus.
Contexte : cette exigence de publication a pour objectif de donner un aperçu des conditions de paiement contractuelles du Groupe.
Périmètre : intégralité des sociétés du Groupe à l’exclusion de la société Rhinov.
(en %) | 2024 |
|---|---|
Part des paiements fournisseurs alignés avec les délais de paiement standard – tout fournisseur Groupe | 88,5 % |
Part des paiements fournisseurs alignés avec les délais de paiement standard – frais généraux | 89,9 % |
Part des paiements fournisseurs alignés avec les délais de paiement standard – marchands | 85,5 % |
Nombre de procédures judiciaires pour retards de paiement fournisseurs sur l’année 2024 : 0.
Part des paiements fournisseurs alignés avec les délais de paiements standards : mesure la part des paiements fournisseurs alignés avec les délais de paiement du Groupe (c’est-à-dire le solde représentant les délais de paiement différents). Les retards de règlements conséquences de litiges sur les quantités, les prix ou la qualité des marchandises ou services fournis n’ont pas été retraités, quand bien même ces litiges justifient le décalage des règlements associés.
Méthode de calcul : l’indicateur compare le nombre de documents payés à échéance au nombre total de documents.
Période d’analyse : ensemble des factures réglées sur l’année 2024 ayant une date de pièce supérieure au 30 septembre 2023, représentant ainsi quinze mois de facturation reçus.
Contexte : cette exigence de publication a pour objectif de donner un aperçu des conditions de paiement contractuelles du Groupe.
Périmètre : intégralité des sociétés du Groupe à l’exclusion de la société Rhinov.
Nombre de procédures judiciaires pour retards de paiement : mesure le nombre de procédures judiciaires directement liées aux retards de paiement.
Maisons du Monde détaille dans la Section 3.1.5.1 du Rapport de durabilité la méthodologie d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels du Groupe. Ainsi, l’enjeu du mécénat est matériel au regard de l’impact positif suivant :
| Impacts ou risques/opportunités matériels | Description |
|---|---|---|
Mécénat social | ||
Impact positif | Développement de projets de mécénat et de projets d’intérêt général sur les territoires d’implantations | Le soutien financier ou en nature à des associations locales par le biais du mécénat permet de développer les territoires sur des enjeux sociaux ou environnementaux. |
En 2022, Maisons du Monde a lancé son mouvement de marque RSE Good is Beautiful, structuré autour de cinq engagements majeurs décrits en Section Stratégie RSE Good is Beautiful du cahier introductif La politique est publique et accessible par l’ensemble des parties prenantes via le site corporate du Groupe.
Dans le cadre du pilier no 2, « agir avec des associations de terrain pour préserver l’environnement et aider ceux qui en ont besoin », l’Entreprise a mis en place dès 2022 une politique « lieux de vie » visant à promouvoir le développement de projets de mécénat et d’initiatives d’intérêt général dans les territoires où l’Entreprise est implantée, en réponse à un besoin spécifique d’aménagement de lieux de vie pour des populations précaires et vulnérables (personnes en situation de précarité, sans-abri, femmes victimes de violences, etc.).
L’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des bénéficiaires en collaborant et en co-construisant les projets d’aménagement avec les associations partenaires. Ces concertations permettent d’identifier les besoins réels des bénéficiaires et d’adapter les aménagements en fonction de leurs attentes, tant en termes de fonctionnalité que de style. Ces retours ont permis d’affiner la politique pour mieux répondre aux besoins spécifiques des populations concernées.
La politique s’applique aux aménagements de lieux situés sur les territoires d’implantation de Maisons du Monde, en Europe, en ciblant des populations précaires ou vulnérables. Certaines exclusions sont possibles, par exemple lorsque des projets ne correspondent pas aux critères de partenariat définis (lieux hors zones d’implantation, projets non alignés avec les objectifs sociaux et environnementaux de l’Entreprise).
La supervision de la politique est assurée par la Direction Offre, Marque et RSE. Cette gouvernance garantit une cohérence entre les initiatives de mécénat, les engagements RSE et la stratégie globale de l’Entreprise.
Cette approche holistique reflète l’ambition de Maisons du Monde d’associer ses actions de mécénat à une démarche durable et inclusive, tout en renforçant ses liens avec les territoires et les communautés locales.
En 2024, Maisons du Monde a aménagé des lieux de vie dans plusieurs pays, dont la France, l’Italie, la Belgique et l’Espagne, afin d’offrir aux bénéficiaires des espaces chaleureux et confortables. Ces aménagements sont réalisés en collaboration avec des associations locales pour répondre aux besoins spécifiques des populations précaires, tout en poursuivant l’objectif ambitieux de 100 lieux de vie d’ici fin 2025.
De plus, ces aménagements de lieux de vie ne se limitent pas à un simple soutien matériel, mais s’inscrivent à chaque fois dans une logique d’économie circulaire grâce au réemploi des produits. En effet, la majorité des produits donnés provient de meubles et d’objets issus des retours clients ou de prototypes et échantillons des fournisseurs, permettant ainsi de réduire l’impact environnemental tout en répondant à un besoin social.
Pour mener à bien ces actions, Maisons du Monde met à disposition des ressources humaines via la mobilisation des équipes mécénat et logistique pour coordonner les projets et gérer la distribution des produits, notamment par la prise en charge des frais de transport au profit des associations partenaires et le don de produits.
En 2025, des aménagements supplémentaires seront réalisés en France, Italie et Espagne, contribuant ainsi à la finalisation de cet objectif.
À l’occasion de la Journée et du Mois contre les violences faites aux femmes, Maisons du Monde a lancé une opération solidaire « Bougie Partage ». En collaboration avec une artiste engagée, le Groupe a dessiné et conçu une bougie visant à être commercialisée dans ses magasins en France, Italie et Espagne. 4 212 bougies ont été vendues au 31 décembre 2024. L’intégralité des bénéfices du produit a été reversée à des associations partenaires locales dans chaque pays où elle était commercialisée :
Dans un souci constant de réduire son impact environnemental tout en soutenant des causes sociales, Maisons du Monde a mis en place depuis 2016 des partenariats stratégiques avec des structures de réemploi pour éviter la mise au rebut des produits déclassés, issus des retours clients ou abîmés à réception qui ne peuvent pas être réparés par le service Ecocenter de Maisons du Monde (voir Section 3.2.5.3.3). L’objectif est de privilégier des solutions de réparation et de don aux associations avant d’envisager l’envoi vers des filières de recyclage.
Les associations de réemploi, telles que le réseau Emmaüs ou la Croix-Rouge Insertion ont la possibilité de récupérer les produits non réparables pour alimenter leurs boutiques solidaires, où les articles sont rénovés, réparés ou relookés. Les produits ainsi remis en état sont ensuite redistribués à des prix solidaires, en mettant l’accent sur l’économie circulaire et la mission sociale des associations partenaires.
Maisons du Monde soutient notamment le programme « Banque solidaire de l’équipement » d’Emmaüs Défi, qui permet à des personnes en situation de précarité d’aménager leur logement à petit prix lorsqu’elles accèdent à un premier logement pérenne.
Les ressources allouées à ces actions sont à la fois humaines, avec les équipes spécialisées dans la réparation et la gestion des produits déclassés, et logistiques, grâce aux infrastructures adaptées dans les entrepôts.
Dans le cadre de sa politique et de ses actions pour meubler des « lieux de vie » décrites précédemment, Maisons du Monde a défini en 2022 l’objectif de meubler 100 lieux de vie à fin 2025.
Objectif 2025 | 2024 | 2025 |
|---|---|---|
Avoir meublé 100 lieux de vie Good is Beautiful | 80 | 100 |
L’objectif est suivi en continu par les équipes en charge du mécénat et la performance est mise à jour après chaque création d’un nouveau lieu de vie. En 2024, 80 lieux de vie ont été aménagés, conformément à la trajectoire. 68 de ces lieux de vie sont situés en France, principalement en Île-de-France (34) et dans le Pays-de-Loire (12), et les 12 restants sont situés en Italie, Belgique, Espagne et Allemagne. Les indicateurs utilisés pour suivre la performance incluent le nombre de lieux de vie effectivement aménagés et le nombre de produits donnés aux associations partenaires.
Les progrès réalisés sont conformes aux attentes, et l’objectif semble être atteignable d’ici fin 2025, avec une poursuite du rythme de livraison actuel. Toutefois, des ajustements pourront être effectués en fonction des éventuels retards sur les projets des partenaires.
| 2024 |
|---|---|
Dons de produits en nature (en nombre) | 96 751 |
Dons de produits en nature (en euros) | 7 261 307,60 |
Dons financiers (en euros) | 58 321,01 |
Total des dons hors Fondation (en euros) | 7 319 628,61 |
Maisons du Monde réalise chaque année des dons de produits ainsi que des dons financiers.
Les dons en nature sont des meubles ou objets de décoration invendus et encore utilisables provenant des entrepôts de Maisons du Monde. Ils sont donnés de manière régulière à de grandes antennes associatives telles Emmaüs, Croix-Rouge ou bien pour aménager des lieux de vie à destination de personnes précaires. Ils ont augmenté de 20 % en nature entre 2023 et 2024.
Les dons financiers sont le reversement des fonds collectés grâce à la vente de « produits partage » en magasin, dont 100 % des bénéfices sont reversés à une association partenaire. Ils ont augmenté de 43,8 % entre 2023 et 2024.
(en nombre) | 2024 |
|---|---|
Lieux de vie Good is Beautiful au total depuis 2022 | 80 |
Lieux de vie Good is Beautiful ouverts sur l’année | 27 |
Maisons du Monde poursuit son rythme d’ouverture de nouveaux lieux de vie chaque année afin d’atteindre son objectif de 100 lieux de vie ouverts d’ici fin 2025.
A l’assemblée générale de la société,
Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaire aux comptes de Maisons du Monde. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans le chapitre 3 de l’URD (ci-après, « Etat de durabilité »).
En application de l’article L. 233-28-4 du code de commerce, Maisons du Monde est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte de son rapport sur la gestion du groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l’activité du groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise.
En application du II de l’article L. 821-54 du code précité notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le code de commerce.
Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ».
Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.
Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par Maisons du Monde dans son Etat de durabilité, nous formulons un paragraphe d’observations.
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.
En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de Maisons du Monde, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par Maisons du Monde en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.
Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.
Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives. Elle ne porte pas non plus sur le respect par l’entité des dispositions légales et réglementaires relatives au plan de vigilance publié en application de l’article L225-102-1 du code de commerce.
Nos travaux ont consisté à vérifier que :
• le processus défini et mis en œuvre par Maisons du Monde lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans l’Etat de durabilité, et
• les informations fournies sur ce processus sont également conformes aux ESRS.
En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par Maisons du Monde avec les ESRS.
Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L. 2312-17 du code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Maisons du Monde pour déterminer les informations publiées.
Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont mentionnées dans la section « 3.1.4.2 Intérêts et points de vue des parties intéressées [SBM-2] » de l’Etat de durabilité.
Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par l’entité pour identifier :
Nous nous sommes entretenus avec la direction et/ou les personnes que nous avons jugé appropriées et avons inspecté la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consisté à :
Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées dans la section « 3.1.5 Gestion des impacts, des risques et opportunités » de l’Etat de durabilité.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par l’entité concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et le cas échéant, ceux qui sont spécifiques à l’entité, tel que présenté dans la section « 3.1.5 Gestion des impacts, des risques et opportunités » de l’Etat de durabilité.
En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par l’entité pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités, notamment le dialogue mis en œuvre, le cas échéant, avec les parties prenantes.
Nous avons également apprécié l’exhaustivité des activités comprises dans le périmètre retenu pour l’identification des IRO.
Nous avons pris connaissance de la cartographie réalisée par l’entité des IRO identifiés, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de cette cartographie avec notre connaissance de l’entité et, le cas échéant, avec les analyses de risques menées par les entités du groupe.
Nous avons :
Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mentionnées dans la section « 3.1.5.1 Description des procédures d’identification et d’évaluation des incidences, risques et opportunités importants [IRO-1] » de l’Etat de durabilité.
Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par l’entité, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.
Nous avons notamment apprécié la façon dont l’entité a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées :
Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et règlementaires, y compris aux ESRS :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de
durabilité incluses dans l’Etat de durabilité avec les exigences de l’article L. 233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant en introduction du point « 3.1 Informations générales [ESRS 2] » de l’Etat de durabilité décrivant les limites inhérentes à la première année d’application de la CSRD qui ont conduit Maisons du Monde à avoir recours à des estimations pour certains indicateurs.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS de ces informations.
Les informations publiées au titre du changement climatique (ESRS E1) sont mentionnées dans la section « 3.2.1 E1 – Changement climatique » de l’Etat de durabilité.
Nos diligences ont notamment consisté à :
En ce qui concerne les informations publiées au titre du bilan d’émission gaz à effet de serre :
Concernant les émissions relatives au scope 3, nous avons apprécié :
En ce qui concerne les vérifications au titre du plan de transition pour l’atténuation du changement climatique, nos travaux ont principalement consisté à apprécier si les informations publiées au titre du plan de transition répondent aux prescriptions d’ESRS E1, décrivent de manière appropriée les hypothèses structurantes sous-tendant ce plan, étant précisé que nous n’avons pas à nous prononcer sur le caractère approprié ou le niveau d’ambition des objectifs de ce plan de transition.
Les informations publiées au titre de l'économie circulaire et de la gestion des ressources (ESRS E5) sont mentionnées dans la section « 3.2.5 E5 – Economie circulaire » de l’Etat de durabilité.
En ce qui concerne les informations publiées au titre de la gestion des matières, des emballages et des déchets :
Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par Maisons du Monde pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation.
Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
Une information sur les activités éligibles figure en partie « 3.2.6.2 Activité principale » de l’Etat de durabilité.
Nous avons apprécié, par entretien et par inspection de la documentation afférente, la conformité de l’analyse de l’entité sur le caractère non éligible de l’ensemble de ses activités au regard des critères définis par les annexes des actes délégués complétant le règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du conseil.
Nantes, le 24 avril 2025
KPMG S.A.
Vincent Broyé
Associé
Le Rapport sur le gouvernement d’entreprise décrit l’organisation et le fonctionnement de la gouvernance, la politique de rémunération des mandataires sociaux et sa mise en œuvre au cours de l’exercice 2024.
Il est établi conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 alinéa 6 du Code de commerce et a été approuvé par le Conseil d’administration dans sa séance du 10 mars 2025, après avoir été revu par le Comité des nominations et des rémunérations.
Maisons du Monde se réfère au Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF, accessible sur les sites du Medef (www.medef.fr) et de l’Afep (www.afep.com).
La Société se conforme à ce Code, sous les réserves indiquées dans ce rapport le cas échéant (tableau de synthèse 4.2.4).
Le Conseil d’administration est composé de treize membres dont onze nommés par les actionnaires et deux qui représentent les salariés.
Il maintient un équilibre dans sa composition et celle de ses comités en termes d’indépendance, d’expérience, de compétence, d’expertise professionnelle, de dimension internationale, d’âge et de parité femmes/hommes.
(1) Les administrateurs représentant les salariés ne rentrent pas dans le calcul d'indépendance du conseil.
(1) Hors administrateurs représentants les salariés conformément à l’article L. 22-10-7 du Code de commerce.
Le tableau ci-après présente de façon synthétique la composition du Conseil d’administration au 31 décembre 2024 :
|
| Informations personnelles | Expé- | Position au sein du Conseil | Appartenance à un Comité | |||||||||
Âge (1) | Homme/Femme | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de mandats dans des sociétés cotées (2) | Indépendance (3) | Date de 1re nomination | Échéance du mandat | Durée du mandat (1) | Audit | CNR | RSE | Stratégique | ||
Présidente | Françoise GRI | 67 | F | 19 000 | 1 | ✓ | 2023 | 2027 | 2 |
| ● | ● | ● | |
Directeur général | François-Melchior de POLIGNAC | 51 | H | 8 747 | 0 |
| 2023 | 2027 | 2 |
|
| ● | ● | |
Administrateurs indépendants | Michel SIRAT | 63 | H | 7 150 | 0 | ✓ | 2024 | 2028 | <1 | P | ● |
| ● | |
Cécile CLOAREC | 54 | F | 4 450 | 0 | ✓ | 2021 | 2025 | 4 |
| P | ● |
| ||
Laure HAUSEUX | 62 | F | 3 000 | 2 | ✓ | 2020 | 2027 | 5 | ● |
|
|
| ||
Victor HERRERO | 56 | H | 12 600 | 2 | ✓ | 2022 | 2027 | 3 | ● |
|
|
| ||
Alexandra PALT | 52 | F | 3 930 | 0 | ✓ | 2022 | 2026 | 3 |
|
| P |
| ||
Administrateurs non indépendants | Gabriel NAOURI | 43 | H |
| N/A | 0 |
| 2022 | 2026 | 3 |
| ● |
| ● |
MAJORELLE INVESTMENTS
Anouck DURANTEAU LOEPER (4) | 47 | F | 10 383 129
| 0
|
| 2023
| 2027
| 2
|
|
|
|
| ||
Adam EPSTEIN | 42 | H | N/A | 0 |
| 2023 | 2027 | 2 |
|
|
|
| ||
TELEIOS CAPITAL PARTNERS
Nathan (Tripp) LANE (4) | 48 | H | 11 190 400
| 0
|
| 2022
| 2026
| 3
| ●
|
|
| ●
| ||
Administrateurs représentant les salariés | Samira MOUADDINE (4) | 48 | F | N/A | 0 |
| 2022 | 2026 | 3 |
| ● |
|
| |
Christophe RICHARD (4) | 48 | H | N/A | 0 |
| 2022 | 2026 | <1 |
|
| ● |
| ||
P Président d’un Comité. | ||||||||||||||
| Départ | Nomination | Renouvellement |
|---|---|---|---|
Conseil | Gregory CROZZOLO (fin du mandat le 11 mars 2024)
Michel-Alain PROCH (fin du mandat le 21 juin 2024)
Christophe RICHARD (fin du mandat le 21 janvier 2025) | Christophe RICHARD (nomination au 11 mars 2024)
Michel SIRAT (nomination au 21 juin 2024)
Stéphane BOUSSARD (nomination au 10 mars 2025) |
|
Comité d’audit | Michel-Alain PROCH (fin du mandat le 21 juin 2024)
Sylvie COLIN (1) (fin du mandat au 20 août 2024) | Michel SIRAT (nomination au 21 juin 2024)
TELEIOS CAPITAL PARTNERS (nomination au 14 octobre 2024) |
|
Comité des nominations et des rémunérations | Gregory CROZZOLO (fin du mandat le 11 mars 2024)
Michel-Alain PROCH (fin du mandat le 21 juin 2024)
Gabriel NAOURI (démission au 17 avril 2025) | Samira MOUADDINE (nomination au 11 mars 2024)
Michel SIRAT (nomination au 21 juin 2024)
CASA HOLDINGS (nomination au 17 avril 2025) |
|
Comité Responsabilité sociale d’entreprise | Samira MOUADDINE (démission au 11 mars 2024)
Christophe RICHARD (fin du mandat le 21 janvier 2025) | Françoise GRI (nomination au 11 mars 2024)
Christophe RICHARD (nomination au 11 mars 2024)
Stéphane BOUSSARD (nomination au 10 mars 2025) |
|
Comité stratégique (2) | Gabriel NAOURI (démission au 17 avril 2025) | Françoise GRI (nomination au 26 juillet 2024
Michel SIRAT (nomination au 26 juillet 2024)
Gabriel NAOURI (nomination au 26 juillet 2024)
TELEIOS CAPITAL PARTNERS (nomination au 26 juillet 2024)
François-Melchior de POLIGNAC (nomination au 26 juillet 2024)
CASA HOLDINGS (nomination au 17 avril 2025) |
|
| |||
Depuis 2016, le Conseil d’administration de la Société a fait le choix de dissocier les fonctions de Président et de Directeur général. Cette dissociation permet de distinguer clairement les missions respectives de Président et de Directeur général. Ce mode de gouvernance est régulièrement examiné puis confirmé par le Conseil.
Dans sa séance du 25 mars 2021, le Conseil avait considéré que la structure de gouvernance actuelle, prévoyant la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général, paraît toujours la mieux adaptée aux besoins du Groupe. Ses motivations se sont fondées sur le constat que cette dissociation est considérée comme une bonne pratique de gouvernance, car de nature à assurer un équilibre des pouvoirs, et à ce titre est souhaitée par de nombreux investisseurs, puisqu’elle permet de distinguer clairement les missions respectives de Président et de Directeur général.
Dans le cadre du changement de gouvernance qui est intervenu au cours de 2023, le Conseil a choisi de maintenir la structure de gouvernance du Groupe assurant ainsi cette dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur général.
Ainsi :
Le Président du Conseil d’administration :
Le Directeur général :
Afin de répondre aux enjeux stratégiques du Groupe et de favoriser des échanges de qualité en son sein, le Conseil d’administration cherche à établir et à maintenir un équilibre et une complémentarité entre les profils des différents administrateurs.
Aussi, le Conseil s’attache à favoriser la diversité des parcours et des compétences lors de la nomination ou du renouvellement de ses membres.
S’appuyant sur son Comité des nominations et des rémunérations, il cherche ainsi en permanence une représentation équilibrée des hommes et des femmes, une proportion élevée d’administrateurs indépendants, ainsi que les compétences identifiées comme étant nécessaires pour ce Conseil.
La diversité des compétences est recherchée au sein du Conseil d’administration. La Société a d’ores et déjà identifié six compétences représentées au 31 décembre 2024 dans le tableau ci-dessous.
| Connaissance des métiers | Connaissance des métiers | Direction générale | Ressources humaines | Finances, contrôle | Enjeux sociétaux et environnementaux |
|---|---|---|---|---|---|---|
Françoise GRI |
| ✓ | ✓ | ✓ |
| ✓ |
Michel SIRAT |
|
| ✓ |
| ✓ |
|
Cécile CLOAREC | ✓ |
|
| ✓ |
| ✓ |
Laure HAUSEUX | ✓ |
| ✓ |
| ✓ |
|
Victor HERRERO | ✓ |
| ✓ |
| ✓ | ✓ |
Alexandra PALT |
|
|
| ✓ |
| ✓ |
Gabriel NAOURI | ✓ | ✓ | ✓ |
| ✓ |
|
MAJORELLE INVESTMENTS | ✓ |
| ✓ |
| ✓ |
|
Adam EPSTEIN |
|
|
|
| ✓ |
|
TELEIOS CAPITAL PARTNERS | ✓ |
| ✓ |
| ✓ |
|
Samira MOUADDINE | ✓ |
|
|
|
|
|
Christophe RICHARD | ✓ |
|
| ✓ |
|
|
Ces dernières années, le thème de la succession des dirigeants mandataires sociaux, à savoir le Président du Conseil d’administration et le Directeur général, est un sujet qui a mobilisé le Comité des nominations et des rémunérations et retenu toute l’attention du Conseil.
À cet effet, le Comité avait préparé un plan de succession de la Directrice générale et l’avait régulièrement actualisé, par le moyen notamment d’un market mapping, en s’appuyant sur un cabinet de consultants externes de premier plan. Ce plan distinguait le cas des successions imprévues et celui des successions préparées à moyen terme et long terme.
Au cours de la seconde partie de 2022, le Comité a travaillé sur la mise en œuvre de ce plan, aboutissant au remplacement de la Directrice générale décidé en janvier 2023 (voir paragraphe 4.1.1.3).
Par ailleurs, compte tenu de la démission du Président du Conseil annoncée en mars 2023, le Conseil d’administration et le Comité des nominations et des rémunérations ont travaillé sur la mise en œuvre du plan de succession du Président du Conseil, aboutissant à la cooptation de Françoise GRI en qualité de Présidente le 30 mai 2023.
Enfin, le Conseil et le Comité ont poursuivi leurs travaux relatifs aux plans de succession de l’ensemble des membres du Comité Exécutif, étant rappelé que la totalité des membres du Comité Exécutif ont été remplacés depuis septembre 2023.
Le Comité des nominations et des rémunérations, puis le Conseil d’administration réexaminent annuellement la situation de chaque administrateur au regard des huit critères d’indépendance définis par le Code AFEP-MEDEF :
Critère | Critère numéro |
|---|---|
Ne pas être ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes (i) salarié ou dirigeant mandataire social exécutif | 1 |
Ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur. | 2 |
Ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement (i) significatif de la Société ou du Groupe, ou (ii) pour lequel la Société ou le Groupe représente une part significative de l’activité (ni être lié directement ou indirectement à une telle personne). | 3 |
Ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social. | 4 |
Ne pas avoir été commissaire aux comptes de la Société au cours des cinq dernières années. | 5 |
Ne pas être administrateur de la Société depuis plus de douze ans, la perte de la qualité d’administrateur indépendant intervenant à la date de douze ans. | 6 |
Ne pas, pour un dirigeant mandataire social exécutif, percevoir une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe. | 7 |
Ne pas détenir 10 % ou plus du capital ou des droits de vote de la Société ou représentant une personne morale détenant une telle participation. | 8 |
Dans le cadre de l’étude du critère lié aux relations d’affaires significatives (critère 3), le Conseil a pris en compte les différentes relations pouvant exister entre les administrateurs et le Groupe, et notamment le Conseil examine s’il existe un lien de dépendance économique ou de lien d’exclusivité entre le Groupe et l’administrateur (ou une société dont l’administrateur est liée), et si cette relation d’affaires intervient dans le cours normal des affaires dans un contexte concurrentiel classique et à des conditions de marché.
Nom | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Qualification retenue par le Conseil d’administration |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Françoise GRI | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Indépendante |
Michel SIRAT | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Indépendant |
Cécile CLOAREC | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Indépendante |
Laure HAUSEUX | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Indépendante |
Victor HERRERO | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Indépendant |
Alexandra PALT | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Indépendante |
Gabriel NAOURI | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
| Non indépendant |
MAJORELLE INVESTMENTS | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
| Non indépendant |
TELEIOS CAPITAL PARTNERS | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
| Non indépendant |
Adam EPSTEIN | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
| Non indépendant |
Samira MOUADDINE |
| ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Non indépendante |
Christophe RICHARD |
| ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | Non indépendant |
Dans ce tableau, ✓ représente un critère d’indépendance satisfait. | |||||||||
Définition des besoins | Sélection | Désignation | ||
|---|---|---|---|---|
Définition des besoins par le Comité des nominations et des rémunérations | Recours systématique à un cabinet de recrutement de premier rang, doté d’une practice gouvernance et sélectionné conjointement par au moins deux membres du comité | Recherche et présélection systématique de nombreux profils potentiels et entretiens individuels des candidats avec au moins deux membres du comité dont la Présidente, puis en cas d’avis favorable, entretien individuel du/des candidats avec le Directeur général | Vérification du respect par le/les candidats des règles d’indépendance du Code AFEP-MEDEF et de l’absence de conflits d’intérêts au sens du règlement européen applicable ET Formulation d’un avis par le Comité des nominations et des rémunérations | Cooptation par le Conseil d’administration et proposition de ratification par l’Assemblée générale OU Proposition de nomination par l’Assemblée générale |
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce, le Conseil étant composé de plus de huit administrateurs, deux administrateurs représentant les salariés ont été nommés au Conseil.
Samira MOUADDINE a été désignée par l’organisation syndicale arrivée en seconde place lors des élections professionnelles de Maisons du Monde et ses filiales dont le siège social est fixé en France, et nommée par le Conseil pour un mandat de quatre ans le 26 octobre 2022. Elle a été également nommée membre du Comité des nominations et des rémunérations par le Conseil.
Gregory CROZZOLO a été désigné par l’organisation syndicale ayant obtenu le plus de suffrages au 1er tour des élections professionnelles de Maisons du Monde et ses filiales dont le siège social est fixé en France, et nommé par le Conseil pour un mandat de quatre ans le 26 octobre 2022. Par lettre en date du 13 février 2024, cette organisation syndicale a notifié sa décision de remplacer Gregory CROZZOLO par Christophe RICHARD pour la durée du mandat restant à courir. Le Conseil a constaté ce remplacement le 11 mars 2024. Christophe RICHARD a démissionné de ses fonctions au sein de Maisons du Monde avec un effet au 22 janvier 2025. Par lettre en date du 12 février 2025, cette organisation syndicale a notifié sa décision de nommer Stéphane BOUSSARD en remplacement de Christophe RICHARD. Le Conseil a constaté ce remplacement le 10 mars 2025, et a également nommé Stéphane BOUSSARD comme membre du Comité responsabilité sociale d’entreprise.
Lorsque le Rapport annuel du Conseil établit que les salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées représentent plus de 3 % du capital social de la Société, un administrateur représentant les salariés actionnaires est nommé par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires, selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur, ainsi que par les statuts, le cas échéant, pour autant que le Conseil d’administration ne compte pas déjà parmi ses membres un ou plusieurs administrateurs nommés parmi les membres des Conseils de surveillance des fonds communs de placement d’entreprise représentant les salariés.
Au 31 décembre 2024, les salariés du Groupe représentaient moins de 3 % du capital de la Société.
Les fonctions de Président du Conseil et de Directeur général étant dissociées, et la présidence étant occupée par un administrateur indépendant, le Conseil d’administration n’a pas à ce jour jugé nécessaire de nommer un administrateur référent. La Présidente du Conseil est la garante de la bonne gouvernance et de la prévention des conflits d’intérêts au sein du Conseil et assure la relation avec les actionnaires.
Aucun censeur n’a été nommé au sein du conseil à ce jour.
Date de naissance 21 décembre 1957
Nationalité Française
Date de 1re nomination 30 mai 2023
Date d’expiration du mandat Assemblée générale 2027
Nombre d’actions 19 000 |
| Françoise gri Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonction principale dans la Société | |
| Administratrice indépendante Présidente du Conseil d’administration Membre du Comité stratégique Membre du Comité des nominations et rémunérations Membre du Comité responsabilité sociale d’entreprise | |
| Autres fonctions | |
| Administratrice de sociétés | |
| Biographie | |
| Françoise GRI a débuté sa carrière au sein du groupe IBM, elle devient Présidente-Directrice générale d’IBM France en 2001. En 2007, elle est nommée Présidente-Directrice générale de la filiale française de Manpower avant d’exercer la fonction de Vice-présidente Exécutive de la zone Europe du Sud chez Manpower Group en 2011. Elle rejoint le Groupe Pierre & Vacances – Center Parcs en qualité de Directrice générale de 2013 à 2015. Elle dispose d’une expertise particulière dans les domaines de l’informatique et du digital ainsi que des services aux entreprises et aux particuliers. Depuis 2015, elle se consacre entièrement à ses mandats d’administratrice indépendante, dont celui du Crédit Agricole S.A. dont elle est Présidente du Comité des risques jusqu’en mai 2023. Elle est aujourd’hui membre des Conseils d’administration de la Française des Jeux, BL Holding et de WNS Services. Impliquée dans les sujets de gouvernance d’entreprise, elle a été membre du Comité d’éthique du Medef et du Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE). Elle a publié deux ouvrages : Women Power, Femme et Patron, 2012 ; Plaidoyer pour un emploi responsable, 2010. Françoise GRI est diplômée de l’École nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble (ENSIMAG). | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
|
Date de naissance 13 mai 1961
Nationalité Française
Date de 1re nomination 21 juin 2024
Date d’expiration du mandat Assemblée générale 2028
Nombre d’actions 7 150
|
| michel sirat Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur indépendant Président du Comité d’audit Membre du Comité stratégique Membre du Comité des nominations et des rémunérations | |
| Autres fonctions | |
| Managing Director Greenhill & Co | |
| Biographie | |
| Michel SIRAT a rejoint la banque Greenhill en janvier 2024. Il a précédemment été pendant douze ans Directeur financier du Groupe CMA-CGM. À ce titre, il a piloté le retournement financier du groupe CMA-CGM en 2011-2013 puis l’exécution et le financement de la stratégie de diversification à compter de 2018 pour constituer un groupe ayant une forte présence simultanément dans le transport maritime, le freight forwarding, la logistique terrestre, les terminaux, et le transport aérien. Auparavant, il a exercé pendant onze ans diverses responsabilités managériales chez Engie, successivement dans des fonctions financières et dans des postes de dirigeant opérationnel, en France, aux États-Unis et en Belgique. Michel SIRAT a commencé sa carrière à la direction du Trésor (ministère des Finances – Paris) où il a passé onze ans. Michel SIRAT est diplômé de l’École Centrale de Paris, de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale d’administration. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
|
|
|
Date de naissance 13 mai 1970
Nationalité Française
Date de 1re nomination 4 juin 2021
Date d’expiration du mandat Assemblée générale 2025
Nombre d’actions détenues dans la Société 4 450 |
| CÉCILE CLOAREC Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonction principale dans la Société | |
| Administratrice indépendante | |
| Autres fonctions | |
| Directrice des Ressources humaines du groupe Cellnex Telecoms depuis le 3 mars 2025 | |
| Biographie | |
| Cécile CLOAREC dispose de 25 années d’expérience dans l’animation de politiques ressources humaines et dirige également depuis dix ans les stratégies de RSE et de communication d’entreprises internationales de services en BtoC et BtoB. Cécile CLOAREC est Directrice des Ressources humaines du groupe Cellnex Telecoms depuis le 3 mars 2025. Auparavant, elle a exercé ses fonctions chez Groupe FM Logistic de 2014 à 2024 où elle a accompagné le Groupe dans sa stratégie de croissance et de transformation vers une supply chain omnicanale durable. Cécile a précédemment été Directrice Ressources humaines, Communication et Développement durable de Monoprix de 2011 à 2014. Elle a également accompli de 2004 à 2010 un parcours RH international au sein du groupe Carrefour : en tant que Directrice Rémunérations et Avantages sociaux de 2004 à 2007 puis DRH pour la France et Directrice des Ressources humaines du Groupe de 2007 à 2010. Cécile CLOAREC a débuté sa carrière en 1993 comme chargée d’études économiques à la Fédération nationale des travaux publics puis comme consultante en gestion des rémunérations au sein du cabinet Hay Group (aujourd’hui Korn Ferry), avant de rejoindre en 2000 le Groupe Rocher en qualité de Directrice Rémunération et Projets stratégiques RH du Groupe. Cécile CLOAREC est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, et titulaire d’un troisième cycle de l’IAE de Paris en administration des entreprises. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
|
|
|
Date de naissance 14 août 1962
Nationalité Française
Date de 1re nomination 12 juin 2020
Date d’expiration du mandat Assemblée générale 2027
Nombre d’actions détenues dans la Société 3 000 |
| Laure HAUSEUX Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonction principale dans la Société | |
| Administratrice indépendante Membre du Comité d’audit | |
| Autres fonctions | |
| Administratrice indépendante | |
| Biographie | |
| Laure HAUSEUX a effectué son parcours dans des postes de Direction générale et de Direction financière, essentiellement dans la distribution BtoB et BtoC au sein d’enseignes prestigieuses, mais aussi dans l’industrie (automobile, informatique), ou dans le service. Elle est une experte reconnue dans les domaines stratégiques et financiers, dans l’identification et le management de projets de transformation ambitieux, innovants, rentables et complexes, avec une expérience multiple, de la PME au grand groupe, coté et non coté, en France et à l’international. Actuellement administratrice indépendante, Laure HAUSEUX a exercé ses fonctions chez Zodiac Aerospace de 2011 à 2018, chez Casino Guichard Perrachon et European Camping Group jusqu’en 2021. Elle siège actuellement aux conseils de Plastiques du Val de Loire (Plastivaloire), de Maisons du Monde, de Fnac-Darty, d’Empruntis et du Groupe Pomona. Auparavant, elle a occupé différents postes de direction chez Control Data France, et Gérard Pasquier, puis au sein du groupe PPR (actuellement Kering) notamment à la Fnac, au Printemps, et chez Conforama Italie. Elle poursuit ensuite sa carrière successivement en tant que Vice-president Finance and Information Systems and Services chez Inergy Automotive Systems, puis à la direction de Virgin Stores, et de GAC Group. Laure HAUSEUX détient un MBA de l’ESCP Europe, avec une spécialisation en finance, un diplôme de la Chambre de commerce franco-allemande, un DESS contrôle de gestion de l’université Paris IX Dauphine et un MBA du programme exécutif de Kering à l’INSEAD. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours : Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
|
|
|
Date de naissance 3 août 1968
Nationalité Espagnole
Date de 1re nomination 26 janvier 2022
Date d’expiration du mandat Assemblée générale 2027
Nombre d’actions détenues dans la Société 12 600 |
| VICTOR HERRERO Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur indépendant | |
| Autres fonctions | |
| Directeur général de Lovisa Holdings Limited | |
| Biographie | |
| Victor HERRERO apporte une compréhension approfondie de l’industrie mondiale de la mode avec plus de 25 ans d’expérience dans certaines des marques de mode et de style de vie les plus renommées et les plus grands marchés de la mode au monde. Victor HERRERO est Directeur général du groupe Lovisa et membre du Conseil d’administration de G-III Apparel Group et de Viva China. De 2015 à 2019, il est Directeur général du groupe Guess. Auparavant, Victor HERRERO a été Responsable de l’Asie-Pacifique chez Inditex Group, le plus grand détaillant mondial avec des marques telles que ZARA, Massimo Dutti, Pull & Bear, Bershka et Stradivarius, où il a passé plus de douze ans. Victor HERRERO est titulaire d’un MBA de la Kellogg School of Management et d’un Bachelor of Arts en administration des affaires de l’ESCP Europe. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours : Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
|
|
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Date de naissance 25 mai 1972
Nationalité Autrichienne
Date de 1re nomination 31 mai 2022
Date d’expiration Assemblée générale 2026
Nombre d’actions détenues dans la Société 3 930
|
| ALEXANDRA PALT Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administratrice indépendante Présidente du Comité responsabilité sociale d’entreprise | |
| Autres fonctions | |
| Présidente de WWF France | |
| Biographie | |
| Alexandra PALT est juriste de formation et spécialiste des droits de l’Homme. Après avoir collaboré avec Amnesty International, puis été Directrice de la promotion de l’égalité à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE), elle a travaillé durant dix ans au sein d’organismes spécialisés dans la RSE et la diversité. En 2012, elle rejoint L’Oréal, où elle lance le premier programme de développement durable du Groupe. Devenue Directrice générale de la Responsabilité sociétale et environnementale et de la Fondation L’Oréal, elle fait partie du Comité Exécutif de 2019 au 2024. En juin 2024, elle est nommée présidente de WWF France. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
|
|
|
Date de naissance 6 juillet 1981
Nationalité Française
Date de 1re nomination 31 mai 2022
Date d’expiration Assemblée générale 2026
Nombre d’actions détenues dans la Société Néant
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| Gabriel NAOURI Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur Membre du Comité stratégique Membre du Comité des nominations et des rémunérations | |
| Autres fonctions | |
| Président de Majorelle Investments | |
| Biographie | |
| Gabriel NAOURI est le fondateur de Majorelle Investments, une société holding d’investissement qui investit dans tous les segments de l’industrie de la consommation. Gabriel est également le Président et le fondateur de FIGANA, une plateforme d’investissement qui fournit de l’expertise et des fonds aux entrepreneurs du secteur des nouvelles technologies dans le monde entier. Il a commencé sa carrière à New York, au sein de la banque Rothschild, en tant qu’analyste spécialisé dans les fusions et acquisitions. En 2007, il a rejoint le Groupe Casino où, pendant plus de dix ans, il a occupé différents postes en France, en Asie et en Amérique latine. En 2018, il est devenu Senior Advisor du PDG d’Æon Group (le plus grand acteur japonais du retail). Gabriel NAOURI a précédemment siégé au Conseil d’administration de multiples entreprises cotées et privées dans le monde entier. Il est titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’université Paris-Dauphine et est administrateur certifié par NYSE-Euronext. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
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Date de la 1re nomination 29 juin 2023
Date d’expiration Assemblée générale 2027
Nombre d’actions détenues dans la Société 10 383 129
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| MAJORELLE INVESTMENTS S.A.R.L Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur | |
| Biographie | |
| Majorelle Investments est une plateforme d’investissement, flexible et de long terme, fondée par Gabriel Naouri et co‑contrôlée par ce dernier et Apollo Hybrid Value. La plateforme a vocation à prendre des participations, en France ou à l’international, dans des marques dotées d’un ADN fort et reconnues pour la pertinence et le potentiel de leur positionnement omnicanal. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
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Date de naissance 18 octobre 1977
Nationalité Française
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| anouck DURANTEAU-LOEPER Représentante permanente de MAJORELLE INVESTMENTS S.A.R.L Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Représentante permanente de Majorelle Investments, Administrateur | |
| Autres fonctions | |
| Directrice générale d’Isabel Marant | |
| Biographie | |
| Anouck Duranteau‑Loeper est Directrice générale de l’entreprise Isabel Marant, société française spécialisée dans la création, production et distribution de prêt-à-porter et accessoires de luxe. Anouck est aussi Présidente de la Chambre syndicale de la mode féminine (Chambre de la Fédération française de la haute couture et de la mode). Elle a commencé sa carrière à Paris au sein du cabinet McKinsey & Company en tant que consultante, puis a rejoint le groupe LVMH où elle a travaillé au sein de la Direction de la Stratégie du groupe puis à la division Mode pendant cinq ans. Toujours au sein du groupe LVMH, elle a rejoint en 2009 la Maison Céline en tant que Directrice de la Maroquinerie et des Accessoires sous la direction artistique de Phoebe Philo, période pendant laquelle Maison Céline renoue avec la croissance et la rentabilité. En 2014, elle prend la Direction générale de Paco Rabanne Mode, poste qu’elle occupe pendant trois ans avant de reprendre la Direction générale de la maison Isabel Marant en 2016. Elle est diplômée de l’École supérieure de Commerce de Paris (ESCP EAP) avec une majeure en marketing. Elle a aussi suivi une formation auprès de l’IIMA (Indian Institute of Management Ahmedabad). | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
| |
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Date de naissance 20 janvier 1983
Nationalité Britannique
Date de 1re nomination 29 juin 2023
Date d’expiration du mandat(1) Assemblée générale 2027
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| ADAM Epstein Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur | |
| Autres fonctions | |
| Co‑fondateur de Teleios Capital | |
| Biographie | |
| Adam Epstein est co‑fondateur de Teleios Capital, gestionnaire de fonds d’investissement basé à Zoug en Suisse et à Londres, ayant pour objet d’acquérir des positions significatives en titres de capital de sociétés cotées en Europe et de maximiser leur potentiel à long terme à travers un travail collaboratif mené avec l’ensemble des parties prenantes. Il a précédemment été directeur des investissements d’IPGL Limited après avoir été associé au sein d’Audley Capital. Il a débuté sa carrière au sein de la banque d’investissement Merrill Lynch. Adam Epstein est titulaire d’un master en politique, philosophie et économie du Trinity College de l’université d’Oxford. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Nationalité Société de droit suisse
Date de 1re nomination 31 mai 2022
Date d’expiration Assemblée générale 2026
Nombre d’actions détenues dans la Société Le groupement de Teleios détient 11 290 400 actions
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| TELEIOS CAPITAL PARTNERS Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur | |
| Biographie | |
| Teleios Capital, fondée en 2013, est une société d’investissement indépendante qui gère des actifs pour le compte d’une clientèle institutionnelle composée de fonds de dotation, de fondations et de fonds de pension, ainsi que de family offices. Teleios Capital investit dans des entreprises européennes de taille moyenne cotées en bourse, par l’acquisition de participations minoritaires substantielles qu’elle détient sur le long terme. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de naissance 6 juin 1977
Nationalité Américaine
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| NATHAN (TRIPP) LANE Représentant permanent de TELEIOS CAPITAL PARTNERS Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Représentant permanent de la société Teleios Capital Partners, Administrateur (non indépendant) depuis le 20 août 2024 Membre du Comité stratégique | |
| Autres fonctions | |
| Co-fondateur de Delancey Cove LLC | |
| Biographie | |
| Tripp Lane est le fondateur de Delancey Cove LLC, où il se consacre à la gestion et la gouvernance d’entreprise pour les redressements et les situations particulières. Il possède une expérience significative dans le secteur de la distribution et de la consommation, ayant investi largement dans ce domaine via le capital-investissement, les capitaux publics et la dette en difficulté. Dans ce secteur, Tripp a siégé aux Conseils d’administration de New Look (Royaume-Uni), Vivarte (France), RetailNext Holdings, Inc. (États-Unis) et Card Factory Plc (Royaume-Uni). Avant de fonder Delancey Cove, Tripp a créé sa propre entreprise de conseil financier, Resegon Capital Partners, et a été professionnel de l’investissement chez BlueMountain Capital et Apax Partners. Tripp est titulaire d’un MBA de la Wharton School de l’université de Pennsylvanie, d’un Masters in Arts de la School of Advanced International Studies de l’université Johns-Hopkins, ainsi que d’un Bachelors of Arts de l’université Colgate. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères : • Administrateur indépendant de National CineMedia (USA)
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de naissance 24 mars 1973
Nationalité Française
Date de 1re nomination 29 juin 2023
Date d’expiration Assemblée générale 2027
Nombre d’actions détenues 8 747
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| François-Melchior de POLIGNAC Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Directeur général Administrateur Membre du Comité stratégique Membre du Comité responsabilité sociale d’entreprise | |
| Autres fonctions | |
| Néant | |
| Biographie | |
| François-Melchior de POLIGNAC est Directeur général de Maisons du Monde S.A. depuis le 15 mars 2023. Il exerçait les fonctions de Directeur général délégué de Maisons du Monde S.A. entre le 25 janvier 2023 et le 15 mars 2023. Il était précédemment Directeur Exécutif et Directeur général de Zone, en charge de la Belgique, de la Roumanie et de la Pologne au sein du Groupe Carrefour depuis 2020. Auparavant, il a occupé le poste de Directeur Exécutif Groupe Marchandises de 2018 à 2020 et Directeur général pour la Roumanie de 2011 à 2018 après avoir dirigé un programme de transformation organisationnelle du groupe en France de 2009 à 2011. Il a rejoint le Groupe Carrefour en 2000. François-Melchior de POLIGNAC a débuté sa carrière chez L’Oréal dans l’équipe de contrôle financier de Lancôme Italie en 1995 avant de rejoindre le Boston Consulting Group à Paris. Il est diplômé d’HEC en 1994 et dispose d’un master en relations internationales de l’université de Cambridge. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours à la date de publication du présent Document d’enregistrement universel :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de naissance 28 octobre 1976
Nationalité Française
Date de 1re nomination 26 octobre 2022
Date d’expiration Assemblée générale 2026
Nombre d’actions détenues dans la Société Néant
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| Samira MOUADDINE Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administratrice représentant les salariés Membre du Comité des nominations et de rémunérations | |
| Autres fonctions | |
| Directrice régionale Maisons du Monde | |
| Biographie | |
| Samira MOUADDINE possède une expérience de plus de 20 ans dans le retail, particulièrement dans la grande distribution alimentaire, la mode et la décoration. Samira MOUADDINE est diplômée de l’Institut universitaire et technologique de Lisieux en techniques de commercialisation. Samira a commencé sa carrière en 1999 en intégrant le Groupe Carrefour dans lequel elle a exercé jusqu’en 2004 en qualité de manager textile sur différents hypermarchés. Samira MOUADDINE a ensuite rejoint le groupe H&M de 2004 à 2019 en tant que Directrice de magasin. Durant quinze années, elle a accompli de nombreuses missions transverses, telles que la formation des collaborateurs ainsi que leur montée en compétences et des ouvertures de magasins. Samira MOUADDINE a intégré le groupe Maisons du Monde en 2019, d’abord en qualité de Directrice du megastore de Caen-Mondeville et depuis 2024 en qualité de Directrice régionale. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de naissance 27 décembre 1976
Nationalité Française
Date de 1re nomination (1) 11 mars 2024
Date d’expiration du mandat(1) Assemblée générale 2026
Nombre d’actions détenues dans la Société Néant
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| christophe richard Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur représentant les salariés entre le 11 mars 2024 et le 22 janvier 2025 Membre du Comité responsabilité sociale d’entreprise entre le 11 mars 2024 et le 22 janvier 2025 | |
| Autres fonctions | |
| Directeur du magasin Maisons du Monde Vendenheim | |
| Biographie | |
| Après plusieurs expériences en qualité de Responsable de Magasin notamment chez Maxizoo, Christophe Richard a intégré Maisons du Monde le 1er août 2022 pour occuper le poste de Directeur du Magasin. Il a commencé par exercer ses fonctions sur le magasin de Kingersheim. Depuis le 1er août 2023 et jusqu’à son départ du groupe Maisons du Monde en janvier 2025, il occupait le poste de Directeur du magasin de Vendenheim. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de 1re nomination(1) 17 avril 2025
Date d’expiration Assemblée générale 2026
Nombre d’actions détenues dans la Société Casa Holdings est actionnaire de la société Majorelle Investments qui détient 10 383 129 actions
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| CASA HOLDINGS Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur | |
| Biographie | |
| Casa Holdings est une société à responsabilité limitée régie par la loi luxembourgeoise détenue indirectement par des fonds d'investissement contrôlés, conseillés ou gérés par des affiliés d’Apollo Global Management, Inc. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de naissance 26 octobre 1976
Nationalité Français
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| raphaël miolane Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Représentant permanent de la société Casa Holdings, Administrateur, à compter de 18 avril 2025. | |
| Autres fonctions | |
| Senior Managing Director, FTI Consulting | |
| Biographie | |
| Avec plus de 25 ans d’expérience, Raphaël MIOLANE est un spécialiste de la transformation, du retournement et de la gestion de situations spéciales. Il a acquis une grande expérience en tant que dirigeant, qu’intérim, que conseil et qu’administrateur, dans des situations d’hyper-croissance, de retournement ou de crise. Passionné des secteurs du B2C et du retail, Raphaël MIOLANE possède une expérience significative dans l’amélioration de la performance et de la croissance, grâce à sa double expérience de conseil et dirigeant. Il a travaillé sur des projets stratégiques, des plans de performance, de création de valeur, des opérations et des redressements commerciaux et des schémas d'organisation, y compris de carve-out et de transformation digitale à travers l'Europe, la Russie et l'Amérique du Nord. Après un début de carrière chez Procter & Gamble en marketing, Raphaël MIOLANE a rejoint Boston Consulting Group, où il a conduit de nombreux projets dans le retail, l’agro-alimentaire et les télécoms. Il a travaillé chez Yum ! Brands pendant près de 10 ans, notamment chez KFC et Pizza Hut en tant que CFO et CEO en France, en Europe et au Canada. Avant de rejoindre FTI Consulting, Raphaël MIOLANE a également tenu des mandats de CEO pour Courtepaille, Le Duff ou encore Subway pendant 4 ans. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de 1re nomination(1) 17 avril 2025
Date d’expiration Assemblée générale 2027
Nombre d’actions détenues dans la Société Le groupement de Teleios détient 11 290 400 actions
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| TELEIOS GLOBAL OPPORTUNITIES MASTER FUND Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44210 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur | |
| Biographie | |
| Teleios Global Opportunities Master Fund Limited est une exonerated company constituée et existant en vertu des lois des îles Caïmans ; la société investit généralement dans des actions européennes cotées en bourse. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Date de naissance 24 août 1985
Nationalité Française
Date de 1re nomination (1) 10 mars 2025
Date d’expiration du mandat(1) Assemblée générale 2026
Nombre d’actions détenues dans la Société Néant
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| STÉPHANE BOUSSARD Adresse professionnelle : 8 rue Marie Curie, 44120 Vertou |
| Fonctions principales dans la Société | |
| Administrateur représentant les salariés depuis le 10 mars 2025 Membre du Comité responsabilité sociale d’entreprise depuis le 10 mars 2025 | |
| Autres fonctions | |
| Directeur du magasin Maisons du Monde Auxerre | |
| Biographie | |
| Diplômé en master 2 Science du management et du marketing à l’IAE Dijon, Stéphane a évolué dans trois enseignes du retail et de la distribution, notamment en qualité de manager chez Kiabi, Directeur de Magasin à La Halle puis enfin chez Aldi avant de rejoindre Maisons du Monde. Stéphane occupe le poste de Directeur de Magasin du magasin d’Auxerre depuis le 3 décembre 2018. | |
| Principaux mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
| Mandats en cours :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années :
Sociétés françaises :
Sociétés étrangères :
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Le mandat de Cécile CLOAREC arrivera à échéance à l’issue de l’Assemblée générale du 26 juin 2025.
