Le montant théorique maximal qui pourrait être réclamé par l’intégralité des créanciers pour le solde de leur
créance serait de 4,3 MEUR auxquels s’ajouterait la créance de M. Legon de 477.002,50 EUR qui serait
intégralement due) soit un total maximal de 4,8 MEUR.
La Société estime le risque que l’intégralité des créanciers viennent à demander le règlement du solde de leur
créance peu probable.
A l'inverse, les conversions en actions sont maintenues et les créanciers concernés ne récupèrent pas leurs droits.
C'est d'autant plus vrai maintenant que ces créanciers ont signé une renonciation. Le plan étant révoqué, si les
créanciers venaient à réclamer le solde de leur créance pour un montant total supérieur à 250.000 euros, cela
menacerait la continuité d’exploitation de la Société, celle-ci aura néanmoins la possibilité de déposer une nouvelle
demande de réorganisation judiciaire. Si un nouveau plan devait être introduit, celui-ci devrait à nouveau faire
l’objet d’une approbation des créanciers.
Le seul fait de la révocation ne justifie pas de déclarer irrecevable une nouvelle demande de réorganisation
judiciaire (Cass. 12 octobre 2017, C.17.0071.N.), RW 2018-19, n° 23, p.904).
Cette nouvelle demande de réorganisation implique des limitations aux droits du débiteur dont le plan est révoqué ;
étant donné que le plan révoqué a été approuvé à la fin d'une procédure de réorganisation judiciaire qui avait été
entamée plus de trois ans mais moins de cinq ans auparavant, la nouvelle procédure ne peut pas affecter les droits
acquis des créanciers obtenus au cours de la procédure précédente.
Les options proposées aux créanciers seraient identiques au précédent plan à savoir un règlement en numéraire à
hauteur de 20% de la créance (déduction faite des 20% déjà acquis) ou un règlement à 100% hors intérêt en
actions de la Société. Les modalités précises de ce nouveau plan restent à définir notamment s’agissant de
l’échéancier de paiement. Ce choix d’options serait proposé à tous les créanciers (hors ceux qui ont d’ores et déjà
convertis en actions de la société) pour le montant total des créances qui pourraient être réclamées à savoir 4,8
MEUR étant entendu que les 20% déjà perçus pas les créanciers ayant choisi l’option numéraire restent acquis.
La société, qui sera désormais représentée dans le cadre de cette procédure d’appel, estime que le risque que le
jugement soit confirmé est faible dans la mesure où le plan de réorganisation judiciaire peut toujours être mis en
œuvre, et notamment exécuté à l’égard du créancier concerné.
Par conséquent, si l’appel est gagné et que le plan reste en vigueur, seule la créance de M. Legon serait à régler à
hauteur de 100% en action de la société DMS Imaging.
La Société DMS Imaging a comptabilisé une provision de 478 KEUR au 31 décembre 2022 des dernières
estimations en cours.
Risques liés à la dépendance du groupe à la détention de certifications : la perte de ces certifications peut
affecter négativement l’activité et la situation financière de DMS Imaging
Dans le domaine de la radiologie et de l'ostéodensitométrie, les activités de DMS IMAGING, sont entièrement
organisées par sa filiale Apelem. Les principales normes et règlementations appliquées aux produits fabriqués
sous la marque Apelem en fonction des territoires où ils sont commercialisés sont :
(i)
ISO 13485 - Norme internationale définissant des exigences pour la mise en place d’un système de
management de la qualité pour l’industrie des dispositifs médicaux de class IIB qui permet d’obtenir la certification
European Conformity (CE) – L’ISO 13 845 est délivrée par l’organisme notifié4 la société SGS Belgique en charge
de la certification pour Apelem. La certification atteste que les produits sont conformes aux directives de l’Espace
Economique Européen (EEE) ; Cette certification CE permet de commercialiser les produits sur le territoire
européen. Des audits périodiques sont réalisés par SGS Belgique.
(i)
Certification de la Food and Drug Administration (FDA) - administration américaine responsable de la protection
et de la promotion de la santé publique La certification FDA permet de commercialiser les produits sur le territoire
nord-américain. La FDA réalise des inspections régulières sur site pour attester de la conformité des produits et
des procédures.
(ii)
Certification Therapeutics Goods Administration (TGA) – administration australienne responsable des
médicaments, des dispositifs médicaux et autres produits liés à la santé La certification TGA permet de
commercialiser les produits sur le territoire australien. La TGA réalise des audits réguliers (audits documentaires)
pour attester de la conformité des produits et des procédures.
(iii)
Certification China State Food and Drug Administration (SFDA) – régulateur du marché des dispositifs
médicaux en Chine. La certification SFDA permet de commercialiser les produits sur le territoire chinois. La SFDA
réalise des inspections régulières sur site pour attester de la conformité des produits et des procédures.
(iv)
Certification Anvisa - L'Agence brésilienne de réglementation sanitaire est un organisme de réglementation du
gouvernement brésilien, responsable de la réglementation et l'approbation des médicaments, des normes
sanitaires et de la réglementation de l'industrie alimentaire. La certification Anvisa permet de commercialiser les
produits sur le territoire brésilien. L’Agence Brésilienne de réglementation sanitaire réalise des inspections
régulières sur site pour attester de la conformité des produits et des procédures.