Il sera ainsi proposé à cette Assemblée générale, conformément aux recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, de renouveler le mandat d’administrateur de Cécile CLOAREC : soit pour une durée de trois années, sous condition suspensive de l’approbation de la réduction de la durée des mandats des membres du Conseil à trois ans soumise à l’Assemblée générale du 26 juin 2025, soit pour une durée de quatre années à défaut d’approbation de cette résolution.
Maisons du Monde est doté d’un Règlement intérieur qui s’inscrit dans le cadre des recommandations de place visant à garantir le respect des principes fondamentaux de gouvernement d’entreprise et notamment ceux visés dans le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF.
Le Règlement intérieur du Conseil d’administration est consultable sur le site internet de la Société à l’adresse corporate.maisonsdumonde.com/fr/finance/documents-permanents-de-la-societe.
Le Conseil d’administration de Maisons du Monde est une instance collégiale représentant collectivement l’ensemble des actionnaires dont la mission doit s’exercer dans le respect de l’intérêt social. Il détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Il se saisit de toute question concernant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Le Conseil assume les missions et exerce les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi, les statuts de la Société et le Règlement intérieur du Conseil.
Le Président du Conseil d’administration organise et dirige les travaux du conseil, dont il rend compte à l’Assemblée générale.
Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les administrateurs soient en mesure de remplir leur mission.
Les administrateurs reçoivent avant chaque réunion et dans un délai raisonnable, l’ordre du jour de la séance du Conseil et les éléments nécessaires à leur réflexion, sauf circonstances exceptionnelles.
Le Président communique de manière régulière aux administrateurs, et entre deux séances au besoin, toute information pertinente concernant la Société. Par ailleurs, chaque administrateur peut solliciter toute explication ou production d’information complémentaire qu’il pourrait juger utile.
Chaque administrateur bénéficie de toute formation nécessaire au bon exercice de sa fonction, et le cas échéant, de membre de Comité, dispensée par l’entreprise ou approuvée par elle.
Le Conseil donne son approbation préalable aux décisions stratégiques qui ne peuvent être mises en œuvre par le Directeur général sans l’accord exprès préalable du Conseil.
Il s’agit notamment de l’approbation ou de la modification du budget annuel, de l’arrêté des comptes annuels et consolidés, ainsi que de l’approbation de toute dépense, création, acquisition ou cession de participations ou encore le règlement d’un litige, dont le montant excéderait un seuil déterminé et qui n’aurait pas été budgété.
Le détail de ces autorisations ainsi actualisées figure à l’annexe I du Règlement intérieur du Conseil, qui est régulièrement revu et actualisé par le Conseil d’administration, et qui est publié sur le site internet du Groupe.
Conformément au Règlement intérieur de Maisons du Monde et en application du Code AFEP-MEDEF, chaque administrateur, personne physique ou morale, doit être actionnaire à titre personnel (ou, (i) dans le cas où l’administrateur est une société de gestion, par l’intermédiaire des fonds d’investissement ou clients dont elle assure la gestion, (ii) dans le cas où l’administrateur est une personne physique désignée sur proposition d’une personne morale actionnaire de la Société, par l’intermédiaire de cet actionnaire) et posséder un nombre relativement significatif d’actions de la Société.
À défaut de détenir ces actions lors de leur entrée en fonction, les administrateurs doivent utiliser la rémunération attribuée au titre de leur mandat d’administrateur pour acquérir des actions de la Société dans le délai de dix-huit (18) mois à compter de leur entrée en fonction.
Depuis 2022, le Règlement intérieur dispose que chaque administrateur doit s’engager à détenir, directement ou indirectement, par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement d’entreprise du Groupe lorsque ce mode de détention lui est autorisé, un nombre minimum d’actions de la Société équivalent à la somme de 40 000 euros, en retenant comme valeur de référence le prix d’achat moyen pondéré de ses actions.
À la date de publication du présent Document d’enregistrement universel, l’ensemble des administrateurs concernés respectait cette obligation.
Les administrateurs, ainsi que toute personne appelée à assister aux réunions du Conseil ou de ses Comités, sont tenus à une obligation absolue de confidentialité qui dépasse la simple obligation de discrétion prévue par les textes, en ce qui concerne le contenu des débats et délibérations du Conseil et de ses Comités, et l’ensemble des informations et documents qui y sont présentés, ou qui leur sont communiqués pour la préparation de leurs travaux, ou encore dont ils auraient eu connaissance dans le cadre de leurs fonctions.
Par ailleurs, les actions de la Société étant admises aux négociations sur un marché réglementé, certaines informations transmises en Conseil peuvent avoir la nature d’informations privilégiées et il est notamment interdit à un détenteur d’informations privilégiées :
S’agissant des administrateurs personnes physiques, l’interdiction de communication d’informations privilégiées s’applique même au sein des entreprises qui les emploient, quand bien même elles seraient actionnaires.
Le représentant permanent d’un administrateur personne morale ou un administrateur dirigeant ou représentant d’une personne morale actionnaire de la Société, agissant dans l’exercice normal de ses fonctions, pourra communiquer les documents, notamment préparatoires au Conseil d’administration, et informations confidentielles (certaines d’entre elles pouvant constituer des informations privilégiées) au(x) mandataire(s) social(aux) de cette personne morale ou aux membres des équipes de gestion, juridiques et conformité en charge de l’investissement dans la Société, dans le cas où un fonds d’investissement est un actionnaire direct ou indirect, et à leurs conseils, étant toutefois précisé que :
La Société rappelle avant chaque période dite de fenêtre négative aux administrateurs qu’ils doivent s’abstenir de réaliser, directement ou indirectement, pour leur propre compte ou pour le compte d’autrui, sur le marché ou hors marché, une quelconque transaction sur des titres émis par Maisons du Monde :
En plus de ces périodes d’abstention, en cas de détention d’une information privilégiée, les administrateurs sont informés qu’ils doivent s’abstenir de réaliser, directement ou indirectement, pour leur propre compte ou pour le compte d’autrui, sur le marché ou hors marché, une quelconque transaction sur des titres émis par Maisons du Monde et ce, jusqu’à ce que l’information ne soit plus caractérisée d’information privilégiée (e.g. l’information est rendue publique ou projet abandonné). Ils sont inscrits sur les listes d’initiés établies par le déontologue de la Société.
La Société dispose d’un Code de déontologie boursière qui est disponible sur le site internet du Groupe au corporate.maisonsdumonde.com/fr/finance/documents-permanents-de-la-societe.
À la connaissance de la Société, il n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil d’administration et la Direction générale de la Société.
De même, au cours des cinq dernières années, aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée à l’encontre de l’un des membres du Conseil, aucun membre n’a été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, aucune incrimination, et/ou sanction publique officielle n’a été prononcée à l’encontre de l’une des personnes susvisées par des autorités statutaires ou réglementaires (y compris des organismes professionnels désignés). Aucun des membres du Conseil n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’une société émettrice, ni d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’une société émettrice.
À la connaissance de la Société, il n’existe pas de conflit d’intérêts potentiel entre les devoirs des membres du Conseil d’administration à l’égard de la Société et leurs intérêts privés.
Conformément au Code AFEP-MEDEF, en cas de conflit d’intérêts, l’administrateur concerné s’abstient de participer au vote de la délibération correspondante, mais également d’assister au débat.
Le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige.
La Présidente s’efforce de respecter un délai de cinq jours calendaires entre les convocations et les séances du Conseil. Elle s’efforce également de tenir compte des contraintes d’agenda des membres du Conseil de manière à assurer la présence du plus grand nombre de membres à chaque séance.
D’une manière générale, des séances ont vocation à être organisées chaque fois que l’activité du Groupe le requiert. Ces réunions doivent permettre la transmission d’une information régulière et pertinente au Conseil et d’assurer ainsi les conditions d’un bon gouvernement d’entreprise.
Les membres du Comité Exécutif de Maisons du Monde, ou toute autre personne ayant une compétence particulière au regard de l’ordre du jour du conseil, peuvent, à la demande de la Présidente, assister à tout ou partie d’une séance.
De même, les commissaires aux comptes de la Société peuvent être invités à des séances en dehors de celles pour lesquelles leur convocation est requise par la loi.
(1) Hors administrateurs représentant les salariés.
En 2024, le taux d’assiduité des administrateurs aux séances du Conseil est de 95,8 % :
Administrateurs * | Assiduité au Conseil |
|---|---|
Françoise GRI | 100 % |
Michel-Alain PROCH | 100 % |
Michel SIRAT | 100 % |
Cécile CLOAREC | 100 % |
Laure HAUSEUX | 100 % |
Victor HERRERO | 100 % |
Alexandra PALT | 70 % |
Gabriel NAOURI | 100 % |
MAJORELLE INVESTMENTS | 100 % |
Adam EPSTEIN | 90 % |
TELEIOS CAPITAL PARTNERS | 90 % |
François-Melchior de POLIGNAC | 100 % |
Samira MOUADDINE | 100 % |
Gregory CROZZOLO | 100 % |
Christophe RICHARD | 88 % |
Moyenne assiduité | 95,8 % |
(*) Une information relative aux changements intervenus au sein du Conseil au cours de l’exercice 2024 figure au paragraphe 4.1.1.2. | |
Au cours de l’exercice 2024, le Conseil d’administration s’est notamment prononcé sur les thèmes suivants :
Comptes, finance |
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|---|---|
Stratégie et développement de la Société |
|
Rémunération et gouvernance |
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Assemblée générale |
|
RSE |
|
Conventions réglementées |
|
Par ailleurs, deux executive sessions au cours desquelles les membres du Conseil se sont réunis hors la présence des dirigeants mandataires sociaux ont été tenues le 24 janvier 2024 et le 23 octobre 2024.
Dans le cadre de sa revue annuelle de la situation en matière d’égalité hommes-femmes, le Conseil d’administration a revu le 23 octobre 2024 l’état d’avancement de la mise en œuvre de la nouvelle politique de féminisation des instances dirigeantes du Groupe.
Cette politique ambitieuse a pour but d’atteindre, d’ici 2025, les quatre objectifs suivants :
Le Conseil a revu les progrès réalisés en 2024 et a demandé au Groupe de poursuivre ses efforts.
Françoise GRI est Présidente du Conseil depuis le 30 mai 2024.
La présidence du Conseil emporte la participation aux travaux du Comité des nominations et des rémunérations et du Comité responsabilité sociale d’entreprise, mais aussi un dialogue régulier avec les principaux actionnaires de la Société.
Avant tout, la Présidente du Conseil s’assure que le fonctionnement du Conseil est satisfaisant, que l’ensemble des administrateurs disposent des informations nécessaires pour faire leur travail aussi bien dans le cadre du Conseil que des Comités, et que le Directeur général ainsi que ses équipes au sein du Comité Exécutif bénéficient à la fois d’un soutien étroit, mais aussi d’un challenge permanent, mais bienveillant de la part des membres du Conseil.
Au cours de l’exercice 2024, l’activité du Président a inclus notamment :
Conformément aux dispositions du règlement intérieur du Conseil et du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration consacre une fois par an un point de l’ordre du jour à une revue de la composition, de l’organisation, du fonctionnement du Conseil et de ses Comités et de la contribution effective des administrateurs aux travaux du Conseil. Le Code AFEP-MEDEF recommande un cycle triennal où l’évaluation est réalisée au moins tous les trois ans avec l’aide d’un consultant extérieur.
Par exception au Code AFEP-MEDEF, l’évaluation 2023 avait été réalisée en interne. En effet, il avait été décidé de reporter le recours à un consultant extérieur d’un an compte tenu des nombreux changements de gouvernance qui sont intervenus au cours de 2023 (nomination de cinq nouveaux administrateurs dont la Présidente du Conseil en juin de cette année) et ce, afin de permettre aux nouveaux administrateurs de bien s’intégrer dans leurs nouvelles fonctions.
En 2024, le Conseil a ainsi décidé de mettre en œuvre l’évaluation externe du Conseil. Le Comité des nominations et des rémunérations chargé de piloter cette évaluation a ainsi nommé, à l’issue d’un appel d’offres, la réalisation de l’évaluation du Conseil à un consultant extérieur. Ce consultant a préparé un questionnaire d’évaluation revu par le Comité des nominations et des rémunérations, puis s'est entretenu individuellement avec les administrateurs sur la base des réponses qu’ils avaient fournies. Le Comité des nominations et des rémunérations a analysé le rapport d’évaluation préparé par ce consultant. Ce rapport a ensuite fait l’objet d’une restitution lors de la réunion du Conseil d’administration du 10 mars 2025.
Le Conseil a constaté que les réponses faisaient ressortir un niveau de satisfaction globalement élevé avec une amélioration générale quant à la mise à disposition des documents nécessaires à la réalisation de leurs travaux et une appréciation positive du travail des Comités qui jouent un rôle clé dans la prise de décision au sein du Conseil.
Afin de poursuivre les travaux du Conseil sur ce sujet, les administrateurs ont décidé de consacrer une séance supplémentaire afin de revoir les axes d’amélioration mentionnés dans ce rapport, incluant notamment l’amélioration du processus de sélection des administrateurs, le renforcement de la réflexion stratégique, un suivi régulier des vulnérabilités technologiques, réglementaires et géopolitiques, mais également davantage de formations sur les enjeux de durabilité, de vigilance et de conformité aux réglementations.
Le Conseil d’administration est assisté de quatre Comités permanents spécialisés : le Comité d’audit, le Comité des nominations et des rémunérations, le Comité responsabilité d’entreprise ainsi que le Comité stratégique qui a été créé en 2024.
Au 31 décembre 2024, le Comité d’audit était composé des administrateurs suivants :
Président | Michel SIRAT – |
Membres | Laure HAUSEUX – |
TELEIOS CAPITAL PARTNERS – Administrateur non indépendant | |
Victor HERRERO – |
En raison de leur parcours académique et de leur expérience professionnelle, trois membres du Comité d’audit ont une compétence financière ou comptable et sont réputés experts financiers (voir Section 4.1.1.4 ci-dessus).
Le Comité d’audit assiste le Conseil d’administration dans sa mission d’approbation des comptes individuels et consolidés et dans la préparation des informations (financières et extra-financières) à fournir aux actionnaires et au marché.
Le Comité d’audit veille à ce que les systèmes de contrôle interne et les procédures de gestion des risques du Groupe soient efficaces et efficients. Il supervise également les questions relatives à la préparation et au contrôle des comptes et des informations financières, ainsi que le contrôle juridique des comptes. Depuis 2024, il veille également à la revue du processus d’élaboration et de certification de l’information en matière de durabilité sur l’ensemble des impacts, risques et opportunités.
En 2024, le Comité s’est réuni à sept reprises, avec un taux d’assiduité de 97 %. Il a notamment abordé les sujets suivants :
Comptes et états financiers et commissaire aux comptes |
|
|---|---|
Financement |
|
Contrôle interne |
|
RSE |
|
Au 31 décembre 2024, le Comité des nominations et des rémunérations était composé des administrateurs suivants :
Présidente | Cécile CLOAREC – |
Membres * | Françoise GRI – |
Samira MOUADDINE – | |
Gabriel NAOURI – Administrateur non indépendant | |
Michel SIRAT – | |
(*) Une information relative aux changements intervenus au sein du Comité depuis le début de l’exercice 2025 figure à la section 4.1.1.2. | |
Le Comité des nominations et des rémunérations est un comité spécialisé dont la fonction principale consiste à aider le Conseil d’administration à procéder à la composition des organes de direction de la Société et du Groupe et à déterminer et évaluer régulièrement la rémunération et les avantages alloués aux dirigeants du Groupe (y compris tous les avantages différés et/ou les indemnités de départ).
Au cours de l’exercice 2024, le Comité des nominations et des rémunérations s’est réuni à sept reprises avec un taux d’assiduité de 100 %. Il a notamment abordé les sujets suivants :
Nominations |
|
Rémunérations |
|
Gouvernance |
|
Ressources humaines |
|
Au 31 décembre 2024, le Comité responsabilité sociale d’entreprise était composé des membres suivants :
Président | Alexandra PALT – |
Membres * | Cécile CLOAREC – Administratrice indépendante |
Françoise GRI – Administratrice indépendante | |
François-Melchior de POLIGNAC – Administrateur non indépendant | |
Christophe RICHARD – Administrateur représentant les salariés | |
(*) Une information relative aux changements intervenus au sein du Comité depuis le début de l’exercice 2025 figure à la section 4.1.1.2. | |
Le Comité responsabilité sociale d’entreprise a pour mission principale d’assister le Conseil en matière de responsabilité sociale et environnementale et d’accompagner la transformation du modèle d’affaires vers un modèle bas carbone, à faible impact environnemental et à fort impact social et sociétal positif.
Il analyse les principaux risques et opportunités, évalue l’impact des activités de Maisons du Monde sur l’environnement et la société et oriente les cibles liées à ces enjeux de durabilité en partageant son avis sur les questions environnementales et sociales traitées.
En 2024, le Comité s’est réuni à cinq reprises, avec un taux d’assiduité de 86 %. Ses principales missions en 2024 étaient :
Risques |
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|---|---|
Questions environnementales |
|
Ressources humaines |
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Le Comité stratégique se compose des membres suivants :
Président | Françoise GRI – |
Membres * | François-Melchior de POLIGNAC – Administrateur non indépendant |
Gabriel NAOURI – Administrateur non indépendant | |
Michel SIRAT – Administrateur indépendant | |
TELEIOS CAPITAL PARTNERS – Administrateur non indépendant | |
(*) Une information relative aux changements intervenus au sein du Comité depuis le début de l’exercice 2025 figure à la section 4.1.1.2. | |
Le Comité stratégique a pour mission principale d’éclairer le Conseil dans la mise en œuvre des orientations stratégiques que le Conseil a préalablement définies. Il suit notamment le bon déroulement du plan stratégique Inspire Everyday et étudie les éventuels ajustements et actualisations de ce plain ainsi que leurs conséquences.
En 2024, le Comité s’est réuni à huit reprises, avec un taux d’assiduité de 95 %. Ses travaux ont essentiellement porté sur le suivi de l’exécution du plan statégique Inspire Everday.
Au 31 décembre 2024, le Comité Exécutif était composé de la manière suivante :
Le Comité Exécutif de Maisons du Monde comprenait deux femmes, soit un taux de féminisation de 28,5 % des membres.
Le Comité Exécutif pilote la bonne exécution du plan de transformation du Groupe Inspire Everyday, qui a été commencé en 2024, s’appuyant sur les fondations posées par le Plan 3C. Le nouveau plan se concentre sur l’orientation Client et donne la priorité à l’excellence opérationnelle et à l’efficacité financière, avec pour objectif le retour à la croissance rentable, génératrice de cash d’ici 2026 (voir Section 1.5).
Le Comité Exécutif assure également la bonne conduite des opérations quotidiennes du Groupe.
Conformément aux dispositions des articles L. 22-10-8 et R. 22-10-14 du Code de commerce, la politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux de Maisons du Monde est décrite dans le présent Rapport sur le gouvernement d’entreprise.
Le Conseil d’administration a établi la politique de rémunération des mandataires sociaux, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations et conformément aux principes figurant dans le Code AFEP-MEDEF dont les principes généraux sont les suivants :
Intérêt social et alignement des intérêts
Équité
Transparence et performance
Chaque année, le Comité des nominations et rémunérations procède à une revue des différentes composantes de la rémunération des membres du Conseil d’administration, de la Direction générale de la Société et des autres mandataires sociaux.
Au vu des recommandations du Comité des nominations et rémunérations, le Conseil d’administration établit la politique de rémunération qui sera soumise au vote de la prochaine Assemblée générale des actionnaires de la Société.
Conformément aux dispositions des articles L. 22-10-8 II. et L. 22-10-34 du Code de commerce, l’Assemblée générale des actionnaires est appelée à se prononcer sur :
Pour rappel, en 2024, lors de l’Assemblée générale du 21 juin :
De manière générale, la rémunération globale cible est composée de trois parts : un salaire de base, un variable annuel et un variable sous forme d’intéressement à long terme.
Le salaire de base doit refléter les responsabilités du dirigeant, son niveau d’expérience, ses compétences et s’inscrire en ligne avec les pratiques de marché.
La partie variable (le variable annuel et l’intéressement à long terme le cas échéant) de la rémunération des dirigeants doit être cohérente avec l’évaluation faite annuellement des performances des dirigeants, ainsi qu’avec la stratégie du Groupe.
Les critères de performance utilisés pour déterminer la partie variable de la rémunération des dirigeants, qu’il s’agisse d’une rémunération par bonus ou attribution d’options ou d’actions de performance doivent :
Le variable annuel cible est subordonné à la réalisation d’objectifs financiers et non financiers qui peuvent être dépassés jusqu’au montant maximum prévu en cas de surperformance.
Chaque critère est évalué de manière indépendante, par rapport à un objectif fixé par le Conseil. Pour l’évaluation du taux d’atteinte de chaque critère, le Conseil d’administration détermine un seuil de performance, une cible et un plafond.
L’intéressement à moyen terme et long terme : au même titre que les autres cadres supérieurs, dirigeants et talents clés du Groupe, le mandataire social peut être bénéficiaire des attributions gratuites d’actions de performance le cas échéant.
Ces attributions, lorsqu’elles sont réalisées, permettent de mieux reconnaître, fidéliser et motiver celles et ceux qui ont un impact sur les résultats et dont le Groupe a besoin pour se développer.
Elles permettent de lier les intérêts des bénéficiaires à ceux des actionnaires et, dans un même temps, renforcer l’alignement de tous autour d’objectifs communs, en ligne avec les ambitions de Maisons du Monde sur le moyen terme et long terme, et porter ainsi la croissance rentable et durable du Groupe.
Plus précisément dans le cas d’une attribution gratuite d’actions de performance, cette dernière doit être soumise aux conditions suivantes :
Autres éléments et avantages en nature : ces autres éléments de la rémunération et avantages en nature pouvant être spécifiques au profil et au parcours du mandataire social, ils feront l’objet d’une description détaillée et seront présentés en Assemblée générale chaque année. Dans le cas de François-Melchior de POLIGNAC, les éléments dont bénéficie le mandataire social exécutif sont décrits précisément au paragraphe 4.2.2.1.
Conformément à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce, sont communiqués ci-après les ratios entre la rémunération du Directeur général et du Président du Conseil et la rémunération moyenne et médiane des salariés de Maisons du Monde en France, au cours des cinq derniers exercices.
| 2020 | Évo- | 2021 | Évo- | 2022 | Évo- | 2023 | Évo- | 2024 | Évo- |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Rémunération des salariés (en euros) |
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Rémunération moyenne des salariés | 24 000 | - 6 % | 25 000 | 4 % | 24 745 | - 2 % | 29 402 | 19 % (1) | 35 087 | 19 % (5) |
Rémunération médiane des salariés | 22 500 | - 4 % | 24 500 | 9 % | 22 425 | - 9 % | 25 345 | 13 % | 29 754 | 17 % |
Rémunération du dirigeant mandataire social (DG) (en euros) |
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Mandataire DG théorique (2) |
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| 1 304 956 (2) | - 24 % |
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Julie WALBAUM | 1 148 000 (3) | - 16 % | 1 374 500 | 20 % | 1 722 984 | 25 % | 208 818 |
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François-Melchior de POLIGNAC | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | 1 096 138 |
| 851 880 |
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Ratio vs moyenne | 47,83 | - | 54,98 | - | 69,63 | - | 44,38 | - | 24,28 | - |
Ratio vs médiane | 51,02 | - | 56,10 | - | 76,83 | - | 51,49 | - | 28,63 | - |
Rémunération du Président du Conseil d’administration (en euros) |
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Président du Conseil d’administration théorique (2) |
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| 150 000 (2) | 4 % |
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| 150 000 (2) | = |
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Thierry FALQUE-PIERROTIN | N/A | N/A | 75 000 |
| 150 000 | 0 % | 61 233 |
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Françoise GRI |
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| 88 767 |
| 150 000 | 0 % |
Peter CHILD | 143 750 (3) | N/A | 75 000 |
| N/A | N/A |
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Ratio vs moyenne | 5,99 |
| 6,00 |
| 6,06 |
| 5,10 |
| 4,25 | N/A |
Ratio vs médiane | 6,39 |
| 6,12 |
| 6,69 |
| 5,92 |
| 5,14 | N/A |
Indicateurs Maisons du Monde (en millions d’euros) |
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Chiffre d’affaires | 1 178 | 5 % | 1 307 (4) | 10,6 % | 1 240 | - 5 % | 1 125 | - 9,3 % | 1 001,9 | - 10,9 % |
Résultat opérationnel courant | 94,4 | - 22,3 % | 115,7 | 27,3 % | 70,9 | - 39 % | 46 | - 35,1 % | 7 | - 84,8 % |
Résultat net | - 16,1 | N/A | 79,1 | - 56,8 % | 34,2 | - 74,3 % | 8,8 | N/A | - 115,3 | N/A |
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Les ratios de rémunération ont été calculés sur les bases des éléments suivants :
Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a donc évalué l’atteinte globale de la part variable 2024 du Directeur général à 35 % de la part variable cible, avec les taux d’atteinte et la pondération par critère comme suit :
| Poids | Taux d’atteinte | Taux d’atteinte vs variable cible |
|---|---|---|---|
Objectifs financiers |
|
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| 35 % | 0 % | 0 % |
| 30 % | 0 % | 0 % |
Objectifs liés au plan stratégique | 20 % | 100 % | 20 % |
Objectifs RSE (climat et social) | 15 % | 100 % | 15 % |
Taux d’atteinte rémunération variable |
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| 35 % |
| 500 000 EUR |
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| 500 000 EUR |
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| 750 000 EUR |
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rÉmunÉration variable à verser |
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| 175 000 EUR |
La part variable pour l’année 2024 qui sera donc versée, après l’approbation des actionnaires lors de l’Assemblée générale du 26 juin 2025, s’établit à un montant de 175 000 euros brut, soit 35 % de la rémunération fixe de référence pour la période.
Lors de sa séance du 10 mars 2025, le Conseil d’administration a pris acte de ces résultats, qui s’expliquent en grande partie par un environnement économique difficile en Europe impactant la confiance des ménages et limitant leurs dépenses pour la maison.
L’acquisition définitive de la totalité des actions allouées à François-Melchior de POLIGNAC est subordonnée à une condition de présence de trois ans continus jusqu’au 10 mars 2027, ainsi qu’aux conditions de performance définies ci-dessous.
(i) la moitié des actions est attribuée sous conditions de performances économiques et RSE :
Les conditions de performance sont ainsi résumées comme suit :
CRITÈRES RETENUS | POIDS DU CRITÈRE |
|---|---|
| 25 % |
| 25 % |
| 20 % |
INSPIRE EVERYDAY | 15 % |
| 7,5 % |
| 7,5 % |
RSE | 15 % |
| 10 % |
| 5 % |
Le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a fixé les niveaux quantifiables seuil et cible attendus pour chacune des conditions de performance, comme suit :
Concernant les critères économiques :
(ii) l’autre moitié des actions est attribuée sous condition des mêmes performances économiques et RSE et d’une condition supplémentaire de TSR.
Ces 50 % d’actions attribuées seront conditionnées à l’atteinte d’un critère de TSR comme suit, et, de manière cumulative et proportionnelle, aux conditions de performance économique mentionnées au (i).
Ce TSR a été défini par le Conseil d’administration de la manière suivante : (VWAP 90 jours fin de période – VWAP 90 jours début de période + dividendes sur la période) / (VWAP début de période).
Le seuil de déclenchement de la performance TSR a été fixé à 45 % minimum, et donnerait lieu à un vesting de 15 % des actions soumises à cette condition. En dessous de cette performance, aucune des actions sous condition de TSR ne sera acquise.
Le niveau de performance permettant l’acquisition de 100 % des actions liées à ce critère a été fixé à l’atteinte d’une performance TSR de plus de 400 %.
Plusieurs paliers ont été définis entre le seuil de déclenchement et le maximum.
Entre deux paliers, la performance TSR sera déterminée de façon proportionnelle et linéaire.
Ainsi, la première moitié des actions attribuées est adossée à des conditions de performance économique et RSE, et l’autre moitié des actions attribuées serait livrée sous conditions cumulatives d’atteinte (sur une base proportionnelle) des conditions économiques et RSE précédemment citées et d’atteinte de la condition TSR.
Au cas où le nombre d’actions de performance obtenu suite à l’application des conditions de performance ci-dessus serait supérieur au nombre d’actions attribuées, le nombre d’actions acquises ne pourra en aucun cas dépasser 100 % des actions attribuées ; enfin, si le nombre d’actions n’était pas un nombre entier, il serait arrondi à l’unité immédiatement inférieure.
L’attribution des actions sera également conditionnée à la présence du bénéficiaire dans l’entreprise à l’issue de cette période d’acquisition, étant précisé que :
Par ailleurs, le Conseil d’administration a prévu l’attribution définitive des actions avant le terme de la période d’acquisition, et la libre cessibilité de ces actions, en cas de décès ou d’invalidité du Directeur général correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du Code de la Sécurité sociale.
Le Directeur général ne pourra pas recourir à des produits de couverture sur les actions de la Société ainsi que sur tous les instruments financiers qui y sont liés. Il est pris acte de l’engagement de François-Melchior de POLIGNAC de ne pas recourir à de telles opérations de couverture y compris sur les actions de performance attribuées.
Le Directeur général sera tenu de conserver au nominatif, jusqu’à la fin de son mandat, 55 % des actions effectivement acquises jusqu’à ce qu’il détienne une quantité d’actions représentant a minima deux années de rémunération fixe.
En 2024, François-Melchior de POLIGNAC a perçu un avantage en nature d’un montant total de 21 680 euros.
Ce montant correspond à l’usage d’un véhicule, ainsi qu’à des cotisations d’assurance chômage, le Directeur général bénéficiant d’une convention GSC lui conférant une indemnisation d’une durée de 18 mois (dont le montant maximum serait de 70 % de sa rémunération nette fiscale au titre des tranches A et B et 55 % au titre de la tranche C).
Le Directeur général bénéficie des garanties complémentaires équivalentes à celles applicables à tous les cadres de direction de la Société et est rattaché aux contrats liant la Société aux organismes assureurs. À ce titre, il bénéficie du régime de prévoyance « incapacité – invalidité – décès » et du régime Frais de santé, applicables dans l’entreprise. Il bénéficie également du régime de retraite collectif supplémentaire « PEROB » mis en place au sein de la Société au bénéfice des cadres dirigeants de la Société.
Les versements obligatoires servant au financement du contrat de retraite s’élèvent à un montant correspondant à 5 % de la rémunération brute annuelle, calculé dans la limite de cinq plafonds de la Sécurité sociale.
Ces versements obligatoires sont pris en charge à 100 % par l’entreprise. Au cours de l’exercice 2024, la société a versé auprès d’un organisme extérieur, au bénéfice de François-Melchior de POLIGNAC, des cotisations au titre de ce régime collectif de retraite à cotisations définies PEROB pour 11 592 euros.
Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé de mettre en place un dispositif de rétention à destination du Directeur général.
Les principales caractéristiques de ce plan de rétention du Directeur général sont les suivantes :
Ce plan de rétention concerne les années 2024, 2025 et 2026 pour un montant cible, à terme, de 500 000 euros avec possibilité de doublement en fonction de la performance réalisée.
L’obtention de la prime est conditionnée :
Remarque : le Conseil d’administration a décidé que l’attribution définitive des montants prévus dans le plan de rétention interviendrait avant le terme de la période d’acquisition dans les seuls cas de (i) décès ou (ii) d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du Code de la Sécurité sociale.
En cas de départ en cours de période, aucun montant ne sera acquis, sauf cas spécifique d’un départ sous contrainte intervenant dans les douze mois suivant un changement de contrôle de l’entreprise, cas dans lequel la prime de rétention sera acquise sur une base prorata temporis et versée à l’échéance. De même, si, dans ce cas spécifique de départ, le versement au titre du plan de rétention, cumulé avec une éventuelle indemnité de non-concurrence, venait à dépasser deux ans de rémunération (fixe et variable annuelle), alors la somme due au titre du plan de rétention serait réduite d’autant.
La rémunération fixe annuelle reste inchangée à 500 000 euros bruts annuels.
La rémunération variable annuelle de François-Melchior de POLIGNAC sera versée en fonction de l’atteinte de critères mesurant la performance financière (CA, part de marché France, free cash flow), la bonne exécution du plan stratégique (Inspire Everyday) ainsi que la performance RSE du Groupe. Cette rémunération variable annuelle pourra être de 100 % de la rémunération fixe brute annuelle en cas d’atteinte de la cible et pourra aller jusqu’à 150 % de la rémunération brute fixe annuelle en cas de surperformance.
Chaque critère sera évalué de manière indépendante, par rapport à un objectif fixé par le Conseil d’administration. Pour l’évaluation du taux d’atteinte de chaque critère, le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, a déterminé des seuils de performance, des cibles et maximum ainsi que des paliers. Le seuil de déclenchement correspond au paiement de 50 % du montant cible et la cible correspond à 100 %. Pour les objectifs financiers, une surperformance est possible avec des plafonds définis au maximum à 180 %. Entre les seuils, les paliers, cibles et maximum, la rémunération variable au titre de chaque critère est déterminée de manière proportionnelle et linéaire.
Ces objectifs, préétablis et définis de manière précise, ainsi que le niveau attendu de réalisation des critères ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.
Cet indicateur global d’exécution du plan stratégique sera évalué par le Conseil d’administration sur la base de quatre éléments clés : le nombre de magasins à ouvrir ou transférer en affiliation, l’impact des rénovations sur la performance des magasins concernés, la poursuite de la réalisation du plan d’économies ainsi que l’amélioration de l’efficacité de la marketplace mesurée par plusieurs KPI.
L’atteinte des objectifs de la rémunération variable annuelle de François-Melchior de POLIGNAC sera appréciée par le Conseil d’administration lors de sa séance qui arrêtera les comptes 2025 de la Société.
Le Directeur général est bénéficiaire des attributions gratuites d’actions de performance attribuées sous condition de présence au terme d’une période de trois ans et sous condition de performance (attributions soumises à l’atteinte de plusieurs conditions de performance exigeantes mesurée sur trois ans) au même titre que les autres talents clés, cadres supérieurs et dirigeants du Groupe.
Dans le cadre de l’autorisation conférée par l’Assemblée générale du 29 juin 2023, le Conseil d’administration a décidé, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, d’attribuer au profit du Directeur général 50 000 actions gratuites de performance. Ces actions sont des actions existantes ou à émettre de la Société, correspondant à 0,12 % du capital. L’attribution de ces actions est concomitante à une attribution effectuée au profit de 82 collaborateurs du Groupe Maisons du Monde, portant sur un total de 1,27 % du capital.
L’acquisition définitive de la totalité des actions allouées à François-Melchior de POLIGNAC est subordonnée à une condition de présence de trois ans continue jusqu’au 9 mars 2028, ainsi qu’aux conditions de performance définies ci-après :
(i) 40 000 actions de performances sont attribuées sous conditions de performances économiques et RSE
Les conditions de performance sont ainsi résumées comme suit :
CRITÈRES RETENUS | POIDS DU CRITÈRE |
|---|---|
| 20 % |
| 10 % |
| 30 % |
Plan stratégique : INSPIRE EVERYDAY | 30 % |
| 15 % |
| 15 % |
RSE | 10 % |
| 5 % |
| 5 % |
Le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a fixé les niveaux quantifiables seuil et cible attendus pour chacune des conditions de performance, comme suit :
Concernant les critères économiques :
(ii) 10 000 actions sont attribuées sous condition des mêmes performances économiques/RSE ET d’une condition supplémentaire de TSR
Ces actions attribuées seront conditionnées à l’atteinte d’un critère de TSR comme suit, et, de manière cumulative et proportionnelle, aux conditions de performance économique/RSE mentionnées au (i).
Ce TSR a été défini par le Conseil d’administration de la manière suivante : (VWAP 90 jours fin de période – VWAP 90 jours début de période + dividendes sur la période) / (VWAP début de période).
Le seuil de déclenchement de la performance TSR a été fixé à 30 % minimum, et donnerait lieu à un vesting de 20 % des actions soumises à cette condition. En dessous de cette performance, aucune des actions sous condition de TSR ne sera acquise.
Le niveau de performance permettant l’acquisition de 100 % des actions liées à ce critère a été fixé à l’atteinte d’une performance TSR de plus de 300 %.
Plusieurs paliers ont été définis entre le seuil de déclenchement et le maximum.
Entre deux paliers, la performance TSR sera déterminée de façon proportionnelle et linéaire.
Ainsi, 80 % des actions attribuées sont adossées à des conditions de performance économiques et RSE, et 20 % des actions attribuées seraient livrées sous conditions cumulatives d’atteinte (sur une base proportionnelle) des conditions économiques et RSE précédemment citées et d’atteinte de la condition TSR.
L’attribution des actions sera également conditionnée à la présence du bénéficiaire dans l’entreprise à l’issue de la période d’acquisition, étant précisé que :
Par ailleurs, le Conseil d’administration a prévu l’attribution définitive des actions avant le terme de la période d’acquisition, et la libre cessibilité de ces actions, en cas de décès ou d’invalidité du Directeur général correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du Code de la Sécurité sociale.
Le Directeur général ne pourra pas recourir à des produits de couverture sur les actions de la Société ainsi que sur tous les instruments financiers qui y sont liés. Il est pris acte de l’engagement de François-Melchior de POLIGNAC de ne pas recourir à de telles opérations de couverture y compris sur les actions de performance attribuées.
Le Directeur général devra conserver au nominatif, jusqu’à la fin de ses fonctions, 55 % des actions attribuées jusqu’à atteindre une détention globale d’actions de la Société correspondant a minima à deux années de rémunération fixe.
Enfin, il sera proposé aux actionnaires réunis en Assemblée générale le 26 juin prochain de renouveler l’autorisation donnée au Conseil d’administration d’attribuer des actions gratuites de performance.
Dans le cadre de cette résolution, le plafond d’attribution au Directeur général ne serait plus fixé sous la forme d’un nombre d’actions (comme cela est le cas en application de l’actuelle résolution), mais reviendrait à un pourcentage de sa rémunération fixe (comme cela avait été le cas précédemment).
Ainsi, et sous réserve du vote de cette nouvelle résolution, les attributions réalisées annuellement au profit du Directeur général ne pourront excéder un montant maximum, valorisé en IFRS, de 120 % de sa rémunération fixe.
Le Directeur général reste soumis à un engagement de non-concurrence d’une durée de douze mois à compter de la cessation de son mandat de Directeur général couvrant les sociétés susceptibles de concurrencer la Société et dont l’activité principale serait celle de la vente en gros, demi-gros ou détail d’équipement de la maison. L’obligation de non-concurrence est applicable sur le territoire de l’Espace économique européen, de la Suisse et du Royaume-Uni. En contrepartie de l’activation de la clause de non-concurrence et pendant la durée de l’engagement, il percevra une indemnité mensuelle spéciale forfaitaire égale à 50 % de sa rémunération fixe brute mensuelle moyenne perçue lors des douze derniers mois complets de son activité. La Société pourra renoncer à la mise en œuvre de cette obligation de non-concurrence jusqu’au jour de la cessation de ce mandat social.
Le versement de l’indemnité mensuelle spéciale forfaitaire sera toutefois exclu, dès lors que le Directeur général ferait valoir ses droits à retraite.
En tout état de cause, aucune indemnité ne pourra être versée au-delà de 65 ans.
Le Directeur général bénéficie des garanties complémentaires équivalentes à celles applicables à tous les cadres de direction de la Société et est rattaché aux contrats liant la Société aux organismes assureurs. À ce titre, il bénéficie du régime de prévoyance « incapacité – invalidité – décès » et du régime Frais de santé, applicables dans l’entreprise.
Il bénéficie également du régime de retraite collectif supplémentaire « PEROB » mis en place au sein de la Société au bénéfice des cadres dirigeants de la Société. Les versements obligatoires servant au financement du contrat de retraite s’élèvent à un montant correspondant à 5 % de la rémunération brute annuelle, calculé dans la limite de cinq plafonds de la Sécurité sociale. Ces versements obligatoires sont pris en charge à 100 % par l’entreprise.
Le Directeur général bénéficie d’une assurance chômage souscrite auprès de la GSC (formule dite « Formule 70 ») pour une durée d’indemnisation de 18 mois.
Pendant la durée de son mandat, le Directeur général perçoit un avantage en nature correspondant à l’usage privé d’un véhicule de fonction. La Société prend en charge toutes les dépenses d’entretien et d’assurance relatives au véhicule. Une carte essence est mise à sa disposition pour l’exercice de son activité professionnelle.
Aucune indemnité de départ n’est prévue en cas de cessation de son mandat.
En cas de démission de son mandat de Directeur général, François-Melchior de POLIGNAC devra respecter un préavis de six mois.
La politique de rémunération applicable à François-Melchior de POLIGNAC pour l’année 2023 a fait l’objet d’une information détaillée publiée sur le site internet de la Société le 13 mars 2025, et est, en tout état de cause subordonnée à son approbation par l’Assemblée générale du 26 juin 2025.
Rappel des dispositions en cours
Pour rappel, le Plan 2024 de rétention du Directeur général est toujours en cours.
Le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, avait décidé de mettre en place en 2024 un dispositif de rétention à destination du Directeur général.
Les principales caractéristiques de ce plan de rétention du Directeur général étaient les suivantes :
Ce plan de rétention concernait les années 2024, 2025 et 2026 pour un montant cible, à terme, de 500 000 euros avec possibilité de doublement en fonction de la performance réalisée.
L’obtention de la prime était conditionnée :
Le Conseil d’administration avait décidé que l’attribution définitive des montants prévus dans le plan de rétention interviendrait avant le terme de la période d’acquisition dans les seuls cas de (i) décès ou (ii) d’invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du Code de la Sécurité sociale.
En cas de départ en cours de période, aucun montant ne serait acquis, sauf cas spécifique d’un départ sous contrainte intervenant dans les douze mois suivant un changement de contrôle de l’entreprise, cas dans lequel la prime de rétention serait acquise sur une base prorata temporis et versée à l’échéance. De même, si, dans ce cas spécifique de départ, le versement au titre du plan de rétention, cumulé avec une éventuelle indemnité de non-concurrence, venait à dépasser deux ans de rémunération (fixe et variable annuelle), alors la somme due au titre du plan de rétention serait réduite d’autant.
L’Assemblée générale du 21 juin 2024 a approuvé la politique de rémunération suivante pour l’exercice 2024 :
| Montants alloués |
|---|---|
Montant global alloué pour l’exercice 2024 | 800 000 EUR |
Président du Conseil Forfait alloué pour l’exercice | 150 000 EUR |
Administrateur - Fixe - Variable | 15 000 EUR 25 000 EUR |
Comité d’audit Présidence Membre - Fixe - Variable | 20 000 EUR 5 000 EUR 2 500 EUR/réunion |
Comité des nominations et des rémunérations et Comité responsabilité sociale d’entreprise Présidence Membre - Fixe - Variable | 10 000 EUR 5 000 EUR 2 500 EUR/réunion |
Il est précisé que si le montant dû au total dépasse l’enveloppe allouée, alors l’ensemble des rémunérations au titre de la part variable des comités et du conseil pouvaient être ajustées à la baisse en due proportion afin de rester dans l’enveloppe.
Le nombre des réunions du Comité d’audit et des réunions du Comité des nominations et des rémunérations a été plafonné à dix et le nombre des réunions du Comité responsabilité sociale d’entreprise a été plafonné à cinq.
Dans l’hypothèse où le Conseil d’administration décide la création d’un comité supplémentaire ou ad hoc, ses membres seront rémunérés sur la base de la rémunération appliquée aux membres et Président du Comité d’audit. Si, du fait de la rémunération des administrateurs liée à ce nouveau comité, l’enveloppe globale annuelle venait à être dépassée, l’ensemble des rémunérations dues aux administrateurs au titre de l’exercice (tous comités et séances du conseil confondus) seraient réduites sur une base prorata afin de refléter le nombre de réunions effectuées par chaque administrateur dans l’année tout en respectant l’enveloppe globale impartie.
Sur recommandations du Comité des nominations et des rémunérations et tenant compte de l’assiduité des administrateurs aux séances du conseil au cours de l’exercice 2024, le conseil a fixé, dans sa séance du 10 mars 2025, les rémunérations suivantes à verser à chaque administrateur éligible.
Le montant total de rémunération versé aux administrateurs au titre de leur mandat pour l’exercice écoulé s’élève à une somme de 697 039 euros. Cette rémunération sera versée aux administrateurs en juillet 2025 à l’issue de l’Assemblée générale appelée à approuver les comptes de l’exercice 2024.
Lors de la création du Comité stratégique en 2024, le Conseil, sur recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, a décidé que les membres de ce Comité ne seraient pas rémunérés.
Le tableau récapitulatif des sommes versées à chaque administrateur figure au point 4.2.3. – Présentation standardisée – Tableau n °3 du présent chapitre.
Le Conseil a décidé de proposer à l'Assemblée générale de baisser le montant global de rémunération allouée aux administrateurs de 800 000 euros l'exercice précédent à 700 000 euros pour l'exercice 2025 et de modifier la politique de rémunération de la manière suivante :
| Montants alloués |
|---|---|
Président du Conseil Forfait alloué pour l’exercice | 135 000 EUR |
Administrateur
| 13 500 EUR |
Comité d’audit
A – Fixe B – Variable
A – Fixe B – Variable |
20 000 EUR 2 500 EUR/réunion
5 000 EUR 2 500 EUR/réunion |
Comité des nominations et des rémunérations
A – Fixe B – Variable
A – Fixe B – Variable | 10 000 EUR 2 500 EUR/réunion
5 000 EUR 2 500 EUR/réunion |
Comité stratégique
A – Fixe B – Variable
A – Fixe B – Variable | non rémunéré non rémunéré
non rémunéré non rémunéré |
Si le montant dû au total dépasse l’enveloppe allouée, alors l’ensemble des rémunérations au titre de la part variable des comités et du conseil pourront être ajustées à la baisse en due proportion afin de rester dans l’enveloppe.
Le nombre des réunions du Comité d’audit et des réunions du Comité des nominations et des rémunérations donnant lieu à une rémunération sera plafonné à dix et le nombre des réunions du Comité responsabilité sociale d’entreprise donnant lieu à une rémunération sera plafonné à cinq. Puisque les réunions du Comité stratégique ne sont pas rémunérées, leur nombre ne sera pas plafonné.
Dans l’hypothèse où le Conseil d’administration décide la création d’un comité supplémentaire ou ad hoc, ses membres seront rémunérés sur la base de la rémunération appliquée aux membres et Président du Comité d’audit. Si, du fait de la rémunération des administrateurs liée à ce nouveau comité, l’enveloppe globale annuelle venait à être dépassée, l’ensemble des rémunérations dues aux administrateurs au titre de l’exercice (tous comités et séances du conseil confondus) seraient réduites sur une base prorata afin de refléter le nombre de réunions effectuées par chaque administrateur dans l’année, tout en respectant l’enveloppe globale impartie.
Conventions conclues au cours de l’exercice écoulé
Le Conseil d’administration de la Société a autorisé les conventions suivantes :
Conventions conclues antérieurement qui se sont poursuivies au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024
Les caractéristiques et modalités essentielles, ainsi que l’intérêt pour la Société de ces conventions sont mentionnés dans le Rapport spécial des commissaires aux comptes figurant au point 4.3 du présent chapitre.
Conformément à l’article L. 22-10-12 du Code de commerce, le Conseil d’administration a mis en place une procédure permettant d’évaluer régulièrement si les conventions courantes portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions.
Dans le cadre de cet examen, le Comité d’audit revoit notamment la qualification et, le cas échéant, procède au reclassement en convention réglementée de toute convention, au vu des critères de qualification applicables.
Lors de sa séance du 6 mars 2025, le Comité d’audit a procédé à :
À l’issue de cet examen, le Comité d’audit n’a procédé à aucun reclassement en convention réglementée.
Aucune personne, susceptible d’être directement ou indirectement intéressée à l’une de ces conventions n’a participé à leurs évaluations.
À la date du présent Document d’enregistrement universel, il n’existe pas de conventions intervenues, directement ou par personne interposée, entre, d’une part, l’un des mandataires sociaux ou l’un des actionnaires significatifs de la Société, et d’autre part, toute société contrôlée au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce par Maisons du Monde.
François-Melchior de POLIGNAC (en euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) | 696 680 | 449 888 |
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice |
| N/A |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 4) |
| N/A |
Valorisation des actions attribuées gratuitement (détaillées au tableau 6) | 305 200 | 600 013 |
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme |
| N/A |
TOTAL | 1 001 880 | 1 049 901 |
Julie WALBAUM Directrice générale – 1er janvier au 15 mars 2023 (en euros) | 2024 | 2023 | ||
Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés | |
Rémunération fixe | 0 | 0 | 104 484 | 104 484 |
Rémunération variable annuelle | 0 | 104 000 | 104 000 | 100 000 |
Clause de non-concurrence | 0 | 137 398 |
|
|
Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | N/A | N/A |
Rémunération allouée au titre du mandat d’administrateur | 0 | 0 | N/A | N/A |
Avantages en nature | 0 | 0 | 4 333 | 4 333 |
Total | 0 | 241 398 | 212 817 | 208 817 |
François-Melchior de POLIGNAC | 2024 | 2023 | ||
Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés | |
Rémunération fixe | 500 000 | 500 000 | 409 968 | 409 968 |
Rémunération variable annuelle | 175 000 | 25 000 | 25 000 | N/A |
Rémunération exceptionnelle |
|
| N/A | N/A |
Rémunération allouée au titre du mandat d’administrateur |
|
| N/A | N/A |
Avantages en nature (2) | 21 680 | 21 680 | 14 920 | 14 920 |
Total | 696 680 | 546 680 | 449 888 | 424 888 |
| ||||
Thierry FALQUE-PIERROTIN Président du Conseil d’administration | 2024 | 2023 | ||
Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés | |
Rémunération fixe | N/A | N/A | N/A | N/A |
Rémunération variable annuelle | N/A | N/A | N/A | N/A |
Rémunération exceptionnelle | N/A | N/A | N/A | N/A |
Rémunération allouée au titre du mandat d’administrateur | 0 | 0 | 61 233 | 150 000 |
Avantages en nature | N/A | N/A | N/A | N/A |
Total | 0 | 0 | 61 233 | 150 000 |
Françoise GRI Présidente du Conseil d’administration | 2024 | 2023 | ||
Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés | |
Rémunération fixe | N/A | N/A | N/A | N/A |
Rémunération variable annuelle | N/A | N/A | N/A | N/A |
Rémunération exceptionnelle | N/A | N/A | N/A | N/A |
Rémunération allouée au titre du mandat d’administrateur | 150 000 | 150 000 | 88 767 | N/A |
Avantages en nature |
|
| N/A | N/A |
Total | 150 000 | 150 000 | 88 767 | n/a |
| 2024 | 2023 |
|---|---|---|
Michel-Alain PROCH |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 45 546 | 102 500 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Michel SIRAT |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 52 245 | N/A |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Cécile CLOAREC |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 82 500 | 90 000 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Laure HAUSEUX |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 62 500 | 57 500 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Victor HERRERO |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 62 500 | 53 333 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Alexandra PALT |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 55 000 | 55 833 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Gabriel NAOURI |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 60 000 | 47 548 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
MAJORELLE INVESTMENTS |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 40 000 | 20 384 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Adam EPSTEIN |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 35 000 | 18 260 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
TELEIOS CAPITAL PARTNERS |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | 51 748 | 47 965 |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Samira MOUADDINE |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | N/A | N/A |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Gregory CROZZOLO |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | N/A | N/A |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Christophe RICHARD |
|
|
Rémunérations (fixe, variable) | N/A | N/A |
Autres rémunérations | N/A | N/A |
Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été attribuée au dirigeant mandataire social au cours de l’exercice 2024.
Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été levée au cours de l’exercice écoulé.
Prénom Nom | No et date du plan | Nombre | Valorisation | Date d’acquisition | Date de disponibilité | Conditions de performance |
|---|---|---|---|---|---|---|
François- | Plan 11 mars du 2024 | 140 000 | 305 200 EUR | 11/03/2027 | N/A | 50% attribués sous conditions de performances économiques et RSE
50 % attribués sous condition des mêmes performances économiques et RSE ET d’une condition supplémentaire de TSR (seuil de TSR à 45 %) |
(*) Selon méthode retenue pour les comptes consolidés. | ||||||
Sans objet.
Dirigeants mandataires sociaux | Contrat | Régime | Indemnités et avantages dus ou susceptibles d’être dus en raison de la cessation du mandat | Indemnités relatives à une |
|---|---|---|---|---|
François-Melchior de POLIGNAC |
|
|
|
|
Directeur général | Non | Non * | Non | Oui |
(*) Hors régime collectif de retraite à cotisations définies. | ||||
La Société se réfère aux recommandations du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-235 modifié par l’ordonnance 2017-1162, il est fait mention des vérifications spécifiques réalisées par les commissaires aux comptes sur le Rapport sur le gouvernement d’entreprise, dans leur Rapport sur les comptes annuels qui figure à la Section 6.4 du présent Document d’enregistrement universel.
Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024
À l’Assemblée générale de la société Maisons du Monde,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre Rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante conclue au cours de l’exercice écoulé qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration.
Avenant à la convention de mécénat entre la Société et Maisons du Monde Foundation
Autorisation :
Conseil d’administration du 5 décembre 2024. La convention de mécénat initiale a été approuvée par le Conseil d’administration du 27 janvier 2021.
Personnes concernées :
François-Melchior de POLIGNAC, Directeur général de la Société et représentant du Président du fonds de dotation Maisons du Monde Foundation.
Nature et objet :
Maisons du Monde Foundation a pour mission de contribuer à la préservation des forêts et des arbres en France et à l’étranger, en soutenant financièrement et en accompagnant des associations qui mettent en place des programmes de préservation menés par et pour les populations locales, ainsi qu’en sensibilisant à l’environnement.
Conditions financières :
La convention initiale, entrée en vigueur le 27 mars 2021 pour une durée de cinq ans renouvelable, prévoyait que le fonds de dotation bénéficierait d’un apport correspondant à 0,08 % du chiffre d’affaires annuel de Maisons du Monde en magasin (hors magasins sous contrat de franchise) et des ventes sur le site web de Maisons du Monde, en France comme à l’international, pendant une durée de cinq ans. Le dernier versement par la Société devait donc avoir lieu en 2025. L’avenant prévoit notamment :
Intérêt pour la Société :
L’avenant permet à la Société de poursuivre son engagement en tant qu’entreprise responsable et de contribuer au financement d’un mécénat participatif innovant. La détermination au préalable d’un montant de dotation fixe pour les deux prochaines années permet une meilleure projection budgétaire, traduisant la force de l’engagement de la Société envers le fonds de dotation, et offrant au fonds de dotation une vision à long terme des programmes mis en œuvre.
Fin d’exécution de la convention :
31 décembre 2026.
En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Accord de gouvernance et son avenant entre la Société et Majorelle lnvestments (« Majorelle »)
Autorisation :
Accord approuvé par le Conseil d’administration du 3 mai 2022. Avenant approuvé par le Conseil d’administration du 30 mai 2023.
Personne concernée :
Majorelle détient plus de 10 % du capital et des droits de vote de la Société.
Nature et objet :
La Société s’engage à nommer un représentant de Majorelle au Conseil d’administration et par avenant s’engage à nommer un représentant additionnel désigné par Majorelle.
Majorelle s’engage à :
Intérêt pour la Société :
La désignation au Conseil d’administration d’un actionnaire de référence permet une composition du Conseil d’administration équilibrée et correspond aux pratiques du marché.
Les engagements pris par Majorelle Investments permettent de démontrer son soutien au Conseil d’administration.
Conditions financières :
N/A.
Fin d’exécution de la convention :
24 mois à compter de la signature de l’accord de gouvernance initial, soit le 2 mai 2024.
Avenant de gouvernance et son avenant entre la Société et Teleios Capital Partners LLC (« Teleios »)
Autorisation :
Accord approuvé par le Conseil d’administration du 3 mai 2022. Avenant approuvé par le Conseil d’administration du 30 mai 2023.
Personne concernée :
Teleios détient plus de 10 % du capital et des droits de vote de la Société.
Nature et objet :
La Société s’engage à nommer un représentant de Teleios au Conseil d’administration et par avenant s’engage à nommer un représentant additionnel désigné par Teleios.
Teleios s’engage à :
Intérêt pour la Société :
La désignation au Conseil d’administration d’un actionnaire de référence permet une composition du Conseil d’administration équilibrée et correspond aux pratiques du marché.
Les engagements pris par Teleios permettent de démontrer son soutien au Conseil d’administration.
Conditions financières :
N/A.
Fin d’exécution de la convention :
24 mois à compter de la signature de l’accord de gouvernance initial, soit le 2 mai 2024.
Les commissaires aux comptes
Nantes, le 24 avril 2025
KPMG S.A.
Vincent BROYE
Associé
Deloitte & Associés
Jérôme QUERO
Associé
Le 4 mars 2024, Denis LAMOUREUX a rejoint le Comité Exécutif de Maisons du Monde en qualité de Directeur Exécutif administratif et financier Groupe.
En septembre 2024, le Comité Exécutif s’est enrichi de nouveaux experts, avec l’arrivée d’Ingrid CRAMBES, en qualité de Directrice Exécutive des Ressources humaines, puis la nomination, en octobre 2024, d'Aude RIMLINGER en qualité de Directrice Exécutive de la Stratégie.
Sur l’année 2023, Maisons du Monde a dû faire face à des tendances macroéconomiques défavorables (incertitudes géopolitiques, inflation sans précédent, baisse de la confiance des consommateurs…) qui ont eu des répercussions négatives pour le secteur Maisons et Décoration.
Afin de poursuivre les actions menées dans le cadre du Plan stratégique 3C (Clients, Coûts, Cash), lancé en 2023, Maisons du Monde a défini un nouveau plan visant le retour progressif à la croissance rentable en 2025-2026. Le plan de transformation 2024-2026, Inspire Everyday, annoncé en mars 2024, s’appuie sur les fondations solides posées par le Plan 3C, positionnant le client au cœur du modèle de croissance, tout en donnant la priorité à l’excellence opérationnelle génératrice de cash. Les deux axes prioritaires sont les suivants :
En mars 2024, il avait été annoncé que le plan de transformation Inspire Everyday devrait permettre de réaliser 85 millions d’euros d’économies brutes de coûts sur trois ans, à fin 2026. Ce montant a été revu à la hausse avec un objectif de plus de 100 millions d’euros, annoncé en mars 2025, soit un montant de plus de 145 millions d’euros d’économies brutes de coûts sur cinq ans (2022-2026). Le Groupe a comme ambition d’atteindre un cash-flow libre cumulé supérieur à 100 millions d’euros en trois ans. Il vise par ailleurs :
Maisons du Monde a renouvelé sa notation auprès du Carbon Disclosure Project (CDP), et a été maintenu dans la prestigieuse « Liste A 2024 - Changement Climatique ». Cette reconnaissance prestigieuse s’illustre par les actions menées par Maisons du Monde, notamment :
Dans le cadre de son plan stratégique Inspire Everyday présenté début 2024, Maisons du Monde place le client et la satisfaction de chacun·e au cœur de ses priorités stratégiques. C’est pourquoi Maisons du Monde franchit une nouvelle étape en lançant son tout premier programme de fidélité en France : « MA Maisons du Monde ». Il offre un ensemble de services et de privilèges sur mesure, construits autour de trois niveaux de fidélité et d’engagement : Likers, Lovers ou bien Addicts.
(en millions d’euros) | 2024 | 2023 | % Variation |
|---|---|---|---|
Ventes (1) | 1001,9 | 1 128,0 | (11,2 %) |
Ventes à périmètre comparable (2) | 969,1 | 1 079,0 | (10,2 %) |
EBIT | 1,2 | 45,8 | (97,3 %) |
En % des ventes | 0,1 % | 4,1 % | (3,9 ppts) |
Résultat net | (115,3) | 8,8 | - |
Résultat net de base par action (en euros) | (2,99) | 0,21 | - |
Résultat net dilué par action (en euros) | (2,94) | 0,21 | - |
Flux de trésorerie disponible (3) | 15,2 | 27,4 | (44,5 %) |
Endettement net hors IFRS 16 (4) | 85,1 | 90,4 | (5,9 %) |
Ratio de levier financier (5) | 3,81x | 1,11x | - |
| |||
(en millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre | ||
|---|---|---|---|
2024 | 2023 | % | |
Volume d’affaires (GMV) Groupe | 1 136,3 | 1 266,3 | (10,3 %) |
VENTES Groupe | 1 001,9 | 1 128,0 | (11,2 %) |
Ventes Groupe à périmètre comparable | 969,1 | 1 079,0 | (10,2 %) |
VENTES PAR CATÉGORIE DE PRODUITS |
|
|
|
DÉCORATION | 558,6 | 649,9 | (14,0 %) |
En % des ventes | 55,8 % | 57,6 % | (1,8 ppt) |
MEUBLES | 443,2 | 478,1 | (7,3 %) |
En % des ventes | 44,2 % | 42,4 % | 1,9 ppt |
VENTES PAR CANAL DE DISTRIBUTION |
|
|
|
RÉSEAU DE MAGASINS | 723,0 | 818,4 | (11,7 %) |
En % des ventes | 72,2 % | 72,6 % | (0,4 ppt) |
VENTES EN LIGNE | 278,8 | 309,6 | (9,9 %) |
En % des ventes | 27,8 % | 27,4 % | 0,4 ppt |
VENTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE |
|
|
|
FRANCE | 555,8 | 625,5 | (11,1 %) |
En % des ventes | 55,5 % | 55,5 % | 0,0 ppt |
INTERNATIONAL | 446,0 | 502,5 | (11,2 %) |
En % des ventes | 44,5 % | 44,5 % | 0,0 ppt |
Les ventes du Groupe pour l’année 2024 se sont élevées à 1 001,9 millions d’euros, reflétant une baisse de 10,2 % par rapport à 2023 à périmètre comparable et une baisse de 11,2 % en données publiées, dans un contexte difficile pour le secteur Maisons et Décoration, accentué par des facteurs macroéconomiques défavorables.
Maisons du Monde a poursuivi la gestion proactive de son réseau de magasins. À fin décembre 2024, celui-ci comptait 338 magasins dont 14 transferts de magasins détenus par des affiliés.
Les ventes en ligne se sont élevées à 278,8 millions d’euros, enregistrant une baisse de 9,9 % vs 2023. La marketplace affiche des ventes en hausse dans tous les pays où elle est présente (France, Espagne, Italie et Allemagne).
Les ventes en magasin ont baissé de 11,7 % vs 2023 pour atteindre 723,0 millions d’euros. Une plus grande disponibilité des produits et des initiatives commerciales attrayantes ont permis d’améliorer les taux de conversion sur le quatrième trimestre. Le Groupe a par ailleurs achevé la rénovation de 63 magasins, dont deux avec un concept spécifique pour les centres commerciaux. Ces rénovations portent à 63 le nombre total de magasins rénovés ou au concept nouveau, à fin 2024.
Les ventes de décoration sont en recul de 14,0 % vs 2023, à 558,6 millions d’euros, reflétant l’attentisme des clients pour les dépenses discrétionnaires. Les ventes de meubles ont enregistré une baisse plus modérée à - 7,3 % comparée à l’année précédente, bénéficiant d’une meilleure disponibilité en magasin et de l’impact positif des promotions, lors des Journées Privilèges, dans le cadre du programme de fidélité.
Les ventes en France sont en retrait de 11,1 % à 555,8 millions d’euros en 2024, tandis que les ventes à l’international ont totalisé 446,0 millions d’euros en baisse de 11,2 % vs 2023, reflétant des résultats contrastés selon les pays : la dynamique a été plus favorable en Espagne et en Italie.
(En millions d’euros) | 2024 | 2023 | % Change |
Ventes | 1 001,9 | 1 128,0 | (11,2 %) |
Coût des ventes (1) | (360,9) | (414,6) | (13,0 %) |
Marge brute | 641,0 | 713,4 | (10,1 %) |
En % des ventes | 64,0% | 63,2 % | 0,7 ppt |
Coûts d’exploitation des magasins et coûts centraux | (332,0) | (339,6) | (2,2 %) |
Coûts logistiques | (163,6) | (166,3) | (1,6 %) |
Charges d’exploitation | (495,7) | (505,8) | (2,0 %) |
EBITDA courant | 145,3 | 207,6 | (30,0 %) |
En % des ventes | 14,5 % | 18,4 % | (3,9 ppts) |
Dotation aux amortissements, provisions et dépréciations | (144,1) | (161,8) | (10,9 %) |
EBIT | 1,2 | 45,8 | (97,3 %) |
En % des ventes | 0,1 % | 4,1 % | (3,9 ppts) |
| |||
Alors que l’EBIT a été affecté par la baisse des ventes, le taux de marge brute s’améliore de 80 bps à 64,0 %, grâce aux économies réalisées sur les coûts de fret et à la contribution positive de la marketplace.
Les charges d'exploitation s’élèvent à 495,7 millions d’euros, en diminution de 2,0 % comparé à 2023. Les actions ciblées sur les coûts ont permis d’enregistrer une économie brute de 45 millions d’euros, sur l’ensemble de nos opérations.
La marge d’EBITDA courant s’établit à 14,5 % des ventes comparée à 18,4 % en 2023, impactée par la baisse des volumes.
Le poste dotations aux amortissements, provisions et dépréciations baisse de 10,9 %, du fait d’un montant moindre de dotation aux provisions, compensant le démarrage de l’amortissement du centre de distribution dans le nord de la France.
La marge d’EBIT reste positive à 0,1 %, comparée à 4,1 % en 2023.
Le résultat net s’établit à - 115,3 millions d’euros contre 8,8 millions d’euros en 2023.
Il comprend :
(En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre | |
|---|---|---|
2024 | 2023 | |
EBITDA courant | 145,3 | 207,6 |
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité | 15,4 | 0,2 |
Variation des autres éléments opérationnels | 5,0 | (19,1) |
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles | 165,7 | 188,7 |
Dépenses d’investissement (CAPEX) | (22,7) | (33,0) |
Variation des dettes nettes sur immobilisations | (4,9) | (2,5) |
Produits des cessions d’actifs non courants | 1,6 | 1,9 |
Cession d’actifs financiers | 0,2 | - |
Diminution de la dette de location | (111,2) | (114,4) |
Intérêts liés à la dette de location | (13,6) | (13,3) |
Flux de trésorerie disponible (Cash Flow libre) | 15,2 | 27,4 |
En 2024, les investissements ont atteint 22,7 millions d’euros, en baisse de 10,3 millions d’euros par rapport à l’année précédente. Le ratio CAPEX/ventes ressort ainsi à 2,3 % contre 2,9 % en 2023, reflétant une maîtrise rigoureuse des dépenses d’investissement. Le Groupe concentre ses investissements dans la digitalisation de ses process, pour un meilleur suivi des opérations, ainsi que dans ses magasins.
Maisons du Monde a amélioré son besoin en fonds de roulement de 15 millions d’euros, tout en maintenant une bonne disponibilité de stocks.
Le cash flow libre s’élève à 15,2 millions d’euros contre 27,4 millions d’euros à fin décembre 2023.
L’évolution de l’endettement net entre les 31 décembre 2024 et 2023 s’analyse comme suit :
(En millions d’euros) | Exercice clos le 31 décembre | |
|---|---|---|
2024 | 2023 | |
Ligne de crédit à long terme | 75,2 | 100,0 |
Facilités de crédit renouvelables (RCF) | 89,8 | (1,0) |
Autres dettes | 10,2 | (20,1) |
ENDETTEMENT BRUT | 175,2 | 119,1 |
Dettes de location | 521,2 | 571,0 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | (90,5) | (29,9) |
ENDETTEMENT NET (yc IFRS 16) | 605,8 | 660,2 |
Moins : Dette de location (IFRS 16) | (521,2) | (571,0) |
Plus : Dette de location (crédit-bail) | 0,5 | 1,2 |
ENDETTEMENT NET hors IFRS 16 | 85,1 | 90,4 |
EBITDA DDM (douze derniers mois) (1) | 22,3 | 81,3 |
ratio de levier financier (2) | 3,81x | 1,11X |
| ||
Les locations financières ont diminué de 50 millions d’euros, reflétant les décisions prises sur le parc de magasins. Le Groupe poursuit également la renégociation des loyers auprès de ses bailleurs.
La dette financière nette hors IFRS 16, au 31 décembre 2024, s’élève à 85,1 millions d’euros, en légère baisse comparée au 31 décembre 2023. Le Groupe bénéficiait, à fin décembre 2024, d’environ 200 millions d’euros de liquidités ; il dispose également de financements garantis par son pool bancaire jusqu’en avril 2028. Le Groupe a obtenu un aménagement de ses covenants auprès de ses partenaires bancaires, qui l’ont accepté unanimement et ce, pour le passage du 31 décembre 2024 et du 30 juin 2025.
Le montant du dividende et le taux de distribution au titre des trois exercices précédents sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Exercice concerné/(exercice de distribution) | Nombre d’actions composant le capital social | Nombre d’actions rémunérées | Dividende versé par action | Taux de distribution |
|---|---|---|---|---|
2023 (2024) | 39 189 288 | 38 556 884 | 0,06 EUR | 30 % |
2022 (2023) | 43 288 097 | 40 564 867 | 0,30 EUR | 37 % |
2021 (2022) | 45 241 894 | 44 001 776 | 0,55 EUR | 36 % |
2020 (2021) | 45 241 894 | 45 012 671 | 0,30 EUR | 34 % |
La politique de distribution de dividendes est présentée au sein du Chapitre 7 (paragraphe 7.3.7) du présent Document d’enregistrement universel.
Le Conseil d’administration du 10 mars 2025 a décidé de proposer à l’Assemblée générale du 26 juin 2025 appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2024 :
Il n’existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.
Maisons du Monde n’a pas connaissance de changement significatif de la situation financière du Groupe survenu depuis la fin du dernier exercice pour lequel des états financiers audités ont été publiés.
Maisons du Monde a annoncé le 23 janvier 2025 un projet de réorganisation et de simplification de ses sièges sociaux en France, dans le cadre d’une consultation avec ses représentants du personnel. Aucun magasin du Groupe n’est concerné. Ce plan repose sur deux axes majeurs :
La nouvelle organisation sièges prévoit un ajustement à la baisse de 91 postes répartis essentiellement entre Paris et Nantes. La mise en place du projet de la nouvelle organisation se fera avec une priorité donnée aux départs volontaires, incluant des mesures responsables négociées avec les partenaires sociaux. En ce qui concerne les magasins, piliers de la proximité et de l’expérience client, aucun magasin n’est concerné par ce projet. Cette réorganisation vise également à rapprocher davantage les sièges des magasins. Par ailleurs, une refonte ambitieuse de la filière métier sera menée auprès du personnel des magasins afin de favoriser les parcours de carrière, la formation et la performance au service du client.
La nomination de Casa Holdings, en qualité d’administrateur en remplacement de Gabriel Naouri, est soumise à la ratification de l’Assemblée générale du 26 juin 2025. Casa Holdings exercera son mandat pour la durée restante du mandat de Gabriel Naouri, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025.
La nomination de TELEIOS Global Opportunities Master Funds, en qualité d’administrateur en remplacement de Adam Epstein, est également soumise à la ratification de l’Assemblée générale du 26 juin 2025. Le mandat de TELEIOS Global Opportunities Master Fund s’exercera pour la durée résiduelle du mandat de Adam Epstein, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026.
Dans le cadre du plan de transformation Inspire Everyday, qui vise, sur la période 2025-2026, un retour progressif à la croissance des ventes d’ici 2026, plus de 100 millions d’euros d’économies brutes et un cash-flow libre supérieur à 100 millions d’euros en cumulé, Maisons du Monde s’est fixé le plan d’actions suivant :
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
Ventes de marchandises et commissions liées à des activités ordinaires |
| ||
Autres produits des activités ordinaires |
| ||
Chiffre d’affaires | 6 | ||
Coût des ventes |
| ( | ( |
Charges de personnel | 7 | ( | ( |
Charges externes | 8 | ( | ( |
Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations |
| ( | ( |
Juste valeur des instruments financiers dérivés | 21 | ( | ( |
Autres produits opérationnels courants | 9 | ||
Autres charges opérationnelles courantes | 9 | ( | ( |
Résultat opérationnel courant |
| ( | |
Autres produits et charges opérationnels | 10 | ( | ( |
Résultat opérationnel |
| ( | |
Coût de l’endettement financier net |
| ( | ( |
Charges financières sur dette de location |
| ( | ( |
Produits financiers |
| ||
Charges financières |
| ( | ( |
Résultat financier | 11 | ( | ( |
Résultat avant impôt |
| ( | |
Impôt sur le résultat | 12 | ( | |
RÉSULTAT NET |
| ( | |
Attribuable aux : |
|
|
|
|
| ( | |
|
| ||
Résultat net par action part du Groupe : |
|
|
|
Résultat net de base par action | 13 | ( | |
Résultat net dilué par action | 13 | ( |
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
RÉSULTAT NET |
| ( | |
| 24 | ( | ( |
|
| ||
Éléments non recyclables en résultat |
| ( | ( |
| 21 | ( | |
|
| ( | |
|
| ( | |
Éléments recyclables en résultat |
| ( | |
AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL, NET D’IMPÔT |
| ( | |
RÉSULTAT GLOBAL |
| ( | ( |
Attribuable aux : |
|
|
|
|
| ( | ( |
|
|
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
Goodwill | 14 | ||
Autres immobilisations incorporelles | 15 | ||
Immobilisations corporelles | 16 | ||
Droits d’utilisation relatifs aux contrats de location | 17 | ||
Autres actifs financiers non courants | 18 | ||
Impôts différés actifs | 19 | ||
Instruments financiers dérivés | 21 | ||
Actifs non courants |
| ||
Stocks | 20 | ||
Créances clients et autres créances | 20 | ||
Actifs d’impôt exigible |
| ||
Instruments financiers dérivés | 21 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 23 | ||
Actifs courants |
| ||
TOTAL ACTIF |
|
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
Capital social |
| ||
Primes d’émission |
| ||
Réserves consolidées |
| ||
Résultat de la période |
| ( | |
Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société mère |
| ||
Participations ne donnant pas le contrôle |
| ||
TOTAL CAPITAUX PROPRES |
| ||
Emprunts non courants | 23 | ||
Dettes de location à long et moyen terme | 17 | ||
Impôts différés passifs | 19 | ||
Avantages postérieurs à l’emploi | 24 | ||
Provisions | 25 | ||
Instruments financiers dérivés | 21 | ||
Autres passifs non courants |
| ||
Passifs non courants |
| ||
Emprunts courants | 23 | ||
Dettes de location à court terme | 17 | ||
Dettes fournisseurs et autres dettes | 20 | ||
Provisions | 25 | ||
Passifs d’impôt exigible |
| ||
Instruments financiers dérivés | 21 | ||
Autres passifs courants |
| ||
Passifs courants |
| ||
TOTAL PASSIF |
| ||
TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES |
|
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
Résultat net |
| ( | |
Ajustements relatifs aux : |
|
|
|
|
| ||
|
| ||
| 21 | ||
|
| ||
|
| ||
|
| ( | |
| 11 | ||
| 11 | ||
| 12 | ( | |
Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement financier net et impôts |
| ||
Variation du besoin en fonds de roulement liée à l’activité | 20 | ||
Impôts versés |
| ( | |
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles |
| ||
Acquisitions d’actifs non courants : |
|
|
|
| 16 | ( | ( |
| 15 | ( | ( |
Variation des prêts et avances consentis |
| ||
Cession d’actifs financiers |
| ||
Variation des dettes sur immobilisations |
| ( | ( |
Cessions d’actifs non courants |
| ||
Dividendes reçus |
| ||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement |
| ( | ( |
Incidence des variations de périmètre sans prise de contrôle |
| ( | |
Souscription d’emprunts | 23 | ||
Remboursement d’emprunts | 23 | ( | ( |
Diminution des dettes de location | 17 | ( | ( |
Acquisitions (nettes) d’actions propres |
| ( | ( |
Dividendes versés |
| ( | ( |
Intérêts payés | 23 | ( | ( |
Intérêts liés à la dette de location |
| ( | ( |
Intérêts encaissés |
| ||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement |
| ( | ( |
Gains/pertes de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie |
| ( | |
VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE |
| ( | |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture |
| ||
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE |
|
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Trésorerie et équivalents de trésorerie (hors découverts bancaires) | ||
Découverts bancaires | ( | ( |
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE |
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
(en milliers d’euros) | Attribuables aux actionnaires de la société mère | Participa- tions ne donnant pas le contrôle |
Total des capitaux propres | ||||
Capital social | Primes d’émission | Réserves consolidées | Réserves de conversion | Total | |||
Solde au 1er janvier 2023 | |||||||
Dividendes distribués en numéraire | ( | ( | ( | ||||
Options de vente détenues par les minoritaires | ( | ( | ( | ||||
Paiements fondés sur des actions | |||||||
Actions propres | ( | ( | |||||
Résultat net de la période | |||||||
Autres éléments du résultat global de la période | ( | ( | ( | ( | |||
Autres variations | |||||||
Solde au 31 décembre 2023 | |||||||
Options de vente détenues par les minoritaires | |||||||
Dividendes distribués en numéraire | ( | ( | ( | ||||
Transactions entre actionnaires | ( | ||||||
Paiements fondés sur des actions | |||||||
Actions propres | ( | ( | ( | ||||
Résultat net de la période | ( | ( | ( | ||||
Autres éléments du résultat global de la période | ( | ||||||
Autres variations | ( | ( | ( | ||||
Solde au 31 décembre 2024 | |||||||
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
Sommaire
Les présents états financiers consolidés, préparés en application du référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne, concernent Maisons du Monde S.A. et ses filiales (ci-après, désignés collectivement « le Groupe », et individuellement « filiale » ou « participations dans des entreprises associées »).
Au cours de l’année 2024, sept magasins français détenus par Maisons du Monde France ont été transférés à des affiliés, et deux magasins ont été créés par des partenaires. Au 31 décembre 2024, le nombre de magasins sous affiliation est de quatorze.
Début octobre, le Groupe a lancé son premier programme de fidélisation clients en France. Le programme de fidélité « Ma Maison du Monde » a été construit autour de trois niveaux de fidélité et d’engagement : Likers, Lovers et Addicts. Chaque groupe bénéficie d’avantages exclusifs leur permettant d’accéder à des réductions et à des événements exclusifs (cf. note 3.5).
Le 4 mars 2024, Denis LAMOUREUX a rejoint le groupe Maisons du Monde en tant que Directeur Exécutif Administratif et Financier.
Lors de l’Assemblée générale du 21 juin 2024, il a été approuvé la nomination en qualité d’administrateur indépendant de Michel SIRAT, qui a également été nommé Président du Comité d’audit par le Conseil d’administration.
Les états financiers consolidés 2024 ont été préparés conformément aux normes internationales d’information financière (IFRS) telles qu’adoptées par l’Union européenne. Les normes adoptées par l’Union européenne sont consultables sur le site internet de la Commission européenne : http://www.efrag.org/Endorsement.
À la date de clôture, il n’existe pas de différence entre le référentiel utilisé et les normes adoptées par l’IASB dont l’application est obligatoire sur l’exercice présenté.
Les états financiers consolidés sont établis selon la convention du coût historique, à l’exception de certains instruments financiers évalués à la juste valeur ou au coût amorti tel qu’indiqué dans les conventions comptables ci-dessous. Les principes comptables appliqués restent inchangés par rapport à ceux de l’exercice précédent, à l’exception de l’adoption des normes décrites en note 3.2, effectives depuis le 1er janvier 2024.
Les données financières sont présentées en milliers d’euros. Les valeurs sont arrondies au millier le plus proche, sauf mention contraire. De façon générale, les valeurs présentées dans les états financiers consolidés sont arrondies à l’unité la plus proche. Par conséquent, la somme des montants arrondis peut présenter des écarts non significatifs par rapport au total reporté.
Adoptés par l’Union européenne :
Non encore adoptés par l’Union européenne :
Adoptés par l’Union européenne :
Cet amendement sera applicable aux exercices ouverts après le 1er janvier 2025.
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition. Les actifs identifiables acquis et les passifs assumés sont évalués à leur juste valeur à la date de prise de contrôle.
À la date d’acquisition, l’écart d’acquisition est évalué comme étant la différence entre :
Les participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées soit à leur juste valeur, soit à leur quote-part dans l’actif net identifiable de l’entité acquise. Cette option est appliquée au cas par cas pour chaque acquisition.
Les écarts d’acquisition négatifs sont enregistrés immédiatement en résultat.
Les frais liés à l’acquisition sont comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils sont encourus, sauf ceux portant sur des instruments de capitaux propres.
Tout ajustement de prix potentiel est estimé à sa juste valeur en date d’acquisition, et cette évaluation initiale ne peut être ajustée ultérieurement en contrepartie du goodwill qu’en cas de nouvelles informations liées à des faits et circonstances existant à la date d’acquisition et dans la mesure où l’évaluation était encore présentée comme provisoire (période d’évaluation limitée à douze mois). Tout ajustement ultérieur ne répondant pas à ces critères est comptabilisé en dette ou en créance en contrepartie du résultat du Groupe.
Si le regroupement d’entreprises est réalisé en plusieurs étapes, la valeur comptable à la date d’acquisition de la participation précédemment détenue dans l’entreprise acquise est réévaluée à sa juste valeur à la date d’acquisition. Les éventuelles plus-values ou moins-values découlant de telles mesures de revalorisation sont comptabilisées au compte de résultat.
Les filiales sont toutes des entités sur lesquelles le Groupe détient le contrôle. Le Groupe contrôle une entité lorsque ses relations avec l’entité l’exposent ou lui donnent droit à un rendement variable et qu’il a la possibilité d’influer sur ce rendement du fait du pouvoir qu’il exerce sur l’entité. L’appréciation du pouvoir est basée sur les droits effectifs conférant la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes d’une entité, à savoir les activités qui affectent significativement ses rendements. Les filiales sont intégralement consolidées à la date de transfert du contrôle au Groupe. Elles sont déconsolidées à partir de la date à laquelle cesse ce contrôle.
Toutes les transactions intercompagnies, soldes et plus-values réalisées sur des opérations entre des sociétés du Groupe sont éliminés. Les pertes latentes sont également éliminées à moins que la transaction n’ait mis en évidence une dépréciation de l’actif transféré. Le cas échéant, les méthodes comptables des filiales ont été ajustées afin d’être en adéquation avec les règles et méthodes appliquées par le Groupe.
Les éléments inclus dans les états financiers de chacune des entités du Groupe sont évalués en utilisant la monnaie du principal environnement économique dans lequel l’entité exerce ses activités (la « devise fonctionnelle »). Les états financiers consolidés sont présentés en euro, la devise de présentation du Groupe.
Les transactions en devises étrangères sont converties dans la devise fonctionnelle au taux de change prévalant à la date des transactions. Les plus et moins-values de change résultant du règlement de ces opérations et de la conversion en fin d’année des taux de change des éléments d’actif et de passif monétaires libellés dans des devises étrangères sont constatées dans le compte de résultat, sauf si elles sont reportées dans les autres éléments du résultat global en tant que couvertures de flux de trésorerie éligibles, via :
Les résultats et la situation financière de toutes les sociétés du Groupe (dont aucune n’a la monnaie d’une économie hyperinflationniste) qui ont une devise fonctionnelle différente de la monnaie de présentation sont convertis dans la devise de présentation comme suit :
Le chiffre d’affaires provenant de la vente de biens et services est évalué sur la base de la contrepartie prévue au contrat avec le client et exclut les montants collectés pour le compte de tiers.
Le groupe Maisons du Monde tire ses revenus de la vente de meubles et d’objets de décoration en magasins (détenus en propre et par des affiliés) ou par l’intermédiaire de sa plateforme e-commerce ainsi que des prestations de décorations via sa filiale Savane Vision (Rhinov). Il délivre également des prestations de transports dans le cadre de la livraison des marchandises au client final ainsi que des prestations logistiques à des tiers. Il tire également ses revenus via les prestations et les commissions liées à sa marketplace.
Le Groupe reconnaît le revenu lors du transfert du contrôle du bien au client, qui est réputé intervenir au moment précis de la livraison lorsque le client a la possession matérielle de l’actif et qu’il l’a accepté. Il supporte alors les risques et avantages liés à sa propriété.
Le montant constaté en revenu est fondé sur le prix de transaction fixé au contrat et correspond au montant de la contrepartie que le Groupe s’attend à recevoir en application des clauses contractuelles. Au cas particulier du Groupe, ce prix ne comprend pas de montants variables nécessitant de recourir à des estimations.
Une créance est comptabilisée dès lors que le Groupe s’est libéré de ses obligations, soit à la date de livraison des biens.
Les clients particuliers règlent l’intégralité du prix de vente à la commande, que ce soit en magasin ou sur la plateforme e-commerce. Le Groupe a également établi des partenariats avec des sociétés spécialisées du crédit à la consommation, sous le statut d’intermédiaire, pour offrir aux clients du Groupe des facilités de règlement. Les contrats conclus avec les clients ne contiennent toutefois pas de composante de financement, étant donné que le prix de vente reste identique en présence ou en l’absence d’un financement réalisé via ces sociétés de crédit à la consommation. Le Groupe conclut aussi des contrats avec des clients professionnels et la reconnaissance du revenu se fait au moment de la livraison des marchandises.
Un droit de retour est attaché aux ventes réalisées sur la plateforme e-commerce. Le Groupe comptabilise, le cas échéant, un passif au titre des remboursements futurs et un actif au titre des produits qu’il s’attend à récupérer.
Les garanties relatives aux marchandises vendues ne correspondent pas à une obligation de prestation distincte pour laquelle le client bénéficierait de prestations additionnelles, et qu’il pourrait acquérir de manière séparée. Elles correspondent à l’assurance de la conformité des produits à leurs spécifications et sont comptabilisées, le cas échéant, conformément à IAS 37 – Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels.
N’ayant pas de contrat dont la durée dépasserait un an, le Groupe a fait le choix d’appliquer la mesure de simplification relative aux obligations de prestations non encore satisfaites à la clôture, en ne communiquant pas d’informations relatives à ces obligations.
Le Groupe reconnaît le revenu lorsqu’il a rempli son obligation de prestation envers le client, qui est réputé intervenir au moment précis de la livraison lorsque le client a la possession matérielle de l’actif et qu’il l’a accepté.
Le Groupe reconnaît le revenu lorsqu’il a rempli son obligation de prestation envers le client, qui est réputé intervenir au moment précis de la livraison du projet au client.
Le Groupe agit en tant qu’agent. Les revenus comptabilisés correspondent aux prestations et commissions facturées aux fournisseurs sur les ventes réalisées.
L’affilié agit en tant qu’agent, donc le Groupe reconnaît le chiffre d’affaires pour le montant de la vente au client final et une commission est versée à l’affilié. Cette commission est présentée dans les charges externes au compte de résultat.
La vente d’un bien ou service assortie d’une option accordée au client d’acheter ultérieurement des biens et services additionnels à un prix avantageux, constitue un contrat comprenant deux obligations de performance séparées. D’une part, un bien ou un service livré immédiatement et d’autre part, un droit à recevoir ultérieurement des biens ou services à prix réduit.
Ces avantages sont évalués à leur juste valeur et comptabilisés en déduction de la vente initiale, après prise en compte d’un taux de péremption, correspondant à la probabilité d’utilisation des avantages par les clients, estimée selon une méthode statistique. Certains avantages ont une date de péremption au 30 juin ou 31 décembre de l’année en cours et par conséquent, ils ne font pas partie de l’évaluation des avantages futurs.
La politique de rémunération du Groupe consiste à mettre en place régulièrement des plans d’attribution d’actions de performance et, ponctuellement, d’options de souscription d’actions en faveur des membres de la Direction générale, des cadres dirigeants et de cadres intermédiaires. Les plans en cours au 31 décembre sont des plans réglés en actions pour les actions de performance et en trésorerie pour les options de souscription.
Le coût des plans d’action de performance (réglés en actions) est comptabilisé en charges de personnel sur la période d’acquisition en contrepartie d’une augmentation des capitaux propres.
Le coût des plans d’options de souscription d’actions (réglés en trésorerie) est comptabilisé en charges de personnel sur la période d’acquisition en contrepartie d’une dette au profit des bénéficiaires.
Conformément à la norme IFRS 2, le coût des plans d’attribution d’actions de performance est déterminé par référence à la juste valeur des actions à la date d’attribution, correspondant au prix de l’action à la même date, déduction faite de la valeur actuelle estimée des dividendes non reçus au cours de la période d’acquisition.
La probabilité estimée de satisfaire les conditions de performance du marché réduit la juste valeur des actions de performance à la date d’attribution.
Les conditions de performance hors marché (telles que la condition de présence, ou les objectifs de rendement internes) ne sont pas prises en considération dans l’évaluation de la juste valeur à la date d’attribution, mais ajustent le coût final, selon le nombre réel d’instruments de capitaux propres dévolus.
L’effet de dilution des plans d’action de performance en cours est reflété dans le calcul du résultat dilué par action.
L’évaluation repose sur les principales hypothèses sous-jacentes suivantes :
Conformément à la norme IFRS 2, le coût des plans d’options de souscription d’actions est déterminé par différence entre la juste valeur des options de souscription d’actions à la date d’attribution et le prix d’exercice de l’option. Les plans mis en place portant sur des titres non cotés d’une entité du Groupe, l’estimation de la juste valeur a été réalisée en recourant à la technique d’évaluation par les multiples.
Les autres produits et charges opérationnels incluent principalement des frais de réorganisation (fermeture de magasin sans relocalisation), des frais de restructuration, des frais d’acquisition, les dépréciations de goodwill et de marques ainsi que certaines provisions. Cette rubrique du compte de résultat comprend des éléments monétaires et non monétaires.
Les autres produits et charges opérationnels concernent des éléments inhabituels, peu fréquents ou non récurrents. Ces éléments sont ceux qui, de l’avis de la Direction, doivent être reconnus dans les comptes en raison de leur montant, nature ou incidence. Le classement comptable est cohérent avec la façon dont la performance financière est mesurée par la Direction et présentée au Conseil d’administration et contribue à fournir une analyse pertinente des résultats du Groupe.
Les produits et charges financiers sont comptabilisés en fonction du temps écoulé en tenant compte du rendement effectif de l’actif qui est le taux d’intérêt requis pour actualiser les flux futurs de trésorerie attendus sur la durée de vie de l’actif et le rendre égal à la valeur initiale de l’actif.
Les dividendes issus des participations sont comptabilisés lorsque le droit de l’actionnaire à percevoir le paiement est établi.
Les dividendes versés aux actionnaires de la Société sont comptabilisés en tant que passif dans les états financiers consolidés au titre de la période sur laquelle les dividendes sont approuvés par les actionnaires de la Société.
Le résultat net par action est calculé en divisant :
Le résultat net dilué par action est calculé en ajustant le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation utilisé dans le calcul du résultat net par action pour tenir compte des instruments dilutifs.
Suivant les circonstances, l’effet de dilution peut résulter des options de souscription accordées aux salariés, des bons de souscription d’actions ainsi que des conversions d’obligations selon les conditions prévalentes à la clôture.
Le résultat net dilué par action prend en compte :
Le nombre d’actions retenu est celui qui aurait été alloué si les critères de performance avaient été évalués à la fin de la période de clôture ou qui pourrait être créé en cas de conversion de l’intégralité des obligations émises.
Le goodwill naît lors de l’acquisition de filiales, de sociétés associées et de co-entreprises et représente la différence entre la contrepartie transférée, le montant de toute participation ne donnant pas le contrôle de l’entité acquise ainsi que la juste valeur à la date d’acquisition de toute participation antérieure dans l’entité acquise et la juste valeur des actifs nets identifiables acquis. Lorsque la différence est négative, ce montant est comptabilisé en résultat au cours de l’exercice d’acquisition.
Lors de règlements différés, les futurs montants à payer sont actualisés à leur valeur actuelle à la date de règlement. Le taux d’actualisation utilisé est le taux d’emprunt marginal de l’entité, soit le taux auquel un emprunt similaire pourrait être obtenu auprès d’un établissement financier indépendant selon des modalités comparables.
Le goodwill est inclus dans les immobilisations incorporelles et n’est pas amorti, mais soumis à un test de dépréciation annuellement, ainsi que toutes les fois où il y a un indice de perte de valeur. Le goodwill est évalué au coût diminué du cumul des pertes de valeur. Les plus et moins-values sur la cession d’une entité comprennent la valeur comptable du goodwill affecté à l’entité vendue.
Pour les besoins des tests de dépréciation, le goodwill acquis dans un regroupement d’entreprises est alloué à chacune des unités génératrices de trésorerie (UGT) ou à chaque groupe d’UGT censé bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque UGT ou chaque groupe d’UGT auquel le goodwill est alloué représente le niveau le plus fin au sein de l’entité auquel le goodwill est suivi au niveau du Groupe. Le goodwill est suivi au niveau géographique : France et international.
La valeur nette comptable du goodwill est comparée à la valeur recouvrable des UGT ou des groupes d’UGT auxquels le goodwill est alloué, qui représente la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité et la juste valeur déduction faite des coûts de la vente. La valeur d’utilité est fonction des flux de trésorerie futurs estimés et ramenés à leur valeur actuelle à l’aide d’un taux d’actualisation après impôt qui reflète les appréciations actuelles du marché de la valeur temporelle de l’argent et des risques spécifiques à l’actif ou à l’UGT. Toute dépréciation est immédiatement comptabilisée en charges et n’est pas reprise par la suite. Les dépréciations sont réparties tout d’abord sur la valeur comptable de tout goodwill alloué à l’UGT, puis sur la valeur comptable des autres actifs de l’UGT, au prorata.
Une marque a une durée de vie indéfinie, car il n’y a pas de limite prévisible à la période pendant laquelle l’actif est censé générer des flux de trésorerie nets entrants pour l’entité. La valorisation des marques a été déterminée moyennant le concours d’experts en évaluation, en tenant compte de divers facteurs, dont la notoriété de la marque. La méthode des redevances a été utilisée pour estimer la juste valeur des marques. Cette approche consiste à déterminer la valeur de la marque sur la base des revenus futurs des redevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitée sous forme de licence par un tiers. Ces marques, qui sont juridiquement protégées, ne sont pas amorties, mais elles sont soumises à un test de dépréciation annuellement ou plus fréquemment s’il existe des indices de pertes de valeur au niveau du Groupe. Les campagnes de publicité et de promotion contribuent à maintenir le positionnement des marques.
Les noms commerciaux et licences acquis sont enregistrés au coût d’acquisition.
Les noms commerciaux et licences acquis dans un regroupement d’entreprises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Les noms commerciaux et licences ont une durée de vie limitée et sont ensuite comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué du cumul des amortissements et dépréciations. L’amortissement est calculé selon le mode linéaire pour répartir le coût des noms commerciaux et des licences sur leur durée de vie estimée comprise entre un et quatre ans.
Les coûts associés à la maintenance des logiciels informatiques sont comptabilisés en charges au fur et à mesure qu’ils sont encourus. Les frais de développement directement attribuables à la conception et au test de logiciels identifiables contrôlés par le Groupe sont comptabilisés en tant qu’immobilisations incorporelles lorsque les critères suivants sont satisfaits :
Lorsque ces critères sont remplis, les coûts de développement internes de logiciels sont capitalisés pendant la phase de développement des applications. Les coûts capitalisés correspondent aux coûts externes directs ainsi qu’aux coûts salariaux liés au temps consacré au projet au cours de la période de capitalisation. Les logiciels capitalisés sont soumis à un test de dépréciation chaque année ou lorsque l’évolution de la situation indique que les montants capitalisés pourraient être dépréciés. L’amortissement est calculé à partir du moment où l’actif est mis en service, selon le mode linéaire, afin de répartir le coût du logiciel sur sa durée de vie estimée entre trois et cinq ans.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, diminué du cumul des amortissements et dépréciations. Le coût d’acquisition comprend les dépenses qui sont directement attribuables à l’acquisition de l’actif. Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptable de l’actif ou comptabilisés, selon le cas, en tant qu’actif distinct, uniquement lorsqu’il est probable que les bénéfices économiques futurs associés à l’immobilisation reviendront au Groupe et si son coût peut être mesuré de manière fiable. La valeur comptable de tout élément comptabilisé en tant qu’actif séparé est sortie lorsqu’il est remplacé. Tous les autres frais de réparation et de maintenance sont imputés au compte de résultat sur la période au titre de laquelle ils sont engagés.
Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité des actifs sont réévaluées et ajustées, le cas échéant, à chaque date d’arrêté. Si la valeur comptable d’un actif est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, la valeur comptable de l’actif doit immédiatement être ramenée à sa valeur recouvrable.
Les plus et moins-values de cession sont déterminées en comparant le produit de la cession avec la valeur comptable.
Le Groupe reconnaît un contrat de location dès lors qu’il obtient la quasi-totalité des avantages économiques liés à l’utilisation d’un actif identifié et qu’il a le droit de contrôler cet actif. Les contrats de location du Groupe portent essentiellement sur des biens immobiliers, principalement les magasins et les entrepôts.
Les contrats de location sont comptabilisés au bilan au commencement du contrat, pour la valeur actualisée des paiements futurs. Cela se traduit par la constatation :
À la date de prise d’effet d’un contrat de location, le droit d’utilisation évalué comprend : le montant initial de la dette auquel sont ajoutés, s’il y a lieu, les coûts directs initiaux, les coûts estimés de remise en état de l’actif, les pas-de-porte, les droits au bail ainsi que les paiements d’avance faits au loueur, nets le cas échéant, des avantages reçus du bailleur.
Le droit d’utilisation est amorti sur la durée du contrat qui correspond en général à la durée ferme du contrat en tenant compte des périodes optionnelles qui sont raisonnablement certaines d’être exercées. Les dotations aux amortissements des droits d’utilisation sont comptabilisées dans le résultat opérationnel courant.
La recouvrabilité du droit d’utilisation est testée dès lors que des événements ou modifications d’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur de l’actif.
En France, le titulaire des droits au bail a le droit de renouveler le bail presque indéfiniment. Si le bailleur souhaite résilier un bail commercial en France, le locataire a le droit de recevoir une indemnité d’éviction égale à la valeur des droits au bail à la date d’annulation.
Par conséquent, les droits au bail ont une durée de vie indéfinie, car il n’y a pas de fin prévisible à la période pendant laquelle les droits au bail sont censés générer des flux de trésorerie nets entrants. En conséquence, les principaux droits au bail (versés à l’ancien locataire) ne sont pas amortis, mais ils sont soumis à un test de dépréciation chaque année et chaque fois que des événements ou des circonstances indiquent que leurs montants recouvrables peuvent être inférieurs à leur valeur comptable.
Suite à l’application de la norme IFRS 16, le droit au bail est inclus dans le droit d’utilisation.
Dans certains cas, un autre terme juridique est utilisé pour les droits au bail. Ils sont appelés « pas-de-porte » lorsque le montant est versé par le locataire au bailleur. Ils sont classés en droit d’utilisation et amortis sur la durée estimée du bail.
Les dispositions de mise en œuvre du test de dépréciation du droit d’utilisation, des droits au bail et des pas-de-porte sont identiques à celles relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles telles que décrites dans les notes 3.11 et 3.12.
À la date de prise d’effet du contrat, la dette de location est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements futurs qui comprennent les loyers fixes, les loyers variables qui dépendent d’un indice ou d’un taux défini dans le contrat, les franchises de loyers, ainsi que les paiements relatifs aux options d’extension, d’achat, de résiliation ou de non-renouvellement, si le Groupe est raisonnablement certain de les exercer.
Quand le taux implicite du contrat n’est pas facilement déterminable, le Groupe retient le taux marginal d’endettement du Groupe pour évaluer le droit d’utilisation et la dette de loyers correspondante, qui prend notamment en compte les conditions de financement du Groupe et l’environnement économique dans lequel le contrat a été souscrit.
Ultérieurement, la dette de location est évaluée au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
La charge d’intérêts de la période est comptabilisée dans le résultat financier.
La dette de location est présentée séparément de la dette nette.
Les contrats de location correspondant à des actifs de faible valeur unitaire ou de courte durée sont comptabilisés directement en charges.
Le Groupe applique la décision du Comité de l’IFRS IC du 16 décembre 2019 précisant qu’il n’est pas possible de retenir uniquement l’approche juridique pour déterminer la période exécutoire d’un contrat, dont la durée ne peut pas être déterminée de façon ferme à l’origine du contrat. Un contrat de location reste exécutoire aussi longtemps que le locataire, ou le bailleur, aurait à subir une perte ou une pénalité plus qu’insignifiante en cas d’arrêt du contrat. Pour déterminer la durée exécutoire du contrat de location, il doit être pris en compte l’ensemble des aspects économiques du contrat et pas seulement les indemnités de résiliations contractuelles. En Italie, le Groupe possède certains contrats immobiliers avec des options de prolongation. Une analyse est faite avec notre service immobilier sur le caractère raisonnable d’activer ces options en fonction de différents critères tels que la profitabilité du magasin et son emplacement.
Les actifs qui ont une durée de vie indéfinie – par exemple, le goodwill ou certaines immobilisations incorporelles – ne sont pas amortis et sont testés pour dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements de circonstances indiquent qu’ils pourraient être dépréciés.
Un test de dépréciation est réalisé pour les actifs amortissables si des événements ou des changements de situation indiquent que leur valeur comptable n’est pas récupérable. Une dépréciation est constatée pour la différence entre la valeur comptable de l’actif et sa valeur recouvrable, si cette dernière est inférieure à la valeur comptable de l’actif. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur d’un actif diminué des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. Pour la réalisation du test de dépréciation, les actifs sont regroupés par unités génératrices de trésorerie, lesquelles sont le plus petit groupe identifiable d’actifs qui génère des entrées de trésorerie indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs. Les dépréciations antérieures des actifs non financiers (autres que le goodwill) sont examinées pour reprise éventuelle à chaque date de clôture.
Les actifs financiers définis par la norme IFRS 9 comprennent trois catégories : des actifs financiers évalués au coût amorti, des actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en contrepartie des autres éléments du résultat global (JVOCI) et des actifs financiers évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat net (JVPL).
La classification à retenir dépend du modèle économique ayant été choisi par le Groupe pour la gestion de ses actifs financiers ainsi que des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels desdits actifs.
Ces actifs financiers sont détenus en vue de la perception de flux de trésorerie contractuels.
Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur à la date d’acquisition, généralement le prix de transaction. Ultérieurement, s’ils ne font pas l’objet d’une opération de couverture, ces actifs sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Ils correspondent principalement aux éléments de bilan suivants : prêts, dépôts et cautionnements, créances clients, autres créances et créances fournisseurs.
Les actifs financiers à la juste valeur en contrepartie d’autres éléments du résultat global sont des actifs financiers détenus à la fois à des fins de perception de flux de trésorerie contractuels et à des fins de cession. Ces instruments sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global. Seuls les intérêts ou dividendes perçus ainsi que les variations de juste valeur provenant de la variation du taux de change sont reconnus au compte de résultat.
La juste valeur des titres de participation de sociétés cotées sur un marché actif est déterminée par référence au prix de marché publié à la date de clôture. Les variations de juste valeur sont comptabilisées dans l’état des autres éléments du résultat global (directement en capitaux propres). Lors de la sortie de l’actif financier du bilan, les variations de juste valeur sont recyclées dans les autres éléments du résultat global.
Cette catégorie comprend également les investissements dans des instruments de capitaux propres (actions, principalement) sur option irrévocable. Dans ce cas, lors de la cession des titres, les gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres (autres éléments du résultat global) ne seront pas reclassés en résultat ; seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat.
Cette dernière catégorie regroupe l’ensemble des actifs qui ne sont rattachés à aucune des catégories décrites ci-dessus ainsi que les investissements dans des instruments de capitaux propres de type action (participation dans les GIE et titres non consolidés) pour lesquels l’option de comptabilisation à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global n’a pas été retenue.
La valeur d’utilité est déterminée en fonction des critères financiers les plus appropriés à la situation particulière de chaque société. Les critères généralement retenus sont : la quote-part des capitaux propres et les perspectives de rentabilité.
Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat financier.
Le Groupe reconnaît une dépréciation fondée sur les pertes attendues pour les actifs financiers évalués au coût amorti ou évalué à la juste valeur par OCI.
À chaque clôture, le montant de la provision est ré-évalué afin de refléter l’évolution du risque de crédit relative à l’instrument financier depuis sa comptabilisation initiale.
Pour les instruments financiers (autres que les créances commerciales), le Groupe applique le modèle de perte de crédit attendue sur la durée de vie uniquement lorsque la détérioration du risque de crédit est significative. Si le risque de crédit de l’instrument financier n’a pas augmenté significativement depuis sa comptabilisation initiale, le Groupe évalue la perte de crédit attendue sur les 12 mois suivant la date de clôture.
Afin d’apprécier l’évolution du risque de crédit, le Groupe compare le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale, en tenant compte des informations raisonnables et justifiables qu’il est possible d’obtenir sans devoir engager des coûts ou des efforts déraisonnables et qui sont indicatifs d’augmentations importantes du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale.
Pour les créances commerciales, le Groupe applique la méthode simplifiée et reconnaît les pertes de crédit attendues sur leur durée de vie.
Le Groupe décomptabilise un actif financier dès lors que les droits contractuels sur les flux de trésorerie ont expiré ou que l’actif, ainsi que tous les risques et avantages liés à cet actif ont été transférés.
Si le Groupe transfère la quasi-totalité des risques et avantages liés à l’actif et continue de le contrôler, le Groupe reconnaît son intérêt résiduel. Si le Groupe conserve la quasi-totalité des risques et avantages des actifs transférés, le Groupe continue de reconnaître un actif financier.
Lors de la décomptabilisation d’un actif évalué au coût amorti, la différence entre la valeur nette comptable et la contrepartie reçue est comptabilisée au compte de résultat.
Le Groupe détient divers instruments financiers dérivés, utilisés pour :
Dès l’origine de la relation de couverture, le Groupe documente la relation entre l’instrument de couverture et l’instrument couvert en décrivant ladite relation ainsi que l’objectif de l’entité en matière de gestion des risques et sa stratégie de couverture : désignation de l’instrument de couverture et de l’élément couvert, la nature du risque couvert et la façon dont l’entité procède pour apprécier si la relation de couverture satisfait aux contraintes d’efficacité de la couverture.
La relation de couverture satisfait à toutes les contraintes d’efficacité de la couverture si :
Les instruments de couverture sont initialement évalués à la juste valeur à la date de conclusion d’un contrat dérivé, puis réévalués ensuite à leur juste valeur à chaque date de clôture. La juste valeur des dérivés de change est déterminée sur la base du taux de change à la date de clôture.
Les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, à l’exception des instruments qualifiés de couvertures de flux de trésorerie pour lesquels les variations de juste valeur sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global pour leur part efficace et en résultat pour leur part inefficace.
La juste valeur d’un instrument dérivé de couverture est classée en actif ou passif non courant lorsque l’échéance résiduelle de l’élément couvert est supérieure à douze mois, et dans les actifs ou passifs courants lorsque l’échéance résiduelle de l’élément couvert est inférieure à douze mois. Les opérations portant sur les instruments dérivés à des fins de transaction sont classées en actifs ou passifs courants.
Les stocks sont comptabilisés au montant le plus faible entre le coût historique et la valeur réalisable nette.
Le coût est déterminé en utilisant la méthode du coût moyen pondéré. La valorisation du stock à l’entrepôt est égale au coût d’acquisition majoré des frais d’expédition, de douane et de transport. La valorisation du stock en magasin se compose du prix de revient en entrepôt plus les frais d’acheminement de l’entrepôt vers les magasins. Les coûts de revient sont déterminés après déduction des rabais ou des remises. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal des activités, moins les frais de vente estimés.
Le Groupe est amené à constater une dépréciation sur la valeur des stocks sur la base de leur écoulement sur les douze derniers mois, ainsi que sur les stocks endommagés.
Les créances clients sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, ultérieurement évaluées à leur coût amorti à l’aide de la méthode du taux d’intérêt effectif, déduction faite des provisions pour dépréciation.
Le Groupe applique la méthode simplifiée et reconnaît les pertes de crédit attendues sur la durée de vie des créances commerciales. Les pertes de crédit attendues sont estimées en prenant en compte des facteurs spécifiques liés aux clients et autres débiteurs, aux conditions générales économiques actuelles et aux prévisions de la conjoncture économique future qu’il est possible d’obtenir à la date de clôture sans devoir engager des coûts ou des efforts excessifs.
Le montant de la provision est comptabilisé au compte de résultat en « Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations ».
Dans l’état de la situation financière consolidée, la trésorerie et les équivalents de trésorerie (à l’exclusion des découverts bancaires) comprennent les disponibilités et autres placements à court terme (titres négociables) dont l’échéance initiale est de trois mois ou moins, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de variation de valeur.
Dans le tableau des flux de trésorerie consolidé, la trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent également les découverts bancaires. Dans l’état de la situation financière consolidée, les découverts bancaires sont présentés dans les emprunts, dans les passifs courants.
Les actions ordinaires sont classées en tant que capitaux propres.
Les coûts directement attribuables à l’émission de nouvelles actions sont présentés en déduction des capitaux propres, nets d’impôt, sans incidence sur le résultat.
Lorsque le Groupe rachète ses propres actions, elles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition comme actions propres et viennent en déduction des capitaux propres au titre de la contrepartie versée. Les plus et moins-values de cessions d’actions propres sont comptabilisées directement en capitaux propres, pour leur montant net d’impôt, sans incidence sur le résultat.
Aucune dépréciation n’est comptabilisée sur les actions propres.
Les sociétés du Groupe gèrent divers régimes de retraite, lesquels sont tous des régimes à prestations définies.
Un régime à contribution définie est un régime en vertu duquel le Groupe verse des cotisations fixes à une entité distincte. Le Groupe n’a aucune obligation juridique ou implicite à verser des cotisations supplémentaires si le fonds ne détient pas suffisamment d’actifs pour payer aux salariés tous les avantages liés aux services rendus pour la période en cours ou pour les exercices antérieurs.
Un régime à prestations définies est un régime de retraite qui n’est pas un régime à contribution définie.
Les régimes de retraite à prestations définies fixent généralement le montant des prestations dont un membre du personnel bénéficiera une fois à la retraite. Ce montant dépend en général d’un ou de plusieurs facteurs tels que l’âge, les années de service en tenant compte du plafond du barème des indemnités et de la rémunération.
Le passif comptabilisé dans l’état de la situation financière, en ce qui concerne les régimes de retraite à prestations définies, est la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture. Les obligations au titre des prestations définies sont calculées annuellement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées. La valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies est déterminée en actualisant les flux de trésorerie sortants futurs estimés à l’aide des taux d’intérêt d’obligations d’entreprises de premier rang libellées dans la monnaie dans laquelle les prestations seront versées et ayant des échéances similaires à celles de l’obligation de pension afférente.
Le coût actuel du service du régime à prestations définies, comptabilisé au compte de résultat en charges de personnel, reflète l’augmentation de l’obligation au titre des prestations définies résultant des services rendus durant l’année en cours.
Le coût des services passés, qui correspond à la variation de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies découlant des amendements ou limitations apportées à un régime, est comptabilisé immédiatement en résultat.
La charge d’intérêt est calculée moyennant l’application du taux d’actualisation à l’obligation au titre des prestations définies. Ladite charge est intégrée aux autres charges financières.
Les plus et moins-values actuarielles dues aux ajustements d’expérience et aux changements d’hypothèses actuarielles sont imputées ou créditées en capitaux propres dans les autres éléments du résultat global au cours de la période pendant laquelle elles surviennent.
Les provisions sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’événements passés ; lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Les pertes d’exploitation futures ne sont pas provisionnées.
Lorsqu’il existe un grand nombre d’obligations similaires, la probabilité qu’une sortie de ressources soit nécessaire au règlement de ces obligations est déterminée en considérant la catégorie d’obligations comme un tout. Une provision est comptabilisée même si la probabilité d’une sortie de trésorerie eu égard à tout élément inclus dans la même catégorie d’obligations peut être faible.
Les provisions sont évaluées à la valeur actuelle de la meilleure estimation par la Direction de la dépense nécessaire pour régler l’obligation actuelle à la date de clôture, en utilisant un taux avant impôt qui reflète les appréciations actuelles du marché concernant la valeur temporelle de l’argent et les risques spécifiques liés à l’obligation. L’augmentation de la provision due à l’écoulement du temps est comptabilisée en charges d’intérêt.
Les dettes fournisseurs et autres dettes sont des obligations de paiement au titre de biens ou services livrés/rendus par des fournisseurs dans le cours normal des affaires. Ces dettes sont classées dans les passifs courants si le paiement est exigible dans les douze mois après la date de clôture (ou dans le cycle de fonctionnement normal de l’entreprise, si le délai est plus long). Si tel n’est pas le cas, ils sont classés en passifs non courants.
Les dettes fournisseurs et autres dettes sont comptabilisées initialement à leur juste valeur, puis évaluées au coût amorti en application de la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les autres passifs non courants se rapportent principalement aux options de vente détenues par les minoritaires.
Les emprunts, y compris les obligations émises et autres dettes financières hors dettes de location, sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, déduction faite des coûts de transaction engagés. Les emprunts et autres dettes financières hors dettes de location sont ensuite comptabilisés à leur coût amorti. Toute différence entre les fonds (déduction faite des coûts de transaction) et la valeur de rachat est comptabilisée dans le compte de résultat sur la période des emprunts à l’aide de la méthode du taux d’intérêt effectif.
Le taux d’intérêt effectif est le taux utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs attendus (coûts de transaction inclus) jusqu’à l’échéance de la dette financière hors dettes de location, ou sur une période plus courte, le cas échéant, à la valeur comptable nette du passif à la date de comptabilisation initiale.
Les frais d’émission d’emprunts sont déduits des montants empruntés.
Les emprunts sont classés en passifs courants, à moins que le Groupe n’ait un droit inconditionnel de reporter le règlement du passif pendant au moins douze mois après la date de clôture.
L’impôt sur le résultat de la période comprend les impôts exigibles et différés. L’impôt sur le résultat exigible ou différé est comptabilisé dans le compte de résultat, sauf dans la mesure où il concerne des éléments comptabilisés dans les autres éléments du résultat global ou directement en capitaux propres. Dans ce dernier cas, l’impôt est également comptabilisé en autres éléments du résultat global ou directement en capitaux propres.
L’impôt sur le résultat exigible est calculé sur la base des lois fiscales adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture dans les pays où la Société et ses filiales opèrent leurs activités et génèrent des revenus imposables. Périodiquement, la Direction évalue les positions adoptées dans les déclarations fiscales en ce qui concerne les situations pour lesquelles la réglementation fiscale applicable est sujette à interprétation. Le cas échéant, elle établit une provision sur la base des montants à verser aux autorités fiscales.
L’impôt différé est comptabilisé, selon la méthode du report variable, sur les différences temporaires existant entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales. Cependant, les passifs d’impôts différés ne sont pas comptabilisés s’ils découlent de la comptabilisation initiale du goodwill. L’impôt différé n’est pas non plus comptabilisé s’il découle de la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction autre qu’un regroupement d’entreprises qui, au moment de la transaction, n’a d’effet ni sur le résultat comptable ni sur le résultat fiscal. L’impôt différé est déterminé à l’aide des taux d’imposition (et des lois) qui sont adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture et sont supposés s’appliquer lorsque l’impôt différé actif est réalisé ou l’impôt différé passif est réglé.
Les impôts différés actifs sont comptabilisés uniquement dans la mesure où il est probable que les bénéfices imposables futurs sur lesquels ils peuvent être utilisés seront disponibles.
Les impôts différés actifs et passifs sont compensés lorsqu’il existe un droit de compenser les actifs d’impôts courants avec les passifs d’impôt courants et lorsque les impôts différés actifs et passifs se rapportent aux impôts prélevés par la même administration fiscale sur la même entité imposable ou sur des entités imposables différentes lorsqu’il existe une intention de régler les soldes sur une base nette.
Conformément aux dispositions de la norme IAS 12, le Groupe comptabilise la CVAE (France), l’IRAP (Italie) et la Gewerbesteuer (Allemagne) en impôt sur le résultat.
Le Groupe a comptabilisé un actif d’impôt différé sur les déficits reportables. Un budget prévisionnel a été établi afin de documenter l’utilisation de cet actif d’impôt différé dans un délai raisonnable.
En fonction du résultat d’événements futurs incertains, une entité peut être engagée au titre de passifs éventuels ou prétendre à des actifs éventuels. Ces éléments sont détaillés dans les notes annexes aux états financiers consolidés.
La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » spécifie le traitement comptable applicable aux actifs détenus en vue de la vente, la présentation et les informations à fournir sur les activités abandonnées.
Les activités abandonnées arrêtées, cédées ou en cours de cessions, dès lors qu’elles sont hautement probables et :
sont présentées sur une ligne séparée du compte de résultat consolidé et du tableau des flux de trésorerie consolidés à la date de clôture de l’exercice.
Le caractère significatif est apprécié par le Groupe selon différents critères qualitatifs (marché, produit, zone géographique) ou quantitatifs (chiffre d’affaires, rentabilité, flux de trésorerie, actifs). Les actifs rattachés aux activités abandonnées, s’ils sont détenus en vue de la vente, sont évalués au montant le plus bas entre la valeur comptable et la juste valeur nette des coûts relatifs à la cession. Les éléments du compte de résultat et du tableau de flux de trésorerie relatifs à ces activités abandonnées sont présentés sur une ligne séparée pour toutes les périodes présentées.
Un changement de politique commerciale sur les cartes cadeaux a conduit Maisons du Monde à changer l’estimation du montant des droits prépayés et non exercés. L’impact sur l’exercice est une reprise de 8,8 millions d’euros comptabilisés en autres produits et charges opérationnels courants.
L’établissement des états financiers consolidés, conformément aux règles édictées par les normes IFRS, implique que la Direction procède à un certain nombre d’estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur la valeur comptable de certains actifs, passifs, produits, charges, ainsi que sur les informations données en annexe.
Les estimations et hypothèses font l’objet de révisions régulières, et au minimum à chaque date de clôture. Elles peuvent varier si les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées évoluent ou à la suite de nouvelles informations. Les résultats réels de ces estimations peuvent être différents de ces estimations.
Les principales estimations faites par la Direction lors de l’établissement des états financiers consolidés portent notamment sur les hypothèses retenues pour :
Maisons du Monde estime que le changement climatique pourrait avoir des impacts physiques à horizon 2030-2050, notamment dans les scénarios extrêmes (augmentation des températures de 4 °C).
Certains magasins et entrepôts pourraient être menacés par les inondations liées à la montée des eaux ou de fortes vagues de chaleur, pouvant entraîner une augmentation des coûts d’investissements.
Le Groupe apprécie les risques et opportunités liés aux changements climatiques qui pourraient affecter son activité, ainsi que ses projections de flux de trésorerie :
L’ensemble des impacts, risques et opportunités ont été identifiés lors d’ateliers spécifiques avec les différents métiers du groupe (achats, approvisionnement, contrôle interne, offre de produits…) et quantifiés selon la probabilité et la magnitude d’impact financier pour le Groupe.
Le Groupe a mis en place un plan d’atténuation des impacts du changement climatique. Un plan d'adaptation au changement climatique sera étudié à partir de 2025. Au 31 décembre 2024, les impacts climatiques impactant les enveloppes d’investissements représentent des montants limités dans les hypothèses de projections de flux de trésorerie.
Par ailleurs, Maisons du Monde a choisi d’introduire une composante ESG dans son financement bancaire, indexée sur trois critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), dont l’un correspond aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du Groupe (voir note 23.1).
Le Groupe a également introduit des critères environnementaux dans les éléments de rémunération variable de ses dirigeants. Enfin, sur les exercices 2022, 2023 et 2024, le Groupe a mis en place des plans d’attribution d’actions gratuites incluant des critères de performance comportant des critères ESG. L’atteinte de ces critères a été prise en compte pour l’évaluation de la charge afférence à ces plans (voir note 7.2).
Sur la base de ces éléments, à la date d’arrêté des comptes, l’exposition du Groupe aux risques du changement climatique, tels que décrits dans l’état de durabilité, est non significative et ne présente pas d’impacts de nature à affecter les comptes consolidés du Groupe.
Conformément à la norme IFRS 8 « Secteurs opérationnels », l’information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion internes utilisées pour l’analyse de la performance des activités et l’allocation des ressources par le Conseil d’administration, qui est le principal organe de décision opérationnel du Groupe.
En conséquence, un secteur opérationnel est une composante distincte du Groupe qui se livre à des activités à partir desquelles le Groupe est susceptible d’acquérir des produits, des activités ordinaires et d’encourir des charges. Chaque secteur opérationnel fait l’objet d’un suivi individuel et le résultat opérationnel de chaque secteur est régulièrement examiné par le Conseil d’administration en vue de prendre des décisions en matière de ressources à affecter et d’en évaluer la performance.
Les ventes, l’EBITDA courant, le goodwill, les autres immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles sont présentés par zone géographique. Les segments géographiques retenus sont les suivants :
Par ailleurs, le segment siège comprend les activités de holding, y compris les actifs ne pouvant être affectés à aucun segment. Ce segment, qui n’intègre aucun chiffre d’affaires, comprend principalement les frais généraux liés aux services financiers, juridiques, ressources humaines et informatiques ainsi que les charges liées à la conception et au design, aux achats, à la gestion de la relation client (CRM) et au merchandising.
Le Groupe définit son EBITDA courant annuel comme le résultat opérationnel courant avant les autres produits et charges opérationnels, déduction faite des éléments suivants :
L’EBITDA courant par zone géographique inclut :
Les ventes et l’EBITDA courant liés à l’activité BtoB (enseigne Maisons du Monde) ont été alloués en totalité au segment – France.
Ces informations sectorielles sont cohérentes avec les groupes d’UGT identifiés pour les tests de dépréciation (cf. note 14).
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Ventes de marchandises (1) | 955 541 | 1 085 359 |
France | 521 491 | 592 315 |
International | 433 050 | 493 044 |
Coût des ventes | (355 040) | (405 516) |
Marge brute | 600 501 | 679 843 |
Marge brute (%) | 62,8 % | 62,6 % |
EBITDA courant | 145 272 | 207 571 |
France | 135 457 | 165 052 |
International | 83 840 | 117 830 |
Siège | (74 025) | (75 311) |
Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations | (144 091) | (161 767) |
EBIT | 1 181 | 45 804 |
Juste valeur des instruments financiers dérivés | (8 143) | (629) |
Résultat opérationnel courant | (6 962) | 45 175 |
Autres produits et charges opérationnels | (92 630) | (8 878) |
Résultat opérationnel | (99 592) | 36 297 |
Résultat financier | (22 165) | (22 281) |
Résultat avant impôt | (121 757) | 14 016 |
Impôt sur le résultat | 6 501 | (5 249) |
Résultat après impôt | (115 256) | 8 767 |
RÉSULTAT NET | (115 256) | 8 767 |
| ||
Le Groupe présente ici uniquement les actifs sectoriels dont les montants sont régulièrement analysés par le Comité exécutif, sous la supervision du Conseil d’administration.
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | |||
France | International | Siège | Total | |
Actifs sectoriels (1) | 285 370 | 94 803 | 249 881 | 630 054 |
Droit d’utilisation | 297 526 | 216 978 | 4 446 | 518 950 |
Actifs non sectoriels |
|
|
| 384 127 |
Total actif |
|
|
| 1 533 131 |
| ||||
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | |||
France | International | Siège | Total | |
Actifs sectoriels (1) | 334 394 | 139 696 | 258 207 | 732 297 |
Droit d’utilisation | 333 029 | 230 128 | 5 516 | 568 673 |
Actifs non sectoriels |
|
|
| 346 240 |
Total actif |
|
|
| 1 647 210 |
| ||||
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Ventes de marchandises | 955 541 | 1 085 359 |
Sous-total des ventes | 955 541 | 1 085 359 |
Prestations et commissions | 46 323 | 42 684 |
Ventes de marchandises et commissions liées à des activités ordinaires | 1 001 864 | 1 128 043 |
Participation aux frais de livraison | 16 620 | 20 725 |
Prestations logistiques | 652 | 452 |
Autres services | 11 052 | 7 403 |
Autres produits des activités ordinaires | 28 324 | 28 580 |
Chiffre d’affaires | 1 030 188 | 1 156 623 |
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Magasins | 723 022 | 818 408 |
Web | 278 842 | 309 635 |
Ventes | 1 001 864 | 1 128 043 |
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Décoration | 547 904 | 640 228 |
Meubles | 407 632 | 445 132 |
Prestations et services | 46 328 | 42 683 |
Ventes | 1 001 864 | 1 128 043 |
Les charges de personnel s’analysent comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Traitements et salaires | (169 658) | (176 623) |
Charges sociales | (56 344) | (57 517) |
Paiements fondés sur des actions (charges sociales comprises) | (11) | (811) |
Participation et intéressement des salariés (charges sociales comprises) | (1 158) | (2 604) |
Avantages postérieurs à l’emploi – Régime à prestations définies | (1 125) | (794) |
Total des charges de personnel | (228 296) | (238 349) |
L’évolution des charges de personnel s’explique principalement par (i) la diminution du poste « Traitements et salaires » en lien avec la baisse des effectifs ainsi que par (ii) la diminution du poste « Participation et intéressement des salariés » en lien avec l’évolution des résultats du Groupe.
La 29e résolution adoptée par l’Assemblée générale tenue le 31 mai 2022 autorise le Conseil d’administration à attribuer des actions gratuites aux salariés du Groupe, dans la limite de 2 % du capital social statutaire constaté au 31 décembre 2021. En vertu de cette autorisation, le Conseil d’administration a adopté le « Plan d’actions gratuites no 10 » en date du 8 mars 2024, qui prévoit l’attribution de 727 00 actions de performance à 103 salariés en France et à l’étranger.
L’attribution d’actions de performance est soumise aux conditions suivantes :
Les actions attribuées peuvent être des actions émises via une augmentation de capital réalisée par la Société au plus tard à la date d’acquisition définitive ou des actions rachetées par la Société sur le marché avant cette date.
| Plan no 8 9 mars 2022 | Plan no 9 22 mars 2023 | Plan no 10 11 mars 2024 |
|---|---|---|---|
Durée du plan | 3 ans | 3 ans | 3 ans |
Juste valeur des actions de performance (en euros) | 15,90 | 8,33 | 2,35 |
Sur l’exercice 2024, dans le cadre des plans d’attribution d’actions de performance, une charge de 0,1 million d’euros (hors charges sociales) a été comptabilisée au compte de résultat au sein des charges de personnel (contre une charge de 1,0 million d’euros en 2023), en contrepartie d’une augmentation des capitaux propres.
Les conditions de performance définies ont été calculées pour les plans no 8, 9 et 10.
Les charges externes s’analysent comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Énergie et autres fournitures non stockées | (14 548) | (18 548) |
Loyers et charges afférentes | (38 231) | (35 468) |
Entretien et réparations | (22 471) | (21 266) |
Assurance | (2 025) | (1 830) |
Publicité et marketing | (43 257) | (48 671) |
Transport | (104 540) | (110 699) |
Services bancaires | (10 857) | (9 225) |
Impôts et taxes | (12 194) | (11 809) |
Autres charges externes | (63 028) | (58 868) |
Total des charges externes | (311 151) | (316 384) |
Le total des charges externes est en baisse en lien avec l’objectif d’économie du Plan de transformation 2024-2026 Inspire Everyday. Le poste « Transport » diminue en lien avec la baisse des livraisons directes chez les clients, ou en magasins (en lien avec l’évolution des ventes web).
Le poste « Publicité et marketing » est également en diminution, en lien avec la baisse du chiffre d’affaires et la réorientation de la politique marketing.
Le poste « Autres charges externes » est en augmentation notamment en lien avec l’évolution des commissions versées aux affiliés.
Le poste « Loyers et charges afférentes » comprend notamment des charges locatives en augmentation et également :
Les autres produits et charges d’exploitation s’analysent comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Plus ou moins-values de cessions (1) | (201) | (1 127) |
Litiges, pertes et gains d’origine commerciale (2) | 10 748 | 13 186 |
Loyers et charges afférentes (1) | (168) | (165) |
Autres produits opérationnels courants | (808) | (697) |
Total des autres produits et charges opérationnels courants | 9 571 | 11 197 |
| ||
Les autres produits et charges opérationnels s’analysent comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Dépréciation du goodwill (1) | (81 000) | - |
Charges de restructuration (2) | (587) | (1 085) |
Impacts liés aux fermetures de magasins (3) | (11 037) | (7 311) |
Autres | (6) | (482) |
Total des autres produits et charges opérationnels | (92 630) | (8 878) |
| ||
Les produits et charges financiers s’analysent comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Intérêts sur crédit à long terme | (4 158) | (802) |
Intérêts sur emprunt obligataire convertible | - | (4 638) |
Intérêts sur emprunts, y compris facilité de crédit renouvelable | (3 479) | (802) |
Autres | 482 | (2) |
Coût de l’endettement net | (7 155) | (6 244) |
Intérêts sur la dette de location | (13 684) | (13 486) |
Gains et pertes de change | (415) | (954) |
Commissions | (840) | (1 401) |
Autres produits et charges financiers | (71) | (196) |
Résultat financier | (22 165) | (22 281) |
L’impôt sur le résultat s’analyse comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Impôts exigibles | (4 707) | (7 639) |
Impôts différés | 11 208 | 2 390 |
Impôt sur le résultat | 6 501 | (5 249) |
Les effets fiscaux des autres éléments du résultat global sont les suivants :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Couverture de flux de trésorerie (1) | (7 124) | 3 311 |
Impôt sur les éléments recyclés en résultat | (7 124) | 3 311 |
Impôt sur les écarts actuariels sur les avantages postérieurs à l’emploi | 421 | 383 |
Impôt sur les éléments non recyclés en résultat | 421 | 383 |
Total Impôt sur les autres éléments du résultat global | (6 703) | 3 694 |
| ||
L’impôt sur le résultat du Groupe est différent de l’impôt théorique qui ressortirait du taux d’imposition réel applicable aux résultats des sociétés consolidées en raison des éléments suivants :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Résultat net | (115 256) | 8 767 |
Moins impôt sur le résultat | 6 501 | (5 249) |
Résultat avant impôt | (121 757) | 14 016 |
Taux d’imposition théorique | 25,83 % | 25,83 % |
Charge d’impôt théorique (+)/produit (-) | (31 450) | 3 620 |
Différences de taux d’imposition | (630) | (411) |
Taxes (1) | 1 102 | 1 478 |
Impact des crédits d’impôt | (2 252) | (2 950) |
Impact des différences permanentes (2) | 26 729 | 3 512 |
Impôt sur le résultat | (6 501) | 5 249 |
Taux effectif d’impôts | 5,34 % | 37,45 % |
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Le Groupe entre dans le champ d’application des nouvelles règles GLOBE (amendement IAS 12) et de l’imposition minimum mondiale de 15 % (Pilier 2) adoptées par 140 pays de l’OCDE le 20 décembre 2021 et transposées, via une directive de l’Union européenne (2022/2523) du 14 décembre 2022, en droit français dans le Code général des impôts français par l’article 33 de la loi de finances pour 2024.
L’entrée en vigueur de ces nouvelles règles est intervenue au 1er janvier 2024.
Après la réalisation de travaux préparatoires ayant consisté notamment à qualifier le périmètre juridique au regard des nouvelles règles de Pilier 2 et identifier les points de données nécessaires à un calcul pays par pays d’un taux effectif d’imposition, le Groupe peut bénéficier des règles simplificatrices et transitoires qui s’appliqueront sur la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026.
Sur la base des données de l’exercice 2024, la charge d’imposition complémentaire estimée par le Groupe au titre des nouvelles dispositions est non significative pour 2024. Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre au 31 décembre 2024.
Le résultat par action s’analyse comme suit :
(en milliers d’euros, sauf mention contraire) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Résultat net de la période attribuable aux actionnaires de la société mère | (115 347) | 8 570 |
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires, net d’autocontrôle | 38 567 | 40 537 |
Résultat net de base par action (en euros) | (2,99) | 0,21 |
(en milliers d’euros, sauf mention contraire) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Résultat dilué de la période attribuable aux actionnaires de la société mère | (115 347) | 8 570 |
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires, net d’autocontrôle | 38 567 | 40 537 |
Dilution sur actions de performance | - | 209 |
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires retraité, net d’autocontrôle | 39 210 | 40 746 |
Résultat net dilué par action (en euros) | (2,99) | 0,21 |
Le capital social du Groupe au 31 décembre 2024 est composé uniquement des actions ordinaires de Maisons du Monde S.A. et n’a pas varié au cours de l’exercice 2024 (cf. note 22.1).
La variation du nombre moyen pondéré d’actions ordinaires provient du retraitement des actions d’autocontrôle dont le nombre a évolué au cours de la période (cf. note 22.2).
Le résultat net dilué par action tient compte du nombre moyen pondéré d’actions de performance octroyées aux salariés (cf. note 7.2).
La Direction évalue la performance de l’entreprise en fonction de la zone géographique. Par conséquent, elle affecte le goodwill au niveau de la zone géographique concernée. Pour le Groupe, les zones géographiques identifiées sont la France et l’international.
Le tableau ci-dessous fournit une synthèse de la répartition du goodwill :
(en milliers d’euros) | France | International | Total |
|---|---|---|---|
Valeur nette comptable au 1er janvier 2023 | 246 793 | 80 234 | 327 027 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2023 | 246 793 | 80 234 | 327 027 |
Dépréciations | (47 400) | (33 600) | (81 000) |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2024 | 199 393 | 46 634 | 246 027 |
Des tests de dépréciation sont réalisés à l’échelle de l’unité génératrice de trésorerie. Le goodwill est affecté au niveau de la zone géographique concernée (France et international). Chaque zone géographique représente un groupe d’UGT, chacune correspondant à un magasin physique, à un site internet ou à la marketplace.
La marque Maisons du Monde est affectée au niveau de la zone géographique concernée (France et international) en fonction du chiffre d’affaires réalisé.
Les hypothèses utilisées pour déterminer la valeur recouvrable d’un actif ou d’une UGT sont cohérentes avec celles utilisées pour préparer les plans d’affaires du Groupe approuvés par les organes de gouvernance.
Ces hypothèses sont la meilleure estimation de la Direction à la date de réalisation du test d’impairment et reposent sur (i) des données historiques et l’expérience passée, (ii) des informations provenant de sources externes comme les prévisions de croissance du secteur, et (iii) des initiatives et projets engagés par le Groupe à cette même date.
La croissance des ventes et l’amélioration de la rentabilité du Groupe sont principalement liées aux actions mises en œuvre dans le cadre du plan Inspire Everyday qui se concentrent sur la génération de trésorerie en adoptant une approche asset light :
La période de projection se limite à cinq ans. Les flux de trésorerie sont actualisés sur la base d’un taux correspondant au coût moyen pondéré du capital (CMPC) à la clôture.
Les tests d’impairment mis en œuvre au 31 décembre 2024 ont montré que la valeur recouvrable était inférieure à la valeur des actifs tant pour l’UGT France que pour l’UGT internationale. En conséquence, une dépréciation du goodwill de (81,0) millions d’euros a été comptabilisée au 31 décembre 2024.
Cette simulation a consisté en :
| Taux d’actualisation (CMPC) | Taux de croissance moyen du CA sur 5 ans | Taux de croissance |
|---|---|---|---|
France | 9,8 % | 4,8 % | 1,5 % |
International | 9,8 % | 3,6 % | 1,5 % |
Le taux de croissance moyen sur le chiffre d’affaires utilisé par les tests de dépréciation s’entend à périmètre constant.
La sensibilité des tests de perte de valeur a également été vérifiée au regard des variations principales des hypothèses suivantes, via des augmentations et des diminutions :
La variation de ces hypothèses amènerait le Groupe à constater les pertes de valeur suivantes par regroupement d’UGT :
(en millions d’euros) | Perte de valeur 2024 | Perte de valeur sensibilisée | |||||
CMPC des flux de trésorerie | Taux de croissance à l’infini des flux de trésorerie | Taux d’EBITDA | |||||
+ 0,5 pt | - 0,5 pt | + 0,5 pt | - 0,5 pt | + 0,5 pt | - 0,5 pt | ||
France | (47,4) | (78,9) | (12,0) | (23,1) | (68,8) | (25,2) | (69,5) |
International | (33,6) | (55,0) | (9,7) | (17,6) | (47,8) | (17,0) | (50,2) |
Les autres immobilisations incorporelles ont les valeurs nettes suivantes :
(en milliers d’euros) | Marques, noms commerciaux, licences, brevets | Droits au bail | Frais de développement internes des logiciels | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
Valeur nette comptable au 1er janvier 2023 | 208 410 | 6 437 | 20 128 | 3 931 | 238 906 |
Acquisitions | 1 153 | - | 8 669 | 4 803 | 14 625 |
Cessions | (2) | - | - | (282) | (284) |
Amortissements | (1 408) | (279) | (6 686) | - | (8 373) |
Autres | 2 821 | 51 | 2 605 | (3 228) | 2 249 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2023 | 210 974 | 6 209 | 24 716 | 5 224 | 247 123 |
Acquisitions | 1 312 | - | 9 829 | 1 950 | 13 091 |
Cessions | (13) | - | - | (276) | (289) |
Amortissements | (1 562) | (1) | (8 791) | - | (10 354) |
Dépréciations (dotations/reprises) | 2 | 136 | - | - | 138 |
Autres | 1 155 | (1 329) | 2 917 | (4 095) | (1 352) |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2024 | 211 868 | 5 015 | 28 671 | 2 803 | 248 357 |
Les immobilisations corporelles ont les valeurs nettes suivantes :
(en milliers d’euros) | Constructions | Installations techniques, matériel et outillage | Autres immo- | Immo- | Avances et acomptes versés sur immo- | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur nette comptable au 1er janvier 2023 | 103 765 | 7 127 | 29 549 | 32 722 | 1 622 | 174 786 |
Acquisitions | 6 295 | 3 264 | 2 408 | 7 261 | 106 | 19 334 |
Cessions | (3 673) | (138) | (627) | (49) | - | (4 487) |
Amortissements | (13 738) | (3 186) | (6 846) | - | - | (23 770) |
Dépréciations (dotations/reprises) | (1 531) | 5 | 202 | (4 300) | - | (5 624) |
Autres | 4 215 | 13 218 | 341 | (18 673) | (1 642) | (2 541) |
Effets de change | 451 | (80) | 78 | - | 1 | 450 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2023 | 95 784 | 20 210 | 25 105 | 16 961 | 87 | 158 147 |
Acquisitions | 4 997 | 661 | 1 991 | 1 818 | - | 9 467 |
Cessions | (4 663) | (272) | (1 170) | - | (76) | (6 181) |
Amortissements | (13 392) | (5 616) | (5 718) | - | - | (24 726) |
Dépréciations (dotations/reprises) | (240) | (120) | (551) | - | - | (911) |
Autres | 804 | 15 009 | 1 146 | (16 926) | (11) | 22 |
Effets de change | (136) | 12 | (23) | - | - | (147) |
Valeur nette comptable | 83 154 | 29 884 | 20 780 | 1 853 | 0 | 135 671 |
Les droits d’utilisation des biens corporels ont les valeurs nettes suivantes :
(en milliers d’euros) | Constructions | Installations techniques, matériel et outillage | Autres immobilisations corporelles | Total |
|---|---|---|---|---|
Valeur nette comptable au 1er janvier 2023 | 605 575 | 4 763 | 6 993 | 617 331 |
Nouveau contrats y compris réévaluation | 66 617 | 463 | 2 317 | 69 397 |
Amortissements | (111 598) | (1 083) | (2 263) | (114 944) |
Dépréciations (dotations/reprises) | (4 603) | - | - | (4 603) |
Autres | (14) | - | - | (14) |
Effets de change | 1 503 | - | 3 | 1 506 |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2023 | 557 480 | 4 143 | 7 050 | 568 673 |
Nouveau contrats y compris réévaluation | 58 346 | 965 | 2 062 | 61 373 |
Amortissements | (107 276) | (1 178) | (2 156) | (110 610) |
Dépréciations (dotations/reprises) | (1 298) | - | - | (1 298) |
Autres | 1 329 | - | - | 1 329 |
Effets de change | (516) | - | (1) | (517) |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2024 | 508 065 | 3 930 | 6 955 | 518 950 |
Les variations de la dette de location se détaillent comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | Effet sur la trésorerie | Sans effet sur la trésorerie |
| ||
Diminution | Nouveau contrats y compris réévaluation | Intérêts | Effet des variations de change | 31 décembre 2024 | ||
Dettes de location | 571 018 | (111 157) | 61 401 | 105 | (208) | 521 159 |
Total dettes de location | 571 018 | (111 157) | 61 401 | 105 | (208) | 521 159 |
Au 31 décembre 2024, les échéances de la dette de location s’analysent comme suit :
(en milliers d’euros) | Échéance au 31 décembre 2024 |
Total | ||
À moins de 1 an | De 1 à 5 ans | À plus de 5 ans | ||
Dettes de location | 109 395 | 271 134 | 140 630 | 521 159 |
Total dettes de location | 109 395 | 271 134 | 140 630 | 521 159 |
Au 31 décembre 2024, la dette de location porte intérêts à un taux fixe.
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Titres de sociétés (1) | 2 234 | 2 757 |
Autres actifs financiers (2) | 10 793 | 11 092 |
Total autres actifs financiers non courants | 13 027 | 13 849 |
| ||
L’analyse des actifs et des passifs d’impôts différés est la suivante :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Impôts différés actifs | 8 014 | 8 742 |
Impôts différés passifs | (33 945) | (39 174) |
Total des impôts différés actifs/passifs | (25 931) | (30 432) |
Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés lorsqu’ils concernent une même entité fiscale (entité juridique ou groupe d’intégration fiscale) et que la réglementation fiscale applicable autorise cette compensation pour l’impôt exigible.
(en milliers d’euros) | Marque | Déficits repor- | Diffé- | Instru- | Pas-de- | Franchises de loyers | Contrats | Autres | Impôt différé sur OCEANE | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
31 décembre 2022 | (53 308) | 1 071 | 7 696 | (820) | 3 528 | 1 409 | 5 764 | (821) | (1 040) | (36 521) |
Impact sur le compte de résultat | - | (170) | 3 387 | 162 | (487) | (447) | 447 | (1 542) | 1 040 | 2 390 |
Impact sur les capitaux propres | - | - | - | 3 311 | - | - | - | 383 | - | 3 694 |
Effets de change | - | - | - | - | - | - | - | 6 | - | 6 |
31 décembre 2023 | (53 308) | 901 | 11 083 | 2 653 | 3 041 | 962 | 6 211 | (1 974) | - | (30 432) |
Impact sur le compte de résultat | - | 10 719 | (219) | 2 103 | (279) | (387) | 262 | (991) | - | 11 208 |
Impact sur les capitaux propres | - | - | - | (7 124) | - | - | - | 421 | - | (6 703) |
Effets de change | - | - | - | - | - | - | - | (4) | - | (4) |
31 décembre 2024 | (53 308) | 11 620 | 10 864 | (2 368) | 2 762 | 575 | 6 473 | (2 548) | - | (25 931) |
Des actifs d’impôts différés sont comptabilisés au titre des déficits reportables dans la mesure où il est probable que l’avantage fiscal qui leur est associé se réalisera.
La base des déficits activés s’élève à 45,1 millions d’euros au 31 décembre 2024, contre 3,6 millions d’euros au 31 décembre 2023.
(en milliers d’euros) | France (y compris intégration fiscale) | Autres pays | Total des pertes reportables |
|---|---|---|---|
Pertes reportées jusqu’à |
|
|
|
2021 | - | - | - |
2022 | - | - | - |
2023 | - | - | - |
> 2024 | - | - | - |
Report indéfini des pertes | 45 059 | 48 | 45 107 |
Total des pertes reportées en 2024 | 45 059 | 48 | 45 107 |
Dont activés | 45 059 | 48 | 45 107 |
Dont non activés | - | - | - |
Total des pertes reportées en 2023 | 3 396 | 225 | 3 621 |
Dont activés | 3 396 | 225 | 3 621 |
Dont non activés | - | - | - |
Un plan prévisionnel a été établi afin de démontrer l’utilisation de cet actif d’impôt différé dans un délai raisonnable.
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | Variation du BFR liée à l’activité | Autres variations (1) | Effet des variations de change | 31 décembre 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
Stocks | 202 152 | (2 373) | - | (42) | 199 737 |
Créances clients et autres créances | 73 933 | (15 684) | 193 | 4 | 58 446 |
Actif | 276 085 | (18 057) | 193 | (38) | 258 183 |
Dettes fournisseurs et autres dettes | 269 536 | (2 668) | (3 307) | (79) | 263 482 |
Passif | 269 536 | (2 668) | (3 307) | (79) | 263 482 |
Besoin en Fonds de Roulement | 6 549 | (15 389) | 3 500 | 41 | (5 299) |
| |||||
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Emballages et fournitures | 9 291 | 10 014 |
Produits semi-finis | 1 457 | 1 007 |
Marchandises | 200 535 | 204 840 |
Valeur brute | 211 283 | 215 861 |
Dépréciations | (11 546) | (13 709) |
Valeur nette comptable | 199 737 | 202 152 |
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Créances clients | 13 683 | 14 360 |
Dépréciation | (4 393) | (4 260) |
Créances clients – net | 9 290 | 10 100 |
Avances fournisseurs | 583 | 1 406 |
Créances fournisseurs | 11 461 | 7 533 |
Taxes et droits | 13 079 | 30 081 |
Autres créances | 4 523 | 4 486 |
Charges constatées d’avance | 19 510 | 20 327 |
Autres créances | 49 156 | 63 833 |
Total créances clients et autres créances | 58 446 | 73 933 |
La diminution des créances clients et autres créances de 15,4 millions d’euros s’explique principalement par :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | Factures non échues | Factures échues de moins de 180 jours | Factures échues entre 180 et moins de 365 jours | Factures échues de plus de 365 jours |
|---|---|---|---|---|---|
Créances clients | 13 683 | 8 021 | 2 729 | 157 | 2 776 |
Dépréciation | (4 393) | (30) | (1 531) | (100) | (2 732) |
Créances clients – net | 9 290 | 7 991 | 1 198 | 57 | 44 |
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Dettes fournisseurs | 160 189 | 138 967 |
Avances sur commandes clients | 29 902 | 43 423 |
Dettes sociales et fiscales | 59 869 | 70 129 |
Dettes sur immobilisations | 2 846 | 7 769 |
Produits constatés d’avance | 10 676 | 9 248 |
Total dettes fournisseurs et autres dettes | 263 482 | 269 536 |
La baisse des dettes fournisseurs et autres dettes de 6,1 millions d’euros s’explique principalement par :
À noter que le Groupe a mis en place sur le deuxième trimestre 2024, un programme d’affacturage inversé sur sa filiale Maisons du Monde France S.A.S. qui concerne ses fournisseurs à l’international. Ce programme consiste à faire bénéficier ses fournisseurs de possibilités de paiement par anticipation.
En l’espèce, ce programme est une opération de cession de dettes commerciales à un établissement financier, le factor, organisée par Maisons du Monde. Plus précisément, les relations entre les parties sont régies par la signature de deux contrats complètement indépendants :
Au 31 décembre 2024, le montant des dettes cédées au factor s’élève à 2,2 millions d’euros. Le montant reçu par les fournisseurs de la part du factor s’élève à 1,9 million d’euros. Le délai de règlement de nos fournisseurs marchands s’échelonne entre 45 et 90 jours.
Les « Autres passifs courants » correspondent à la dette relative aux options de vente détenues par les minoritaires de Savane Vision (Rhinov) au 31 décembre 2024.
La variation de la juste valeur de ces dettes est constatée en contrepartie des capitaux propres du Groupe.
La prise de participation majoritaire du Groupe dans le capital de Savane Vision (Rhinov) était accompagnée de deux options d’achat accordées au Groupe portant sur les intérêts minoritaires, soit 29,6 % des titres, exerçables sur deux périodes d’exercice (2023 et 2025). Au cours du second semestre 2023, un avenant a été signé décalant la première option d’achat à 2024 au lieu de 2023 et portant sur 50 % des titres restants au lieu d’une portion des titres compris entre 65 % et 75 %. La première option d’achat a été exercée sur le second semestre 2024 et a porté sur 50 % des titres restants pour un montant de 1,6 million d’euros. La seconde fenêtre d’exercice est exerçable sur le second semestre 2025 et porte sur le solde des titres restants. Le prix de rachat de la quote-part restante a été fixé selon un multiple d’EBITDA courant à la date d’exercice de l’option. L’impact de cet avenant n’est pas significatif sur le montant de la dette de put.
La juste valeur des instruments financiers dérivés est ventilée comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Actif | Passif | Actif | Passif | |
Contrats de change à terme | 9 442 | - | - | 9 846 |
Swap/Tunnels | - | 282 | - | 431 |
Total des instruments financiers dérivés | 9 442 | 282 | - | 10 277 |
Tous les contrats en US dollars sont destinés à couvrir l’acquisition de marchandises en US dollars et tous les contrats en francs suisses sont destinés à couvrir les ventes en francs suisses.
La valeur nominale de ces instruments financiers se présente comme suit :
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Contrats d’achat en US dollar (en millions d’US dollars) | 230,0 | 296,3 |
Contrats de vente en franc suisse (en millions de francs suisses) | (18,0) | (18,0) |
Le montant enregistré directement en capitaux propres au 31 décembre 2024 s’élève à 27,6 millions d’euros. Il correspond à la valorisation des contrats en cours à la date de clôture, qui sont destinés à couvrir les flux prévisionnels.
Le montant comptabilisé au compte de résultat, dans le résultat courant, pour un total de (8,1) millions d’euros correspond à la valeur temporelle de la variation de la juste valeur des instruments de couverture (composante « report/déport »).
L’endettement brut correspond principalement à des ressources longues qui ont été à l’origine consenties à taux variables. Le risque porte sur l’impact de la variation des taux d’intérêt sur la charge financière du Groupe.
La valeur nominale de ces instruments financiers se présente comme suit :
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Swap | 20 000 | 20 000 |
Tunnel | 30 000 | 30 000 |
La politique du Groupe consiste à maintenir une assise financière solide afin de garder la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché et d’assurer le développement de l’entreprise dans le futur. La Direction assure le suivi du rendement du capital et du niveau de dividendes dont bénéficient les actionnaires.
Au 31 décembre 2024, le capital social se compose de 39 189 288 actions ordinaires de Maisons du Monde S.A. sur la base d’une valeur nominale de 3,24 euros par action, le capital social de Maisons du Monde S.A. s’élève ainsi à 126 973 293,12 euros et n’a pas varié au cours de l’exercice.
Les actions propres désignent les actions de Maisons du Monde S.A. détenues par le Groupe en vertu d’un contrat de liquidité, dans le respect de la charte de déontologie établie par l’Association française des marchés financiers (charte AMAFI) et approuvée par l’Autorité des marchés financiers, ou bien dans le cadre de plans de rachats affectés aux plans d’actions gratuites de performance.
Au 31 décembre 2024, le Groupe détient :
Au titre de l’exercice 2023, un dividende ordinaire de
Les variations des emprunts et autres dettes financières hors dettes de location se détaillent comme suit :
(en milliers d’euros) |
| Effet sur la trésorerie | Sans effet sur la trésorerie |
| ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
31 décembre 2023 | Augmen- | Dimi- nution | Intérêts et commission payés/versés | Frais d’émission | Intérêts | Effet des variations de change | 31 décembre 2024 | |
Trésorerie disponible | 29 808 | 60 382 | - | (492) | - | 492 | 232 | 90 422 |
Placements à court terme et équivalents de trésorerie | 78 | - | - | - | - | - | 1 | 79 |
Total trésorerie et équivalent de trésorerie | 29 886 | 60 382 | - | (492) | - | 492 | 233 | 90 501 |
Ligne de crédit à long terme | 100 003 | - | (25 000) | (3 870) | 127 | 3 954 | - | 75 214 |
Facilités de crédit renouvelables | (1 036) | 90 000 | - | (2 109) | 268 | 2 661 | - | 89 784 |
Emprunts auprès d’établissements financiers | 14 066 | - | (5 180) | (578) | - | 622 | - | 8 930 |
Dépôts et cautionnements | 1 267 | - | (50) | - | - | - | - | 1 217 |
Découverts bancaires | 4 812 | - | (4 773) | (15) | - | 15 | - | 39 |
Total dette brute | 119 112 | 90 000 | (35 003) | (6 572) | 395 | 7 252 | - | 175 184 |
Total Endettement net (hors dettes de location) | 89 226 | 29 618 | (35 003) | (6 080) | 395 | 6 760 | (233) | 84 683 |
Les placements à court terme (comme les SICAV et les certificats de dépôt) sont des investissements de courte durée (moins de trois mois) qui sont soumis à un risque négligeable de fluctuation de valeur.
La ventilation par devise de l’endettement net hors dettes de location se détaille comme suit :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | |||||
EUR | CHF | GBP | USD | Autres devises | Total | |
Ligne de crédit à long terme | 75 214 | - | - | - | - | 75 214 |
Facilités de crédit renouvelables | 89 784 | - | - | - | - | 89 784 |
Emprunts auprès d’établissements financiers | 8 930 | - | - | - | - | 8 930 |
Dépôts et cautionnements | 1 217 | - | - | - | - | 1 217 |
Découverts bancaires | 39 | - | - | - | - | 39 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | (82 940) | (4 406) | (230) | (1 407) | (1 518) | (90 501) |
Total Endettement net (hors dettes de location) | 92 244 | (4 406) | (230) | (1 407) | (1 518) | 84 683 |
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | |||||
EUR | CHF | GBP | USD | Autres devises | Total | |
Ligne de crédit à long terme | 100 003 | - | - | - | - | 100 003 |
Facilités de crédit renouvelables | (1 036) | - | - | - | - | (1 036) |
Dette rattachée aux programmes de rachat d’actions propres | 14 066 | - | - | - | - | 14 066 |
Dépôts et cautionnements | 1 267 | - | - | - | - | 1 267 |
Découverts bancaires | 4 771 | 41 | - | - | - | 4 812 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | (13 895) | (1 987) | (586) | (11 941) | (1 477) | (29 886) |
Total Endettement net (hors dettes de location) | 105 176 | (1 946) | (586) | (11 941) | (1 477) | 89 226 |
L’endettement net hors dettes de location se compose des différentes lignes de crédit suivantes :
En avril 2022, le Groupe a souscrit :
Les frais d’émission se sont élevés à 2 millions d’euros dont 1,4 million d’euros pour les RCF et 0,6 million d’euros pour le crédit long terme.
Au cours du 1er semestre 2023, et comme prévu dans le contrat d’origine, le Groupe a étendu la maturité de sa ligne de crédit RCF d’avril 2027 à avril 2028 et a augmenté le montant de 44 millions d’euros, passant de 150 millions d’euros à 194 millions d’euros.
Au 31 décembre 2024, cette ligne de crédit a été utilisée à hauteur de 90 millions d’euros. Elle n’était pas utilisée au 31 décembre 2023.
Au cours de l’exercice 2024, le Groupe a procédé au remboursement de 25 millions d’euros portant le solde de ce crédit à 75 millions d’euros. Cette ligne de crédit est utilisée dans sa totalité comme au 31 décembre 2023.
Ces deux facilités de crédit sont conditionnées au respect d’un ratio de levier d’endettement, qui est le rapport entre l’endettement net hors dettes de location totale au dernier jour de la période considérée et l’EBITDA courant consolidé retraité de l’impact d’IFRS 16.
Au cours du second semestre, le Groupe a pris l’initiative de solliciter un aménagement de ses covenants auprès de ses partenaires bancaires, qui l’ont accepté de manière unanime en fin d’année, pour les clôtures de l’exercice 2024 et la clôture semestrielle au 30 juin 2025. Ce ratio de levier d’endettement est respecté au 31 décembre 2024.
Maisons du Monde a choisi d’introduire une composante ESG dans son financement bancaire, reposant sur trois indicateurs :
Des cibles sont définies pour chaque indicateur et pour chaque période. La réalisation ou la non-atteinte de ces cibles influe positivement ou négativement la marge des crédits. Le bonus ou malus ainsi généré bénéficie systématiquement à la Maisons du Monde Foundation au lieu de bénéficier à Maisons du Monde (bonus) ou à la banque (malus).
Au cours de l’année de 2024, ces composantes ESG sur la base des comptes 2023 ont délivré un malus d’un montant de 67 milliers d’euros qui sera versé à la Maisons du Monde Foundation au cours du 1er trimestre 2025.
Au cours du second semestre 2023, le Groupe a contracté un emprunt auprès de Bpifrance pour une durée de trois ans et pour un montant maximum de 15,0 millions d’euros. Le montant du plafond autorisé sera réduit chaque trimestre de 1,25 million d’euros.
Au 31 décembre 2024, cet emprunt est utilisé pour sa totalité. Le solde s’élève à 8,5 millions d’euros au 31 décembre 2024 (13,8 millions d’euros au 31 décembre 2023).
Au 31 décembre 2024, les échéances des emprunts s’analysent comme suit :
(en milliers d’euros) | Échéance au 31 décembre 2024 |
| ||
À moins de 1 an | De 1 à 5 ans | À plus de 5 ans | Total | |
Ligne de crédit à long terme | 25 460 | 49 754 | - | 75 214 |
Facilités de crédit renouvelables | 90 663 | (879) | - | 89 784 |
Emprunts auprès d’établissements financiers | 5 155 | 3 776 | - | 8 931 |
Dépôts et cautionnements | - | - | 1 217 | 1 217 |
Découverts bancaires | 38 | - | - | 38 |
Total Emprunts | 121 316 | 52 651 | 1 217 | 175 184 |
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Taux variable | 155 476 | 94 125 |
Taux fixe | 19 708 | 24 987 |
Total Emprunts | 175 184 | 119 112 |
Les emprunts à taux variable comprennent les facilités de crédit renouvelables et les découverts bancaires.
La provision pour avantages postérieurs à l’emploi concerne les régimes de retraite à prestations définies.
Outre les régimes instaurés par l’État, les filiales françaises du Groupe sont légalement tenues de verser une somme forfaitaire aux salariés lors de leur départ à la retraite, à savoir les « indemnités de fin de carrière » (IFC). Les montants ne sont basés que sur les dernières années de carrière qui octroient des droits aux salariés au moment de leur départ et sont indexés sur le salaire de base conformément à la convention collective en vigueur. Ce régime couvre tous les salariés sous contrat à durée indéterminée au sein de la Société.
La filiale italienne est tenue de verser le trattamento di fine rapporto (TFR), un avantage social payable à l’issue de la période de travail ou dès que le salarié quitte la Société. Au regard d’IAS 19, le TFR relève de la catégorie « Avantages postérieurs à l’emploi ».
Concernant la filiale suisse, la prévoyance professionnelle est un capital constitué grâce aux cotisations de l’employeur et des employés, qui sont versées au cours de la vie active du salarié. Ce capital est transformé en rente sur la base du « taux de conversion » défini par la loi, actuellement fixé à 6,8 %.
Les obligations au titre des prestations définies sont ventilées comme suit par pays :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
France | 1 744 | 1 370 |
Suisse | 1 908 | 1 221 |
Italie | 7 145 | 6 636 |
Engagements au titre des prestations définies | 10 797 | 9 227 |
La variation des obligations au titre des prestations définies sur les exercices présentés est la suivante :
(en milliers d’euros) | Engagements au titre des prestations définies |
|---|---|
Solde au 31 décembre 2022 | 9 229 |
Coût des services rendus | 795 |
Charges/(produits) d’intérêts | 136 |
Total Charges/(produits) d’intérêts | 931 |
Écarts actuariels – hypothèses démographiques | (176) |
Écarts actuariels – hypothèses financières | 1 394 |
Écarts d’expérience | 599 |
Variation de la juste valeur des actifs de couverture | 40 |
Total des écarts actuariels générés sur l’engagement | 1 857 |
Prestations versées | (2 849) |
Effet de change | 60 |
Total des versements | (2 789) |
Solde au 31 décembre 2023 | 9 227 |
Coût des services rendus | 1 125 |
Charges/(produits) d’intérêts | 104 |
Total Charges/(produits) d’intérêts | 1 230 |
Écarts actuariels – hypothèses financières | 1 022 |
Écarts d’expérience | 942 |
Total des écarts actuariels générés sur l’engagement | 1 964 |
Prestations versées | (1 614) |
Effet de change | (10) |
Total des versements | (1 624) |
Valeur nette comptable au 31 décembre 2024 | 10 797 |
Le tableau ci-dessous présente les principales hypothèses actuarielles :
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||||
France | Italie | Suisse | France | Italie | Suisse | |
Taux d’actualisation | 3,42 % | 3,40 % | 0,99 % | 3,59 % | 3,53 % | 1,50 % |
Taux de sortie | 0,00 % à 18,60 % | 9 % | 10 % | 0,00 % à 18,60 % | 9 % | 10 % |
Table de mortalité | INSEE 2019 | IPS55 | BVG 2020 GT | INSEE 2019 | IPS55 | BVG 2020 GT |
Taux de croissance des salaires | Courbe décroissante avec un taux moyen de 2,7 % pour les cadres et 3,6 % pour les non-cadres | 3,4 % | 1,0 % | Courbe décroissante avec un taux moyen de 2,7 % pour les cadres et 3,6 % pour les non-cadres | 3,4 % | 1,0 % |
Âge de départ à la retraite | 62-64 | variable – légal | 64-65 | 62-64 | variable – légal | 64-65 |
Les taux de sortie pour la France pour les exercices clos les 31 décembre 2024 et 2023 se basent sur des statistiques internes portant sur les trois dernières années par entité, classe d’âge et catégorie de personnel.
La sensibilité de l’engagement sur une variation de 0,5 % de certaines hypothèses, toutes choses égales par ailleurs, se détaille comme suit au 31 décembre 2024 :
(en milliers d’euros) | Impact sur les engagements | ||
Variation des hypothèses | Hausse | Baisse | |
Taux d’actualisation | 0,50 % | (794) | 867 |
Taux d’augmentation des salaires | 0,50 % | 271 | (285) |
L’estimation du montant des prestations à verser en 2025 s’élève à 0,9 million d’euros.
Au 31 décembre 2024, la duration moyenne des obligations du Groupe au titre des prestations définies est de 18 ans (17 ans au 31 décembre 2023).
(en milliers d’euros) | Provisions pour litiges commerciaux | Provisions pour litiges avec des salariés | Provisions relatives aux magasins (fermeture et litiges sur baux commerciaux) | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
Solde au 1er janvier 2023 | 528 | 6 457 | 2 366 | 10 029 | 19 380 |
Provisions supplémentaires | 7 301 | 5 258 | 1 913 | 968 | 15 439 |
Reprises de montants non utilisés | (452) | (1 604) | (339) | (3 734) | (6 129) |
Reprises de montants utilisés | (15) | (3 001) | (464) | (348) | (3 828) |
Effets de change | - | 8 | - | - | 8 |
Solde au 31 décembre 2023 | 7 361 | 7 119 | 3 576 | 6 815 | 24 871 |
Provisions supplémentaires | 415 | 4 805 | 2 019 | 3 320 | 10 559 |
Reprises de montants non utilisés | (1 641) | (3 992) | (252) | (3 636) | (9 520) |
Reprises de montants utilisés | (1 041) | (1 825) | (419) | (662) | (3 947) |
Solde au 31 décembre 2024 | 5 094 | 6 107 | 4 925 | 5 839 | 21 964 |
Dont non courant | 5 094 | 6 107 | 3 572 | 4 283 | 19 055 |
Dont courant | - | - | 1 352 | 1 557 | 2 909 |
Au 31 décembre 2024, la variation des provisions est de (2,9) millions d’euros dont (13,5) millions d’euros de reprises après l’extinction de plusieurs litiges (incluant (6,9) millions d’euros comptabilisés en autres produits et charges opérationnels) et de nouvelles provisions pour 10,6 millions (incluant 7,8 millions d’euros comptabilisés en autres produits et charges opérationnels).
(en milliers d’euros) | Prêts et créances | Instruments dérivés de couverture | Total | Juste valeur |
|---|---|---|---|---|
Actif – 31 décembre 2024 |
|
|
|
|
Autres actifs financiers non courants | 13 027 | - | 13 027 | 13 027 |
Créances clients | 9 290 | - | 9 290 | 9 290 |
Autres créances (hors charges constatées d’avance et actifs d’impôts exigibles) | 29 646 | - | 29 646 | 29 646 |
Instruments financiers dérivés | - | 9 442 | 9 442 | 9 442 |
Trésorerie et équivalent de trésorerie | 90 501 | - | 90 501 | 90 501 |
Total | 142 464 | 9 442 | 151 906 | 151 906 |
(en milliers d’euros) | Autres passifs financiers | Instruments dérivés de couverture | Total | Juste valeur |
|---|---|---|---|---|
Passif – 31 décembre 2024 |
|
|
|
|
Emprunts auprès des établissements de crédit non courant | 53 868 | - | 53 868 | 53 868 |
Instruments financiers dérivés | - | 282 | 282 | 282 |
Emprunts auprès des établissements de crédit courant | 121 316 |
| 121 316 | 121 316 |
Dettes fournisseurs et autres dettes (hors produits constatés d’avance) | 252 806 | - | 252 806 | 252 806 |
Total | 427 990 | 282 | 428 272 | 428 272 |
(en milliers d’euros) | Prêts et créances | Instruments dérivés de couverture | Total | Juste valeur |
|---|---|---|---|---|
Actif – 31 décembre 2023 |
|
|
|
|
Autres actifs financiers non courants | 13 849 | - | 13 849 | 13 849 |
Créances clients | 10 100 | - | 10 100 | 10 100 |
Autres créances (hors charges constatées d’avance et actifs d’impôts exigibles) | 43 506 | - | 43 506 | 43 506 |
Trésorerie et équivalent de trésorerie | 29 886 | - | 29 886 | 29 886 |
Total | 97 341 | - | 97 341 | 97 341 |
(en milliers d’euros) | Autres passifs financiers | Instruments dérivés de couverture | Total | Juste valeur |
|---|---|---|---|---|
Passif – 31 décembre 2023 |
|
|
|
|
Emprunts auprès des établissements de crédit non courants | 83 949 | - | 83 949 | 83 949 |
Instruments financiers dérivés | - | 10 277 | 10 277 | 10 277 |
Emprunts auprès des établissements de crédit courant | 35 163 |
| 35 163 | 35 163 |
Dettes fournisseurs et autres dettes (hors produits constatés d’avance) | 260 288 | - | 260 288 | 260 288 |
Total | 379 400 | 10 277 | 389 677 | 389 677 |
Au 31 décembre 2024, la valeur nette comptable des actifs et des passifs financiers est égale à leur juste valeur, à l’exception des facilités de crédit renouvelables qui sont comptabilisées au coût amorti.
Les instruments financiers dérivés (cf. note 21) sont évalués à la juste valeur sur la base d’une méthode d’évaluation fondée sur les données de marché observables.
La notion de juste valeur s’entend comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation. En accord avec la norme IFRS 13, il existe trois hiérarchies de juste valeur :
Le tableau ci-dessous analyse les instruments financiers par niveau :
(en milliers d’euros) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 |
|---|---|---|---|
Solde au 31 décembre 2024 |
|
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|
Instruments financiers dérivés | - | 9 160 | - |
Solde au 31 décembre 2023 |
|
|
|
Instruments financiers dérivés | - | (10 277) | - |
Le tableau ci-dessous présente les actifs et passifs financiers du Groupe, tels que mesurés à leur juste valeur au 31 décembre 2024 :
| Notes | Principes | Hiérarchie |
|---|---|---|---|
Immobilisations financières : |
|
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|
Instruments dérivés | 21 | Juste valeur | 2 |
Créances clients et autres créances | 20 | Coût amorti | N/A |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 23 | Juste valeur | 1 |
Autres actifs financiers courants/non courants | 18 | Coût amorti | N/A |
Dettes financières : |
|
|
|
Emprunts et dettes (hors découverts bancaires) | 23 | Coût amorti | N/A |
Instruments dérivés | 21 | Juste valeur | 2 |
Découverts bancaires | 23 | Juste valeur | 1 |
Dettes fournisseurs et autres dettes | 20 | Coût amorti | N/A |
Dans le cadre de ses activités, le Groupe est principalement exposé au risque de taux de change, au risque de taux d’intérêt, au risque de liquidité et au risque de crédit. Les politiques générales du Groupe en matière de gestion des risques se concentrent sur le caractère non prévisible des marchés financiers et s’efforcent de minimiser les effets potentiellement négatifs sur la performance financière du Groupe.
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour couvrir son exposition au risque de taux d’intérêt et de change. Au cas particulier, le Groupe ne conclut que des transactions portant sur des instruments dérivés en lien avec les actifs et passifs opérationnels et/ou financiers ou les transactions futures prévues. Le Groupe ne s’engage pas dans des opérations spéculatives sans actif ou passif sous-jacent.
La gestion des risques est assurée par le service trésorerie et par le Directeur financier du Groupe, conformément aux politiques approuvées par le Conseil d’administration.
Les risques liés aux taux de change se présentent lorsque les transactions commerciales futures ou les actifs ou passifs constatés sont libellés dans une devise différente de celle utilisée par les filiales du Groupe, qui est l’euro pour la majorité d’entre elles.
La plupart des achats réalisés par le Groupe auprès de ses fournisseurs ainsi que les coûts de transport maritime sont libellés en US dollar. Par ailleurs, certaines ventes du Groupe sont libellées en franc suisse.
De ce fait, le Groupe est exposé aux variations dans le cadre de la conversion en euro de ses engagements en devises étrangères. Le Groupe couvre la quasi-intégralité des transactions réalisées en devises étrangères par la mise en place de contrats de couverture négociés auprès de grandes banques. La couverture fait partie du processus prévisionnel et budgétaire.
La juste valeur des instruments financiers libellés en devises s’élève à 9,4 millions d’euros au 31 décembre 2024, comparée à un montant de (9,8) millions d’euros au 31 décembre 2023 (cf. note 21).
Le Groupe adopte une approche centralisée dans le cadre de la gestion des risques liés aux taux de change. L’autorisation du Directeur financier ou du Directeur de la trésorerie du Groupe est obligatoire avant la réalisation d’une opération de change, conformément aux politiques approuvées par le Conseil d’administration.
La dette brute du Groupe exposée à une variation des taux d’intérêt s’élève à 175,1 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 114 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Afin de sécuriser un niveau maximum de frais financiers, le Groupe a mis en place sur l’exercice divers instruments financiers dérivés disponibles sur le marché pour couvrir le risque de variation de taux d’intérêt, notamment des contrats d’échange de taux (échange de taux d’intérêt variable par un taux fixe).
Ces dérivés sont désignés comme instruments de couverture de flux de trésorerie. Au 31 décembre 2024, ils sont efficaces au titre de la comptabilité de couverture au vu du tirage du crédit long terme.
La juste valeur des instruments financiers de taux s’élève à (0,3) million d’euros au 31 décembre 2024 contre (0,4) millions d’euros au 31 décembre 2023.
En supposant que la dette en cours reste stable, une augmentation des taux d’intérêt à hauteur de + 50 points de base (+ 0,5 %) sur le taux Euribor 3 mois au 31 décembre 2024 aurait un impact d’environ + 0,3 million d’euros sur la charge financière annuelle. À l’inverse, une baisse des taux d’intérêt à hauteur de - 50 points de base (- 0,5 %) sur le taux Euribor 3 mois au 31 décembre 2023 aurait un impact d’environ (0,3) million d’euros sur la charge financière annuelle.
Les passifs financiers se composent essentiellement des emprunts et des dettes fournisseurs et autres dettes. Ces passifs peuvent exposer le Groupe à un risque de liquidité en cas de remboursement anticipé ou s’ils sont de courte durée (cf. note 23.1).
Afin de gérer son risque de liquidité, le Groupe a contracté :
Les tableaux ci-dessous analysent les passifs financiers du Groupe en fonction de leurs échéances contractuelles :
(en milliers d’euros) | Flux de trésorerie contractuels au 31 décembre 2024 | ||||
Valeur comptable | Total | Inférieur à 1 an | De 1 à 5 ans | Supérieur à 5 ans | |
Ligne de crédit à long terme | 75 000 | 75 000 | 25 000 | 50 000 | - |
Intérêts sur la ligne de crédit à long terme | 648 | 6 058 | 3 310 | 2 748 | - |
Frais d’émission relatifs à la ligne de crédit à long terme | (434) | (434) | (188) | (246) | - |
Total ligne de crédit à long terme | 75 214 | 80 624 | 28 122 | 52 502 | - |
Emprunts auprès d’établissements financiers | 8 750 | 8 750 | 5 000 | 3 750 | - |
Intérêts sur emprunts auprès d’établissements financiers | 180 | 406 | 339 | 67 | - |
Total emprunts après des établissements financiers | 8 930 | 9 156 | 5 339 | 3 817 | - |
RCF | 90 000 | 90 000 | 90 000 | - | - |
Intérêts sur le RCF (1) | 1 044 | 15 473 | 6 955 | 8 518 | - |
Frais d’émission relatif au RCF | (1 260) | (1 260) | (381) | (879) | - |
Total facilités de crédit renouvelables | 89 784 | 104 213 | 96 574 | 7 639 | - |
Dépôts | 1 217 | 1 217 | - | - | 1 217 |
Découverts bancaires | 39 | 39 | 39 | - | - |
Total emprunts | 175 184 | 195 249 | 130 074 | 63 958 | 1 217 |
Autres passifs courants | 1 500 | 1 500 | 1 500 | - | - |
Dettes fournisseurs et autres dettes | 263 482 | 263 482 | 263 482 | - | - |
Total autres passifs | 264 982 | 264 982 | 264 982 | - | - |
| |||||
(en milliers d’euros) | Flux de trésorerie contractuels au 31 décembre 2023 | ||||
Valeur comptable | Total | Inférieur à 1 an | De 1 à 5 ans | Supérieur à 5 ans | |
Ligne de crédit à long terme | 100 000 | 100 000 | 25 000 | 75 000 | - |
Intérêts sur la ligne de crédit à long terme | 414 | 9 352 | 3 771 | 5 580 | - |
Frais d’émission relatifs à la ligne de crédit à long terme | (411) | (411) | (124) | (287) | - |
Total ligne de crédit à long terme | 100 003 | 108 941 | 28 647 | 80 293 | - |
Emprunts auprès d’établissements financiers | 13 750 | 13 750 | 5 000 | 8 750 | - |
Intérêts sur emprunts auprès d’établissements financiers | 316 | 788 | 455 | 334 | - |
Total emprunts aUprès des établissements financiers | 14 066 | 14 538 | 5 455 | 9 084 | - |
Intérêts sur le RCF (1) | 94 | 1 684 | 509 | 1 175 | - |
Frais d’émission relatif au RCF | (1 130) | (1 130) | (263) | (867) | - |
Total facilités de crédit renouvelables | (1 036) | 554 | 246 | 308 | - |
Dépôts | 1 267 | 1 267 | - | - | 1 267 |
Découverts bancaires | 4 812 | 4 812 | 4 812 | - | - |
Total emprunts | 119 112 | 130 112 | 39 160 | 89 685 | 1 267 |
Autres passifs non courants | 2 860 | 2 860 | - | 2 860 | - |
Autres passifs courants | 1 790 | 1 790 | 1 790 | - | - |
Dettes fournisseurs et autres dettes | 269 536 | 269 536 | 269 536 | - | - |
Total autres passifs | 274 186 | 274 186 | 271 326 | 2 860 | - |
| |||||
Le risque de crédit porte sur la trésorerie et équivalents de trésorerie, les instruments financiers dérivés favorables et les dépôts réalisés auprès des banques et des établissements financiers, ainsi que les crédits aux clients, y compris les créances en souffrance.
Les ventes réalisées (magasin et plateforme e-commerce) sont majoritairement réglées en espèces ou par carte de crédit, limitant ainsi le risque de crédit. Il n’y a pas de concentration significative du risque de crédit du fait de l’exposition à des clients particuliers.
Maisons du Monde France a contracté diverses facilités de crédit (pour un montant global de 24,1 millions d’euros) auprès du groupe BPCE, de BNP Paribas, de CIC Ouest, du Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, et du LCL.
Les rémunérations allouées aux membres d’organes d’administration se détaillent comme suit :
Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’administration de la Société, le Directeur général de la Société et les membres du Comité Exécutif du Groupe.
Les conditions de rémunération du mandataire social du Groupe sont arrêtées par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations.
Le tableau ci-dessous présente la rémunération brute et les avantages assimilés, en année pleine, accordés par Maisons du Monde S.A. et les sociétés qu’elle contrôle aux personnes qui sont à la clôture (ou qui ont été, au cours de l’exercice) membres des organes d’administration et du Comité Exécutif du Groupe. Les montants correspondants ont été comptabilisés en charges en 2024 et 2023 selon le détail suivant :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Avantages à court terme | 3 110 | 3 634 |
Indemnités de fin de contrat de travail | 78 | 324 |
Paiements fondés sur des actions | 354 | 219 |
Total rémunération et avantages sociaux | 3 542 | 4 177 |
Les membres du Conseil d’administration de la Société n’ont perçu aucune rémunération du Groupe à l’exception de jetons de présence (voir note 29.1).
Les « Paiements fondés sur des actions » correspondent à la part des rémunérations liées aux actions, augmentées du montant net des dotations et reprises comptabilisées au titre des différents plans.
Le tableau ci-dessous présente le montant des honoraires des commissaires aux comptes tels que figurant dans le compte de résultat consolidé du Groupe ; la distinction est faite entre les honoraires liés à l’audit et à la certification des états financiers statutaires et consolidés et les honoraires liés aux autres services rendus. Les honoraires présentés s’appliquent aux filiales intégralement consolidées.
(en milliers d’euros) | KPMG | Deloitte | ||||||
Montant | % | Montant | % | |||||
Exercice | Exercice | Exercice | Exercice | Exercice | Exercice | Exercice | Exercice | |
Audit |
|
|
|
|
|
|
|
|
Honoraires des commissaires aux comptes titulaires, certification, vérification des comptes | 469 | 416 | 88 % | 93 % | 419 | 335 | 100 % | 85 % |
| 159 | 121 | 34 % | 29 % | 175 | 121 | 42 % | 36 % |
| 310 | 295 | 66 % | 71 % | 244 | 214 | 58 % | 64 % |
Honoraires afférents à la certification des informations en matière de durabilité | 55 | - | 10 % | - | - | 34 | - | 9 % |
Autres services rendus par les commissaires aux comptes aux filiales consolidées | 12 | 31 | 2 % | 7 % | - | 23 | - | 6 % |
| 12 | 31 | 100 % | 100 % | - | 23 | - | 100 % |
Total des honoraires des commissaires aux comptes | 536 | 447 | 100 % | 100 % | 419 | 392 | 100 % | 100 % |
Le tableau ci-dessous liste les filiales du Groupe et montre la participation détenue par Maisons du Monde S.A. dans chaque entité au 31décembre 2024.
Au 31 décembre 2024, 17 sociétés ont été intégrées dans les comptes consolidés comme au 31 décembre 2023.
Filiale | Activité | Pays d’origine | Méthode de consolidation | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Contr. | Part. | Contr. | Part. | ||||
Maisons du Monde S.A. | Holding – Entité mère | France | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde France | Magasins de meubles et de décoration/Principal acheteur | France | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Allemagne | Magasins de meubles | Allemagne | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Autriche | Magasins de meubles | Autriche | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Belgique | Magasins de meubles | Belgique | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Espagne | Magasins de meubles | Espagne | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Italie | Magasins de meubles | Italie | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Luxembourg | Magasins de meubles | Luxembourg | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Portugal | Magasins de meubles | Portugal | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde Suisse | Magasins de meubles | Suisse | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
MDM Furniture & Decoration | Magasins de meubles | Royaume-Uni | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Distrimag | Logistique entrepôts et préparation des commandes | France | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Distri-Traction | Traction des conteneurs du port vers les entrepôts | France | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Mekong Furniture | Usine de fabrication de meubles | Vietnam | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Savane Vision (Rhinov) | Activité spécialisée de design | France | Intégr. globale | 100 % | 85 % | 100 % | 70 % |
Léolog | Logistique entrepôts et préparation des commandes | France | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
International MGL | Entité inactive | France | Intégr. globale | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Maisons du Monde a annoncé le 23 janvier 2025, un projet de réorganisation et de simplification de ses sièges sociaux en France, dans le cadre d’une consultation avec ses représentants du personnel.
Ce plan repose sur deux axes majeurs :
La nouvelle organisation sièges prévoit un ajustement à la baisse de 91 postes répartis essentiellement entre Paris et Nantes.
La mise en place du projet de la nouvelle organisation se fera avec une priorité donnée aux départs volontaires, incluant des mesures responsables négociées avec les partenaires sociaux.
Les magasins, piliers de la proximité et de l’expérience client : aucun magasin n’est concerné par ce projet. Cette réorganisation vise également à rapprocher davantage les sièges des magasins. Par ailleurs, une refonte ambitieuse de la filière métier sera menée auprès du personnel des magasins afin de favoriser les parcours de carrière, la formation et la performance au service du client.
Exercice clos le 31 décembre 2024
À l’Assemblée générale de la société Maisons du Monde
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Maisons du Monde relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) no 537/2014.
Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le Rapport de gestion ou l’annexe des comptes consolidés sont les suivants :
- L’émission d’attestations sur des données issues des comptes (sur le chiffre d’affaires annuel hors taxes par magasin et sur des ratios financiers – covenants).
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le point exposé dans la note 4.1 « Changement d’estimation » de l’annexe des comptes consolidés concernant les motifs et l’incidence de la reprise des droits payés et non exercés sur les cartes cadeaux, comptabilisée en « Autres produits opérationnels courants ».
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Risque identifié |
| Notre réponse |
Au 31 décembre 2024, la valeur nette des goodwills, immobilisations incorporelles et actifs sous-jacents du Groupe s’élève à 630,1 millions d’euros (hors droits d’utilisation nets relatifs aux contrats de location de 518,9 millions d’euros) sur un total bilan de 1 533,1 millions d’euros. Comme indiqué dans les notes 3.11 a) et b), les goodwills et marques acquis par le Groupe, ayant une durée de vie indéfinie font l’objet chaque année de tests de perte de valeur dès l’apparition d’indices de pertes de valeurs et au minimum une fois par an. Lorsque la valeur recouvrable (valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité et la juste valeur déduction faite des coûts de la vente) de chaque UGT ou chaque groupe d’UGT est inférieure à la valeur nette comptable des actifs testés, alors ces actifs sont dépréciés à hauteur de la différence. Les tests de dépréciation sont réalisés au niveau le plus fin auquel le goodwill est suivi au niveau du Groupe, à savoir les zones géographiques « France » et « International ». Les modalités des tests de dépréciation ainsi mis en œuvre par la Direction sont décrites dans les notes 14.1 à 14.4 de l’annexe aux comptes consolidés ; elles intègrent une part importante de jugements et d’hypothèses, portant notamment sur :
Une variation de ces hypothèses est de nature à affecter la valeur recouvrable de ces actifs. Nous considérons l’évaluation des actifs incorporels y compris ceux à durée de vie indéfinie (goodwill et marques) et actifs sous-jacents comme un point clé de l’audit en raison :
|
| Nous avons analysé la conformité des méthodologies appliquées par la société aux normes comptables en vigueur pour la réalisation des tests de dépréciation. Nous avons pris connaissance des hypothèses clés retenues et avons :
Enfin, nous avons apprécié si les notes 3.11 a) et b), 14, 15 et 16 de l’annexe aux comptes consolidés fournissent une information appropriée. |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au Groupe, données dans le Rapport de gestion du Conseil d’administration.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué no 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés inclus dans le Rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés inclus dans le Rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Maisons du Monde par l’Assemblée générale du 29 avril 2016 pour Deloitte & Associés et par les statuts du 24 juin 2013 pour KPMG S.A.
Au 31 décembre 2024, Deloitte & Associés était dans la neuvième année de sa mission sans interruption et KPMG S.A. dans la onzième année, dont neuf années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Il appartient à la Direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un Rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au Comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) no 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Nantes, le 24 avril 2025
Les commissaires aux comptes
KPMG S.A.
Vincent BROYE
Deloitte & Associés
Jérôme QUERO
(Exercice du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024)
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 14 | 3 429 | 3 749 |
Reprises sur dépréciations, amortissements et provisions, transferts de charges |
| 342 | 1 948 |
Autres produits |
| 6 | 22 |
Total des produits d’exploitation |
| 3 777 | 5 718 |
Achats de marchandises et variations de stocks |
| - | - |
Achats de matières premières, autres approvisionnements et variations de stocks |
| - | - |
Autres achats et charges externes | 16 | (1 338) | (1 877) |
Impôts, taxes et versements assimilés |
| (145) | (118) |
Charges de personnel | 15 | (4 687) | (4 501) |
Dotations aux amortissements et provisions |
| (1 273) | (413) |
Autres charges |
| (610) | (748) |
Total des charges d’exploitation |
| (8 054) | (7 657) |
RÉSULTAT D’EXPLOITATION |
| (4 277) | (1 939) |
RÉSULTAT FINANCIER | 17 | 15 271 | 108 647 |
RÉSULTAT EXCEPTIONNEL | 18 | (1 746) | (2 196) |
Résultat avant impôt |
| 9 248 | 104 511 |
Impôt sur le résultat | 19 | 560 | 1 726 |
RÉSULTAT NET |
| 9 808 | 106 237 |
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Valeurs brutes | Amortissements et provisions | Valeurs nettes | Valeurs nettes | ||
Immobilisations incorporelles |
| - | - | - | - |
Immobilisations corporelles |
| - | - | - | - |
Titres de participation | 3 | 643 837 | (18 439) | 625 399 | 642 803 |
Créances rattachées à des participations | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Autres titres immobilisés | 3 | 0 | - | 0 | 0 |
Autres immobilisations financières | 3-9 | 1 276 | (29) | 1 247 | 1 385 |
Immobilisations financières | 3 | 645 113 | (18 467) | 626 646 | 644 189 |
ACTIF IMMOBILISÉ |
| 645 113 | (18 467) | 626 646 | 644 189 |
Clients et comptes rattachés | 4 | 474 | - | 474 | 4 628 |
Autres créances | 4 | 12 017 | - | 12 017 | 22 453 |
Valeurs mobilières de placement | 5 | 9 344 | (1 132) | 8 212 | 5 843 |
Disponibilités |
| 138 | - | 138 | 37 |
Charges constatées d’avance |
| 15 | - | 15 | 115 |
ACTIF CIRCULANT |
| 21 988 | (1 132) | 20 856 | 33 076 |
Frais d’émission d’emprunt à étaler | 6 | 1 693 |
| 1 693 | 1 541 |
Écarts de conversion actif |
| 0 |
| 0 | 0 |
TOTAL ACTIF |
| 668 795 | (19 599) | 649 195 | 678 805 |
(en milliers d’euros) | Notes | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|---|
Capital social | 7-8 | 126 973 | 126 973 |
Primes d’émission, fusion, apport | 8 | 241 500 | 241 500 |
Réserve légale | 8 | 12 697 | 9 282 |
Autres réserves | 8 | 0 | 0 |
Report à nouveau | 8 | 148 069 | 47 560 |
Résultat de l’exercice | 8 | 9 808 | 106 237 |
Provisions réglementées | 8-9 | 3 170 | 3 383 |
CAPITAUX PROPRES | 8 | 542 218 | 534 936 |
Provisions pour risques et charges | 9 | 6 590 | 4 674 |
PROVISIONS | 9 | 6 590 | 4 674 |
Emprunt obligataire convertible (OCEANE) | 10 | 0 | 0 |
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 10 | 75 748 | 100 507 |
Dettes financières | 10 | 75 748 | 100 507 |
Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 11 | 380 | 593 |
Dettes fiscales et sociales | 11 | 2 182 | 1 427 |
Autres dettes | 11 | 22 077 | 36 667 |
Dettes d’exploitation | 11 | 24 639 | 38 688 |
DETTES |
| 100 387 | 139 195 |
Écarts de conversion passif |
|
|
|
TOTAL DU PASSIF |
| 649 195 | 678 805 |
Sommaire
Maisons du Monde S.A. est une société anonyme à Conseil d’administration, régie par le droit français. Son siège est situé au 8, rue Marie Curie – 44120 Vertou.
Les états financiers sont présentés en milliers d’euros et ont été arrêtés par le Conseil d’administration en date du 10 mars 2025.
Les actions Maisons du Monde sont cotées sur Euronext Paris depuis mai 2016.
La 29e résolution adoptée par l’Assemblée générale tenue le 31 mai 2022 autorise le Conseil d’administration à attribuer des actions gratuites aux salariés du Groupe, dans la limite de 2 % du capital social statutaire constaté au 31 décembre 2021. En vertu de cette autorisation, le Conseil d’administration a adopté le « Plan d’actions gratuites no 10 » en date du 11 mars 2024, qui prévoit l’attribution de 727 00 actions de performance à 103 salariés en France et à l’étranger.
L’attribution d’actions de performance est soumise aux conditions suivantes :
Les actions attribuées peuvent être des actions émises via une augmentation de capital réalisée par la Société au plus tard à la date d’acquisition définitive ou des actions rachetées par la Société sur le marché avant cette date.
Le 4 mars 2024, Denis LAMOUREUX a rejoint le groupe Maisons du Monde en tant que Directeur administratif et financier.
Lors de l’Assemblée générale du 21 juin 2024, il a été approuvé la nomination en qualité d’administrateur indépendant de Michel SIRAT, qui a également été nommé Président du Comité d’audit par le Conseil d’administration.
L’exercice a une durée de douze mois, recouvrant la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024.
Les comptes annuels sont établis conformément aux dispositions du règlement no 2014-03 de l’Autorité des normes comptables homologué par arrêté ministériel du 8 septembre 2014 relatif au plan comptable général.
Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :
Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
Les principales règles et méthodes utilisées sont les suivantes :
La valeur brute est constituée par le coût d’achat hors frais accessoires.
Une dépréciation est constatée, lorsqu’en fin d’année, l’évaluation des titres détenus (basée sur la valeur la plus élevée entre la valeur d’inventaire et la valeur d’utilité) est inférieure à leur valeur nette comptable.
- La valeur d’inventaire est déterminée en tenant compte de la quote‑part de situation nette et des perspectives de rentabilité revues annuellement. Les perspectives de rentabilité sont établies en fonction des informations disponibles lors de leur établissement.
- La valeur d’utilité des titres est déterminée en fonction des flux futurs de trésorerie estimés et actualisés, diminués ou augmentés de la dette nette ou de la trésorerie nette.
Au 31 décembre 2024, la valeur d’utilité de toutes les participations du groupe Maisons du Monde a été estimée à partir des flux de trésorerie futurs nets actualisés sur un horizon de cinq ans projetés ensuite à l’infini corrigé de la dette nette de chacune des sociétés concernées. Le taux d’actualisation utilisé pour ce test de dépréciation s’élève à 12,2 % et le taux de croissance à long terme utilisé s’élève à 1,5 %.
Conformément aux dispositions fiscales en vigueur, les frais d’acquisition sur les titres font l’objet d’une déduction fiscale sur une durée de cinq ans, à compter de la date d’acquisition, via une dotation aux amortissements dérogatoires.
Concernant les malis techniques affectés aux sous-jacents, ils sont partie intégrante des tests de dépréciation précédemment mentionnés.
Par ailleurs, les actions autodétenues, via un contrat de liquidité, et qui ne sont pas destinées aux plans d’attribution d’actions sont inscrites en « Autres immobilisations financières ». Ces actions sont valorisées à leur coût d’acquisition. Si la valeur probable de négociation à la clôture de l’exercice (sur la base du cours coté moyen du dernier mois de la période) devient inférieure au prix d’acquisition, une dépréciation est enregistrée, du montant de la différence.
Les créances et dettes sont valorisées à leur valeur nominale.
Les créances sont dépréciées, le cas échéant, par voie de provision pour tenir compte des risques de recouvrement auxquels elles donnent lieu.
Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties et comptabilisées sur la base du cours de change officiel à la clôture. Les gains de change latents sont comptabilisés en écart de conversion passif tandis que les pertes de change latentes sont comptabilisées en écart de conversion actif et font l’objet d’une provision pour risques et charges. Les gains et pertes de change correspondant aux comptes courants sont directement constatés en compte de résultat et ne font pas l’objet d’un écart de conversion.
Les actions autodétenues sont inscrites en « Valeurs mobilières de placement » lorsque ces titres sont destinés à couvrir des plans d’attributions d’actions de performance. Ces actions sont valorisées à leur coût d’acquisition.
Les actions autodétenues affectées à un plan déterminé sont classées dans un compte spécifique des valeurs mobilières de placement et ne sont pas dépréciées.
Les actions autodétenues non affectées à un plan déterminé sont classées dans un autre compte spécifique des valeurs mobilières de placement. Si la valeur probable de négociation à la clôture de l’exercice (sur la base du cours coté moyen du dernier mois de la période) devient inférieure au prix d’acquisition, une dépréciation est enregistrée, du montant de la différence.
Les liquidités disponibles en banque ou en caisse ont été évaluées à la valeur nominale.
Une provision est constatée dès lors qu’il existe une obligation dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente.
Au 31 décembre 2024, la société Maisons du Monde S.A., société mère, bénéficie du régime d’intégration fiscale tel que défini par l’article 223 A du CGI avec les filiales suivantes :
Maisons du Monde S.A. est redevable vis-à-vis du Trésor de l’impôt calculé sur la somme des résultats fiscaux des sociétés intégrées. L’économie d’impôt résultat de l’écart entre la charge d’impôt du groupe fiscal et la charge d’impôt des sociétés bénéficiaires est comptabilisée en produits de l’exercice.
Ces états financiers sont exprimés en milliers d’euros, sauf indication contraire.
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | Acquisitions, apports, augmentations | Reclassement | Cessions, sorties, diminutions | 31 décembre 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
Titres de participation (1) | 644 739 | 1 622 |
| (2 524) | 643 837 |
Créances rattachées à des participations | 0 |
|
|
| 0 |
Autres titres immobilisés | - |
|
|
| - |
Autres immobilisations financières (2) | 1 429 | 7 717 |
| (7 870) | 1 276 |
| 0 |
|
| 0 | 0 |
| 725 | 2 898 |
| (3 028) | 595 |
| 0 |
|
|
| 0 |
| 704 | 4 819 |
| (4 842) | 681 |
Immobilisations financières – | 646 169 | 9 339 | 0 | (10 394) | 645 114 |
| |||||
Contrat de liquidité | Nombre | Montant (en milliers d’euros) | ||||||
31 décembre 2023 | 31 décembre 2024 | Prix moyen d’acquisition | Cours moyen décembre 2023 | Cours moyen décembre 2024 | Total | Provision | Dépréciation | |
Actions propres | 131 547 | 140 541 | 4,23 | 5,18 | 4,03 | 594 | - | (28) |
Sicav – autres créances immobilisées | 29 | 23 | 24 479 | N/A | N/A | 563 | - | - |
Disponibilités – autres créances immobilisées | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | 23 | - | - |
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2024 | Échéance au 31 décembre 2024 | ||
À moins | De 1 | À plus | |||
Créances rattachées à des participations | 0 | 0 | 0 |
| - |
Autres immobilisations financières | 1 429 | 1 276 | 1 276 |
| - |
Créances clients | 4 628 | 474 | 474 |
| - |
Autres créances | 22 453 | 12 017 | 12 017 |
| - |
| 114 | 53 | 53 |
| - |
| 14 780 | 3 994 | 3 994 |
| - |
| 3 826 | 3 912 | 3 912 |
| - |
| 3 733 | 4 058 | 187 | 3 871 | - |
Comptes de régularisation | 115 | 15 | 15 |
| - |
Total des créances | 28 625 | 13 781 | 13 781 | 0 | - |
| |||||
Au 31 décembre 2024, les valeurs mobilières de placement correspondent aux actions autodétenues qui ont été affectées à des plans d’attribution d’actions de performance déterminés et s’élèvent à 7,97 millions d’euros. Les autres valeurs mobilières de placement correspondent à des actions autodétenues également destinées à de futurs plans d’attribution non encore déterminés et s’élèvent à 1,3 million d’euros.
Les charges réparties sur plusieurs exercices correspondent aux frais d’émission d’emprunt.
Au 31 décembre 2024, elles se composent des frais d’émission relatifs :
Le capital social de la Société, au 31 décembre 2024, s’élève à 126 973 293,12 euros divisés en 39 189 288 actions ordinaires de valeur nominale 3,24 euros.
À la connaissance de la Société, au 31 décembre 2024, les actionnaires détenant plus des 5 %, 10 %, 15 %, 20 %, 25 %, 33,33 %, 50 %, 60,66 %, 90 % ou 95 % du capital et/ou des droits de vote de la Société étaient les suivants :
| % en actions (environ) | % en droits de vote théoriques (environ) | % en droits de vote exerçables (environ) |
|---|---|---|---|
Teleios Capital Partners LLC | 28,8 % | 28,8 % | 29,3 % |
Majorelle Investments SARL | 26,5 % | 26,5 % | 26,9 % |
FIAM, LLC | 9,8 % | 9,8 % | 10,0 % |
Holgespar Luxembourg S.A. | 5,1 % | 5,1 % | 5,2 % |
Les droits de vote exerçables tiennent compte des actions autodétenues au 31 décembre 2024 : la Société possédait 614 707 actions Maisons du Monde S.A. :
(en milliers d’euros) | Capital social | Primes | Réserves | Report à nouveau | Résultat de l’exercice | Provisions réglementées | Total des capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
Situation au 31 décembre 2022 | 140 254 | 270 435 | 8 524 | 44 757 | 15 156 | 3 254 | 482 380 |
Affectation du résultat 2022 (1) | - | - | 758 | 2 803 | (15 156) |
| (11 595) |
Diminution de capital (2) | (13 280) | (28 935) |
|
|
|
| (42 215) |
Résultat de l’exercice | - | - | - |
| 106 237 |
| 106 237 |
Provisions réglementées | - | - | - |
|
| 129 | 129 |
Situation au 31 décembre 2023 | 126 974 | 241 500 | 9 282 | 47 560 | 106 237 | 3 383 | 534 936 |
Affectation du résultat 2023 (3) | - | - | 3 415 | 100 508 | (106 237) |
| (2 315) |
Diminution de capital |
|
|
|
|
|
| 0 |
Résultat de l’exercice | - | - | - |
| 9 808 |
| 9 808 |
Provisions réglementées | - | - | - |
|
| (213) | (213) |
Situation au 31 décembre 2024 | 126 974 | 241 500 | 12 697 | 148 068 | 9 808 | 3 170 | 542 217 |
| |||||||
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | Dotations | Reclassement | Reprises utilisées | Reprises sans objet | 31 décembre 2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|
Amortissements dérogatoires | 3 383 | 63 | - | (275) | - | 3 171 |
Provisions réglementées | 3 383 | 63 | - | (275) | - | 3 171 |
Provision pour risque et charges RH | 266 |
|
| (266) |
| 0 |
Plan d’actions gratuites no 7 | 634 |
|
| (67) | (567) | 0 |
Plan d’actions gratuites no 8 | 1 390 |
|
|
| (1 184) | 205 |
Plan d’actions gratuites no 9 | 2 384 |
|
|
| (1 657) | 727 |
Plan d’actions gratuites no 10 |
| 4 576 |
|
|
| 4 576 |
Provision pour charges RH |
| 1 081 |
|
|
| 1 081 |
Provisions pour risques et charges | 4 674 | 5 658 | - | (333) | (3 408) | 6 590 |
Titres de participation | 1 936 | 18 513 |
| (2 011) |
| 18 438 |
Autres immobilisations financières | 44 | 29 |
| (44) |
| 29 |
Sicav | 3 563 |
|
| (2 431) |
| 1 132 |
Dépréciations | 5 543 | 18 542 | 0 | (4 486) | 0 | 19 599 |
Total provisions | 13 600 | 24 263 | 0 | (5 094) | (3 408) | 29 360 |
Dotations et reprises d’exploitation |
| 1 273 |
| (266) | (77) | 931 |
Dotations et reprises financières |
| 18 542 |
| (4 486) |
| 14 056 |
Dotations et reprises exceptionnelles |
| 4 447 |
| (342) | (3 332) | 773 |
L’évolution des provisions relatives aux plans d’actions de performance s’explique par :
En avril 2022, le Groupe a souscrit :
Les frais d’émission se sont élevés à 2 millions d’euros dont 1,4 million d’euros pour les RCF et 0,6 million d’euros pour le crédit long terme.
Au cours du premier semestre 2023, et comme prévu dans le contrat d’origine, le Groupe a étendu la maturité de sa ligne de crédit RCF d’avril 2027 à avril 2028 et a augmenté le montant de 44 millions d’euros, passant de 150 millions d’euros à 194 millions d’euros.
Au 31 décembre 2024, cette ligne de crédit a été utilisée à hauteur de 90 millions d’euros. Elle n’était pas utilisée au 31 décembre 2023.
Au cours de l’exercice 2024, le Groupe a procédé au remboursement de 25 millions d’euros portant le solde de ce crédit à 75 millions d’euros. Cette ligne de crédit est utilisée dans sa totalité comme au 31 décembre 2023.
Ces deux facilités de crédit sont conditionnées au respect d’un ratio de levier d’endettement, qui est le rapport entre l’endettement net hors dettes de location totale au dernier jour de la période considérée et l’EBITDA courant consolidé retraité de l’impact d’IFRS 16.
Au cours du second semestre, le Groupe a pris l’initiative de solliciter un aménagement de ses covenants auprès de ses partenaires bancaires, qui l’ont accepté de manière unanime en fin d’année, pour les clôtures de l’exercice 2024 et la clôture semestrielle au 30 juin 2025. Ce ratio de levier d’endettement est respecté au 31 décembre 2024.
Maisons du Monde a choisi d’introduire une composante ESG dans son financement bancaire, reposant sur trois indicateurs :
Des cibles sont définies pour chaque indicateur et pour chaque période. La réalisation ou la non-atteinte de ces cibles influe positivement ou négativement la marge des crédits. Le bonus ou malus ainsi généré bénéficie systématiquement à la Maisons du Monde Foundation au lieu de bénéficier à Maisons du Monde (bonus) ou à la banque (malus).
Au cours de l’année de 2024, ces composantes ESG sur la base des comptes 2023 ont délivré un malus d’un montant de 67 milliers d’euros qui sera versé à la Maisons du Monde Foundation au cours du premier trimestre 2025.
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2024 | Échéance au 31 décembre 2024 | ||
À moins | De 1 | À plus de 5 ans | |||
Emprunt obligataire convertible (OCEANE) (1) | 0 | 0 | 0 |
| - |
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 100 507 | 75 748 | 25 748 | 50 000 | - |
Fournisseurs et comptes rattachés | 593 | 380 | 380 |
| - |
Dettes sociales | 1 130 | 1 962 | 1 962 |
| - |
Dettes fiscales | 297 | 220 | 220 |
| - |
Autres dettes | 36 667 | 22 077 | 22 077 |
| - |
| 34 325 | 20 740 | 20 740 |
| - |
| 2 342 | 1 338 | 1 338 |
| - |
Total des dettes | 139 195 | 100 388 | 50 388 | 50 000 | - |
Valeurs brutes (en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Actif |
|
|
Participations | 643 837 | 644 739 |
Créances rattachées à des participations | 0 | (3) |
Clients et comptes rattachés | 474 | 4 628 |
Autres créances | 7 848 | 7 437 |
Passif |
|
|
Fournisseurs et comptes rattachés |
|
|
Autres dettes | 20 740 | 34 325 |
Produits d’exploitation |
|
|
Chiffre d’affaires | 3 429 | 3 749 |
Transferts de charges |
|
|
Charges d’exploitation |
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Locations |
| 25 |
Honoraires | - | - |
Produits financiers |
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Dividendes encaissés | 35 000 | 112 000 |
Produits de participations |
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Intérêts et produits assimilés | 185 | 399 |
Charges financières |
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Intérêts et charges assimilés | 1 466 | 141 |
Charges exceptionnelles |
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Charges exceptionnelles de gestion | - | - |
La Société n’a pas identifié de transactions avec les parties liées non conclues à des conditions normales de marché.
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Emprunts et dettes financières | 748 | 507 |
Fournisseurs et comptes rattachés | 394 | 1 667 |
Dettes fiscales et sociales | 1 103 | 1 044 |
Charges à payer | 2 246 | 3 218 |
Charges constatées d’avance | 15 | 115 |
Créances rattachées à des participations | 0 | 0 |
Clients et comptes rattachés | 474 | 0 |
Autres créances | 4 058 | 3 611 |
Produits à recevoir | 4 532 | 3 611 |
Produits constatés d’avance | 0 | 0 |
Le chiffre d’affaires de la Société correspond à des prestations de services auprès de ses filiales.
L’effectif moyen (ETP) de l’exercice 2024 s’élève à 6,88 personnes, il était de 6,33 au titre de l’exercice 2023. La Société n’a employé que des cadres sur les exercices 2024 et 2023.
Les personnes composant les effectifs de la Société sont toutes membres du Comité Exécutif du groupe Maisons du Monde.
Les rémunérations allouées aux membres de la Direction ne sont pas communiquées. En effet, cette information permettrait d’identifier des éléments de rémunérations individuelles.
Les rémunérations allouées aux membres d’organes d’administration se détaillent comme suit :
Ces rémunérations des membres des organes d’administration sont comptabilisées en autres charges d’exploitation.
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Locations, entretiens et charges afférentes | 59 | 17 |
Assurance | 80 | 197 |
Personnel extérieur | 29 | 29 |
Honoraires | 994 | 261 |
Frais de déplacement et de réception | 45 | 81 |
Services bancaires | 437 | 374 |
Autres charges externes | (305) | 918 |
Total des charges externes | 1 338 | 1 877 |
Les variations et charges significatives sont détaillées ci-dessous :
(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Dividendes encaissés (1) | 35 000 | 112 000 |
Produits de participation |
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Produits d’intérêts sur compte courant | 185 | 399 |
Intérêts sur crédit à long terme (2) | (3 955) | (679) |
Intérêts sur emprunt obligataire (3) | 0 | (229) |
Intérêts sur emprunts, y.c. facilité de crédit renouvelable (4) | (486) | (381) |
Charges d’intérêts sur compte courant | (1 466) | (141) |
Dotations sur provisions nettes de reprises (5) | (14 056) | (2 316) |
Différences de change nettes | 15 | 0 |
Autres | 35 | (8) |
Résultat financier | 15 271 | 108 647 |
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(en milliers d’euros) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
|---|---|---|
Actions de performances (1) | 15 | (1 413) |
Dotations sur provisions réglementées nettes de reprises | 212 | (129) |
Autres produits et charges exceptionnels (2) | (1 973) | (655) |
Résultat exceptionnel | (1 746) | (2 196) |
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La Société a comptabilisé un produit d’intégration fiscale de 304 milliers d’euros au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, contre 1 726 milliers d’euros au titre de l’exercice précédent. Un produit de 250 milliers d’euros concernant le report en arrière des déficits a également été comptabilisé au cours de l’exercice.
Néant.
À leur départ en retraite, les salariés de la Société percevront une indemnité conformément à la loi et aux dispositions des conventions collectives applicables.
Les engagements de retraite ne sont pas comptabilisés, mais inscrits en engagement hors bilan. Ils sont évalués selon la méthode rétrospective des unités de crédit projetées désignée par la norme IAS 19 révisée.
Suite à la décision du Comité d’interprétation des normes IFRS (IFRIC IC) publiée au cours du premier semestre 2021, l’ANC a modifié la recommandation 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraites et avantages similaires. La Société a retenu cet alignement. Ainsi, les droits sont désormais étalés de manière linéaire, non plus sur l’ensemble de la carrière du salarié dans l’entreprise, mais, pour chaque salarié, sur les dernières années de sa carrière qui ont donné lieu à l’acquisition de nouveaux droits.
L’estimation de ces engagements a été réalisée par un actuaire indépendant.
Les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes :
Au 31 décembre 2024, les engagements s’élèvent à 48 milliers d’euros.
Au 31 décembre 2024, le cours de clôture de l’action Maisons du Monde S.A. est de 4,31 euros.
Au titre de l’exercice 2024 :
Au titre de l’exercice 2023 :
Les charges et produits financiers relatifs à ces éléments sont mentionnés en note 17.
| Plan no 7 | Plan no 8 | Plan no 9 | Plan no 10 |
|---|---|---|---|---|
Date d’attribution | 25 mars 2021 | 9 mars 2022 | 22 mars 2023 | 11 mars 2024 |
Statut | Clôturé | En cours | En cours | En cours |
Nombre d’actions à l’ouverture du plan | 209 292 | 286 093 | 434 950 | 727 000 |
Nombre de bénéficiaires | 193 | 201 | 206 | 103 |
Période d’attribution (années) | 3 | 3 | 3 | 3 |
Période de conservation (années) | 0 | 0 | 0 | 0 |
L’attribution d’actions de performance est soumise aux conditions suivantes :
En cas de décès, d’incapacité ou de départ à la retraite, le bénéficiaire conserve ses droits, n’étant plus soumis à l’exigence d’emploi continu ;
Pour tous les plans, il n’existe pas d’obligation de conservation pour les bénéficiaires.
Les actions attribuées peuvent être des actions émises via une augmentation de capital réalisée par la Société au plus tard à la date d’acquisition définitive ou des actions rachetées par la Société sur le marché avant cette date.
Le Groupe a mis en place des conventions de refacturations avec ses filiales, à l’exception de la Belgique.
Le tableau ci-après fournit la liste des filiales du Groupe ainsi que le niveau de participation de Maisons du Monde S.A.
| Devise | Capital social | Quote-part du capital détenu | Intégration fiscale | Valeur brute comptable des titres détenus | Valeur nette comptable des titres détenus | Prêts et avances consentis par la Société et non encore remboursés | Cautions | Dividendes encaissés par la Société consolidante au cours de l’exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Filiales de |
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International Magnolia Company | K EUR | 1 | 100 % | oui | 1 | 1 | 14 | N/A | - |
Maisons du Monde France | K EUR | 57 376 | 100 % | oui | 637 871 | 619 432 | - | N/A | 35 000 |
S.A.S. Savane Vision – Rhinov | K EUR | 48 | 85 % | N/A | 5 965 | 5 965 | 3 806 | N/A | - |
Filiales de |
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Maisons du Monde Allemagne | K EUR | 25 | 100 % | N/A | 25 | 25 | - | N/A | - |
Maisons du Monde Belgique | K EUR | 1 000 | 100 % | N/A | 50 | 50 | - | N/A | - |
Maisons du Monde Espagne | K EUR | 1 000 | 100 % | N/A | 50 | 50 | - | N/A | - |
Maisons du Monde Italie | K EUR | 1 000 | 100 % | N/A | 100 | 100 | - | N/A | - |
Maisons du Monde Luxembourg | K EUR | 20 | 100 % | N/A | 20 | 20 | - | N/A | - |
Maisons du Monde Suisse | K CHF | 20 | 100 % | N/A | 17 | 17 | - | N/A | - |
Maisons du Monde Portugal | K EUR | 20 | 100 % | N/A | 20 | 20 | - | N/A | - |
Maisons du Monde Autriche | K EUR | 35 | 100 % | N/A | 35 | 35 | - | N/A | - |
MDM Furniture & Decoration | K GBP | 20 | 100 % | N/A | 27 | 27 | - | N/A | - |
Distrimag | K EUR | 1 000 | 100 % | oui | 40 | 40 | - | N/A | - |
Léolog | K EUR | 15 040 | 100 % | oui | 15 040 | 8 690 | 4 | N/A | - |
Mekong Furniture | M VND | 86 027 | 100 % | N/A | 3 189 | 3 189 | - | N/A | - |
Filiales de Distrimag |
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Distri-Traction | K EUR | 150 | 100 % | oui | 150 | 150 | - | N/A | - |
Le chiffre d’affaires, le résultat et les capitaux propres autres que le capital social des filiales et participations ne sont pas communiqués pour des raisons de confidentialité liées à la stratégie commerciale et industrielle.
(en euros) | 31 décembre 2020 | 31 décembre 2021 | 31 décembre 2022 | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
Situation financière en fin d’exercice |
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Durée de l’exercice | 12 mois | 12 mois | 12 mois | 12 mois | 12 mois |
Capital social | 146 583 737 | 146 583 737 | 140 253 434 | 126 973 293 | 126 973 293 |
Nombre d’actions ordinaires | 45 241 894 | 45 241 894 | 43 288 097 | 39 189 288 | 39 189 288 |
Nombre d’actions à dividende prioritaire | - | - | - | - | - |
Nombre d’obligations convertibles en actions | 4 100 041 | 4 100 041 | 4 100 041 | 0 | 0 |
Opérations et résultat de l’exercice |
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Chiffre d’affaires | 4 228 300 | 5 150 127 | 3 923 370 | 3 748 688 | 3 428 884 |
Résultat avant impôts, participation des salariés, dotations aux amortissements et provisions | (2 447 636) | 2 607 680 | 16 405 036 | 102 821 179 | (6 511 968) |
Impôt sur les bénéfices | (2 421 360) | (1 723 971) | (2 205 969) | (1 726 217) | (560 328) |
Participation des salariés | - | - | - | - | - |
Dotations & reprises aux amortissements et provisions | 25 919 176 | (17 994 027) | 3 455 324 | (1 689 749) | (15 759 911) |
Résultat net | (25 945 452) | 22 325 678 | 15 155 681 | 106 237 145 | 9 808 271 |
Résultat distribué (1) | 13 572 568 | 24 883 042 | 12 986 429 | 2 351 357 | 0 |
Résultat par action |
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Résultat après impôts, participation des salariés, avant dotations aux amortissements et provisions | (0,00) | 0,10 | 0,43 | 2,67 | (0,15) |
Résultat après impôts, participation des salariés, dotations aux amortissements et provisions | (0,57) | 0,49 | 0,35 | 2,71 | 0,25 |
Dividende attribué (1) | 0,30 | 0,55 | 0,30 | 0,06 | 0,00 |
Personnel |
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Effectif moyen des salariés (ETP), hors DG | 8 | 9 | 7 | 5 | 6 |
Masse salariale de l’exercice | 5 351 165 | 6 102 237 | 4 685 116 | 4 501 186 | 4 687 283 |
Sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales…) | 2 316 050 | 2 059 517 | 1 374 930 | 1 617 573 | 1 891 669 |
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Maisons du Monde a annoncé le 23 janvier 2025 un projet de réorganisation et de simplification de ses sièges sociaux en France, dans le cadre d’une consultation avec ses représentants du personnel.
Ce plan repose sur deux axes majeurs :
La nouvelle organisation sièges prévoit un ajustement à la baisse de 91 postes répartis essentiellement entre Paris et Nantes.
La mise en place du projet de la nouvelle organisation se fera avec une priorité donnée aux départs volontaires, incluant des mesures responsables négociées avec les partenaires sociaux.
Les magasins, piliers de la proximité et de l’expérience client : aucun magasin n’est concerné par ce projet. Cette réorganisation vise également à rapprocher davantage les sièges des magasins. Par ailleurs, une refonte ambitieuse de la filière métier sera menée auprès du personnel des magasins afin de favoriser les parcours de carrière, la formation et la performance au service du client.
Exercice clos le 31 décembre 2024
À l’Assemblée générale de la société Maisons du Monde,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Maisons du Monde relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) no 537/2014.
Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le Rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants :
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R.821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Point clé de l’audit |
| Réponse d’audit apportée |
|---|---|---|
Les titres de participation tels que décrits en notes 2.1 et 3 sont inscrits au bilan pour une valeur nette comptable de 625,4 M EUR au 31 décembre 2024, pour un total du bilan de 649,2 M EUR. La société s’assure à la clôture qu’aucune perte de valeur n’est à comptabiliser. Comme indiqué dans la note « 2.1. Immobilisations financières » de l’annexe aux comptes annuels, une dépréciation est constatée, lorsqu’en fin d’année, l’évaluation des titres détenus (basée sur la valeur la plus élevée entre la valeur d’inventaire et la valeur d’utilité) est inférieure à leur valeur nette comptable :
Nous considérons l’évaluation des titres de participation et des créances rattachées comme un point clé de l’audit en raison :
|
| Pour apprécier le caractère raisonnable de l’évaluation de la valeur des titres, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté principalement à :
Enfin, nous avons vérifié que les notes 2.1, 3 et 17 de l’annexe aux comptes annuels fournissent une information appropriée. |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le Rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-6 du Code de commerce.
Nous attestons de l’existence, dans la section du Rapport de gestion du Conseil d’administration consacré au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4, L. 22-10-10 et L. 22-10-9 du Code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le Rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué no 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels inclus dans le Rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Maisons du Monde par les statuts du 24 juin 2013 pour le cabinet KPMG S.A. et par l’Assemblée générale du 29 avril 2016 pour le cabinet Deloitte & Associés.
Au 31 décembre 2024, le cabinet KPMG S.A. était dans la onzième année de sa mission sans interruption, dont neuf années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé, et le cabinet Deloitte & Associés dans la neuvième année.
Il appartient à la Direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au Comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) no 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Les commissaires aux comptes
Nantes, le 24 avril 2025
KPMG S.A.
Vincent BROYE
Associé
Deloitte & Associés
Jérôme QUERO
Associé
La Société a pour dénomination sociale Maisons du Monde.
La Société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Nantes sous le numéro 793 906 728.
Le code LEI (Legal Entity Identifier) de la Société est le 9695009DV2698O4ZBU71.
Le site web corporate de la Société est accessible à l’adresse corporate.maisonsdumonde.com.
Le siège social de la Société est établi au 8, rue Marie Curie, 44120 Vertou, France.
Numéro de téléphone du siège social : + 33 (0)2 51 71 17 17.
La Société Maisons du Monde est une société anonyme à Conseil d’administration régie par le droit français, en particulier les dispositions du Code de commerce, ainsi que par ses statuts.
L’intégralité des statuts de la Société est disponible sur le site internet de la Société https://corporate.maisonsdumonde.com/
La Société a été constituée le 24 juin 2013.
Elle est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris le 27 juin 2013, puis transférée au registre du commerce de Nantes le 18 août 2013.
La Société prendra fin le 27 juin 2112, sauf dissolution anticipée ou prorogation.
Conformément à l’article 2 des statuts, la Société a pour objet, en France et à l’étranger :
Et, plus généralement :
La Société a un exercice de douze mois, qui commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de chaque année.
Les documents sociaux et renseignements relatifs à la Société peuvent être consultés au siège social, établi au 8, rue Marie Curie, 44120 Vertou, France.
Les Assemblées générales sont convoquées dans les conditions, formes et délais prévus par la réglementation applicable. Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans la convocation.
Les décisions des actionnaires sont prises en Assemblées générales ordinaires, extraordinaires ou mixtes selon leur nature.
Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées générales et de participer aux délibérations, personnellement ou par mandataire, dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, sur justification de son identité ainsi que de la propriété de ses titres.
Sur décision du Conseil d’administration publiée dans l’avis de réunion ou dans l’avis de convocation de recourir à de tels moyens de télécommunications, sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les actionnaires qui participent à l’Assemblée par visioconférence ou par des moyens de télécommunication ou télétransmission, y compris internet, permettant leur identification dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Tout actionnaire peut voter à distance ou donner procuration conformément à la réglementation en vigueur, au moyen d’un formulaire établi par la Société et adressé à cette dernière dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur, y compris par voie électronique ou télétransmission, sur décision du Conseil d’administration. Ce formulaire doit être reçu par la Société dans les conditions réglementaires pour qu’il en soit tenu compte.
Les représentants légaux d’actionnaires juridiquement incapables et les personnes physiques représentant des personnes morales actionnaires prennent part aux Assemblées, qu’ils soient ou non personnellement actionnaires.
Tout actionnaire a le droit d’obtenir communication des documents dont la nature et les conditions de mise à disposition sont déterminées par la réglementation applicable.
Chaque action donne droit à une voix dans les Assemblées générales, le droit de vote double prévu par l’article L. 225-123 du Code de commerce étant expressément exclu.
Les actions d’autodétention sont privées du droit de vote.
Conformément aux articles 9 et 12 des statuts, les actions sont nominatives ou au porteur, au choix de l’actionnaire, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Les actions sont librement négociables. La transmission des actions s’opère par virement de compte à compte, selon les modalités définies par la loi et les règlements.
Conformément aux dispositions légales, la Société peut demander à tout moment au dépositaire central qui assure la tenue du compte d’émission de ses titres, le nom ou, s’il s’agit d’une personne morale, la dénomination sociale, la nationalité, l’année de naissance ou l’année de constitution, l’adresse postale et, le cas échéant, électronique des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires, ainsi que le nombre de titres détenus par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions attachées à ces titres.
L’organigramme ci-dessous présente l’organisation juridique simplifiée du Groupe au 31 décembre 2024.
Les pourcentages indiqués correspondent aux pourcentages de détention du capital social.
La liste complète des sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe figure en note 31 de la Section 6.1.6 « Notes aux comptes consolidés » du Chapitre 6 « États financiers » du présent Document d’enregistrement universel.
Au 31 décembre 2024, le capital social de la Société s’élevait à 126 973 293,12 euros, divisé en 39 189 288 actions de 3,24 euros de valeur nominale, entièrement libérées et de même catégorie.
Depuis le 31 décembre 2021, le capital social de Maisons du Monde a évolué comme suit :
Date | Nature de | Capital social | Nombre d’actions après opération |
|---|---|---|---|
Exercice 2022 Juillet 2022 | Réduction de capital : | 140 253 434,28 EUR | 43 288 097 |
Exercice 2023 Mars 2023 Octobre 2023 | Réduction de capital : 1 798 809 titres | 132 801 434,28 EUR 126 973 293,12 EUR | 40 988 097 39 189 288 |
Exercice 2024 | Néant |
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En application des dispositions des articles L. 225-129-1 et L. 225-129-2 du Code de commerce, nous vous indiquons ci-dessous les délégations de compétences et de pouvoirs en cours de validité accordées par l’Assemblée générale au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital, ainsi que leur utilisation au cours de l’exercice écoulé.
Nature de la délégation | Montant | Durée de l’autorisation | Échéance | Utilisation 2024 |
|---|---|---|---|---|
Augmentation de capital par émission de titres | ||||
Augmentation de capital social par émissions d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, et/ou de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance par offre au public avec suppression du droit préférentiel de souscription (AGM du 21/06/2024 – 20e résolution) | 12 600 000 | 26 mois | 21/08/2027 | N/A |
Augmentation de capital social par émission d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, et/ou valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance par offre au public avec maintien du droit préférentiel de souscription (AGM du 21/06/2024 – 21e résolution) | 63 millions | 26 mois | 21/08/2027 | N/A |
Augmentation de capital social par émission d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, et/ou de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance dans le cadre d’une offre visée au II de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier, avec suppression du droit préférentiel de souscription (AGM du 21/06/2024 – 22e résolution) | 12 600 000 | 26 mois | 21/08/2027 | N/A |
Augmentation de capital social par émission d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la Société, avec suppression du droit préférentiel de souscription, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, hors offre publique d’échange (AGM du 21/06/2024 – 25e résolution) | 10 % du capital social | 26 mois | 21/08/2027 | N/A |
Augmentation de capital social par incorporations de réserves, bénéfices, primes ou autres (AGM du 21/06/2024 – 26e résolution) | 10 % du capital social | 26 mois | 21/08/2027 | N/A |
Augmentation de capital social par émissions d’actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, réservée aux adhérents de plans d’épargne d’entreprise avec suppression du droit préférentiel de souscription (AGM du 21/06/2024 – 27e résolution) | 2 % du capital social | 26 mois | 21/08/2027 | N/A |
Programme de rachat d’actions | ||||
Programme de rachat d’actions propres (AGM du 29/06/2023 – 23e résolution) (AGM du 21/06/2024 – 19e résolution) | 10 % du montant du capital social et prix d’achat maximum fixé à 20 euros par action, soit 79 millions d’euros maximum | 18 mois | 21/12/2025 | Oui (1) |
Réduction de capital social par annulation des actions autodétenues (AGM du 21/06/2024 – 29e résolution) | 10 % du capital social maximum par période de 24 mois | 18 mois | 21/12/2025 | N/A |
Opérations réservées aux salariés et dirigeants mandataires sociaux | ||||
Attribution gratuite d’actions sous conditions de performance (AGA) existantes ou à émettre au profit de salariés et mandataires sociaux éligibles de la Société et des sociétés qui lui sont liées (AGM du 29/06/2023 – 24e résolution) | 2 % du capital social | 38 mois | 28/02/2027 | N/A |
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Au cours de l’exercice 2024, le Conseil d’administration n’a pas utilisé ces autorisations et délégations, à l’exception de l’exécution du contrat de liquidité.
Il est proposé aux actionnaires réunis en Assemblée générale le 26 juin 2025 de renouveler les autorisations et délégations financières suivantes :
Nature de la délégation | Montant | Durée de l’autorisation | Échéance |
|---|---|---|---|
Programme de rachat d’actions | |||
Programme de rachat d’actions propres | 10 % du montant du capital social et prix d’achat maximum fixé à 15 euros par action, soit 59 millions d’euros maximum | 18 mois | 26/12/2026 |
Opérations réservées aux salariés et dirigeants mandataires sociaux | |||
Attribution gratuite d’actions sous conditions de performance (AGA) existantes ou à émettre au profit de salariés et mandataires sociaux éligibles de la Société et des sociétés qui lui sont liées | 3,5 % du capital social | 38 mois | 26/08/2028 |
Il n’existe pas de titres représentatifs du capital.
Au 31 décembre 2024, Maisons du Monde détenait directement un nombre total de 614 707 actions propres, soit 1,57 % de son capital social, d’une valeur nominale de 3,24 euros.
Affectation par objectif (1) | Nombre | Pourcentage | Cours (en euros) |
|---|---|---|---|
Contrat de liquidité | 140 541 | 0,36 % | 4,23 |
Couverture de plans d’actions de performance | 474 166 | 1,21 % | 19,71 |
Actions propres destinées à être annulées | - | - | - |
TOTAL | 614 707 | 1,57 % |
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Au cours de l’exercice 2024, la Société n’a pas procédé au rachat de ses actions propres.
Au titre du contrat de liquidité confié à BNP Paribas portant sur les actions Maisons du Monde, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité en date de négociation du 31 décembre 2024 :
Au cours de l’année 2024, il a été négocié un total de :
Pour mémoire, le contrat de liquidité a été mis en place en date du 18 décembre 2018 avec EXANE BNP Paribas, conformément à la décision AMF 2018-1 du 2 juillet 2018, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité au 31 décembre 2018 :
La Société effectue auprès de l’AMF les déclarations mensuelles relatives aux achats et ventes de titres dans le cadre du contrat de liquidité, diffuse des bilans semestriels du contrat de liquidité et les publie sur son site internet.
En application des dispositions de l’article 241-2 du règlement général de l’AMF, le présent point constitue le descriptif du programme de rachat d’actions propres, qui sera soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale du 26 juin 2025.
Dans le cadre du programme de rachat d’actions, les achats seront effectués en vue de :
Les actions pourraient, en tout ou partie, selon le cas, être acquises, cédées, échangées ou transférées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens autorisés par la réglementation en vigueur ou qui viendraient à l’être, sur tous marchés, y compris sur les systèmes multilatéraux de négociations (MTF) ou via un internalisateur systématique, ou de gré à gré, y compris par acquisition ou cession de blocs d’actions (sans limiter la part du programme de rachat pouvant être réalisée par ce biais) ; ces moyens incluent l’utilisation de tout contrat financier ou instrument financier à terme (tel que notamment tout contrat à terme ou option) à l’exclusion de la vente d’options de vente, dans le respect de la réglementation en vigueur.
En application de la loi, la part maximale que Maisons du Monde serait susceptible de détenir dans le cadre du présent programme, autorisé par l’Assemblée générale des actionnaires du 26 juin 2025, serait de 3 918 928 actions de la Société, correspondant à 10 % du capital social en date du 31 décembre 2024.
Le prix maximal d’achat autorisé serait fixé à 15 euros par action. Le montant cumulé des acquisitions net de frais ne pourrait excéder la somme de 59 millions d’euros.
La durée du programme serait de 18 mois à compter de l’approbation de l’Assemblée générale du 26 juin 2025, soit jusqu’au 26 décembre 2026, elle se substituerait à celle accordée par la 19e résolution de l’Assemblée générale du 21 juin 2024.
Au 31 décembre 2024, le capital social de la Société s’élevait à 126 973 293,12 euros, divisé en 39 189 288 actions.
À cette date et à la connaissance de la Société, la structure du capital social était la suivante :
Actionnaires | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’actions | % du capital | % des droits de vote exerçables (1) | Nombre d’actions | % du capital | % des droits de vote exerçables (1) | Nombre d’actions | % du capital | % des droits de vote exerçables (1) | |
Teleios Capital Partners LLC | 11 290 397 | 28,81 % | 29,30 % | 11 190 400 | 28,55 % | 29,01 % | 11 246 400 | 25,98 % | 27,72 % |
Majorelle Investments S.A.R.L. | 10 383 129 | 26,49 % | 26,91 % | 10 383 129 | 26,49 % | 26,91 % | 10 383 129 | 23,99 % | 25,60 % |
FMR LLC (2) | 3 838 700 | 9,80 % | 10,00 % | 3 560 393 | 9,09 % | 9,23 % | 2 289 400 | 5,29 % | 5,64 % |
Holgespar Luxembourg S.A. | 2 000 000 | 5,10 % | 5,20 % |
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Autodétention (3) | 614 707 | 1,57 % | - | 611 109 | 1,56 % | - | 2 723 230 | 6,29 % | - |
Public | 11 062 355 | 28,23 % | 28,59 % | 13 444 257 | 34,31 % | 34,85 % | 16 645 938 | 38,45 % | 41,04 % |
TOTAL | 39 189 288 | 100 % | 100 % | 39 189 288 | 100 % | 100 % | 43 288 097 | 100 % | 100 % |
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À la connaissance de Maisons du Monde, Teleios Capital Partners LLC, Majorelle Investments S.A.R.L., FMR LLC et Holgespar Luxembourg S.A. sont les seuls actionnaires détenant, directement ou indirectement, seul ou de concert, plus de 5 % du capital et des droits de vote du Groupe.
Aucune action d’autocontrôle n’est détenue par aucune des filiales de la Société.
Au 31 décembre 2024, Maisons du Monde détenait 614 707 actions en autodétention, représentant 1,57 % du capital social, réparties comme suit :
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-102 du Code de commerce, il est précisé que la proportion du capital que représentent les actions détenues par les salariés au 31 décembre 2024 est inférieure à 3 %. Pour information, la dernière Assemblée générale extraordinaire appelée à statuer sur une augmentation de capital réservée aux salariés s’est tenue le 21 juin 2024.
Le Conseil d’administration, usant des autorisations conférées par l’Assemblée générale le 29 juin 2023, a procédé à l’attribution gratuite d’actions au profit de certains salariés de Maisons du Monde en vue de les associer directement à l’avenir du Groupe et à ses performances à travers l’évolution du cours de bourse.
Les informations relatives aux attributions gratuites d’actions figurent à la Section 8.4 « Rapport spécial du Conseil d'administration sur les opérations d'attributions gratuites d'actions », du Chapitre 8 « Assemblée générale du présent Document d’enregistrement universel ».
La Société est contrôlée conformément à la description du tableau figurant à la Section 7.4.1 du présent Document d’enregistrement universel. Aussi, la prévention d’un éventuel exercice abusif du contrôle par un actionnaire est assurée par les réunions régulières du Conseil d’administration et la présence de six administrateurs indépendants, par ailleurs majoritaires dans les comités (Comité d’audit, Comité des nominations et des rémunérations et Comité RSE).
À la connaissance de la Société, il n’existe aucun accord ou pacte d’actionnaires portant sur les titres composant le capital de la Société.
À la connaissance de la Société, il n’existe aucune personne physique ou morale agissant de concert.
La distribution d’un dividende est fonction des résultats financiers du Groupe, notamment de son résultat net, de sa politique d’investissement et de la solidité de son bilan.
Le Conseil d'administration de Maisons du Monde, réuni le 10 mars 2025, a décidé de ne pas proposer de versement de dividende aux actionnaires, à l’Assemblée générale du 26 juin 2025, au titre de l’exercice 2024.
Le tableau du Chapitre 5 (Section 5.4.1) du présent Document d’enregistrement universel récapitule la distribution des dividendes sur les trois derniers exercices ainsi que les taux de distribution associés.
Conformément à l’article 14 des statuts, outre l’obligation légale d’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital ou des droits de vote, toute personne physique ou morale ou tout actionnaire qui viendrait à détenir directement ou indirectement, seul ou de concert un nombre d’actions de la Société égal ou supérieur à 1 % du nombre total d’actions ou de droits de vote doit, avant la clôture du quatrième jour de négociation suivant le franchissement de ce seuil de participation, en informer la Société par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette déclaration est renouvelée dans les mêmes conditions chaque fois qu’un nouveau seuil d’un multiple de 1 % du nombre total d’actions ou de droits de vote est franchi. Tout actionnaire dont la participation au capital ou en droits de vote devient inférieure à l’un des seuils statutaires susmentionnés est également tenu d’en informer la Société dans le même délai de quatre (4) jours et selon les mêmes modalités.
Au cours de l’exercice 2024 et depuis le 1er janvier 2025, Maisons du Monde n’a reçu aucune déclaration de franchissement de seuil statutaire.
Toute personne physique ou morale agissant seule ou de concert qui vient à posséder le nombre d’actions ou de droits de vote dépassant les seuils prévus par la réglementation en vigueur (article L. 233‑7 du Code de commerce) doit respecter les obligations d’information prévues par celle‑ci. La même information est due lorsque la participation au capital ou en droits de vote devient inférieure aux seuils prévus par la réglementation en vigueur.
Les déclarations de franchissements de seuils faites par les actionnaires de la Société et les déclarations faites par les dirigeants à l’occasion des opérations qu’ils effectuent sur les actions de la Société sont disponibles sur le site internet de l’AMF (www.amf‑france.org).
Au cours de l’exercice 2024, Maisons du Monde a reçu la déclaration de franchissement de seuils légaux suivante :
Actionnaire | Décalaration AMF | Date du franchissement | Nature du | Seuil | Actions | % du capital et |
|---|---|---|---|---|---|---|
Holgespar Luxembourg | 06/11/2024 224C2211 | 30/10/2024 | Hausse | 5 % | 2 000 000 | 5,10 % |
Depuis le 1er janvier 2025, Maisons du Monde n’a reçu aucune déclaration de franchissement de seuil légal.
En application des dispositions des articles 223-22-A et suivants du Règlement général de l’AMF, le tableau ci-dessous présente les opérations réalisées par les dirigeants et personnes assimilées ayant fait l’objet d’une déclaration auprès de l’AMF sur l’année 2024 :
Date de l’opération | Déclarant | Nature de | Nombre d’actions | Prix unitaire (en euros) | Montant de l’opération (en euros) |
|---|---|---|---|---|---|
13/03/2024 | François-Melchior de POLIGNAC | Acquisition | 4 595 | 4,5563 | 20 936,20 |
13/03/2024 | Denis LAMOUREUX | Acquisition | 16 000 | 4,5149 | 72 238,40 |
13/03/2024 | Denis LAMOUREUX | Acquisition | 4 000 | 4,4456 | 17 782,40 |
08/04/2024 | Françoise GRI | Acquisition | 10 000 | 4,5000 | 45 000,00 |
02/12/2024 | Michel SIRAT | Acquisition | 7 150 | 3,6000 | 25 740,00 |
Depuis le 1er janvier 2025, les dirigeants et personnes assimilées n’ont réalisé aucune opération qui a fait l’objet d’une déclaration AMF.
En application des dispositions des articles L. 233-13 et L. 22-10-11 du Code de commerce, la Société porte à la connaissance du public les éléments suivants, susceptibles d’avoir une influence en cas d’OPA :
À ce jour, Maisons du Monde n’a connaissance d’aucun pacte d’actionnaires prévoyant des conditions préférentielles de cession ou d’acquisition d’actions Maisons du Monde, ni d’accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle.
À la connaissance de la Société, il n’existe pas à la date du présent Document d’enregistrement universel de participations nominatives significatives au sein du capital social, en dehors de celles mentionnées au point 7.3.1 du présent chapitre.
La Société n’a pas institué de droit de vote double. Il n’existe pas non plus de titres comportant des prérogatives particulières.
L’action Maisons du Monde est cotée sur Euronext‑compartiment A de la Bourse Euronext Paris et est éligible au service de règlement différé (SRD).
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| Code ISIN | FR0013153541 |
Place de cotation | Euronext Paris - Compartiment | ||
Présence dans les principaux indices | CAC SMALL, CAC MID&SMALL | ||
Éligibilité de l’action | Service de Réglement Différé (SRD Long Only), éligible au PEA PME | ||
Valeur nominale | 3,24 euros | ||
Nombre d’actions en circulation au 31 décembre 2024 | 39 189 288 | ||
Cours de clôture au 31 décembre 2024 | 4,31 euros | ||
Capitalisation boursière au 31 décembre 2024 | 169,10 euros |
| Cours | Nombre de titres échangés | Capitaux (en millions d’euros) | ||
|---|---|---|---|---|---|
Mois | Clôture | Le plus haut | Le plus bas | Volumes mensuels | Total mensuel |
Janvier 2024 | 4,472 | 5,730 | 4,460 | 1 008 290 | 4 925 828,20 |
Février 2024 | 4,276 | 4,720 | 4,190 | 897 361 | 3 970 454,84 |
Mars 2024 | 4,336 | 4,888 | 3,864 | 2 101 282 | 9 390 384,91 |
Avril 2024 | 4,500 | 5,310 | 4,180 | 1 076 429 | 5 076 827,21 |
Mai 2024 | 5,270 | 5,300 | 4,410 | 869 247 | 4 332 405,64 |
Juin 2024 | 4,050 | 5,560 | 3,955 | 1 231 775 | 5 684 911,02 |
Juillet 2024 | 3,670 | 4,355 | 3,620 | 868 900 | 3 402 064,62 |
Août 2024 | 3,510 | 3,860 | 3,260 | 723 010 | 2 559 730,12 |
Septembre 2024 | 3,860 | 4,150 | 3,335 | 743 678 | 2 795 967,63 |
Octobre 2024 | 3,995 | 4,540 | 3,810 | 1 003 606 | 4 166 100,18 |
Novembre 2024 | 3,605 | 4,115 | 3,275 | 867 238 | 3 072 103,29 |
Décembre 2024 | 4,315 | 4,475 | 3,460 | 780 904 | 3 141 790,27 |
Source : Euronext |
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Le département des Relations investisseurs a en charge la communication financière de Maisons du Monde, ainsi que la gestion des relations avec les analystes financiers, les investisseurs institutionnels et les actionnaires de la Société, y compris les actionnaires individuels. Tout au long de l’année, le département des Relations investisseurs entretient des contacts réguliers avec la communauté financière et s’assure que le marché dispose de l’information la plus récente et la plus complète possible afin d’appréhender le modèle économique, la stratégie et les perspectives financières de la Société. Ces échanges et la diffusion de l’information financière s’opèrent dans le strict respect de la réglementation de marché et du principe d’égalité de traitement et d’information des investisseurs.
Maisons du Monde organise des conférences téléphoniques à destination des analystes financiers et des investisseurs institutionnels à l’occasion de la publication de ses ventes trimestrielles, ainsi que de ses résultats annuels et semestriels. Des rencontres entre les dirigeants de la Société et des investisseurs institutionnels ont également lieu plusieurs fois par an dans le cadre de roadshows et de conférences organisés par des intermédiaires financiers en France et à l’étranger.
CONTACT RELATIONS INVESTISSEURS
MAISONS DU MONDE
8, rue Marie Curie, 44120 Vertou, France
Tél. : + 33 (0)2 51 71 17 17
E-mail : investor.relations@maisonsdumonde.com
Site internet : https://corporate.maisonsdumonde.com
Date | Événement |
|---|---|
15/05/2025 | Ventes du premier trimestre 2025 |
26/06/2025 | Assemblée générale annuelle |
25/07/2025 | Ventes du deuxième trimestre et résultats du premier semestre 2025 |
23/10/2025 | Ventes du troisième trimestre et des neufs premiers mois 2025 |
Maisons du Monde a confié la gestion des comptes d’actionnaires au nominatif à Société Générale Securities Services.
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES
32, rue du Champ de Tir
BP 81236
44312 Nantes Cedex 3
France Tél. : + 33 (0)2 51 85 50 00
Site internet : www.securities-services.societegenerale.com
Les documents relatifs à la Société devant être mis à disposition du public, et en particulier les statuts, procès-verbaux des Assemblées générales, Rapports des commissaires aux comptes et autres documents sociaux, ainsi que les informations financières historiques, peuvent être consultés, conformément à la législation applicable, au siège social de Maisons du Monde (8, rue Marie Curie, 44120 Vertou, France). L’information financière, de même que l'information réglementée, au sens des dispositions du règlement général de l’Autorité des marchés financiers, sont également disponibles sur le site internet de la Société (https://corporate.maisonsdumonde.com/fr/finance).
Le Conseil d’administration, dans sa séance du 10 mars 2025 a convoqué les actionnaires en Assemblée générale mixte (ordinaire annuelle et extraordinaire), le 26 juin 2025 à 10 heures au 55, rue d’Amsterdam – 75008 Paris, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour ci-dessous.
Les 1re et 2e résolutions ont pour objet l’approbation des comptes annuels et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Les comptes annuels de l’exercice écoulé font ressortir un bénéfice net de 9 808 271,51 euros, contre un bénéfice net de 106 237 145,28 euros réalisé l’exercice précédent.
Les comptes consolidés du Groupe font, quant à eux, ressortir un résultat net de (115,3) millions d’euros, contre un bénéfice net de 8,8 millions d’euros en 2023.
Les charges non déductibles de l’exercice s’élèvent à un montant de 35 097,27 euros. Ces charges correspondent aux loyers et amortissements du parc de véhicules de fonction de la Société. Compte tenu d’un résultat fiscal déficitaire, ils n’ont pas entraîné de charge d’impôt supplémentaire.
Les comptes annuels et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2024, ainsi que les Rapports des commissaires aux comptes, figurent aux Chapitres 5 et 6 du présent Document d’enregistrement universel.
La 3e résolution a pour objet d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Le résultat net de l’exercice écoulé s’élève à 9 808 271,51 euros.
Dans sa séance du 10 mars 2025, le Conseil d’administration a décidé de ne pas proposer de versement de dividende au titre de l’exercice 2024.
Enfin, il est rappelé que la Société a distribué :
La 4e résolution a pour objet, après lecture du Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées de l’article L. 225-38 du Code de commerce, d’approuver la convention réglementée approuvée par le Conseil d’administration au cours de l’exercice 2024.
Le Rapport des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figure au paragraphe 4.3.2 du Chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel.
Il est demandé aux actionnaires de bien vouloir approuver l’avenant à la convention de mécenat entre la Société et Maisons du Monde Foundation du 27 janvier 2021.
Aux termes de l’avenant, la Société s’engage :
À ce titre, elle a fait l’objet d’une autorisation par le Conseil dans sa séance du 5 décembre 2024 et figure dans le Rapport spécial des commissaires aux comptes.
Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-34 I et II du Code de commerce, les résolutions 5 à 11 ont pour objet de soumettre à l’approbation des actionnaires les informations relatives à la rémunération des mandataires sociaux visées à l’article L. 22-10-9 I du Code de commerce et présentées dans le Rapport sur le gouvernement d’entreprise.
La politique de rémunération de la Société est exposée au paragraphe 4.2.1 du Chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel.
La présentation standardisée de la rémunération des mandataires sociaux figure au paragraphe 4.2.3.
Le détail de la rémunération des mandataires sociaux est exposé au sein du Chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel (paragraphes 4.2.2.1 à 4.2.2.3).
Le mandat d’administratrice de Cécile CLOAREC arrivant à échéance, sur recommandation du Comité des nominations et des rémunérations, le Conseil propose à l’Assemblée générale de renouveler son mandat, soit pour une durée de trois ans si l’Assemblée générale adopte la dix-septième résolution relative à la modification de la durée des mandats des administrateurs, soit pour une durée de quatre ans en cas de rejet de cette proposition.
La biographie de Cécile CLOAREC figure au paragraphe 4.1.1.10 du Chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel.
Lors de sa séance du 17 avril 2025, le Conseil d’administration a nommé CASA HOLDINGS en qualité de nouvel administrateur, en remplacement de Gabriel NAOURI démissionnaire, pour la durée restant à courir de son prédécesseur, soit à l’issue de l’Assemblée générale 2026.
La 13e résolution a pour objet, conformément aux dispositions de l’article L. 225-24 alinéa 5 du Code de commerce, la ratification par l’Assemblée générale de cette nomination effectuée à titre provisoire.
La biographie de CASA HOLDINGS figure au paragraphe 4.1.1.11 du Chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel.
Lors de sa séance du 17 avril 2025, le Conseil d’administration a nommé TELEIOS GLOBAL OPPORTUNITIES MASTER FUND en qualité de nouvel administrateur, en remplacement d’Adam EPSTEIN démissionnaire, pour la durée restant à courir de son prédécesseur, soit à l’issue de l’Assemblée générale 2026.
La 14e résolution a pour objet, conformément aux dispositions de l’article L. 225-24 alinéa 5 du Code de commerce, la ratification par l’Assemblée générale de cette nomination effectuée à titre provisoire.
La biographie de TELEIOS GLOBAL OPPORTUNITIES MASTER FUND figure au paragraphe 4.1.1.11 du Chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel.
Dans le cadre de la 15e résolution, le Conseil d’administration soumet à l’approbation de l’Assemblée générale l’autorisation d’opérer sur les titres de la Société dans le cadre d’un programme de rachat d’actions propres, dont les principales modalités sont les suivantes :
Le descriptif du programme de rachat d’actions propres figure au paragraphe 7.3.4 du Chapitre 7 du présent Document d’enregistrement universel.
En vertu des articles L. 225‑197‑1 à L. 225‑197‑5 et des articles L. 22‑10‑59 à L. 22‑10‑60 du Code de commerce, les sociétés par actions peuvent procéder, au profit de leurs salariés et mandataires sociaux éligibles, à l’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre. Nous vous proposons, en conséquence, d’autoriser le Conseil d’administration à procéder en une ou plusieurs fois à des attributions gratuites d’actions de la Société, existantes ou à émettre, sous conditions de performance, au profit des salariés, de certains d’entre eux, de certaines catégories d’entre eux appartenant à la Société ou à des sociétés du Groupe en France ou à l’étranger, et/ou des mandataires sociaux éligibles dans les conditions indiquées ci‑après.
Les attributions gratuites d’actions permettent de mieux reconnaître, fidéliser et motiver ceux qui ont un impact sur les résultats et dont le Groupe a besoin pour se développer. Ces attributions vont aussi lier les intérêts des bénéficiaires à ceux des actionnaires et, dans un même temps, renforcer l’alignement de tous autour d’objectifs communs, en ligne avec les ambitions de Maisons du Monde sur le moyen et long terme, et porter ainsi la croissance rentable et durable du Groupe. Elles s’inscrivent en outre dans une réflexion du Conseil d’administration sur la politique de rémunération du Groupe, et la volonté d’association de dirigeants et contributeurs clés du Groupe à son développement, les incitant à inscrire leur action dans le long terme.
Le Conseil d’administration déterminerait l’identité des bénéficiaires des attributions, ainsi que les conditions de performance et les critères d’attribution des actions gratuites. Le nombre total d’actions attribuées gratuitement en vertu de cette autorisation ne pourrait représenter plus de 3,5 % du capital social statutaire tel que constaté à l’issue de la présente Assemblée, sur la période de l’autorisation, le nombre total d’actions attribuées gratuitement aux mandataires sociaux éligibles de la Société ne pourrait quant à lui représenter plus de 0,6 % du capital social statutaire tel que constaté à l’issue de la présente Assemblée sur la période de l’autorisation.
L’attribution gratuite desdites actions à leurs bénéficiaires deviendrait définitive dans les conditions suivantes, lesquelles seront déterminées définitivement par le Conseil d’administration :
En cas d’attribution au dirigeant mandataire social, ce dernier devrait conserver au nominatif, jusqu’à la fin de ses fonctions, 55 % des actions attribuées.
Nous vous proposons ainsi de déléguer au Conseil d’administration tous les pouvoirs afin de : (i) déterminer, lors de l’émission par la Société des actions devant être attribuées gratuitement, le nombre de ces actions devant être émises au profit d’un bénéficiaire, (ii) déterminer, lors de l’émission de ces actions, le montant des réserves, bénéfices ou primes à incorporer au capital, (iii) définir les termes du plan d’attribution gratuite d’actions y afférent, qui aura principalement pour objet de définir les modalités d’attribution des actions gratuites, ainsi que les obligations de conservation de ces actions gratuites le cas échéant, (iv) constater la ou les augmentations de capital réalisées et modifier les statuts de la Société en conséquence, (v) procéder, le cas échéant, pendant la période d’acquisition, aux ajustements du nombre d’actions à attribuer, qui seraient rendus nécessaires du fait d’éventuelles opérations sur le capital de la Société, de manière à préserver les droits des bénéficiaires, (vi) procéder en tant que de besoin au rachat des actions de la Société aux fins de leur attribution gratuite, notamment dans le cadre du programme de rachat autorisé au terme de la 15e résolution, et (vii) accomplir ou faire accomplir tous actes et formalités pouvant découler de la mise en œuvre du plan d’attribution d’actions gratuites, et plus généralement faire tout le nécessaire à cet effet.
La présente autorisation serait donnée pour une période de trente‑huit (38) mois à compter du 26 juin 2025 et viendrait donc à expiration le 26 août 2028. Elle se substituerait à celle accordée par l’Assemblée générale du 29 juin 2023 au terme de la 25e résolution.
Dans le cadre de la 17e résolution, le Conseil d’administration soumet à l’approbation de l’Assemblée générale, la modification statutaire des mandats des administrateurs afin de réduire la durée du mandat de quatre ans à trois ans.
Cette modification, qui concernerait à la fois les mandats des administrateurs nommés par l’Assemblée générale et ceux des administrateurs représentant les salariés, est conforme aux meilleurs pratiques de gouvernance d’entreprise. Elle ne s’appliquerait qu’aux nominations et aux renouvellements de mandats décidés à compter de la présente Assemblée générale, mais n’affecterait pas la durée des mandats des administrateurs en cours qui resterait inchangée jusqu’à leur échéance.
L’article 15 des statuts serait donc modifié comme suit :
« La durée des fonctions d’administrateur est de trois (3) ans. Par exception, l’Assemblée générale ordinaire peut nommer certains administrateurs pour une durée inférieure à trois (3) ans ou, selon le cas, réduire la durée des fonctions de l’un ou de plusieurs administrateurs, afin de permettre un renouvellement échelonné des mandats des membres du Conseil d’administration ».
Le reste de l’article 15.3 des statuts demeure inchangé.
« La durée du mandat d’administrateur représentant les salariés est de trois (3) ans. Il est renouvelable. »
Le reste de l’article 15.6 des statuts demeure inchangé.
Aux termes de la 18e résolution, au vu de la loi no 2024-537 du 13 juin 2024 visant à accroître le financement des entreprises et l’attractivité de la France et de son décret d’application no 2024‑904 du 8 octobre 2024, modifiant notamment l’article L. 225-37 du Code de commerce, il est proposé de modifier le dernier alinéa de l’article 16 des statuts de la Société afin de préciser les modalités de prise de décision du Conseil d’administration par consultation écrite des administrateurs et prévoir la possibilité pour tout administrateur de s’opposer au recours à ladite consultation écrite.
La 19e et dernière résolution soumise à votre vote est d’usage et permet d’effectuer l’ensemble des formalités requises par la loi à l’issue de la tenue de l’Assemblée générale.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport de gestion du Conseil d’administration et du Rapport des commissaires aux comptes, approuve dans toutes leurs parties les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils lui ont été présentés, et qui font apparaître un bénéfice net de 9 808 271,51 euros, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
En application de l’article 223 quater du Code général des impôts, l’Assemblée générale approuve le montant des dépenses et charges non déductibles pour l’établissement de l’impôt sur les sociétés, visées à l’article 39-4 dudit Code, qui s’élève à 35 097,27 euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. En raison d’un résultat fiscal déficitaire, cela n'entraîne aucune charge d'impôt supplémentaire.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport de gestion du Conseil d’administration et du Rapport des commissaires aux comptes, approuve dans toutes leurs parties les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, sur proposition du Conseil d’administration, décide d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2024 comme suit :
Bénéfice net de l’exercice | 9 808 271,51 euros |
|---|---|
Report à nouveau antérieur | 148 069 121,23 euros |
MONTANT TOTAL DISTRIBUABLE | 157 877 392,74 euros |
Autres réserves | 157 877 392,74 euros |
MONTANT TOTAL AFFECTÉ | 157 877 392,74 euros |
Il est rappelé que les dividendes distribués au titre des trois exercices précédents ont été les suivants :
Exercice | Nombre d’actions | Dividende | Quote-part du dividende éligible à l’abattement de 40 % |
|---|---|---|---|
2023 | 38 556 884 | 0,06 | 100 % |
2022 | 40 564 867 | 0,30 | 100 % |
2021 | 45 241 894 | 0,55 | 100 % |
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration et du Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce, et statuant sur ce rapport, approuve l’avenant à la convention autorisée par le Conseil d’administration et conclut avec Maisons du Monde Foundation au cours de l’exercice 2024 dont il est fait état dans ce rapport spécial.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce, les informations mentionnées au I de l’article L. 22-10-9 du même Code figurant dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (telles que présentées au paragraphe 4.2.1 du Document d’enregistrement universel 2024 de la Société).
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, les éléments fixes variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à François-Melchior de POLIGNAC, Directeur général, figurant dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (tels que présentés au paragraphe 4.2.2.1 du Document d’enregistrement universel 2024 de la Société).
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, en application de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, les éléments fixes variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2024 à Françoise GRI, Présidente du Conseil d’administration, figurant dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (tels que présentés au paragraphe 4.2.2.2 du Document d’enregistrement universel 2024 de la Société).
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce, les éléments de la politique de rémunération applicable à François-Melchior de POLIGNAC, Directeur général, figurant dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (tels que présentés au paragraphe 4.2.2.1 du Document d’enregistrement universel 2024 de la Société).
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce, les éléments de la politique de rémunération applicable au Président du Conseil d'administration, figurant dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (tels que présentés au paragraphe 4.2.2.2 du Document d’enregistrement universel 2024 de la Société).
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration fixe, en application de l’article L. 225-45 du Code de commerce, pour l’exercice en cours à 700 000 euros, le montant maximum de la somme à répartir entre les membres du Conseil d’administration.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, en application de l’article L. 22-10-8 II du Code de commerce, les éléments de la politique de rémunération applicable aux membres du Conseil d’administration, figurant dans le Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise (tels que présentés au paragraphe 4.2.2.2 du Document d’enregistrement universel 2024 de la Société).
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration, constate que le mandat d’administrateur de Cécile CLOAREC viendra à expiration à l’issue de la présente Assemblée générale et décide, sur proposition du Conseil d’administration, de renouveler son mandat d’administrateur :
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générale ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, ratifie la nomination en qualité d’administrateur de CASA HOLDINGS, faite à titre provisoire par le Conseil d’administration lors de sa réunion du 17 avril 2025, en remplacement de Gabriel NAOURI.
En conséquence, CASA HOLDINGS exercera lesdites fonctions pour la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur, soit jusqu’à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générale ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, ratifie la nomination en qualité d’administrateur de TELEIOS GLOBAL OPPORTUNITIES MASTER FUND, faite à titre provisoire par le Conseil d’administration lors de sa réunion du 17 avril 2025, en remplacement d’Adam EPSTEIN.
En conséquence, TELEIOS GLOBAL OPPORTUNITIES MASTER FUND exercera lesdites fonctions pour la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur, soit jusqu’à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport de gestion du Conseil d’administration et du descriptif du programme de rachat établi conformément aux dispositions de l’article 241-2 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) (tels que présentés au paragraphe 7.3.4 du Document d’enregistrement universel 2024 de la Société) :
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des Assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du Rapport du Conseil d’administration et du Rapport des commissaires aux comptes, conformément aux dispositions des articles L. 225-197-1 à L. 225-197-5 et des articles L. 22-10-59 à L. 22-10-60 du Code de commerce :
Le Conseil d’administration informera chaque année l’Assemblée générale des opérations réalisées dans le cadre de la présente résolution.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales extraordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’administration, décide, sur proposition du Conseil d’administration :
« La durée des fonctions d’administrateur est de trois (3) ans. Par exception, l’Assemblée générale ordinaire peut nommer certains administrateurs pour une durée inférieure à trois (3) ans ou, selon le cas, réduire la durée des fonctions de l’un ou de plusieurs administrateurs, afin de permettre un renouvellement échelonné des mandats des membres du Conseil d’administration ».
Le reste de l’article 15.3 des statuts demeure inchangé ;
« La durée du mandat d’administrateur représentant les salariés est de trois (3) ans. Il est renouvelable. »
Le reste de l’article 15.6 des statuts demeure inchangé.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées générales extraordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’administration, décide, sur proposition du Conseil d’administration de mettre en harmonie l’article 16 des statuts de la Société avec les dispositions de l’article L. 22-10-3-1 du Code de commerce telles que modifiées par la loi no 2024-537 du 13 juin 2024 et de modifier par conséquence les dispositions de l’article 16.1 et 16.2 des statuts :
« 1. Réunions
Le Conseil d’administration se réunit sur la convocation du Président aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige, étant précisé que la périodicité et la durée des séances du Conseil d’administration doivent être telles qu’elles permettent un examen et une discussion approfondis des matières relevant de la compétence du conseil.
La réunion a lieu au siège social ou en tout autre endroit indiqué dans la convocation.
La convocation est faite par tous moyens, même verbalement. Le Conseil d’administration peut valablement délibérer, même en l’absence de convocation, si tous ses membres sont présents ou représentés.
Sur la demande du Président, le conseil d’administration peut également prendre par consultation écrite des administrateurs les décisions relevant de ses attributions propres, telles que définies au troisième alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce.
Les décisions ainsi prises font l’objet de procès-verbaux établis par le Président du conseil d’administration. Ces procès-verbaux sont conservés dans les mêmes conditions que les autres décisions du conseil d’administration.
Sur la demande du Président, les décisions du Conseil d’administration peuvent être prises par voie de consultation écrite des administrateurs, y compris par voie électronique, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur et, le cas échéant, dans les conditions de délais et forme prévues par le règlement intérieur adopté par le Conseil d’administration.
La consultation écrite est initiée par le Président du Conseil d’administration. Le Président du Conseil adresse à chaque administrateur, par tout moyen écrit, y compris par voie électronique le texte du ou des projets de délibération et tout document ou information nécessaire à leur prise de décision.
Tout administrateur peut s’opposer à ce mode de délibération dans un délai de cinq jours ouvrés à compter de l’envoi de la consultation ou tout autre délai plus court fixé par le Président dans la consultation écrite si le contexte ou la nature de la décision l’exige. À cet effet, il l’indique au Président par tout moyen écrit. En cas d’opposition, le Président informe sans délai les autres administrateurs et convoque une réunion du conseil.
Les administrateurs expriment leur vote sur la ou les décisions qui leur ont été adressées, par tout moyen écrit y compris par voie électronique. Chaque administrateur peut poser toute question nécessaire à la réflexion ou adresser tout commentaire.
En cas d’absence de réponse dans le délai imparti, l’administrateur est réputé ne pas participer à la délibération. Les règles de quorum et de majorité sont celles applicables aux décisions prises en réunion du Conseil d’administration.
2. Le conseil ne délibère valablement que si la moitié au moins de ses membres sont présents, réputés présents ou représentés.
Les décisions sont prises à la majorité simple des membres présents ou représentés. Le règlement intérieur du Conseil d’administration peut prévoir que certaines décisions requièrent une majorité plus forte.
En cas de partage des voix, quelles que soient les modalités de consultation, la voix du Président du Conseil d’administration est prépondérante.
Dans le respect des dispositions légales et réglementaires, le règlement intérieur du Conseil d’administration peut prévoir que sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les administrateurs qui participent à la réunion du conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication satisfaisant aux caractéristiques techniques fixées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Tout administrateur peut donner mandat à un autre administrateur de le représenter à une réunion du Conseil d’administration, chaque administrateur ne pouvant disposer que d’une seule procuration par séance ».
Le reste de l’article 16 des statuts demeure inchangé.
L’Assemblée générale confère tous pouvoirs à tout porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait certifié conforme du procès-verbal de la présente réunion, en vue d’accomplir toutes formalités de dépôts, de publicité ou toute autre formalité requise.
Conformément à l’article L. 225-197-4 du Code de commerce, le Conseil d’administration rend compte des opérations réalisées en vertu des dispositions prévues à l’article L. 22-10-59 dudit Code concernant les attributions gratuites d’actions de la Société durant l’exercice écoulé.
| Plan 2024 |
|---|---|
Date de l’Assemblée générale | 29/06/2023 (25e résolution) |
Date d’attribution (Conseil d’administration) | 11/03/2024 |
Nombre total d’actions attribuées | 727 000 (1,772 % du capital) |
Dont mandataire social | 140 000 (0,34 % du capital) |
Début de la période d’acquisition | 12/03/2024 |
Fin de la période d’acquisition (acquisition définitive) | 11/03/2027 |
Période de conservation | N/A |
Nombre d’actions acquises au 31/12/2024 | En cours |
Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques au 31/12/2024 | 32 000 |
Actions de performance restantes en fin d’exercice | 695 000 |
Cours de clôture à la date d’attribution | 4,30 euros |
Lors de la séance du 10 mars 2024, le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a validé les taux d'atteinte de performance du plan d'attribution d'actions de performance 2021, ainsi que le nombre définitif d'actions à livrer à la Directrice générale.
5 396 actions de performance ont été définitivement livrées le 25 mars 2024 au cours de 4,668 euros, dont :
Sans objet.
| Information sur les actions attribuées gratuitement |
|
| ||
|---|---|---|---|---|---|
Plan 2020 | Plan 2021 | Plan 2022 | Plan 2023 | Plan 2024 | |
Date d’Assemblée générale | 19/05/2017 | 12/06/2020 | 12/06/2020 | 31/05/2022 | 29/06/2023 |
Date du Conseil d’administration | 10/03/2020 | 25/03/2021 | 09/03/2022 | 22/03/2023 | 11/03/2024 |
Nombre total d’actions attribuées | 352 940 | 209 292 | 286 096 | 434 950 | 727 000 |
dont nombre attribué à : Julie WALBAUM | 53 900 | 36 360 | 39 242 | n/a | n/a |
dont nombre attribué à : François-Melchior de POLIGNAC | N/A | N/A | N/A | 71 944 | 140 000 |
Date d’acquisition des actions | 10/03/2023 | 25/03/2024 | 09/03/2025 | 22/03/2026 | 11/03/2027 |
Date de fin de période de conservation | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A |
Conditions de performance | 20 % des actions portent une condition CA21, 50 % portent une condition d’EBITDA 20 + 21 et 30 % portent une condition EPS 20 + 21 | 30 % des actions portent sur une condition Sales CAGR : taux de croissance moyen annualisé entre 2020-2023, 40 % des actions portent sur une condition d’EBIT : taux moyen sur 3 exercices EBIT/CA, 20 % des actions portent sur une condition TSR : taux de rendement de l’action sur 3 ans mesuré par rapport à l’indice CAC Mid 60 GR, et 10 % portent une condition RSE : part de l’offre responsable entre 2020 et 2023 (5 %) et taux d’engagement des salariés entre 2020 et 2023 (5 %) | 30 % des actions portent sur une condition Sales CAGR : taux de croissance moyen annualisé des exercices 2022-2024, 30 % des actions portent sur une condition d’EBIT : taux moyen sur 3 exercices EBIT/CA, 20 % des actions portent sur une condition TSR : taux de rendement de l’action sur 3 ans mesuré par rapport à l’indice CAC Mid 60 GR, 20 % portent une condition RSE : part de l’offre responsable en 2024 (15 %) et taux d’engagement des salariés entre 2024 vs 2021 (5 %)
| 20 % des actions portent sur une condition Sales CAGR : taux de croissance moyen annualisé des exercices 2023-2025, 40 % des actions portent sur une condition d’EBIT : EBIT cumulé sur la période 2023-2025 20 % des actions portent sur une condition TSR : taux de rendement de l’action sur 3 ans mesuré à hauteur de 50 % par rapport à l’indice CAC Mid 60 GR et à hauteur de 50 % par rapport à un indice composé de 6 retailers européens, 20 % portent une condition RSE : part de l’offre Good is Beautiful en 2025 (10 %) et taux d’engagement des salariés entre 2025 vs 2022 (10 %) | La moitié des actions est attribuée sous conditions de performances économiques et RSE 25 % des actions portent sur une condition LfL Sales CAGR : taux de croissance moyen annualisé des exercices 2023-2026, 25 % des actions portent sur une condition d’EBIT : EBIT cumulé sur la période 2024-2026 20 % des actions portent sur une condition FREE CASH FLOW cumulé : FCF cumulé sur la période 2024-2026, 15 % des actions portent sur un critère de performance en lien avec le plan stratégique 20 % portent une condition RSE : CA « Seconde Chance web » et économie circulaire en 2026 (10 %) et taux d’engagement des salariés en 2026 vs benchmark marché (5 %) L’autre moitié des actions est attribuée sous condition des mêmes performances économiques et RSE et d’une condition supplémentaire de TSR (VWAP 90 jours fin de période – VWAP 90 jours début de période + dividendes sur la période) / (VWAP début de période) |
Nombre d’actions acquises | 242 598 | 5 396 | 7 260 | Vesting en cours | Vesting en cours |
dont Julie WALBAUM (nombre total d’actions définitivement attribuées à l’issue de la période d’acquisition) | 53 900 | 1 262 | Ne seront pas acquises | N/A | N/A |
Dont François-Melchior de POLIGNAC (nombre total d’actions définitivement attribuées à l’issue de la période d’acquisition) | N/A | N/A | N/A | Vesting en cours | Vesting en cours |
Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques | 110 342 | 203 896 | 155 552 | 126 409 | 32 000 |
Actions attribuées gratuitement restantes en fin d’exercice | 0 | 0 | 123 284 | 308 541 | 695 000 |
François-Melchior de POLIGNAC, Directeur Général.
« J’atteste que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste que, à ma connaissance, les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicables et donnent une image fidèle des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport sur la gestion du Groupe, figurant en Chapitre 5 du présent Document d’enregistrement universel, présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’émetteur et de sa situation financière et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées, et que le rapport de gestion du Groupe a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables. »
Le 25 avril 2025
François-Melchior de POLIGNAC
Directeur Général
Denis LAMOUREUX, Directeur Exécutif Administratif et Financier
MAISONS DU MONDE
8, rue Marie Curie, 44120 Vertou, France
Tél. : + 33 (0)2 51 71 17 17
E-mail : investor.relations@maisonsdumonde.com
Site internet : https://corporate.maisonsdumonde.com
Représenté par Vincent BROYE.
Membre de la Compagnie régionale des comptes de Versailles.
3, cours du Triangle
Immeuble Le Palatin
92939 Paris-La Défense Cedex
Mandat renouvelé lors de l’Assemblée générale du 12 juin 2020 pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025.
Représenté par Jérôme QUERO.
Membre de la Compagnie régionale des comptes de Versailles.
6, place de la Pyramide
92908 Paris-La Défense Cedex
Mandat renouvelé lors de l’Assemblée générale du 31 mai 2022 pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027.
Se référer à la note 30 de la Section 6.1.6 « Notes aux comptes consolidés » du Chapitre 6 « États financiers » du présent Document d’enregistrement universel.
En application de l’article 19 du règlement 2017-1129 de la Commission européenne, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document d’enregistrement universel :
Ces documents de référence sont accessibles sur le site internet de la Société (https://corporate.maisonsdumonde.com) et sur celui de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org).
Ce Document d’enregistrement universel contient des statistiques, données et informations relatives aux activités du Groupe et aux marchés sur lesquels il opère, notamment la taille, l’évolution historique et les perspectives des marchés de Maisons du Monde, ses positions de marché et l’environnement concurrentiel, ainsi que d’autres données sectorielles et macroéconomiques. Sauf indication contraire, ces informations ont été obtenues auprès de tiers, incluant des sources publiques comme la Banque de France, l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) et l’IPEA (Institut de prospective et d’études de l’ameublement). À la connaissance du Groupe, aucun fait n’a été omis qui rendrait inexactes ou trompeuses les informations reproduites.
Néant.
Conformément aux articles L. 441-6-1 et D. 441-4 du Code de commerce, le tableau suivant présente les informations relatives aux délais de paiement des fournisseurs et des clients :
| Article D. 441 I.- 1° : Factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu | Article D. 441 I.- 2° : Factures émises non réglées | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
0 jour (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | total (1 jour et plus) | 0 jour (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | total (1 jour et plus) | |
(A) Tranches de retard de paiement |
| |||||||||||
Nombre de factures concernées | - | 6 | 2 | 0 | 5 | 13 | - | - | - | - | - | - |
Montant total des factures concernées HT | - | 7 622 | 1 466 | - | 155 716 | 164 804 | - | - | - | - | - | - |
Pourcentage du montant total des achats de l’exercice | - | 0,21 % | 0,04 % | - | 4,24 % | 4,48 % | - | - | - | - | - | - |
Pourcentage du chiffre d’affaires de l’exercice | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||||||||
Nombre de factures exclues | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Montant total des factures exclues HT | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L. 441-6 ou article L. 443-1 du Code de commerce) | ||||||||||||
Délais de paiement utilisés pour |
|
|
|
|
|
|
|
|
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| |
La présente table de concordance reprend les rubriques prévues par les Annexes I et II du Règlement délégué (UE) 2019/980 de la Commission du 14 mars 2019 et renvoie aux pages du présent Document d'enregistrement universel où sont mentionnées les informations relatives à chacune de ces rubriques.
N° | Informations | Section(s) | Page(s) |
|---|---|---|---|
1. | Personnes responsables, informations provenant de tiers, Rapports d'experts et approbation de l'autorité compétente |
|
|
1.1 | Responsable des informations contenues dans le document | ||
1.2 | Attestation du responsable du document | ||
1.3 | Déclaration ou rapport attribué à une personne intervenant en qualité d'expert | N/A | N/A |
1.4 | Informations provenant de tiers | ||
1.5 | Déclaration sans approbation préalable de l'autorité compétente | N/A | N/A |
2. | Contrôleurs légaux des comptes |
|
|
2.1 | Informations sur les commissaires aux comptes de l'émetteur | ||
2.2 | Contrôleurs légaux ayant démissionné, ayant été démis ou n'ayant pas été reconduits dans leurs fonctions durant la période | N/A | N/A |
3. | Facteurs de risque | ||
4. | Informations concernant l'émetteur | ||
5. | Aperçu des activités |
|
|
5.1 | Activités du Groupe | ||
5.2 | Enjeux de marchés | ||
5.3 | Événements importants de l’année | ||
5.4 | Stratégie et perspectives | ||
5.5 | Dépendance à l'égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication |
| |
5.6 | Environnement concurrentiel | ||
5.7 | Investissements | ||
6. | Structure organisationnelle |
|
|
6.1 | Informations sur la Société | ||
6.2 | Liste des filiales importantes | ||
7. | Examen de la situation financière et du résultat |
|
|
7.1 | Situation financière | ||
7.2 | Résultats d'exploitation | ||
8. | Trésorerie et capitaux |
|
|
8.1
| Informations sur les capitaux
| ||
8.2 | Source et montant des flux de trésorerie | ||
8.3
| Informations sur les besoins de financement et la structure de financement
|
| |
8.4 | Restriction à l'utilisation des capitaux | ||
8.5 | Sources de financement attendues | ||
9. | Environnement réglementaire | ||
10. | Informations sur les tendances | ||
11. | Prévisions ou estimations du bénéfice | ||
12. | Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction générale |
|
|
12.1 | Conseil d'administration et Direction générale | ||
12.2 | Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance et de la Direction générale | ||
13. | Rémunérations et avantages |
|
|
13.1 | Rémunérations et avantages en nature | ||
13.2 | Sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l'émetteur aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages | ||
14. | Fonctionnement des organes d’administration et de direction |
|
|
14.1 | Date d’expiration des mandats actuels | ||
14.2 | Contrats de service liant les mandataires sociaux | N/A | N/A |
14.3 | Informations sur le Comité d’audit et le Comité des nominations et des rémunérations | ||
14.4 | Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise applicable | ||
14.5 | Incidences significatives potentielles sur le gouvernement d'entreprise | ||
15. | Salariés |
|
|
15.1 | Nombre de salariés et répartition des effectifs | ||
15.2 | Participations et stock-options | ||
15.3 | Accord de participation des salariés dans le capital de l'émetteur | ||
16. | Principaux actionnaires |
|
|
16.1 | Franchissements de seuils | ||
16.2 | Existence de droits de vote différents | ||
16.3 | Contrôle de l'émetteur | ||
16.4
| Accord connu de l'émetteur dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement de son contrôle | ||
17. | Transactions avec les parties liées | ||
18. | Informations financières concernant l'actif et le passif, la situation financière |
|
|
18.1 | Informations financières historiques | ||
18.2 | Informations financières intermédiaires et autres | N/A | N/A |
18.3 | Audit des informations financières annuelles
| ||
18.4 | Informations financières pro forma | N/A | N/A |
18.5 | Politique en matière de dividendes | ||
18.6 | Procédures judiciaires et d'arbitrage | ||
18.7 | Changement significatif de la situation financière ou commerciale de l'émetteur survenu depuis la fin du dernier exercice | N/A | N/A |
19. | Informations complémentaires |
|
|
19.1 | Capital social | ||
19.1.1 | Montant du capital souscrit | ||
19.1.2 | Actions non représentatives du capital | N/A | N/A |
19.1.3 | Actions détenues par l’émetteur lui-même ou en son nom, ou par ses filiales | ||
19.1.4 | Valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription | N/A | N/A |
19.1.5
| Droit d’acquisition et/ou toute obligation attachée au capital autorisé, mais non émis, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital |
|
|
19.1.6 | Options ou accords sur le capital de membres du Groupe | N/A | N/A |
19.1.7 | Historique du capital social | ||
19.2 | Actes constitutifs et statuts | ||
19.2.1 | Objet social | ||
19.2.2 | Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions | ||
19.2.3 | Dispositions pouvant retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle | ||
20. | Contrats importants | ||
21. | Documents accessibles au public |
Le présent Document d'enregistrement universel comprend tous les éléments du Rapport financier annuel tels que mentionnés aux articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers.
N° | Informations | Section(s) | Page(s) |
|---|---|---|---|
1. | Comptes sociaux annuels | ||
2. | Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels | ||
3. | Comptes consolidés | ||
4. | Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | ||
5.
| Rapport de gestion comprenant au minimum les informations mentionnées aux articles |
|
|
6. | Attestation du responsable du Rapport financier annuel | ||
7. | Honoraires des commissaires aux comptes |
Le présent Document d'enregistrement universel comprend tous les éléments du Rapport de gestion tels que mentionnés aux articles L. 225-100 et suivants, L. 232-1.II et R. 225-102 et suivants du Code de commerce.
N° | Informations | Section(s) | Page(s) |
|---|---|---|---|
1. | Situation et activité | Chapitre 5 |
|
1.1
| Situation et activité de la Société et du Groupe, progrès réalisés ou difficultés rencontrées, au cours de l'exercice écoulé | ||
1.2
| Analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et du Groupe | ||
1.3
| Indicateurs clés de performance de nature financière et extra-financière de la Société | Chapitre 3 | Chapitre 3 |
1.4
| Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle le Rapport de gestion est établi | ||
1.5 | Évolution prévisible de la situation de la Société et du Groupe et perspectives d’avenir | ||
1.6 | Activités en matière de recherche et développement | ||
2. | Informations comptables et financières |
|
|
2.1 | Investissements réalisés par la Société au cours des trois derniers exercices | ||
2.2 | Modifications apportées au mode de présentation des comptes annuels de la Société | ||
2.3 | Montant des dividendes distribués par la Société au cours des trois derniers exercices | ||
2.4 | Tableau des résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices | ||
2.5 | Informations sur les délais de paiement des fournisseurs | ||
2.6 | Montant des dépenses et charges non fiscalement déductibles | N/A | N/A |
2.7 | Injonctions ou sanctions pécuniaires pour pratiques anticoncurrentielles | N/A | N/A |
3. | Filiales et participations |
|
|
3.1 | Liste des filiales et participations | ||
3.2 | Prises de participation significatives ou prises de contrôle dans des sociétés ayant leur siège social sur le territoire français | N/A
| N/A
|
4. | Facteurs de risques et contrôle interne |
|
|
4.1 | Description des principaux risques et incertitudes | ||
4.2
| Risques financiers liés aux effets du changement climatique et mesures prises par la Société pour les réduire en mettant en œuvre une stratégie bas carbone | ||
4.3
| Objectifs et politique de couverture et exposition de la Société aux risques de prix, de crédit, de liquidité, de trésorerie et de variation du cours de Bourse | ||
4.4
| Procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière mises en place par la Société | ||
4.5 | Informations sur les installations classées à risques | N/A | N/A |
5. | Etat de durabilité | Chapitre 3 |
|
6. | Actionnariat et capital |
|
|
6.1 | Répartition du capital et des droits de votes de la Société | ||
6.2 | État de la participation des salariés au capital social de la Société | ||
6.3 | Acquisitions et cessions par la Société de ses propres actions | ||
6.4 | Informations sur les opérations réalisées par les dirigeants et personnes liées sur les titres de la Société | ||
6.5 | Informations sur les attributions d'actions gratuites au profit des dirigeants et des salariés | ||
6.6 | Nom des sociétés contrôlées et part du capital de la Société détenue | ||
6.7 | Aliénation d'actions en vue de régulariser les participations croisées | N/A | N/A |
6.8 | Informations sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique | ||
7. | Autres informations |
|
|
7.1 | Rapport sur le gouvernement d'entreprise | ||
7.2 | Informations sur les délais de paiement |
Le présent Document d'enregistrement universel comprend tous les éléments du Rapport sur le gouvernement d'entreprise tels que mentionnés aux articles L. 225-37 et suivants du Code de commerce.
No | Informations | Section(s) | Page(s) |
|---|---|---|---|
1. | Principes et critères de détermination de la rémunération des mandataires sociaux | ||
2. | Éléments de rémunération et avantages de toute nature versés aux mandataires sociaux | ||
3.
| Niveau de rémunération des mandataires sociaux au regard de la rémunération moyenne sur une base équivalent temps plein des salariés de la Société | ||
4.
| Niveau de rémunération des mandataires sociaux au regard de la rémunération médiane sur une base équivalent temps plein des salariés de la Société | ||
5. | Mandats et fonctions exercés par les mandataires sociaux | ||
6. | Conventions intervenues entre un mandataire social ou un actionnaire significatif et une filiale de la Société | ||
7.
| Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée générale en matière d’augmentation de capital | ||
8. | Modalité d’exercice de la Direction générale | ||
9. | Éventuelles limitations des pouvoirs du Directeur général | ||
10. | Composition, conditions de préparation et d’organisation du Conseil d’administration | ||
11.
| Application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’administration | ||
12. | Politique de diversité appliquée aux membres du Conseil d’administration | ||
13.
| Politique de diversité en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes et des postes à plus forte responsabilité | ||
14. | Code de gouvernement d’entreprise de référence | ||
15. | Modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée générale | ||
16.
| Procédure mise en place par la Société afin d'évaluer régulièrement si les conventions | ||
17. | Dispositifs ayant une incidence en cas d’offre publique | ||
18. | Rapport des commissaires aux comptes sur le Rapport sur le gouvernement d'entreprise |
Glossaire |
|---|
AMF |
Autorité des marchés financiers. Autorité publique indépendante qui régule les acteurs et produits de la place financière française. |
CODE DE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE AFEP-MEDEF |
Ensemble de recommandations en matière de gouvernement d’entreprise et de rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées, publié par l’Association française des entreprises privées (AFEP) et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF). |
VENTES |
Les ventes correspondent aux revenus générés par les ventes d’articles de décoration et de meubles réalisées en magasin, sur le site internet et par l’intermédiaire des activités B2B du Groupe. Elles excluent principalement la participation des clients aux frais de livraison, le chiffre d’affaires relatif aux prestations de services logistiques fournies à des tiers, et les revenus de franchise. |
CROISSANCE DES VENTES À PÉRIMÈTRE COMPARABLE |
La croissance des ventes à périmètre comparable correspond au pourcentage d’évolution des ventes réalisées en magasin, sur le site internet et par l’intermédiaire des activités B2B du Groupe entre un exercice (n) et l’exercice précédent comparable (n-1), à l’exclusion des magasins ouverts ou fermés au cours des deux périodes comparées. Les ventes attribuables aux magasins qui ont fermé temporairement pour travaux pendant l’une ou l’autre des périodes comparées sont incluses. |
MARGE BRUTE |
La marge brute est définie comme les ventes diminuées du coût des biens vendus. Elle s’exprime également sous forme de pourcentage des ventes. |
EBITDA |
L’EBITDA est défini comme étant le résultat opérationnel courant après exclusion des dotations aux amortissements, provisions, et dépréciations, de la variation de la juste valeur des instruments financiers dérivés, et des charges encourues avant l’ouverture des nouveaux magasins. La marge EBITDA est définie comme l’EBITDA divisé par les ventes. |
EBIT |
L’EBIT est défini comme l’EBITDA après prise en compte des dotations aux amortissements, provisions, et dépréciations. La marge EBIT est définie comme l’EBIT divisé par les ventes. |
ENDETTEMENT NET |
L’endettement net correspond au total de l’emprunt obligataire convertible (« OCEANE »), des facilités de crédits renouvelables, des dettes de location, des dépôts et cautionnements, et des découverts bancaires, moins la trésorerie et équivalents de trésorerie (hors découverts bancaires). |
LEVIER FINANCIER |
Le levier financier est calculé en divisant l’endettement net par l’EBITDA. |
FLUX DE TRÉSORERIE DISPONIBLE |
Le flux de trésorerie disponible est défini comme les flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles moins : les immobilisations corporelles et incorporelles, la variation des dettes sur immobilisations ainsi que la diminution des dettes de location et moins les intérêts liés aux dettes de location, et plus : les produits des cessions d’actifs non courants. |
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